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Affaire Epstein : Donald Trump hausse le ton face aux républicains « stupides » qui font gonfler la polémique
Affaire Epstein : Donald Trump hausse le ton face aux républicains « stupides » qui font gonfler la polémique

Le Parisien

time17-07-2025

  • Business
  • Le Parisien

Affaire Epstein : Donald Trump hausse le ton face aux républicains « stupides » qui font gonfler la polémique

Donald Trump s'en prend désormais à son propre camp. Le président américain est passé à l'offensive, ce mercredi, en s'en prenant aux « idiots » de républicains qui remettent en cause la gestion par son gouvernement du dossier Jeffrey Epstein , mort avant d'être jugé pour exploitation sexuelle de mineures. Un récent rapport de son administration sur l'affaire Epstein a fait gonfler la polémique ces derniers jours, une partie de sa base partisane lui reprochant de manquer de transparence . « Tout ça est une vaste fumisterie, c'est orchestré par les démocrates. Et quelques républicains stupides et idiots tombent dans le panneau et font le jeu des démocrates », a-t-il attaqué, mercredi, interrogé sur l'affaire Epstein dans le Bureau ovale. Donald Trump fait face à la plus sérieuse division dans son socle de fidèles partisans depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, sur fond de soupçons que son administration couvre des éléments du dossier de Jeffrey Epstein pour protéger riches et puissantes personnalités. La mort du financier américain, retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019 - au cours du premier mandat de Donald Trump - avant d'être jugé, a alimenté nombre de théories non vérifiées selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan, agitées en particulier par une frange de la droite américaine. Des figures proches du mouvement « Make America Great Again » de Donald Trump militent depuis des années pour la publication d'une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein. Ces soutiens trumpistes espéraient des réponses à leurs questions avec le retour au pouvoir du milliardaire new-yorkais - son administration s'étant engagée à « lever le voile » sur cette affaire « répugnante ». Mais il y a une dizaine de jours, le ministère de la Justice et la police fédérale, le FBI, ont établi dans un rapport commun qu'il n'existait pas de preuve de l'existence d'une telle liste ou d'un chantage envers certaines personnalités. Ils ont également écarté la thèse de l'assassinat de Jeffrey Epstein et confirmé son suicide. Ils ont enfin indiqué qu'ils ne communiqueraient pas d'informations supplémentaires sur l'enquête, compte tenu de ces éléments. Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes « MAGA » sur les réseaux sociaux . Aux républicains qui remettent en cause la ligne de la Maison Blanche, Donald Trump a lancé mercredi matin qu'ils étaient d'« ANCIENS partisans qui ont tout gobé à ces conneries » sur sa plateforme Truth Social. « Laissez ces mauviettes faire le jeu des démocrates (…) parce que je ne veux plus de leur soutien ! », a-t-il cinglé. « Ils sont stupides », a insisté le président républicain à la mi-journée depuis le Bureau ovale. Puis il a dévié la conversation en se lançant dans une énumération de ce qu'il considère comme ses réussites économiques et diplomatiques depuis six mois, et s'est plaint qu'au lieu de ça, les gens « parlent d'un type qui avait manifestement de très sérieux problèmes et qui est mort il y a trois ou quatre ans ». Désavoue-t-il ceux qu'il qualifie d'« anciens » partisans ? « Non, mais j'ai grandement perdu la foi en certaines personnes », a-t-il répondu. Avant sa victoire électorale en novembre, Donald Trump - une des nombreuses célébrités qui ont été amies avec Epstein, mais qui nie s'être rendu dans sa résidence caribéenne des îles vierges - avait assuré n'avoir « aucun problème » à ce que son dossier soit publié. Il a répété mercredi que sa ministre de la Justice Pam Bondi pouvait en rendre public « tout ce qui est crédible » . Sans faire taire la gronde de certains de ses proches alliés. « Je dis depuis longtemps qu'on devrait tout publier », a fait observer le sénateur républicain du Texas Ted Cruz. « La question n'est PAS Epstein ou la gauche. Il s'agit de crimes commis contre des ENFANTS », a souligné l'ancien général Michael Flynn, ex-conseiller à la sécurité nationale sous le premier mandat de Donald Trump - qui avait démissionné pour avoir menti au FBI à propos de contacts avec la Russie - et adepte des théories complotistes.

