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Asie: Le Cambodge appelle la Thaïlande à lui remettre 20 soldats
Asie: Le Cambodge appelle la Thaïlande à lui remettre 20 soldats

24 Heures

time3 hours ago

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Asie: Le Cambodge appelle la Thaïlande à lui remettre 20 soldats

Le Cambodge a accusé la Thaïlande d'avoir capturé 20 de ses soldats peu après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre les deux pays. Publié aujourd'hui à 06h42 Des militaires et diplomates de 13 pays observent un bâtiment détruit près du poste frontière d'An Ses, Cambodge, après un cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande, le 30 juillet 2025. AFP Le Cambodge a appelé jeudi la Thaïlande à lui remettre 20 soldats de son armée capturés plusieurs heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu ayant interrompu leurs affrontements meurtriers à la frontière. Les deux voisins sont convenus d'une pause dans leurs combats, d'une intensité rarement vue ces dernières décennies avec au moins 43 morts, qui a débuté dans la nuit de lundi à mardi après cinq jours d'échanges de tirs sur leur frontière longue de 800 kilomètres, sur fond de conflit territorial. Phnom Penh et Bangkok se sont accusés mutuellement d'avoir rompu plusieurs fois cette trêve. Jeudi, le ministère de la Défense du Cambodge a indiqué que des négociations étaient en cours pour la libération de 20 soldats du pays. Les renvoyer «aussi vite que possible» «Nous appelons la partie thaïlandaise à renvoyer au Cambodge les 20 militaires aussi vite que possible», a déclaré en conférence de presse la porte-parole du ministère, Maly Socheata, affirmant que ceux-ci avaient été capturés vers 07 h 50 locales mardi (02 h 50 suisses), soit près de huit heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. Le gouvernement thaïlandais a assuré mercredi que ces soldats étaient traités conformément au droit international humanitaire et militaire, et qu'ils seraient remis une fois la situation à la frontière stabilisée. Bangkok a indiqué n'avoir reçu aucune information faisant état d'incidents violents dans la nuit jusqu'à 07 h 00. Le Haut-commissaire aux droits de l'Homme des Nations Unies, Volker Türk, a exhorté les deux pays à respecter le cessez-le-feu et avancer rapidement vers la paix, en tentant de «résoudre les causes profondes du conflit». 300'000 personnes évacuées L'accord ayant suspendu les combats a été conclu sous médiation malaisienne et été encouragé par la Chine et les États-Unis. Les affrontements ont officiellement fait 30 morts côté thaïlandais, dont 15 soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 188'000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 140'000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. Les rancœurs tenaces entre la Thaïlande et le Cambodge sont liées à un différend territorial hérité de l'époque de l'Indochine française. En lire plus Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats, malgré la proposition américaine de cessez-le-feu
Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats, malgré la proposition américaine de cessez-le-feu

Le Figaro

time4 days ago

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Cambodge-Thaïlande: quatrième jour de combats, malgré la proposition américaine de cessez-le-feu

