Dernières actualités avec #terrorisme


Le Parisien
an hour ago
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Anti-gouvernement américain, il découpe la tête de son père employé fédéral et filme la scène sur YouTube
Il risque évidemment la prison à perpétuité. Un Américain de 33 ans doit être jugé à partir de ce lundi pour l'horrible meurtre de son père , motivé par des raisons politiques, comme le rapporte Associated Press . Anti-gouvernement, Justin D. Mohn avait tiré sur Michael F. Mohn avant de le décapiter avec un couteau de cuisine et une machette car ce dernier était employé fédéral . Le suspect est désormais accusé de meurtre, de maltraitance de cadavre, ou encore de crimes liés au terrorisme pour des faits datant de janvier 2024. L'affaire avait fait sensation à l'époque car le meurtre avait été diffusé dans une vidéo de 14 minutes disponible pendant plusieurs heures sur YouTube avant d'être supprimé. Sur les images, l'homme visiblement en plein délire indiquait que beaucoup le considéraient comme le messie et le voulaient comme président, avant d'appeler les hommes vivant avec des employés fédéraux à les assassiner. « Il est désormais en enfer pour l'éternité en tant que traître envers son pays », a-t-il déclaré au sujet de son père, employé fédéral depuis plus de 20 ans selon ses dires. Le tout, avec la tête de sa victime entre les mains. Appelant à « renverser le gouvernement » de Joe Biden à l'époque, il avait été arrêté plus tard dans la journée après avoir escaladé une clôture de six mètres de haut à Fort Indiantown Gap, le quartier général de la Garde nationale de l'État. Il voulait « mobiliser la Garde nationale de Pennsylvanie pour qu'elle prenne les armes contre le gouvernement fédéral », selon Jennifer Schorn, procureure du comté de Bucks. Justin D. Mohn était également en possession, à son domicile, d'une clé USB contenant des photos de bâtiments fédéraux et des instructions apparentes pour fabriquer des explosifs. Il aurait également expliqué avoir écrit une lettre à l'ambassadeur de Russie aux États-Unis pour demander un accord pour lui donner refuge. Il va désormais devoir répondre de tous ses actes, un à un.


Le Figaro
4 hours ago
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Verdict attendu ce lundi au procès de l'attaque au couteau à la prison de Condé
La plus lourde peine prévue par le code pénal français, la perpétuité incompressible ou perpétuité réelle, a été requise contre Michaël Chiolo. Michaël Chiolo et ses quatre co-accusés, jugés par la cour d'assises spéciale de Paris pour leur implication dans l'attaque au couteau contre deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) le 5 mars 2019, vont connaître leur sort lundi. La plus lourde peine prévue par le code pénal français, la perpétuité incompressible ou perpétuité réelle, a été requise contre le Mosellan de 33 ans, ex-sympathisant néonazi, délinquant de droit commun qui s'est radicalisé en prison jusqu'à prêter allégeance au groupe État islamique. À ce jour, seuls deux hommes exécutent une peine de perpétuité incompressible en France : Salah Abdeslam, l'un des auteurs des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et Brahim Aouissaoui, l'auteur de l'attentat de la basilique de Nice, qui avait fait trois morts, le 29 octobre 2020. Publicité Tout au long de son procès, Michaël Chiolo, jugé pour tentative d'assassinat et qui revendique pleinement son acte par haine du système carcéral et des valeurs de la République, n'a cessé d'en rajouter dans la provocation. Il a ainsi affirmé «approuver de A à Z» les exactions de l'Etat islamique. À lire aussi La prison de Condé-sur-Sarthe, un établissement ultra-sécurisé pour détenus dangereux «Mort lente» Avant que la cour ne se retire pour délibérer, Michaël Chiolo aura une dernière occasion de s'exprimer lundi matin. Vendredi, un de ses avocats, Romain Ruiz, a exhorté la cour à «ne pas le condamner à la mort lente». Le 5 mars 2019, Michaël Chiolo et sa compagne Hanane Aboulhana, qui lui rendait visite, avaient grièvement blessé deux surveillants avec deux couteaux en céramique dans l'enceinte de la prison. Le couple s'était ensuite retranché pendant près de dix heures dans l'unité de vie familiale de l'établissement pénitentiaire. Après plusieurs tentatives de négociations, les forces d'intervention de la police avaient lancé l'assaut, blessant Michaël Chiolo et tuant Hanane Aboulhana, 34 ans. La perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 30 ans, guette Abdelaziz Fahd, 39 ans, poursuivi pour complicité de tentative d'assassinat. Malgré ses dénégations, les magistrats du parquet ont estimé qu'il était «l'instigateur» de l'attentat. Les trois autres accusés, dont un en fuite en Tunisie est jugé en son absence, sont poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste. À leur encontre, le parquet a réclamé des peines de 15 à 20 ans de réclusion, assorties à chaque fois d'une période de sûreté des deux tiers. Les avocats de ces trois accusés ont tous plaidé l'acquittement de leur client. La décision de la cour est attendue en fin d'après-midi ou en début de soirée.


