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Marie s'infiltre raconte avoir été prise à partie dans un café «parce que juive»
Marie s'infiltre raconte avoir été prise à partie dans un café «parce que juive»

24 Heures

time29-07-2025

  • Entertainment
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Marie s'infiltre raconte avoir été prise à partie dans un café «parce que juive»

L'humoriste française raconte sur Instagram avoir été victime d'invectives antisémites à Marseille ce dimanche. Publié aujourd'hui à 13h34 Marie s'infiltre lors de la 47e cérémonie des César à Paris en 2022. imago images/Starface «Est-ce que j'ai été chassée de ce café parce que j'étais juive?» C'est de cette manière que la comédienne et humoriste française Marie s'infiltre commence à raconter lundi sur son compte Instagram ce qu'elle a vécu la veille sur la terrasse d'un café du Vieux-Port de Marseille. De son vrai nom Marie Benoliel, Marie s'infiltre raconte s'être installée «par hasard» à la terrasse d'un café où se trouvaient déjà «trois personnes»: deux jeunes femmes et un jeune homme. Une fois assise, elle comprend qu'elle a été reconnue, car elle entend son nom à plusieurs reprises. Elle réalise rapidement qu'elle est désignée non pas pour être saluée mais pour être «invectivée». «Je dois être parano», s'est-elle alors dit. Malgré ses doutes, l'humoriste passe tout de même sa commande. Au même moment, des cris qu'elle décrit comme «de plus en plus forts» s'élèvent derrière elle: «Vive la lutte du peuple palestinien!» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «C'est très grave» D'après Marie s'infiltre, ce slogan est «légitime» et «libertaire». Cependant, elle sent que ces cris sont «hostiles» et «menaçants». Et la comédienne comprend que ce slogan est crié à son encontre. «On crie trop fort, on tape des pieds et les rires sont moqueurs», raconte-t-elle sur Instagram. Elle explique avoir senti «tout de suite que c'était très grave» et s'être retournée vers les trois personnes pour s'adresser à elles: «Oui, bien sûr, vive la lutte du peuple palestinien, mais pourquoi me le crier là, tout de suite, maintenant?» Selon l'humoriste française, les personnes ne sont là que «pour en découdre». Elle ajoute «qu'elles sont attisées que par la haine et qu'elles m'ont choisie comme leur ennemie». Dans son témoignage, Marie s'infiltre raconte qu'elle leur demande si cette «manif» lui est destinée. Seule l'une des trois personnes avoue. Sentant que la situation peut vite dégénérer, la comédienne décide alors de quitter le café «pour respirer et pour s'éloigner de la bêtise et de la haine». La comédienne Marie s'infiltre sera de passage à Genève le 6 novembre pour y présenter son spectacle «Culot». AFP Peur et insécurité après cette agression Après cette scène, Marie s'infiltre raconte avoir rejoint des amis mais avoir eu «la flemme» de raconter ce qu'elle venait de vivre. «Flemme d'expliquer à quel point c'est grave». La «flemme» de «se défendre et de se justifier». La «flemme d'être juive». Sur Instagram, partage sa peur d'être reconnue «en tant que juive», qu'on la «considère en ennemie», que sa «seule présence attise la haine et la violence» et qu'elle ne se «sente pas totalement en sécurité ». Elle se promet aussi que «quoi qu'il se passe à Gaza, en Israël, en Chine, en Afghanistan, au Mali ou sur Tatouine, personne ne la chassera d'un café en France». Et elle retournera prendre son café sur la même terrasse. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'humoriste bientôt à Genève En septembre, l'humoriste française débutera une tournée pour une nouvelle version de son spectacle «Culot». Elle fera une halte en Suisse, à l'Arena de Genève le 6 novembre 2025. La comédienne s'était déjà produite à Genève en mars 2024. Pour annoncer cette date, elle avait publié sur son compte Instagram une vidéo se moquant des clichés sur les Suisses. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Sur l'antisémitisme en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Mathilde Schott est journaliste au sein de la cellule numérique de Tamedia. Elle a obtenu son Master à l'Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'Université de Neuchâtel en 2024. Elle a auparavant travaillé pour Keystone-ATS, la RTS, Blick et le Quotidien Jurassien. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Marie s'infiltre prise à partie « parce que juive » à Marseille, l'humoriste raconte sa « peur »
Marie s'infiltre prise à partie « parce que juive » à Marseille, l'humoriste raconte sa « peur »