Le ministère cambodgien de la Défense a affirmé que la Thaïlande avait attaqué à 04h50 du matin (21h50 GMT samedi) deux temples contestés à Samraong, théâtre des premiers affrontements survenus jeudi matin. La Thaïlande et le Cambodge ont échangé des tirs d'artillerie pour la quatrième journée consécutive dimanche, tout en se disant prêts à discuter d'un cessez-le-feu dans le cadre d'une médiation américaine. Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est sont engagés dans l'épisode le plus meurtrier de leur différend territorial au long cours depuis des années. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 33 morts et provoqué le déplacement d'environ 200.000 personnes. Des journalistes de l'AFP présents à Samraong, au Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière thaïlandaise, ont entendu à l'aube des bruits d'artillerie. Une porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, a affirmé que la Thaïlande avait attaqué à 04h50 du matin (21h50 GMT samedi) deux temples contestés de cette région, théâtre des premiers affrontements survenus jeudi matin. Publicité Depuis, le conflit s'est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat sur le golfe de Thaïlande jusqu'à une zone surnommée «le Triangle d'émeraude» pour sa proximité avec le Laos. Le porte-parole adjoint des forces armées thaïlandaises, Ritcha Suksuwanon, a indiqué de son côté que le Cambodge avait lancé dimanche vers 04H00 du matin (21H00 GMT) des assauts à deux endroits différents. Appels à la trêve Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu. Le président américain a salué deux «très bonnes conversations» et dit espérer que les deux voisins «s'entendront pendant encore de nombreuses années», dans un message sur son réseau Truth Social. Bangkok a dit «accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu», tout en attendant de voir si l'intention de Phnom Penh était «sincère». Le Premier ministre khmer Hun Manet a accueilli cette «bonne nouvelle pour les soldats, et le peuple des deux pays», et chargé son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de «mettre fin» au conflit. Avant cela, une tentative de médiation sous l'égide de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) dont les deux royaumes sont membres, n'avait pas été suivie d'effet. La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août. Donald Trump a affirmé qu'il était «inapproprié» de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats «n'auront pas cessé». Les Nations unies ont aussi exhorté samedi les deux voisins à conclure «immédiatement» un cessez-le-feu. Le chef de l'ONU Antonio Guterres a dit être «disponible pour contribuer à tout effort visant à un règlement pacifique du conflit», selon son porte-parole adjoint Farhan Haq. Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. L'épisode en cours a fait 20 morts côté thaïlandais, dont sept soldats, alors que le Cambodge a fait état d'un bilan de 13 morts dont cinq militaires. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d'après Phnom Penh. Publicité Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l'Indochine française. Avant les combats actuels, l'épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés. Le tribunal des Nations Unies a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et d'une zone alentour.

Thaïlande - Cambodge : ce que l'on sait des vifs affrontements entre les deux pays
Thaïlande - Cambodge : ce que l'on sait des vifs affrontements entre les deux pays

Le HuffPost France

time7 days ago

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Thaïlande - Cambodge : ce que l'on sait des vifs affrontements entre les deux pays

ASIE - Un conflit armé de plus ? Des affrontements frontaliers d'une intensité rare opposent ce jeudi 24 juillet la Thaïlande et le Cambodge. Des avions de combat thaïlandais ont frappé des cibles militaires cambodgiennes, et des tirs d'artillerie attribués au Cambodge ont fait au moins 9 morts selon Bangkok, dont un enfant. Des tensions accumulées depuis plusieurs semaines qui culminent ce jeudi matin, après un nouvel échange de coups de feu près de vieux temples disputés, au niveau de la province thaïlandaise de Surin (nord-est) et celle cambodgienne d'Oddar Meanchey (nord-ouest). Le HuffPost fait le point sur la situation. Que se passe-t-il aujourd'hui ? Alors que le conflit semble s'embraser, les deux armées s'accusent mutuellement d'avoir fait feu en premier. L'armée thaïlandaise affirme que ses adversaires ont tiré vers 8 h 20 à environ 200 mètres de la base thaïlandaise, après qu'un drone a survolé la zone contestée et que six soldats cambodgiens armés s'étaient approchés d'une clôture barbelée. De son côté, la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, accuse l'armée thaïlandaise d'avoir « violé l'intégrité territoriale du Cambodge en lançant une attaque armée sur les forces cambodgiennes. » « Les forces armées cambodgiennes ont exercé leur droit de légitime défense [...] pour repousser l'incursion thaïlandaise », a-t-elle assuré. Selon l'armée thaïlandaise, des tirs d'artillerie cambodgiens dans le nord-est de la Thaïlande ont fait au moins neuf morts, dont un enfant de huit ans, et 14 blessés. La Thaïlande a quant à elle déployé six avions de combat F-16 pour frapper « deux cibles militaires cambodgiennes au sol », a déclaré le porte-parole adjoint des forces armées, Ritcha Suksuwanon. Le Cambodge n'a pas communiqué de bilan à la suite de ces frappes. D'où viennent ces tensions ? Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est se déchirent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie durant l'Indochine française, notamment autour d'une zone contestée surnommée le « Triangle d'émeraude ». Mais le bras de fer entre Bangkok et Phnom Penh s'est intensifié depuis la mort d'un soldat khmer fin mai, menant finalement à ces affrontements ce jeudi. Mercredi déjà, Bangkok avait rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé de son territoire l'ambassadeur cambodgien, après qu'un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière. Une enquête de l'armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines terrestres à la frontière, ont indiqué les autorités thaïlandaises. Le Cambodge a rejeté ces accusations, et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de « guerres du passé ». Les tensions ont conduit le Cambodge à suspendre l'importation de certains produits thaïlandais, et la Thaïlande à restreindre les déplacements aux points de passage à la frontière. L'inquiètude de la communauté internationale L'ambassade thaïlandaise au Cambodge a appelé ses concitoyens à quitter le pays « le plus tôt possible ». Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a estimé que « la situation exigeait une gestion prudente » et « d'agir conformément au droit international ». « Nous ferons de notre mieux pour protéger notre souveraineté. » Le ministère cambodgien des Affaires étrangères a de son côté condamné l' « agression militaire » thaïlandaise et Phnom Penh a annoncé avoir rétrogradé au « plus bas niveau » les relations diplomatiques avec son voisin. Le Premier ministre cambodgien Hun Manet a partagé sur Facebook une lettre qu'il a adressée au président du Conseil de sécurité de l'ONU dans laquelle il dénonce les attaques « non-provoquées, préméditées et délibérées » de la Thaïlande, réclamant une réunion « d'urgence » du Conseil de sécurité. Dès lors, l'inquiétude dépasse les frontières de ces deux pays. La Chine, qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les deux parties, les a exhortés à résoudre leur différend frontalier par le dialogue, se disant « profondément préoccupée », selon un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun. La France déconseille fortement quant à elle d'effectuer des « déplacements dans les zones situées entre Phanom Dong Rak et Chong Bok, limitrophes du Cambodge. »

