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Sites, horaires, température de l'eau, pollution... tout ce qu'il faut savoir sur la baignade dans la Seine à Paris
Sites, horaires, température de l'eau, pollution... tout ce qu'il faut savoir sur la baignade dans la Seine à Paris

Le Parisien

time8 hours ago

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Sites, horaires, température de l'eau, pollution... tout ce qu'il faut savoir sur la baignade dans la Seine à Paris

Ce 5 juillet 2025 pourrait être historique. Interdite depuis 102 ans, la baignade dans la Seine sera autorisée à Paris à compter de ce samedi, dans trois sites de baignade aménagés le long du fleuve . Un « plouf » gratuit, mais qui n'est pas sans règles. Le dispositif, relativement restrictif, impose des horaires et un test de natation. Le Parisien fait le point sur tout ce qu'il faut savoir pour en profiter au mieux. Trois sites ont été aménagés le long du fleuve. Un au niveau de Bercy, le plus grand des trois : 300 nageurs dans la zone de baignade, 700 au total sur le site (où on trouve un solarium). Un autre non loin de l'Île Saint-Louis, à Bras Marie, d'une capacité de 150 nageurs. Et un troisième, à l'Ouest, offrant une vue magnifique sur la tour Eiffel, à Grenelle, avec une capacité de 150 personnes dans la zone de baignade et 200 personnes sur le site. Ces trois sites seront ouverts jusqu'au 31 août, sur des horaires pouvant changer selon les sites et les jours . L'infographie ci-dessous montre chacun d'eux. S'il y a des vestiaires sur les sites de Grenelle et Bercy, ce n'est pas le cas à Bras Marie, où il faut donc venir en maillot de bain. Des casiers sont toutefois disponibles sur les trois sites. Seulement les personnes sachant nager peuvent accéder aux sites de baignade (cela sera vérifié). Des limites d'âge et de taille ont également été mises en place par la mairie de Paris, selon les sites. Ainsi, à Bras Marie et à Grenelle, il faut avoir au moins 14 ans et mesurer au moins 1,40 mètre. Exception à Grenelle pour le bassin réservé aux familles, auquel les enfants d'au moins trois ans peuvent accéder, à condition d'être accompagné par un adulte. À Bercy, il faut avoir au moins 10 ans et mesurer au minimum 1,20 mètre. « Tout mineur de moins de 14 ans doit être accompagné par un adulte », précise la mairie de Paris. Les sites de baignade sont tous surveillés par des maîtres-nageurs, tout au long de la journée. Mais ce n'est pas tout : la capacité à nager est vérifié dès l'entrée dans le bassin. « L'usagère ou l'usager rentre sur le site, se change, puis est invité à se mettre à l'eau dans un espace spécifique du bassin. Un maître-nageur est présent et vérifie ses capacités de nage, explique la mairie de Paris sur son site Internet . Une fois l'approbation reçue, la personne est autorisée à se baigner de façon autonome. » Un bracelet sera remis aux nageurs autorisés à rester pour éviter qu'ils ne repassent par cette étape au cours de l'été. Comme à la plage, des drapeaux indiquent les conditions d'accès à la baignade. Drapeau vert, la baignade est autorisée, sans danger apparent. Jaune, la prudence est recommandée, « à cause de dangers limités ou marqués ». Rouge, elle est interdite car il y a un danger. L'absence de drapeau indique que le site est fermé, non surveillé, et donc que la baignade est... interdite. D'importants investissements ont été réalisés ces dernières années pour rendre la Seine propre et donc baignable. Cela a notamment permis que plusieurs épreuves des Jeux olympiques aient lieu dans le fleuve . Afin de vérifier la qualité de l'eau, des tests seront toutefois réalisés chaque jour en amont des sites de baignade, jusqu'à leur fermeture, fin août. Ce vendredi 4 juillet, ces tests indiquaient par exemple que la qualité de l'eau était « excellente ». En cas du dépassement de seuils, alors la baignade serait interdite — comme avaient pu être annulées ou reportées des épreuves lors des Jeux olympiques. En ce début juillet, la température de l'eau est bien au-dessus de 25 °C. Ce vendredi, elle pointait ainsi à 26,5 °C , selon les relevés du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP).

