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Attaque dans un train en Allemagne : incertitudes sur les motivations du suspect

Attaque dans un train en Allemagne : incertitudes sur les motivations du suspect

Le Parisien3 days ago
Les motifs de l'attaque restent à éclaircir. La police a indiqué ce vendredi qu'elle n'excluait pas la motivation « terroriste » dans
l'attaque à la hache et au marteau commise jeudi par un Syrien
dans un train à grande vitesse en Allemagne, faisant quatre blessés.
« La question du mobile reste ouverte », a déclaré Thomas Rauscher, premier procureur de Ratisbonne, lors d'une conférence de presse des autorités policières et judiciaires à Straubing.
« Nous ne pouvons actuellement ni confirmer ni exclure une motivation extrémiste ou terroriste », soulignant un témoin qui aurait « déclaré que le suspect avait prié pendant l'acte et avait prononcé les mots
Allahou akbar
» (
Dieu est le plus grand, en arabe
), a poursuivi le procureur. Mais cette information « n'est pas vérifiée », a-t-il aussitôt ajouté.
Ce jeune syrien de 20 ans est passé à l'acte quand un Allemand de 38 ans a « voulu donner l'alerte par téléphone », lui infligeant une « grave blessure au crâne », a détaillé le chef de la police criminelle de Straubing, Stefan Schillinger.
Le suspect « s'est ensuite attaqué à une famille syrienne », une mère et ses deux fils de 24 et 15 ans, tous blessés plus légèrement, a poursuivi Stefan Schillinger. L'aîné de 24 ans est parvenu à s'emparer du marteau de l'agresseur présumé et l'a frappé à la tête « en état de légitime défense », a précisé le procureur de Ratisbonne.
Arrivé comme mineur isolé en Autriche, le suspect y avait obtenu une protection asilaire en 2022, selon le ministère autrichien de l'Intérieur. Mais depuis mai, il faisait l'objet d'une procédure de retrait, préalable à une potentielle expulsion, « après deux condamnations définitives pour coups et blessures graves ».
Gravement blessé, le suspect a été hospitalisé après avoir été maîtrisé par des passagers puis interpellé par les forces de l'ordre dans un train à l'arrêt. Le suspect « avait assurément des stupéfiants dans le sang », a précisé Stefan Schillinger. Des analyses doivent déterminer de quel produit il s'agit.
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Royaume-Uni : vingt ans après les attentats de Londres, la «veuve blanche» reste introuvable
Royaume-Uni : vingt ans après les attentats de Londres, la «veuve blanche» reste introuvable

Le Figaro

time26 minutes ago

  • Le Figaro

Royaume-Uni : vingt ans après les attentats de Londres, la «veuve blanche» reste introuvable

