logo
#

Dernières actualités avec #Marvel

Premiers pas réussis pour Les 4 Fantastiques aux box-offices français et américains
Premiers pas réussis pour Les 4 Fantastiques aux box-offices français et américains

Le Figaro

time2 days ago

  • Entertainment
  • Le Figaro

Premiers pas réussis pour Les 4 Fantastiques aux box-offices français et américains

Le dernier blockbuster des studios Marvel enregistre 218 millions de dollars de recettes à l'international en moins d'une semaine. Les 4 Fantastiques redonnent le sourire à Marvel. En difficulté ces dernières années, autant critique que commercial, les studios de production américains réalisent leur meilleure performance de l'année au box-office, selon Box Office Pro. Aux États-Unis, le long-métrage a enregistré 118 millions de dollars de recettes pour son premier week-end d'exploitation, soit des chiffres équivalents à ceux du troisième volet des Gardiens de la Galaxie et Spider-Man : Homecoming . Marvel ne pouvait pas espérer un meilleur démarrage. Le géant américain planchait sur des débuts à 100 millions de dollars. Finalement, le film réalise la quatrième meilleure performance de l'année en trois jours outre-atlantique, derrière les succès de Minecraft (162 millions de dollars), Lilo & Stitch (146 millions de dollars) et du récent Superman (125 millions de dollars). Les 4 Fantastiques : Premiers Pas fait aussi mieux que les trois volets qui lui ont précédé. En 2005, le premier film s'était lancé à 56 millions de dollars. Sa suite avait démarré à 58 millions de dollars. Et l'épisode de 2015, véritable échec critique, avait enregistré un faible total de 25,68 millions de dollars. Publicité Bande-annonce des 4 Fantastiques : Premiers pas (2025) 150 000 entrées en un jour en France À l'international, Les 4 Fantastiques : Premiers pas rencontre également un grand succès selon les premières estimations. Le long-métrage du réalisateur Matt Shakman se classe numéro un sur les principaux marchés lors de ses cinq premiers jours d'exploitation. Il a récolté quelque 12 millions de dollars au box-office mexicain, représentant le meilleur démarrage de 2025 pour un film de super-héros. Il affiche aussi 10,8 millions de dollars de recettes au Royaume-Uni. Au total, le nouveau blockbuster de Marvel a engrangé 100 millions de dollars à l'étranger, faisant monter son score à plus de 218 millions de dollars de recettes en cinq jours. À lire aussi Tom Holland, Tom Hiddleston, Florence Pugh... Les visages qui doivent incarner le renouveau de Marvel En France, Box Office Pro estime à 5,7 millions de dollars les recettes sur la fin de la semaine. Lors de son premier jour d'exploitation, 150 000 personnes se sont ruées dans les salles de cinéma, soit le troisième meilleur lancement de l'année, derrière Minecraft : Le Film (157 000) mais devant Les Schtroumpfs (115 000). Les 4 Fantastiques : Premiers pas réalise cependant une moins bonne performance que ses prédécesseurs sur le territoire français. Les aventures de ces quatre super-héros avaient engrangé 210 000 entrées en 2005, 208 000 en 2007 et 184 000 en 2015. Joseph Quinn et Pedro Pascal dans Les 4 Fantastiques : Premiers pas. 20th Century Studios/Marvel Superman et Jurassic World sur le podium Les 4 Fantastiques : Premiers Pas met en scène Pedro Pascal, Vanessa Kirby, Joseph Quinn et Ebon Moss-Bachrach dans le rôle de super-héros devant sauver le monde de la menace de Galactus, le Dévoreur des Mondes. Ils devraient être au casting d'Avengers - Doomsday, prévu pour décembre 2026. où ils affronteront un autre personnage emblématique des comics : le Dr Doom, interprété par Robert Downey Jr. Aux États-Unis, le reste du box-office est complété par Superman, en baisse avec 24,9 millions de dollars de recettes. Il cumule 502,7 millions de dollars à l'international depuis sa sortie en salles le 9 juillet. Le podium est complété par Jurassic World : Renaissance et ses 13 millions de dollars de recettes. Il s'agit du quatrième succès mondial de l'année avec son total de 718,35 millions de dollars récoltés. Suivent F1, Le film (6,2 millions de dollars) et Les Schtroumpfs (5,4 millions de dollars). Publicité Le reste du box-office nord-américain : 6. Souviens-toi... l'été dernier (5,1 millions de dollars) 7. Dragons (2,1 millions de dollars) 8. Eddington (1,66 million de dollars) 9. Saiyaara (1,28 million de dollars) Publicité 10. Oh, Hi ! (1,12 million de dollars)

Notre critique des 4 Fantastiques : Marvel a-t-il retrouvé la magie de ses meilleurs Avengers ou Gardiens de la galaxie ?
Notre critique des 4 Fantastiques : Marvel a-t-il retrouvé la magie de ses meilleurs Avengers ou Gardiens de la galaxie ?