Donald Trump tente d'éteindre la polémique
Donald Trump tente d'éteindre la polémique

La Presse

time16-07-2025

  • Politics
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Donald Trump tente d'éteindre la polémique

Le président américain Donald Trump et la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi (Washington) Donald Trump a tenté mardi d'éteindre la polémique croissante autour de l'affaire Epstein en se disant favorable à la publication d'éléments « crédibles » du dossier, tout en disant ne pas « comprendre » pourquoi tant de ses partisans s'y intéressent. Agence France-Presse Cette affaire internationale d'exploitation sexuelle de mineures enflamme une frange de la droite américaine depuis des années. Mais depuis une décision du gouvernement la semaine dernière, une partie d'entre eux reprochent au président américain un manque de transparence. « Je ne comprends pas pourquoi le cas de Jeffrey Epstein pourrait intéresser quelqu'un. C'est plutôt ennuyeux », a déclaré Donald Trump à la presse. « Il est mort depuis longtemps […], je ne comprends pas quel est l'intérêt ou la fascination. » S'il y a « quelque chose de crédible, je dirais qu'il faut leur donner » et le rendre public, a-t-il ajouté. Il reviendra à sa procureure générale, Pam Bondi, de rendre public « ce qu'elle estime crédible », a-t-il déclaré plus tôt dans la journée, la défendant. Aucune « liste » La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019 avant d'être jugé, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan. Des figures proches du mouvement « Make America Great Again » de Donald Trump mènent depuis plusieurs années une campagne pour demander la publication de documents supposément cachés par le gouvernement. PHOTO TIRÉE DU REGISTRE DES DÉLINQUANTS SEXUELS DE L'ÉTAT DE NEW YORK Jeffrey Epstein en 2017 Lors du retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son administration s'était engagée à « lever le voile » sur cette affaire « répugnante ». Mais dans un mémorandum conjoint publié le 7 juillet, le département de la Justice et le FBI ont écarté la thèse de l'assassinat en prison de Jeffrey Epstein et confirmé son suicide. Ils affirment en outre n'avoir découvert aucune « liste » de ses « clients » lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier. Lors d'une conférence de presse mardi, Pam Bondi a refusé de donner des précisions sur la possibilité que de nouveaux documents soient rendus publics. « Notre mémorandum parle de lui-même », a-t-elle déclaré. « Perdre du temps » Ce texte a entraîné un déferlement de messages furieux sur les réseaux sociaux venant de comptes « MAGA ». La figure conservatrice Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a ainsi accusé le département de la Justice de vouloir « étouffer » la vérité et d'« insulter la population ». Signe de la pression montante sur Donald Trump et son gouvernement, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a appelé à la publication du dossier, se disant favorable à « la transparence ». « Nous devrions tout mettre sur la table et laisser les gens décider », a déclaré ce ténor du Congrès au baladodiffuseur conservateur Benny Johnson. Samedi sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump avait déjà appelé ses partisans à ne pas « perdre du temps et de l'énergie sur Jeffrey Epstein, dont tout le monde se fiche ». Fait rare pour ce réseau social acquis à la cause du milliardaire républicain, la grande majorité des commentaires sous le message critiquaient ces déclarations.

Donald Trump se dit pour la publication des éléments «crédibles» du dossier Jeffrey Epstein
Donald Trump se dit pour la publication des éléments «crédibles» du dossier Jeffrey Epstein

Le Figaro

time15-07-2025

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Donald Trump se dit pour la publication des éléments «crédibles» du dossier Jeffrey Epstein

Donald Trump a tenté mardi d'éteindre la polémique croissante autour du dossier Epstein, déclarant qu'en cas d'existence d'éléments «crédibles» sur ce financier et son réseau d'exploitation sexuelle, ceux-ci devraient être rendus publics, alors que nombre de ses partisans disent regretter un manque de transparence. À son départ de la Maison-Blanche pour la Pennsylvanie, le président américain a déclaré à la presse qu'il reviendrait à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, de rendre public «ce qu'elle estime crédible». Donald Trump a également défendu sa ministre, cible d'appels à la démission depuis qu'un memorandum de ses services publié la semaine dernière a enterré la possibilité de nouveaux développements dans l'affaire Epstein. Lors d'une conférence de presse mardi, Pam Bondi a refusé d'élaborer sur la possibilité que de nouveaux documents soient rendus publics. «Notre memorandum parle de lui-même», a-t-elle déclaré. Publicité «Lever le voile» La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019 avant d'être jugé, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations portant sur des personnalités de premier plan soupçonnées de pédocriminalité. Des figures proches du mouvement «Make America Great Again» de Donald Trump mènent depuis plusieurs années une campagne pour demander la publication de documents supposément cachés par le gouvernement. Lors du retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son administration s'était engagée à «lever le voile» sur cette affaire «répugnante». Mais dans un memorandum conjoint publié le 7 juillet, le ministère de la Justice et le FBI ont écarté la thèse de l'assassinat en prison de Jeffrey Epstein et confirmé son suicide. Ils affirment en outre n'avoir découvert aucune «liste» de ses «clients» lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier. Le memorandum a entraîné un déferlement de messages furieux sur les réseaux sociaux venant de comptes «MAGA». La figure conservatrice Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a ainsi accusé le ministère de la Justice de vouloir «étouffer» la vérité et d'«insulter la population». Samedi sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump avait appelé ses partisans à ne pas «perdre du temps et de l'énergie sur Jeffrey Epstein, dont tout le monde se fiche». Fait rare pour ce réseau social acquis à la cause du milliardaire républicain, la grande majorité des commentaires sous le message critiquaient ces déclarations.