Le Figaro
a day ago
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Australie: arrestation d'un homme accusé d'avoir incendié une synagogue
Les fidèles présents lors des faits ont pu s'échapper de la synagogue sans être blessés. Dans un communiqué, le Premier ministre australien a condamné une attaque «lâche» qui aurait pu avoir des «conséquences catastrophiques». La police a annoncé dimanche l'arrestation et la mise en examen d'un homme accusé d'avoir incendié une synagogue en Australie, alors que des fidèles dînaient à l'intérieur. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International L'individu de 34 ans est soupçonné d'avoir mis le feu à la porte d'entrée de ce bâtiment religieux très fréquenté de Melbourne vendredi soir, lors du Shabbat, le jour de repos dans la tradition juive. «Les inspecteurs vont continuer à étudier les intentions et l'idéologie de la personne mise en examen pour déterminer si cet incident est en fait terroriste», a indiqué la police dans un communiqué. L'homme a été inculpé notamment pour mise en danger de la vie d'autrui. Publicité Dans un communiqué, le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a condamné une attaque «lâche» qui aurait pu avoir des «conséquences catastrophiques», la vingtaine de fidèles ayant pu s'échapper de la synagogue par l'arrière sans être blessés. Des «émeutiers propalestiniens» Par ailleurs, la police examine deux autres incidents qui ont visé la communauté juive de Melbourne dans la nuit de vendredi: une vingtaine de personnes ont pris d'assaut un restaurant israélien, et des voitures ont été recouvertes de tags antisémites. Sans qu'un lien ne soit fait à ce stade. Selon les médias locaux, le groupe d'individus a interrompu le service du soir dans l'établissement, renversé des tables et brisé une fenêtre. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a condamné une «attaque violente» commises par des «émeutiers propalestiniens», demandant à l'Australie de faire justice. Les quartiers juifs de Melbourne et Sydney ont vu ces derniers mois plusieurs actes de vandalisme et attaques similaires. En décembre, une autre synagogue de Melbourne avait été incendiée, amenant le gouvernement à créer une cellule spéciale pour lutter contre l'antisémitisme.


Le Parisien
3 days ago
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Attaque dans un train en Allemagne : incertitudes sur les motivations du suspect
Les motifs de l'attaque restent à éclaircir. La police a indiqué ce vendredi qu'elle n'excluait pas la motivation « terroriste » dans l'attaque à la hache et au marteau commise jeudi par un Syrien dans un train à grande vitesse en Allemagne, faisant quatre blessés. « La question du mobile reste ouverte », a déclaré Thomas Rauscher, premier procureur de Ratisbonne, lors d'une conférence de presse des autorités policières et judiciaires à Straubing. « Nous ne pouvons actuellement ni confirmer ni exclure une motivation extrémiste ou terroriste », soulignant un témoin qui aurait « déclaré que le suspect avait prié pendant l'acte et avait prononcé les mots Allahou akbar » ( Dieu est le plus grand, en arabe ), a poursuivi le procureur. Mais cette information « n'est pas vérifiée », a-t-il aussitôt ajouté. Ce jeune syrien de 20 ans est passé à l'acte quand un Allemand de 38 ans a « voulu donner l'alerte par téléphone », lui infligeant une « grave blessure au crâne », a détaillé le chef de la police criminelle de Straubing, Stefan Schillinger. Le suspect « s'est ensuite attaqué à une famille syrienne », une mère et ses deux fils de 24 et 15 ans, tous blessés plus légèrement, a poursuivi Stefan Schillinger. L'aîné de 24 ans est parvenu à s'emparer du marteau de l'agresseur présumé et l'a frappé à la tête « en état de légitime défense », a précisé le procureur de Ratisbonne. Arrivé comme mineur isolé en Autriche, le suspect y avait obtenu une protection asilaire en 2022, selon le ministère autrichien de l'Intérieur. Mais depuis mai, il faisait l'objet d'une procédure de retrait, préalable à une potentielle expulsion, « après deux condamnations définitives pour coups et blessures graves ». Gravement blessé, le suspect a été hospitalisé après avoir été maîtrisé par des passagers puis interpellé par les forces de l'ordre dans un train à l'arrêt. Le suspect « avait assurément des stupéfiants dans le sang », a précisé Stefan Schillinger. Des analyses doivent déterminer de quel produit il s'agit.

