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Le Parisien
2 days ago
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« Il n'est pas venu pour barboter » : comment le roi du papillon Maxime Grousset a rebondi après les Jeux de Paris
Tout sourire en haut du podium du 50 m papillon, Maxime Grousset savoure la « Marseillaise » après une course folle remportée sur le fil face au Suisse Ponti, en signant la quatrième meilleure performance de l'histoire (22″48). Un an après son échec individuel aux JO de Paris (5e sur 100 m nage libre et sur 100 m papillon), le Néo-Calédonien, 26 ans, a frappé fort pour son entrée en lice à Singapour et offert à l'équipe de France sa première médaille de la compétition. « C'est un peu comme quand Léon Marchand gagne le 400 m 4 nages ( d'ordinaire en début de programme ) et qu'on dit ça y est, c'est parti pour le compteur des médailles , savoure le sprinteur de l'Insep. Pour une fois c'est moi, ça fait plaisir. » Et ça fait surtout du bien, même si le champion du monde du 100 m papillon en 2023 et son coach Michel Chrétien n'aiment pas du tout employer le mot de revanche dans un sport qu'ils appréhendent comme un jeu.


Le Figaro
15-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Le choix de «Marchez, marchez» dans la Marseillaise du 14-Juillet choque... mais n'est pas si fautif que cela
Après la grande parade sur les Champs-Élysées, les deux chanteurs ont proposé une version inhabituelle du refrain de l'hymne national, irritant certains spectateurs. Se peut-il que les chanteurs choisis pour les célébrations du 14-Juillet se soient emmêlé les pinceaux dans le refrain de l'hymne national ? C'est ce que certains spectateurs ont pu croire en entendant ce curieux «Marchez, marchez» entonné à plusieurs reprises... en lieu et place de l'habituel «Marchons». Le maire de Cannes lui-même, David Lisnard, s'est insurgé contre cette modification des paroles sur son compte X. Selon lui, «les vraies paroles de la Marseillaise (...) sonnent la mobilisation générale par un impératif collectif ("Marchons")». Il juge par ailleurs «étonnante» cette formulation à la deuxième personne de l'impératif «de la part de ceux qui invitent toujours à l'inclusion». Publicité Toutefois, les deux principaux chanteurs, Yvard et Eloïz, anciens gendarmes reconvertis dans la musique ne seraient pas si fautifs que cela. En réalité, ils n'auraient pas cherché à réécrire la Marseillaise dans une volonté de subversion pure, mais plutôt à revenir à son texte originel. En effet, le manuscrit de la chanson de Rouget de Lisle, daté de 1792, comprend bien l'impératif «Marchez». Sur son site, l'Assemblée Nationale précise que le texte a «subi plusieurs modifications» à travers le temps et que le manuscrit «n'en est pas sa version définitive». Le manuscrit de la Marseillaise de Rouget de Lisle, daté de 1792. Site de l'Assemblée nationale En plus d'être un poète doté d'un certain talent, Claude Joseph Rouget de Lisle, était aussi un capitaine du génie, stationné à Strasbourg. C'est le maire de la ville qui lui avait réclamé en avril 1792, quelques jours après la déclaration de guerre à l'Autriche, un hymne, visant à galvaniser les soldats français. Ce chant, composé en une nuit, s'intitulait d'abord le Chant de guerre pour l'armée du Rhin. Il se voulait énergique et entraînant pour les troupes, d'où certainement le choix de cette conjugaison à la deuxième personne de l'impératif. Ce n'est pas la première fois que cette version alternative (et initiale donc) de la Marseillaise se fait entendre le 14-Juillet sur la place de la Concorde. En 2022, la chanteuse Candice Parise avait également prononcé ce «Marchez». Et à l'époque aussi, cette variation avait déclenché dans la foulée une brève polémique sur les réseaux sociaux.