
Le chauffeur de bus RATP testé positif à l'alcool après l'accident qui a fait trois blessés à Pantin
RATP
de la ligne 75 (Porte de Pantin-Panthéon), tous deux immobilisés sur le trottoir. L'accident qui s'est produit vendredi 4 juillet, vers 23 heures, rue Honoré-d'Estienne-d'Orves à
Pantin
, a fait trois blessés.
Les victimes sont trois jeunes gens qui étaient à bord du véhicule léger et qui souffrent de contusions et d'une fracture pour l'un d'entre eux. Ils ont été transportés vers les hôpitaux de la Roseraie à Aubervilliers et d'Avicenne, à Bobigny. Leur pronostic vital n'a pas été engagé.
Après la collision, le chauffeur du bus a passé un test d'alcoolémie qui s'est révélé positif, nous a confirmé ce dimanche la RATP, qui a ouvert une enquête. Pour l'heure, la Régie n'a pas donné d'indications sur le taux. Le machiniste « a immédiatement été pris en charge par son encadrement et retiré de la conduite », ajoute l'exploitant, précisant « qu'une procédure disciplinaire pouvant aller jusqu'à la révocation de l'agent va être engagée ».
La RATP rappelle « pratiquer la tolérance zéro », concernant la consommation d'alcool et de stupéfiants et mène régulièrement, auprès de ses conducteurs, des contrôles d'imprégnation alcoolique, des contrôles salivaires de stupéfiants. Lors de leur formation initiale, les machinistes sont d'ailleurs sensibilisés au sujet par des experts de la Préfecture de Police de Paris et des spécialistes internes de la prévention dont les médecins du travail.
Toujours selon les premiers éléments de la RATP sur les circonstances, la « voiture aurait forcé le passage à une intersection marquée par un stop », avant d'être percutée par le bus. Le parquet n'a pas été en mesure de confirmer cette version ce dimanche.

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Le Parisien
28 minutes ago
- Le Parisien
Municipales à Paris : « Pas en froid avec Anne Hidalgo », Emmanuel Grégoire compte sur le soutien de la maire
Une semaine après avoir remporté la primaire socialiste face à ses concurrents Rémi Féraud et Marion Waller, le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire était l'invité de la matinale de France Inter, ce lundi. L'occasion pour celui qui brigue la succession d'Anne Hidalgo de poser les premiers jalons de sa campagne et de répondre aux questions qui agitent la capitale en ce début d'été. Premier dossier brûlant : la baignade dans la Seine. Inaugurés en grande pompe samedi , les sites de baignade parisiens ont dû être fermés dès dimanche , en raison de la qualité de l'eau. De quoi inquiéter plus d'un parisien. Le candidat à la mairie joue la carte de l'apaisement. « Je veux rassurer ceux qui se posent des questions ; c'est comme nager dans un lac, c'est extrêmement agréable et sur des sites absolument magnifiques, affirme-t-il. Fermer la baignade est un principe de prudence. Quand tout est parfait on peut y aller, quand il y a des doutes on ferme. » Quant à son absence dans l'eau de la Seine ce week-end, l'explication est simple : « Je ne suis pas encore en vacances », a justifié l'élu qui rappelle avoir déjà testé l'expérience pendant les JO. Les rumeurs de tensions avec l'actuelle maire de Paris ? Du vent, à en croire le premier adjoint. « Je ne suis pas en froid avec Anne Hidalgo », martèle-t-il, balayant d'un revers de main les bruits de couloir qui agitent l'Hôtel de Ville depuis plusieurs mois. Et d'enfoncer le clou : « Elle m'apportera évidemment son soutien lors de cette campagne et je sais qu'elle sera au rendez-vous pour que Paris reste à gauche ». Cap ensuite sur l'écologie, thème incontournable de la campagne. « Une crise écologique, c'est aussi une crise sociale », rappelle celui qui veut faire de l'adaptation au changement climatique sa priorité. Au menu : verdissement des espaces publics, rénovation énergétique des bâtiments et transformation des écoles. « Le chaud est devenu l'enjeu principal », insiste-t-il, évoquant le développement des « cours oasis » dans les établissements scolaires. Côté stratégie électorale, Emmanuel Grégoire trace sa route. Dès mercredi, il rencontrera ce mercredi 9 juillet David Belliard, candidat Vert, et Ian Brossat, candidat communiste, pour « engager le pacte de la gauche sociale et écologique à Paris ». Une main tendue qui a ses limites : pas question de s'allier avec les Insoumis, « ni au premier, ni au deuxième tour », assume Emmanuel Grégoire. Rachida Dati dans le viseur ? Le premier adjoint ne cache pas ses ambitions face à sa principale rivale . « Je veux de la radicalité », lance-t-il. Il promet ainsi « quelque chose d'innovant et d'inédit » sur le plan de l'écologie, du social et du développement des services publics. « Le leadership ça ne s'impose pas, ça se construit », estime Emmanuel Grégoire. Une formule qui résume bien l'équation complexe qui l'attend : rassembler la gauche, convaincre les Parisiens et succéder à Anne Hidalgo.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
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