Le Figaro

time2 days ago

  • Entertainment
  • Le Figaro

Notre critique des 4 Fantastiques : Marvel a-t-il retrouvé la magie de ses meilleurs Avengers ou Gardiens de la galaxie ?

CRITIQUE - La bande de superhéros, portée par Pedro Pascal et Vanessa Kirby, fait face à la menace de Galactus, le Dévoreur des Mondes, dans un film au rythme effréné. Enfin un peu de lumière. Bombardés d'histoires « multiverselles » ces dernières années (Doctor Strange in the Multiverse of Madness, Spider-Man : No Way Home, The Marvels...), les fans de Marvel retrouveront mercredi le sourire et l'essence même d'un film de super-héros avec la sortie des 4 Fantastiques : Premiers pas . Le public va redécouvrir la bande de héros, portée par Pedro Pascal, une vingtaine d'années après la sortie des deux volets de Tim Story, qui n'avaient pas vraiment convaincu. Cette fois, la tâche a été confiée à Matt Shakman (Cut Bank). Le réalisateur américain introduit de fort belle manière dans le Marvel Cinematic Universe (MCU) et lance, par la même occasion, la sixième phase de la franchise où sont attendues les sorties d'Avengers : Doomsday et Secret Wars. Il nous plonge en plein cœur d'un New York, à la fois familier et différent : celui des années 1960, mais sur la Terre 828. Quatre super-héros font régner l'ordre dans les rues de la City. On les appelle les « Quatre Fantastiques ». Le chef de la bande, Reed Richards, alias Mr Fantastique (Pedro Pascal), est l'un des plus grands cerveaux scientifiques de toute l'Amérique. Depuis une expédition spatiale qui a tourné à la catastrophe, il est capable d'étendre toutes les parties de son corps jusqu'à des proportions... fantastiques. Son épouse, Sue Storm, alias la Femme invisible (Vanessa Kirby), peut disparaître et est maîtresse en télékinésie. Son frère Johnny Storm, alias la Torche Humaine (Joseph Quinn), est un séducteur irrésistible et inflammable. Quant au meilleur ami de la smala, Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach), il tire son surnom La Chose de sa transformation en immense bonhomme de pierre superpuissant qui n'a rien à envier à Hulk. À lire aussi Tom Holland, Tom Hiddleston, Florence Pugh... Les visages qui doivent incarner le renouveau de Marvel Publicité Si leurs aventures cinématographiques jusqu'à présent n'ont pas marqué les mémoires, ces quatre-là comptent parmi les personnages emblématiques des comics Marvel, à l'instar des Avengers ou des X-Men. Ils sont aussi les plus grosses célébrités de la ville. Leurs noms inondent les kiosques à journaux. L'annonce de la grossesse de Sue est un événement digne de celle de la princesse Kate. Ce petit monde parfait est percuté par l'arrivée d'un mystérieux Surfeur d'argent (Julia Garner), venu du fin fond de l'univers. Il est le héraut de Galactus, annonciateur de l'arrivée de ce Dévoreur de Mondes et, par conséquent, la destruction de la planète. À moins que... Du grand cinéma de super-héros Place à un grand show durant lequel les scènes s'enchaînent avec brio et effets spéciaux à foison. Marvel joue sur du velours avec ces décors galactiques, qui ont fait les succès des Avengers, de Thor, ou des Gardiens de la Galaxie . Lorsque la caméra de Matt Shakman se fait plus intime, on respire des bouffées des années 1960, façon Mad Men ou, plus récemment, Loki, l'une des rares productions des studios Marvel à avoir séduit le public ces derniers mois. Les derniers films du MCU souffraient de la faiblesse - voire de l'indigence - de leur scénario. Celui des 4 Fantastiques, qui emprunte tellement à la BD originale, renoue avec l'âge d'or du genre. En évacuant bien vite les « origines » de ces super-héros et comment ils ont acquis leurs pouvoirs, les scénaristes privilégient l'intrigue principale. Dans la version de 2015, Josh Trank avait mis plus d'une heure à expliquer les origines des Quatre Fantastiques. Ce fut un échec. Joseph Quinn cinq étoiles Les nouveaux visages de la bande de super-héros, incarnée il y a vingt ans par les formidables Ioan Groffudd, Jessica Alba, Chris Evans et Michael Chiklis, s'approprient leurs rôles à la perfection. Pedro Pascal fait un excellent Mr Fantastique, leader à la Tony Stark, dépassé par les événements, mais toujours capable de trouver la solution miracle. Vanessa Kirby joue avec force une mère protectrice et courageuse. Ebon Moss-Bachrach est moins en vue, encombré par son personnage de Ben Grimm. La palme revient à Joseph Quinn, star de Stranger Things, qui tient un rôle crucial, drôle, et plus crédible que ses prédécesseurs Chris Evans et Michael B. Jordan. À lire aussi Des derniers Avengers à Black Panther: Wakanda Forever, comment Marvel prépare l'avenir de sa saga Publicité Emballant, frénétique et émouvant, Les 4 Fantastiques signe le renouveau du MCU. Kevin Feige, directeur des studios Marvel, expliquait le week-end dernier à Variety vouloir ralentir la cadence de sorties des films pour se concentrer sur la qualité plutôt que la quantité. C'est que le public avait fini par se lasser et Disney par s'inquiéter de ses résultats, après avoir racheté Marvel à prix d'or. Est-ce le premier résultat de cette stratégie ? Le film de Matt Shakman lance avec brio la sixième phase de la saga. Et c'était loin d'être gagné d'avance. À voir si les promesses seront tenues. Pour notre plus grand plaisir, les 4 Fantastiques sont annoncés au casting d'Avengers - Doomsday, où ils affronteront un autre personnage emblématique des comics : le Dr Doom, interprété par Robert Downey Jr. On en salive d'avance. La note du Figaro : 3/4