Le Figaro
3 days ago
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Algérie : Christophe Gleizes, journaliste français condamné a sept ans de prison, fait appel de sa condamnation
Son employeur, le groupe So Press, a dénoncé une sanction «injuste» alors que cette condamnation est intervenue «au terme d'un contrôle judiciaire de 13 mois». La France «regrette vivement la lourde condamnation» du journaliste. Un journaliste français spécialiste de football, Christophe Gleizes, a été condamné à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour «apologie du terrorisme», ont indiqué dimanche Reporters sans frontières (RSF) et son employeur, le groupe So Press, en dénonçant une sanction «injuste». La défense du journaliste français Christophe Gleizes, condamné dimanche, a déposé lundi 30 juin son recours en appel, a indiqué à l'AFP son avocat Salah Brahimi. «Je viens de faire appel» auprès de la Cour de Tizi Ouzou, ville où le journaliste sportif, spécialiste du football, est incarcéré depuis sa condamnation dimanche, a précisé Me Brahimi, qui a rendu visite au journaliste. Il devrait être rejugé, mais pas avant la prochaine session criminelle qui s'ouvrira en octobre, selon la même source. Publicité Arrêté le 28 mai 2024 à Tizi Ouzou Journaliste indépendant de 36 ans, collaborateur des magazines So Foot et Society (groupe So Press), Christophe Gleizes s'est rendu en Algérie en mai 2024, notamment pour un sujet sur le club de la Jeunesse Sportive de Kabylie. Selon RSF, il a été arrêté le 28 mai 2024 à Tizi Ouzou et placé sous contrôle judiciaire, pour «être entré dans le pays avec un visa touristique, pour +apologie du terrorisme+ et +possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national+». «Ces dernières accusations, sans fondement et totalement réfutées, sont dues au fait que le journaliste avait eu des contacts, en 2015 et 2017, avec le responsable du club de football de Tizi Ouzou, par ailleurs responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), classé organisation terroriste par les autorités algériennes en 2021», a indiqué l'ONG de défense de la presse. Les deux premiers échanges entre les deux hommes «ont eu lieu bien avant cette catégorisation par les autorités algériennes», souligne RSF. «Le seul échange survenu en 2024 visait à la préparation de son reportage sur le club de football, la JSK, ce dont Christophe Gleizes ne s'est jamais caché», poursuit l'ONG. «Sa condamnation n'a aucun sens» «Sa condamnation à 7 ans de prison n'a aucun sens et ne démontre qu'un fait: rien n'échappe à la politique aujourd'hui et la justice algérienne a manqué une importante occasion de sortir par le haut dans cette affaire», s'est indigné le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin. «Il est important que tout soit mis en œuvre, y compris politiquement et diplomatiquement, pour que la justice l'emporte et que Christophe puisse retrouver ses proches et sa rédaction», a pour sa part plaidé le fondateur de So Press, Franck Annese, cité dans le communiqué. Publicité La France «regrette vivement la lourde condamnation» du journaliste français spécialiste du football Christophe Gleizes, selon une déclaration du ministère français des Affaires étrangères lundi. «Une demande de permis de visite a été déposée aussitôt la condamnation connue», ajoute le ministère, qui souligne en outre l'attachement de la France «à la liberté de la presse partout dans le monde». Un contexte de crise aiguë La condamnation du journaliste intervient dans un contexte de crise aiguë entre l'Algérie et la France, l'ex-puissance colonisatrice (1830-1962), marquée par des expulsions de diplomates de part et d'autre et un gel de toutes les coopérations. La brouille a éclaté l'été dernier après la reconnaissance par le président français Emmanuel Macron d'un plan d'autonomie «sous souveraineté marocaine» pour le Sahara occidental, territoire que se disputent depuis 50 ans le Maroc et les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger. La situation s'est envenimée avec l'arrestation à la mi-novembre de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, accusé d'avoir porté atteinte «à l'unité nationale» dans des déclarations en France, où il estimait que l'Algérie avait hérité sous la colonisation française de territoires appartenant jusque-là au Maroc. Après une condamnation à cinq ans de prison en première instance, le verdict en appel doit être annoncé mardi prochain.