Le HuffPost France

time29-07-2025

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Marie s'infiltre prise à partie « parce que juive » à Marseille, l'humoriste raconte sa « peur »

FAITS DIVERS - « Est-ce que j'ai été chassée de ce café parce que j'étais juive ? » C'est ainsi que l'humoriste Marie s'infiltre débute son post sur Instagram publié ce lundi 28 juillet, en racontant ce qu'elle a vécu à Marseille dimanche. « Hier, sur le Vieux-Port, je m'installe dans un café par hasard. Trois personnes en terrasse [...] : deux jeunes femmes et un jeune homme », raconte l'humoriste de 31 ans. Elle explique alors entendre son nom plusieurs fois. « 'C'est Marie s'infiltre'. Je souris de loin en regardant le menu mais je comprends qu'on ne dit pas mon nom pour me saluer, mais qu'on me désigne pour indiquer ma présence ou m'invectiver », dit-elle. Alors qu'elle commande auprès du serveur, elle décrit entendre « crier très fort derrière (elle), en tapant du pied : 'VIVE LA LUTTE DU PEUPLE PALESTINIEN', et ce de plus en plus fort, jusqu'à ce que cela devienne assourdissant. Un slogan légitime, libertaire, mais qui est crié de manière hostile, menaçante ». Et elle dit n'avoir alors « aucun doute qu'il est crié à mon encontre ». « J'ai peur qu'on me reconnaisse en tant que juive » L'humoriste explique aller vers eux, « les mains ouvertes » et « souriante ». « Oui bien sûr, vive la lutte du peuple palestinien, mais pourquoi me le crier là, tout de suite, maintenant ». Elle décrit voir « tout de suite à leur réaction qu'il n'y a aucun doute : ils ne sont là que pour en découdre », et que ces trois personnes l' « ont choisie comme leur ennemie ». « Je leur demande plusieurs fois si la manif qu'ils viennent d'orchestrer m'est destinée, puisqu'ils n'arrêtaient pas de répéter mon nom avant de crier. Une sur trois avoue, les autres n'arrivent même pas à assumer ce qu'ils sont en train de faire », écrit-elle. Avant de se résoudre à partir de ce café face à une situation qui pourrait « vite mal tourner », « alors que je m'étais promis de ne jamais partir ». « Et merde, je comprends que j'ai peur. J'ai peur qu'on me reconnaisse en tant que juive, et qu'on me considère en ennemi, et que ma seule présence attise la haine et la violence. Que je ne me sente pas totalement en sécurité », poursuit-elle. « Personne ne me chassera d'un café en France » Après cette scène, Marie s'infiltre dit dans un premier temps être « gênée » de raconter son histoire à ses amis. « La flemme d'expliquer à quel point c'est grave, ce qui vient de se passer. Pas pour moi. Pas pour mon danger personnel. Mais ce que ça dit du monde. La flemme qu'on puisse associer cette péripétie à un discours victimaire ». « Bref, la flemme, une fois de plus, d'être juive. La flemme de se justifier, la flemme – vous ne savez pas ce que c'est, vous – de se dire que ça va s'arranger quand ça empire, la flemme de s'expliquer, de se justifier, de se défendre », affirme-t-elle. Mais elle explique avoir été « réveillée » par sa « colère », « envers moi-même comme toujours ». Et que finalement, « demain matin, même si c'est trop tard, j'irai prendre mon café ici même. Et je me fais cette promesse. Quoi qu'il se passe à Gaza, en Israël, en Chine, en Afghanistan, au Mali ou sur Tatouine, je dis bien quoi qu'il se passe : personne ne me chassera d'un café en France ».

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