Veuve de Germaine Lindsay, l'un des kamikazes des attentats de Londres du 7 juillet 2005, Samantha Lewthwaite est accusée d'avoir causé la mort d'au moins 240 personnes, notamment en Afrique. Ce lundi 7 juillet 2025 marque le 20e anniversaire des attentats de Londres. Un drame national qui avait causé la mort de 56 personnes et blessé 784 personnes dans une série d'explosions coordonnées dans les transports en commun de la capitale britannique. Au cœur de ce drame : Germaine Lindsay, l'un des quatre kamikazes, dont l'épouse, Samantha Lewthwaite, reste aujourd'hui l'un des visages les plus énigmatiques du terrorisme, d'après nos confrères britanniques du Telegraph . Convertie à l'islam radical à l'adolescence, celle que les médias surnomment «la veuve blanche» est depuis soupçonnée d'avoir participé à de nombreuses attaques terroristes en Afrique, faisant plus de 240 morts. Malgré un mandat d'arrêt international, elle demeure introuvable. Publicité Déjà soupçonnée de complicité en 2005 Née le 5 décembre 1983 à Aylesbury, en Angleterre, Samantha Lewthwaite a grandi dans une famille britannique d'origine chrétienne. À l'âge de ses 17 ans, elle se convertit à l'islam, adopte le prénom Sherafiyah et porte le hijab à l'école. Quelques mois plus tard, elle épouse Germaine Lindsay, avec qui elle a un premier enfant en 2004. Le 7 juillet 2005, alors enceinte de huit mois de leur second enfant, son mari se suicide dans l'attaque terroriste dans le métro londonien, tuant 26 personnes. Rapidement, les enquêteurs la soupçonnent d'être au courant des intentions de Lindsay, et même de les avoir soutenues. Alors qu'il ne reste aucune trace de son mari à la suite de l'explosion, elle ne signale pas sa disparition et n'exprime aucune inquiétude auprès des autorités britanniques. Pourtant, elle reste alors considérée comme simple témoin. Selon David Videcette, un ancien officier antiterroriste britannique, cité dans The Telegraph, Samantha Lewthwaite aurait pu, et aurait dû, être arrêtée dès 2005. Mais les services de sécurité auraient préféré retarder son arrestation dans l'espoir de remonter d'autres filières djihadistes. Cette stratégie controversée aurait permis à la jeune femme de disparaître… pour réapparaître des années plus tard au cœur du terrorisme en Afrique de l'Est. Affiliée à de nombreuses attaques terroristes Sous divers pseudonymes, notamment Asmaa Shahidah ou Natalie Faye Webb, elle s'installe en Afrique du Sud en 2008, puis au Kenya avec son nouveau mari, Fahmi Salim, lié à al-Qaïda. Elle vit en apparence une vie paisible, travaille comme directrice adjointe d'une usine de tartes halal et consacre son temps à ses quatre enfants. Mais secrètement, elle finance et organise des cellules terroristes affiliées à al-Shabaab, la branche somalienne d'al-Qaïda, d'après The Telegraph. Les années suivantes, elle est notamment soupçonnée d'avoir participé à l'attentat du centre commercial Westgate à Nairobi en 2013 (71 morts), au massacre de l'université de Garissa en 2015 (148 morts), et à une attaque à la grenade dans un bar de Mombasa en 2012 (3 morts). Des mandats d'arrêt internationaux, dont une notice rouge d'Interpol, sont émis contre elle dès 2012, sans succès. Publicité En 2011, la police kényane perquisitionne une résidence liée à une cellule terroriste et découvre une femme blanche, qui présente des papiers au nom de Natalie Webb. Les agents la laissent repartir. Quelques heures plus tard, ils comprennent leur erreur, mais Lewthwaite a déjà disparu. C'est la dernière fois qu'elle est formellement identifiée par les forces de l'ordre. Depuis sa fuite, Lewthwaite aurait trouvé refuge en Somalie, selon le Mail Online, dans des zones contrôlées par le groupe terroriste al-Shabaab, dont elle serait devenue une figure influente. Certains services de renseignement pensent qu'elle aurait même siégé au conseil exécutif du groupe - un fait inédit pour une femme. D'autres estiment qu'elle aurait fui vers le Yémen ou la Tanzanie sous de nouvelles identités. D'autres la croient morte, selon David Videcette. Failles des services de sécurité britanniques ? «Cela m'inquiète que nous ne comprenions toujours pas grand-chose sur Samantha», a déploré l'ancien enquêteur David Videcette dans The Telegraph . «Comment un converti peut-il entrer dans ce monde [du terrorisme], et opérer assez librement, et aller dans un autre pays et apparemment tout recommencer ? Comment est-ce possible ?» Deux décennies après les attentats de Londres, Samantha Lewthwaite demeure libre. Une énigme qui interroge les failles des services de sécurité britanniques. Vingt ans plus tard, ce lundi 7 juillet, une pluie de pétales blanches est tombée dans la cathédrale St Paul à Londres. Des commémorations également marquées par un message du roi Charles III louant «l'esprit d'unité» des Britanniques.

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Il risque évidemment la prison à perpétuité. Un Américain de 33 ans doit être jugé à partir de ce lundi pour l'horrible meurtre de son père , motivé par des raisons politiques, comme le rapporte Associated Press . Anti-gouvernement, Justin D. Mohn avait tiré sur Michael F. Mohn avant de le décapiter avec un couteau de cuisine et une machette car ce dernier était employé fédéral . Le suspect est désormais accusé de meurtre, de maltraitance de cadavre, ou encore de crimes liés au terrorisme pour des faits datant de janvier 2024. L'affaire avait fait sensation à l'époque car le meurtre avait été diffusé dans une vidéo de 14 minutes disponible pendant plusieurs heures sur YouTube avant d'être supprimé. Sur les images, l'homme visiblement en plein délire indiquait que beaucoup le considéraient comme le messie et le voulaient comme président, avant d'appeler les hommes vivant avec des employés fédéraux à les assassiner. « Il est désormais en enfer pour l'éternité en tant que traître envers son pays », a-t-il déclaré au sujet de son père, employé fédéral depuis plus de 20 ans selon ses dires. Le tout, avec la tête de sa victime entre les mains. Appelant à « renverser le gouvernement » de Joe Biden à l'époque, il avait été arrêté plus tard dans la journée après avoir escaladé une clôture de six mètres de haut à Fort Indiantown Gap, le quartier général de la Garde nationale de l'État. Il voulait « mobiliser la Garde nationale de Pennsylvanie pour qu'elle prenne les armes contre le gouvernement fédéral », selon Jennifer Schorn, procureure du comté de Bucks. Justin D. Mohn était également en possession, à son domicile, d'une clé USB contenant des photos de bâtiments fédéraux et des instructions apparentes pour fabriquer des explosifs. Il aurait également expliqué avoir écrit une lettre à l'ambassadeur de Russie aux États-Unis pour demander un accord pour lui donner refuge. Il va désormais devoir répondre de tous ses actes, un à un.

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