Dernières actualités avec #Marais
Le Parisien
2 days ago
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- Le Parisien
« On ne vend pas un mode de vie, juste des repas » : les nouveaux temples parisiens de la cuisine végétarienne
Difficile de choisir un nom plus à-propos. Temple, le deuxième restaurant de l'enseigne Maslow, en référence au quartier où il vient d'ouvrir, dans le Marais, s'est imposé en quelques semaines comme un des spots incontournables d'une cuisine végétarienne joyeuse et inventive. Davantage encore que la première adresse, sur les quais de Seine — où les bons samedis, on sert jusqu'à 800 couverts ! —, on fait la queue sur le trottoir pour découvrir cette cathédrale aux murs carmin, sa structure Eiffel coiffée d'une verrière, son bar clinquant… et surtout tester les plats. Des assiettes à partager gourmandes dont on oublierait presque qu'elles sont sans protéines animales : tempura de pleurotes (8 euros), carpaccio de courgettes (7 euros), acras de kimchi (8 euros)…
Le Figaro
2 days ago
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Bibliothèque de l'Arsenal : à l'ombre des canons, une enclave de silence vouée aux humanités
Réservé aux abonnés GRAND RÉCIT - Par ses collections comme par son architecture, cette institution conserve un patrimoine exceptionnel. Intégrée à la Bibliothèque nationale de France depuis 1934, elle témoigne de l'évolution de Paris à travers les siècles. Cet article est extrait du Figaro Histoire « La grande guerre des Grecs ». De Marathon à Salamine, retrouvez dans ce numéro un dossier spécial pour comprendre comment les guerres médiques ont façonné l'identité grecque. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour «La grande guerre des Grecs». Le Figaro Histoire Ils forment un « cortège des ombres long comme l'histoire de Paris », commente l'historien de l'architecture Alexandre Gady. De François Ier, Sully, Henri IV, Louis XIII, le duc du Maine, Paulmy, Nodier, jusqu'à Victor Hugo, Gérard de Nerval, Théophile Gautier, Alfred de Vigny, Honoré de Balzac ou Georges Pérec, « tous composent la symphonie silencieuse d'un site habité » : l'Arsenal. Fondé sur un ancien site militaire en plein cœur du Marais, ce monument méconnu a en effet traversé les époques en devenant progressivement un lieu de savoir. À l'occasion de la parution de l'ouvrage collectif qui lui est consacré, L'Arsenal au fil des siècles, le rideau se lève sur cette institution discrète. Richement illustré, ce volume coordonné par Olivier Bosc, directeur…
Le Figaro
2 days ago
- Politics
- Le Figaro
Attentat de la rue des Rosiers : le second suspect aurait caché des armes
L'homme récemment mis en examen est suspecté d'avoir caché des armes pour le commando palestinien qui avait fait six morts à Paris en 1982. Le deuxième suspect mis en examen en avril dans l'enquête sur l'attentat de la rue des Rosiers, qui avait fait six morts en 1982 à Paris, est suspecté d'avoir caché des armes pour le commando, a appris l'AFP de source proche du dossier vendredi. Cet homme, H. T., né en février 1960 à Qalqilya (aujourd'hui en Cisjordanie occupée), vit en France depuis le début des années 1980. D'après des éléments de l'enquête obtenus par l'AFP, il est dans le radar des services de renseignement depuis de longues années, mis en cause par des témoins. Le 10 avril, H. T a été mis en examen par le juge antiterroriste pour complicité, par fourniture de moyens, d'assassinats et de tentatives d'assassinats, puis placé sous contrôle judiciaire. Publicité Gestion des caches d'armes Le 9 août 1982, six personnes ont été tuées et 22 blessées dans l'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade dans le quartier du Marais, perpétrée par un commando de trois à cinq hommes. L'attentat a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Lors d'un interrogatoire le 6 mai, le juge a indiqué à H. T. : «Vous apparaissez comme un ancien membre (...) d'Abou Nidal, ayant été envoyé à Paris par l'organisation, en 1980, comme étudiant, en réalité en charge de la gestion des caches d'armes que le groupe terroriste avait constituées», à Paris et en périphérie. Ces charges «émanent de sources différentes», «échelonnées dans le temps» et «apparues dès 2008», a précisé le magistrat instructeur. Réactions de la défense «La mise en examen de H. T., plus de 40 ans après les faits et à moins de quatre mois de la clôture de l'information judiciaire, est une illustration parfaite des dérives de la justice antiterroriste», ont commenté auprès de l'AFP ses avocats, Me Juliette Triquet et Florian Godest Le Gall. «Il fait office de voiture-balai et clame son innocence. L'institution, craignant un procès sans accusé, s'est montrée prête à (l')impliquer - au dernier moment - sans le moindre élément matériel, sur la base de vagues témoignages», ont-ils dénoncé. Dans ce dossier, le principal suspect, surnommé Abou Zayed, a été mis en examen fin 2020 pour assassinats et tentatives d'assassinats. Il est soupçonné d'être l'un des tireurs de l'attentat, ce qu'il conteste. Le Parquet national antiterroriste doit faire connaître ses réquisitions prochainement.
