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Attentat de la rue des Rosiers : le second suspect aurait caché des armes

Attentat de la rue des Rosiers : le second suspect aurait caché des armes

Le Figaro2 days ago
L'homme récemment mis en examen est suspecté d'avoir caché des armes pour le commando palestinien qui avait fait six morts à Paris en 1982.
Le deuxième suspect mis en examen en avril dans l'enquête sur l'attentat de la rue des Rosiers, qui avait fait six morts en 1982 à Paris, est suspecté d'avoir caché des armes pour le commando, a appris l'AFP de source proche du dossier vendredi.
Cet homme, H. T., né en février 1960 à Qalqilya (aujourd'hui en Cisjordanie occupée), vit en France depuis le début des années 1980. D'après des éléments de l'enquête obtenus par l'AFP, il est dans le radar des services de renseignement depuis de longues années, mis en cause par des témoins. Le 10 avril, H. T a été mis en examen par le juge antiterroriste pour complicité, par fourniture de moyens, d'assassinats et de tentatives d'assassinats, puis placé sous contrôle judiciaire.
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Gestion des caches d'armes
Le 9 août 1982, six personnes ont été tuées et 22 blessées dans l'explosion d'une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg puis dans une fusillade dans le quartier du Marais, perpétrée par un commando de trois à cinq hommes. L'attentat a depuis été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Lors d'un interrogatoire le 6 mai, le juge a indiqué à H. T. : «Vous apparaissez comme un ancien membre (...) d'Abou Nidal, ayant été envoyé à Paris par l'organisation, en 1980, comme étudiant, en réalité en charge de la gestion des caches d'armes que le groupe terroriste avait constituées», à Paris et en périphérie. Ces charges «émanent de sources différentes», «échelonnées dans le temps» et «apparues dès 2008», a précisé le magistrat instructeur.
Réactions de la défense
«La mise en examen de H. T., plus de 40 ans après les faits et à moins de quatre mois de la clôture de l'information judiciaire, est une illustration parfaite des dérives de la justice antiterroriste», ont commenté auprès de l'AFP ses avocats, Me Juliette Triquet et Florian Godest Le Gall. «Il fait office de voiture-balai et clame son innocence. L'institution, craignant un procès sans accusé, s'est montrée prête à (l')impliquer - au dernier moment - sans le moindre élément matériel, sur la base de vagues témoignages», ont-ils dénoncé.
Dans ce dossier, le principal suspect, surnommé Abou Zayed, a été mis en examen fin 2020 pour assassinats et tentatives d'assassinats. Il est soupçonné d'être l'un des tireurs de l'attentat, ce qu'il conteste. Le Parquet national antiterroriste doit faire connaître ses réquisitions prochainement.
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Le Parisien

timean hour ago

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À moins d'un an de l'échéance, les élections municipales commencent à être dans toutes les têtes. C'était, en tout cas, l'un des sujets abordés par Annie Genevard, ministre de l'Agriculture , sur France 3 ce dimanche midi. Et sur ce point, celle qui a la double casquette de membre du gouvernement Bayrou et de présidente de la commission nationale d'investiture des Républicains privilégie plutôt la seconde. À ses yeux, « les municipales n'obéissent pas aux mêmes règles que des élections nationales ». En clair, le LR veut présenter des candidatures uniques pour les élections de 2026 . « Nous n'aurons pas d'accord de parti au niveau national », a clarifié Annie Genevard sur France 3 ce dimanche, apportant tout de même une nuance dans les « situations locales », par exemple dans les cas où les « élus LR sont déjà aux responsabilités avec les centristes et que ça fonctionne ». « Nous verrons bien ce qu'il en est au cas par cas, mais notre parti ( Les Républicains ) a vocation à défendre ses positions et à en gagner », a-t-elle insisté, face à un « adversaire principal : la gauche et en particulier l'extrême gauche ». Elle ajoute certains élus écologistes qu'elle juge « bien extrêmes ». Quant à la possibilité d'un accord avec le RN, elle l'a exclu. « On a dit des millions de fois que le RN et LR, ce sont deux choses différentes. Notre formation politique n'est pas soluble dans le RN, pas plus au niveau national qu'au niveau local ». Et même si le parti de droite « ne s'est pas encore prononcé sur le cas niçois », dans cette ville comme ailleurs, les LR ne vont « pas faire alliance avec un parti qui n'attend qu'une chose, notre mort », a assuré la ministre de l'Agriculture. La ville d'Alpes-Maritimes est dirigée par Christian Estrosi, membre du parti d'Édouard Philippe, Horizons. Mais Éric Ciotti, qui a quitté les LR pour se rapprocher du RN avec son parti Union des droites pour la République, pourrait bien s'y présenter également. Interrogée sur ce que déciderait la formation de droite dans un tel cas de figure, Annie Genevard a éludé, martelant simplement que l'objectif était d'être « les plus nombreux possibles dans les conseils municipaux ». Toujours sur le thème d'un rapprochement entre sa formation et celle de Marine Le Pen , Annie Genevard a estimé que le rendez-vous qui s'est tenu en début de semaine entre Nicolas Sarkozy et Jordan Bardella « n'engage absolument pas les LR », puisque l'ancien chef d'État s'est « retiré de la vie politique ».

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Le choc a été particulièrement violent si l'on en juge par les images vidéo qui tournent sur les réseaux sociaux, où l'on voit une voiture noire très abîmée, pare-brise en miettes devant un bus RATP de la ligne 75 (Porte de Pantin-Panthéon), tous deux immobilisés sur le trottoir. L'accident qui s'est produit vendredi 4 juillet, vers 23 heures, rue Honoré-d'Estienne-d'Orves à Pantin , a fait trois blessés. Les victimes sont trois jeunes gens qui étaient à bord du véhicule léger et qui souffrent de contusions et d'une fracture pour l'un d'entre eux. Ils ont été transportés vers les hôpitaux de la Roseraie à Aubervilliers et d'Avicenne, à Bobigny. Leur pronostic vital n'a pas été engagé. Après la collision, le chauffeur du bus a passé un test d'alcoolémie qui s'est révélé positif, nous a confirmé ce dimanche la RATP, qui a ouvert une enquête. Pour l'heure, la Régie n'a pas donné d'indications sur le taux. Le machiniste « a immédiatement été pris en charge par son encadrement et retiré de la conduite », ajoute l'exploitant, précisant « qu'une procédure disciplinaire pouvant aller jusqu'à la révocation de l'agent va être engagée ». La RATP rappelle « pratiquer la tolérance zéro », concernant la consommation d'alcool et de stupéfiants et mène régulièrement, auprès de ses conducteurs, des contrôles d'imprégnation alcoolique, des contrôles salivaires de stupéfiants. Lors de leur formation initiale, les machinistes sont d'ailleurs sensibilisés au sujet par des experts de la Préfecture de Police de Paris et des spécialistes internes de la prévention dont les médecins du travail. Toujours selon les premiers éléments de la RATP sur les circonstances, la « voiture aurait forcé le passage à une intersection marquée par un stop », avant d'être percutée par le bus. Le parquet n'a pas été en mesure de confirmer cette version ce dimanche.

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