Trump face à la colère de figures « MAGA »
Trump face à la colère de figures « MAGA »

La Presse

time08-07-2025

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Trump face à la colère de figures « MAGA »

Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a accusé le département de la Justice de vouloir « étouffer » la vérité et ainsi d'« insulter la population ». (Washington) Depuis que l'administration Trump a annoncé lundi qu'elle ne publierait aucun nouveau document sur le financier Jeffrey Epstein et son réseau d'exploitation sexuelle, des figures conservatrices dénoncent un manque de transparence, promise pourtant par le président. Au point d'appeler à ce que des têtes tombent. Robin LEGRAND Agence France-Presse Dans un mémorandum conjoint publié lundi, le département de la Justice et le FBI (la police fédérale), confirment le suicide en prison de Jeffrey Epstein et affirment n'avoir découvert aucune « liste » de ses « clients » lors d'un examen approfondi de la totalité du dossier. La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d'être jugé, a alimenté d'innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations sur une série de personnalités de premier plan soupçonnées de pédocriminalité. Des figures proches du mouvement « Make America Great Again » de Donald Trump mènent depuis plusieurs années campagne sur les réseaux sociaux pour demander la publication de documents supposément cachés par le gouvernement. Lors du retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, son administration s'était engagée à « lever le voile » sur cette affaire « répugnante ». PHOTO ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Jeffrey Epstein En février, la procureure générale Pam Bondi avait rendu publics de nombreux documents du dossier, et plusieurs figures conservatrices avaient été reçues à la Maison-Blanche pour se voir décerner une copie. Mais ils ne contenaient aucune révélation majeure, et certains à droite s'agaçaient déjà d'une mise en scène à la Maison-Blanche. Déceptions L'annonce lundi a entraîné un déferlement de messages furieux sur les réseaux sociaux. « C'est absolument écœurant », a réagi l'influenceur pro-Trump Alex Jones, connu pour avoir disséminé de nombreuses théories du complot via son émission. Tucker Carlson, ancien présentateur de Fox News, a accusé le département de la Justice de vouloir « étouffer » la vérité et ainsi d'« insulter la population ». L'influenceur « MAGA » Mike Cernovich a lui lancé un appel direct au président. « Personne ne croit à la tentative de dissimulation sur Epstein », a-t-il affirmé sur X, avant d'ajouter : « Cela fera partie de votre héritage. Il est encore temps de le changer ! » Pour le moment Donald Trump semble échapper largement à l'ire de sa base, qui préfère se retourner contre une autre figure : Pam Bondi. La procureure générale est confrontée à des appels à la démission en cascade venant de ces influenceurs, comme la podcasteuse Liz Wheeler qui l'a qualifiée de « boulet pour le président Trump ». PHOTO EVAN VUCCI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS La procureure générale, Pam Bondi La colère sur le dossier Epstein s'ajoute aussi à plusieurs déceptions récentes au sein du mouvement « MAGA ». Alors que de nombreux partisans de Donald Trump sont adeptes de l'isolationnisme, son annonce lundi que les États-Unis reprendraient la livraison d'armes à l'Ukraine a déçu, comme sa décision récente de mener des frappes contre l'Iran. Clowns Sur son podcast lundi, Tucker Carlson a mis en garde sur le risque électoral pour Donald Trump et les républicains avec le dossier Epstein. Selon lui, le gouvernement « joue avec le feu » et « crée un vrai extrémisme ». Le risque de fracture survient aussi au moment où le multimilliardaire Elon Musk, en brouille avec son ancien allié de Donald Trump, a annoncé la création de son parti politique, qui risquerait de grignoter des voix aux républicains. Début juin, au paroxysme de leur querelle, l'homme le plus riche de la planète avait accusé Donald Trump d'être impliqué dans l'affaire Epstein, avant de supprimer son message. Le milliardaire républicain entretenait de notoriété publique des relations amicales avec Jeffrey Epstein, figure comme lui de la jet-set new-yorkaise, mais aucun élément n'atteste d'actes répréhensibles de Donald Trump en lien avec le financier. Elon Musk est revenu à la charge lundi sur X avec un émoji représentant une personne furieuse, accompagné d'une image, vraisemblablement adressée aux membres de l'administration Trump, qui les assimilent à des clowns pour avoir changé de position en quelques mois sur l'existence d'une « liste de clients ». Lors d'un conseil des ministres mardi, Donald Trump a sermonné un journaliste qui l'interrogeait sur l'affaire Epstein au lieu de sujets plus graves selon lui, comme les inondations au Texas. « Les gens parlent encore de ce gars ? De ce tordu ? C'est incroyable », a lancé le président américain.

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