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Manuel Valls déclare que «l'absence d'accord conduirait au chaos» en Nouvelle-Calédonie
Manuel Valls déclare que «l'absence d'accord conduirait au chaos» en Nouvelle-Calédonie

Le Figaro

timea day ago

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Manuel Valls déclare que «l'absence d'accord conduirait au chaos» en Nouvelle-Calédonie

Les propos du ministre des Outre-mer interviennent à la suite de critiques formulées par l'Union calédonienne, l'une des principales composantes indépendantistes, à l'encontre de l'accord de Bougival. Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, a estimé ce lundi auprès de l'AFP que «l'absence d'accord» en Nouvelle-Calédonie «conduirait au chaos, puis de nouveau à la violence». C'est à la suite de critiques formulées par l'Union calédonienne, l'une des principales composantes indépendantistes, à l'encontre de l'accord de Bougival. Quelques heures plus tôt, l'Union calédonienne (UC) avait critiqué ce texte de compromis signé à Bougival (Yvelines) le 12 juillet dernier par plusieurs leaders loyalistes et indépendantistes, que chacun devait présenter à ses militants. «Les fondamentaux du combat du peuple kanak n'y apparaissent pas», a déploré lundi l'Union calédonienne dans un communiqué. Pour ces indépendantistes, «le projet présente de très faibles perspectives de sortir du joug colonial» et «le transfert des compétences régaliennes présente des verrous infranchissables». À lire aussi Nouvelle-Calédonie: indépendantistes et loyalistes signent un accord en forme de «saut dans le vide» Publicité La création d'un État offrant deux nationalités À l'inverse, Manuel Valls a affirmé lundi, depuis l'île polynésienne de Rurutu, que l'accord prévoyait la possibilité de transférer quatre compétences régaliennes: justice, sécurité, défense et monnaie. «J'ai lu ici ou là que certains disaient que c'était impossible, que le verrou rendait impossible ce transfert. Je ne le crois pas. Ce que nous avons fait tous ensemble, c'est d'éviter de nouveau les référendums couperets, qui jettent les Calédoniens les uns contre les autres», a-t-il dit. Le ministre a rappelé que l'accord prévoyait la création d'un État, une formule inédite dans la République française, qui offrirait deux nationalités. Citant le leader kanak Jean-Marie Tjibaou, il a appelé à faire «le pari de l'intelligence, qui consiste à bâtir un sens, un destin commun». Il a également dressé un tableau sombre de la conjoncture calédonienne: «L'économie est à terre, nous risquons à tout moment une explosion sociale» en dépit des trois milliards d'euros supplémentaires investis, selon lui, par l'État, en deux ans. «Il est impossible que cet accord ne soit pas mis en œuvre» Au printemps 2024, l'archipel surnommé «le Caillou» avait connu plusieurs semaines d'émeutes, qui ont causé la mort de 14 personnes et fait plus de deux milliards d'euros de dégâts. Dans le communiqué signé par son secrétaire général Dominique Fochi, l'UC a annoncé que son comité directeur se positionnerait le 26 juillet sur «les perspectives à donner pour la suite des discussions sur l'avenir politique du pays». Manuel Valls a appelé à la responsabilité des partis et à la patience: «Il faut se laisser encore quelques jours, quelques semaines, pour que chacun prenne pleinement conscience des avancées de Bougival». «Il est impossible que cet accord ne soit pas mis en œuvre, parce que nous sauterions vraiment dans l'inconnu», a-t-il prévenu. «L'absence d'accord conduirait au chaos et de nouveau à la violence, et le futur de la Nouvelle-Calédonie serait particulièrement sombre», a-t-il alerté.

Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes parlent d'un «projet» et non d'un «accord définitif»
Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes parlent d'un «projet» et non d'un «accord définitif»

Le Figaro

time5 days ago

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Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes parlent d'un «projet» et non d'un «accord définitif»

Les représentants du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont assuré vendredi à Nouméa que le texte signé sur l'avenir du territoire était «une étape» et un «projet» à discuter, face aux critiques d'une partie des indépendantistes. Les représentants du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont assuré vendredi 18 juillet à Nouméa que le texte signé à Bougival (Yvelines) sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie devait être considéré comme «une étape» et un «projet» à discuter, alors qu'une partie des indépendantistes ont émis des critiques. «Nous avons signé un projet, pas un accord définitif», a affirmé au cours d'une conférence de presse le député Emmanuel Tjibaou, le chef de la délégation du FLNKS à Bougival, évoquant «une étape dans le processus (...) qui nous amène vers la souveraineté». Il a ajouté, disant citer les mots du ministre des Outre-mer Manuel Valls, que le texte était encore «susceptible d'être amendé». Publicité Des négociations «horriblement difficiles» Le projet d'accord sera soumis dans les jours à venir aux différents mouvements indépendantistes qui composent le FLNKS et sera présenté mardi au bureau politique du Front puis, de manière plus large, lors d'un congrès du FLNKS le 2 août. «Tout compromis a un prix», a ajouté Emmanuel Tjibaou, estimant que le projet comporte «des éléments qui sont positifs, d'autres moins bons». Parmi les avancées, il a cité la création d'un État de la Nouvelle-Calédonie, le transfert immédiat d'une compétence régalienne (les relations extérieures) et la possibilité d'en transférer d'autres, la reconnaissance internationale et l'instauration d'une double nationalité française et calédonienne. Roch Wamytan, membre de la délégation et signataire en 1998 des accords de Nouméa qui avaient instauré une autonomie progressive pour la Nouvelle-Calédonie, a évoqué un projet d'accord «pas tout à fait équilibré» et qualifié les négociations de Bougival d'«horriblement difficiles». Des spécialistes consultés au cours des négociations Pour «vérifier la pertinence de ce qui nous est proposé» et s'assurer que le projet respecte «le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes», des spécialistes nationaux et internationaux, dont ceux des Nations unies et du Comité spécial de décolonisation de l'ONU, seront sollicités. Au cours de la conférence de presse, plusieurs membres de la délégation ont souligné la nécessité de «clarifier les termes du débat» et mis en garde contre «les lectures partisanes» du texte. «Il ne faut pas qu'il y ait d'ambiguïté sur l'engagement des uns et des autres», a prévenu Emmanuel Tjibaou. Publicité Cette prise de parole, la première depuis le retour de la délégation en Nouvelle-Calédonie, intervient dans un climat tendu et était très attendue alors que de nombreux militants indépendantistes se disent en colère. Des menaces de mort ont visé les signataires, et un dispositif de protection policière a été mis en place.

Nouvelle-Calédonie : «Sans accord, le risque était celui de la radicalisation» rappelle Manuel Valls
Nouvelle-Calédonie : «Sans accord, le risque était celui de la radicalisation» rappelle Manuel Valls

Le Figaro

time15-07-2025

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Nouvelle-Calédonie : «Sans accord, le risque était celui de la radicalisation» rappelle Manuel Valls