Tensions: Nouveaux échanges de tirs à la frontière Cambodge-Thaïlande
Tensions: Nouveaux échanges de tirs à la frontière Cambodge-Thaïlande

24 Heures

time24-07-2025

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Tensions: Nouveaux échanges de tirs à la frontière Cambodge-Thaïlande

La mort d'un soldat khmer à la suite d'échanges de tirs en pleine nuit, fin mai, a mis le feu aux poudres entre les deux pays asiatiques. Publié aujourd'hui à 05h41 Des policiers cambodgiens devant la porte fermée du poste frontière international de Poipet entre le Cambodge et la Thaïlande, le 24 juin 2025. AFP De nouveaux échanges de tirs ont éclaté jeudi matin à la frontière entre les armées du Cambodge et de la Thaïlande , ont indiqué le ministère cambodgien de la Défense et l'armée thaïlandaise. Les deux pays se sont mutuellement accusés d'avoir ouvert le feu en premier. L'incident a eu lieu près de vieux temples, au niveau de la province thaïlandaise de Surin (nord-est) et celle cambodgienne d'Oddar Meanchey (nord-ouest). «Vers 8 h 20 (03 h 20 suisses), les forces cambodgiennes ont ouvert vers le feu en direction du flanc est du temple Prasat Ta Muen Thom, à environ 200 mètres de la base thaïlandaise», a annoncé l'armée thaïlandaise dans un communiqué. «Droit légitime à l'autodéfense» La Thaïlande a aussi accusé le Cambodge d'avoir utilisé un drone sur le site contesté, vers 07 h 35 (02 h 35 suisses). «L'armée thaïlandaise a violé l'intégrité territoriale du Cambodge en lançant une attaque armée sur les forces cambodgiennes stationnées», a indiqué de son côté Maly Socheata, la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense. «En guise de réponse, les forces armées cambodgiennes ont exercé leur droit légitime à l'autodéfense, en pleine conformité avec le droit international, pour repousser l'incursion thaïlandaise», a-t-elle poursuivi. Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est s'opposent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie du temps de l'Indochine française, mais la crise en cours est la plus grave depuis près de quinze ans. Échanges réduits La mort d'un soldat khmer à la suite d'échanges de tirs en pleine nuit, fin mai, dans une autre zone disputée de la frontière, a mis le feu aux poudres entre Bangkok et Phnom Penh, qui ont drastiquement réduit leurs échanges économiques et diplomatiques. Le Cambodge a rétrogradé au «plus bas niveau» les relations diplomatiques avec son voisin, a rapporté jeudi l'agence cambodgienne d'informations AKP. La veille, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé celui cambodgien de son territoire, après qu'un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière. L'épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements qui ont éclaté autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui ont fait au moins 28 morts, et provoqué l'évacuation de dizaines de milliers de riverains. En lire plus sur la Thaïlande Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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