Baignade dans la Seine à Paris : comment vont se passer les contrôles qualité de l'eau
Baignade dans la Seine à Paris : comment vont se passer les contrôles qualité de l'eau

Le Parisien

time9 hours ago

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  • Le Parisien

Baignade dans la Seine à Paris : comment vont se passer les contrôles qualité de l'eau

À chaque jour son prélèvement ! Pour se prémunir de tout risque sanitaire mais également faire taire les rumeurs d'insalubrité entourant la baignade dans la Seine, la Mairie de Paris a annoncé procéder à des relevés rigoureux quotidiennement en amont des trois sites de baignade de Bercy (XIIe), Grenelle (XVe) et Bras-Marie (Ve) et ce jusqu'à leur fermeture le 31 août. À sa demande, Eau de Paris, le gestionnaire d'eau de la capitale, procède chaque matin, à 7 heures, à des relevés pour s'assurer que la qualité de l'eau est au rendez-vous . « Ces prélèvements sont ensuite acheminés au laboratoire pour analyses des taux de bactéries coliformes, d'entérocoques intestinaux et d'Escherichia coli », indique Eau de Paris, qui précise. La transparence de l'eau, sa conductivité, sa température et sa turbidité ( est-elle plus ou moins trouble ? ) sont évaluées dans le même temps.

Paris bientôt doté de « ramblas » ? Le tribunal administratif donne le feu vert à la reprise du chantier
Paris bientôt doté de « ramblas » ? Le tribunal administratif donne le feu vert à la reprise du chantier

Le Parisien

time21 hours ago

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Paris bientôt doté de « ramblas » ? Le tribunal administratif donne le feu vert à la reprise du chantier

C'est un nouveau chapitre qui s'ouvre dans la saga des « ramblas » parisiennes . Le tribunal administratif vient de donner raison à la Ville de Paris, rejetant les recours déposés par l'association France Nature Environnement (FNE) contre les aménagements prévus sur les boulevards Jules-Ferry et Richard-Lenoir (XIe) ainsi qu'aux abords du Canal Saint-Martin (Xe). La mairie de Paris ne cache pas sa satisfaction. Après des mois de bataille juridique, elle peut enfin relancer la machine. « Ces projets ambitieux, coconstruits avec les habitants du quartier, vont permettre de réduire localement la pollution de l'air et l'effet d'îlot de chaleur urbain », assure-t-elle dans un communiqué.

Île-de-France : le ministre des Transports pas favorable au passage des autoroutes à 50 km/h
Île-de-France : le ministre des Transports pas favorable au passage des autoroutes à 50 km/h

Le Parisien

timea day ago

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Île-de-France : le ministre des Transports pas favorable au passage des autoroutes à 50 km/h

Alors que la question de la limitation de vitesse sur les autoroutes franciliennes fait débat, le ministre des Transports Philippe Tabarot, invité sur le plateau de Cnews ce vendredi 4 juillet, a plaidé pour une approche nuancée, loin des « procès-verbaux en permanence ». « Je pense qu'on peut à la fois, en contrôlant la vitesse de manière raisonnable et en évitant un certain nombre de bouchons qui existent en région parisienne de manière très forte, fluidifier la circulation, mais ça ne doit pas être au détriment des automobilistes », a-t-il déclaré. Cette prise de position intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la mobilité en Île-de-France. Au mois d'octobre dernier, la Mairie de Paris a en effet abaissé la vitesse sur le boulevard périphérique à 50 km/h , une mesure qui a suscité la controverse et les critiques de nombreux automobilistes et de l'opposition parisienne. Des études menées par Airparif ont depuis montré une légère amélioration de la qualité de l'air aux abords du périphérique. Pour autant, « avec le préfet de police nous n'étions pas forcément favorables à cette mesure. Sur les autoroutes qui sont de ma responsabilité, je n'ai pas souhaité les suivre là-dessus », a confié de son côté le ministre des Transports. Plus récemment, les voix d'élus franciliens se sont également élevées pour demander l'extension de cette limitation à l'ensemble de ces axes dans la région, notamment l'A1, l'A13 et l'A8. Ces élus, issus de Paris et de sa petite couronne, appellent l'État à mettre en place un « plan national des infrastructures autoroutières ». Une proposition radicale qui, selon ses partisans, permettrait de réduire la pollution et d'améliorer la qualité de l'air, mais aussi de diminuer le nombre d'accidents, en particulier aux heures de pointe. Le ministre des Transports dit sa réticence à suivre cette voie. Il préfère mettre l'accent sur l'expérimentation et l'évaluation des impacts avant de prendre des décisions définitives. « Qu'on fasse des expérimentations, qu'on voit si en matière de pollution, en matière de circulation, cela apporte quelque chose », a-t-il expliqué. Il a également souligné l'importance de prendre en compte l'amélioration de l'offre de transports en commun, avec la finalisation prochaine du « plus grand réseau de transport en commun d'Europe autour de Paris » avec l'extension des lignes de métro 15, 16, 17 et 18 du Grand Paris Express. « Les chantiers ne sont pas tous terminés et je pense que c'est à ce moment-là (quand ils seront achevés) qu'on devra redéfinir la place de la voiture tout autour de la capitale, mais pas en plein milieu des chantiers », estime le ministre.

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