Invité de France Inter, le ministre des Outre-mer s'est dit «fier» de l'accord conclu à Bougival entre loyalistes et indépendantistes, fruit de concessions de la part des deux parties, et sur lequel «le plus difficile reste sans doute à faire». Le compromis ou le chaos. C'est ainsi que le ministre des Outre-mer Manuel Valls a salué l'accord signé samedi à Bougival sur la Nouvelle-Calédonie. Les indépendantistes et loyalistes se sont entendus sur la création d'un «État de Nouvelle-Calédonie», statut inédit qui doit être inscrit dans la Constitution et soumis à la population de l'archipel. Une étape «historique», comme l'ont aussitôt souligné de nombreuses parties prenantes, parce que c'est la première fois que les différentes composantes paraphent un texte commun depuis l'accord de Nouméa en 1998. «S'il n'y avait pas eu d'accord, le risque c'était celui de l'effondrement (...) de la radicalisation; d'une certaine manière, de la violence, voire de la guerre civile», a rappelé Manuel Valls, soulignant l'urgence d'une «paix civile» dans l'archipel en proie à la violence et guetté par l'effondrement économique, qui avait connu au printemps 2024 une vague d'émeutes sur fond de projet de révision constitutionnelle visant à mettre fin au gel du corps électoral. À lire aussi Jean-Éric Schoettl : « La loi constitutionnelle devra lever les ambiguïtés » de l'accord sur la Nouvelle-Calédonie Publicité Éloge du compromis L'ancien premier ministre socialiste se réjouit que les délégations calédoniennes aient «prouvé que le compromis était possible». S'il y a une «chance de trouver la paix et la prospérité pour la Nouvelle-Calédonie», le ministre a reconnu toutefois que cette signature ne garantissait pas une satisfaction absolue pour un parti comme pour l'autre. «L'accord ne va pas tout arranger», a précisé Manuel Valls, évoquant les problèmes sociaux persistants sur l'archipel, les «vols à main armée», des «confrontations avec les forces de l'ordre», des «menaces directes» sur des figures indépendantistes comme loyalistes. «Nous allons agir pour prévenir cela», a-t-il promis. Une telle entente ne se fait pas sans compromis. «Ce qui me rend fier, c'est précisément de pouvoir concilier (les) aspirations» des deux parties, a-t-il déclaré, aspirations parfois «contradictoires». «Il faut des concessions des uns et des autres. Si on n'y arrive pas, c'est la confrontation». Une fois l'accord conclu, «le plus difficile reste sans doute à faire», a-t-il insisté. «Nous sommes sortis de l'impasse dans laquelle nous étions, maintenant il faut construire l'avenir de la Nouvelle-Calédonie avec tous. Il y a beaucoup de risques, je le sais», a poursuivi Manuel Valls. Le calendrier qui accompagne le projet d'accord signé samedi prévoit une validation par les structures militantes des différentes forces politiques calédoniennes dès cet été, avant la consultation des Calédoniens au début de l'année 2026.

Guillaume Tabard : « L'accord sur la Nouvelle-Calédonie, un succès évident, une vigilance nécessaire »
Guillaume Tabard : « L'accord sur la Nouvelle-Calédonie, un succès évident, une vigilance nécessaire »

Le Figaro

time13-07-2025

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Guillaume Tabard : « L'accord sur la Nouvelle-Calédonie, un succès évident, une vigilance nécessaire »

Réservé aux abonnés CONTRE-POINT - La solution trouvée est un objet institutionnel inédit, donc inévitablement ambigu. C'est sur place maintenant que tout se joue. La satisfaction n'implique pas la naïveté, et le soulagement n'interdit pas la prudence. Croire que l'accord de Bougival règle la crise en Nouvelle-Calédonie et lève toutes les inquiétudes sur l'avenir de l'influence française dans le Pacifique serait une illusion. Mais le principe même de l'accord est un succès. D'autant que, jusqu'au bout, l'échec a semblé proche. Ce risque a pesé dans la décision des indépendantistes et des loyalistes d'apposer leur signature au bas d'un même texte. Car, si l'accord n'est pas une garantie pour l'avenir, repartir sur un constat d'échec était la certitude d'un scénario catastrophe, pour la paix civile autant que pour l'économie, fatal à l'archipel. Il faut donc saluer le courage des députés Emmanuel Tjibaou et Nicolas Metzdorf, dont la capacité à trouver un compromis n'est pas sans évoquer le souvenir de Jean-Marie Tjibaou et de Jacques Lafleur, signataires des accords de Matignon de 1988. Manuel Valls est-il dans le rôle de Michel Rocard, parrain de ce…

« Il y a une forme de retournement de situation pour lui » : la revanche de Manuel Valls
« Il y a une forme de retournement de situation pour lui » : la revanche de Manuel Valls

Le Parisien

time13-07-2025

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« Il y a une forme de retournement de situation pour lui » : la revanche de Manuel Valls

Derrière son bureau ce samedi matin, Manuel Valls a l'air éreinté par la longue nuit qu'il vient de passer. Juste sous son regard fatigué, un tableau représente la poignée de main historique du 26 juin 1988 entre l'indépendantiste Jean-Marie Tjibaou et le loyaliste Jacques Lafleur qui avait ouvert la voie aux accords de Matignon. Un écho à l'accord « historique », signé dans la nuit, après dix jours de négociations à Bougival (Yvelines), actant notamment un « État de la Nouvelle-Calédonie » inscrit dans la Constitution. Comme un parfum de revanche pour le ministre des Outre-mer dont le conclave de trois jours mené en mai dernier dans l'archipel avec les forces néo-calédoniennes avait abouti à un échec.

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