Fantastic Four – First Steps
Fantastic Four – First Steps

La Presse

time4 days ago

  • Entertainment
  • La Presse

Fantastic Four – First Steps

La troisième fois est la bonne ! Après deux adaptations ratées, cette nouvelle version des Quatre Fantastiques transpose enfin au grand écran avec succès la sympathique et parfois touchante dynamique de la « première famille de Marvel ». Le film de Matt Shakman (la série WandaVision) intègre de manière ingénieuse les personnages créés dans les années 1960 à l'Univers cinématographique Marvel (MCU). En situant l'action dans un New York à l'esthétique rétrofuturiste, lui-même logé dans un univers parallèle à celui habituel du MCU, le quintette de scénaristes était libre de faire vivre aux superhéros une aventure indépendante des 36 films précédents de la franchise. L'origine bien connue des pouvoirs du quatuor est aussi évacuée rapidement par l'entremise d'une émission animée par un genre de Johnny Carson (Mark Gatiss) qui souligne les quatre ans de la mission spatiale qui a changé les astronautes à jamais. Ces images montrent comment les quatre scientifiques sont devenus les Quatre Fantastiques grâce à leurs actes héroïques. Désormais des idoles internationales, leurs visages sont partout, autant sur les couvertures de magazine que sur les boîtes de céréales. Mené par le génial Reed Richards (Pedro Pascal), le quatuor habite l'édifice Baxter en plein cœur de New York. À la tête de la Future Foundation, sa femme, Sue Storm (Vanessa Kirby), a convaincu les nations du monde de se démilitariser. C'est dans un climat de paix qu'ils attendent leur premier enfant. Le petit frère de Sue, Johnny (Joseph Quinn), et le vieil ami de la famille Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach) sont les oncles les plus heureux du monde, mais s'ennuient un peu de faire des voyages dans les étoiles et de cogner des méchants. Ils n'avaient toutefois pas souhaité qu'un être cosmique débarque pour leur annoncer l'annihilation prochaine de la Terre. Le soir de l'Halloween, l'énigmatique Shalla-Bal, la Surfeuse d'argent (Julia Garner), descend sur Times Square pour prévenir les New-Yorkais de l'arrivée imminente de Galactus (Ralph Ineson), le dévoreur de planètes. Les Quatre Fantastiques feront alors tout en leur possible pour arrêter une menace plus grande que nature tout en découvrant les joies et les craintes de la parentalité. Inquiétudes partagées Le titre First Steps ne fait pas allusion aux premiers pas de bébé Franklin, mais plutôt à ceux des Fantastiques à l'extérieur de leur zone de confort. Ils ont su tirer profit d'une tragédie pour acquérir influence, pouvoir et gloire. Au sommet du monde depuis quatre ans, le quatuor affronte des adversaires dont la puissance est inconcevable. Leur confiance est ébranlée. De plus, les futurs parents craignent que leur fils hérite de traits particuliers en raison de leurs génétiques modifiées. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Les nouveaux parents Reed Richards (Pedro Pascal) et Sue Storm (Vanessa Kirby) Bien que provoquées par des facteurs surnaturels, leurs inquiétudes sont rendues avec une sincérité qui nous rattache aux personnages. Pedro Pascal (Eddington, The Last of Us) communique la détresse du génie désemparé par des regards effrayés et des silences éloquents. Vanessa Kirby (Napoleon, The Crown) masque l'anxiété de la jeune mère en offrant une performance empreinte de détermination et de vulnérabilité. Dans le rôle du frère protecteur, Joseph Quinn (Gladiator II, Stranger Things) cherche à se dépasser avec un enthousiasme admirable. Principalement avec sa voix, Ebon Moss-Bachrach (The Bear) parvient à faire de The Thing une présence rassurante. En dépit des enjeux colossaux, la famille et son nouveau-né restent au cœur du récit et de nos préoccupations. Le film n'arrive pas tout à fait à faire ressentir le poids de la menace de Galactus sur toute la planète – à peine des débordements citoyens –, mais on se surprend à douter réellement du triomphe des Fantastiques. Musique et esthétisme irréprochables Le monde rétrofuturiste dans lequel les héros évoluent est d'une grande beauté. Des costumes à la technologie en passant par le mobilier et les véhicules, chaque élément de cette magnifique version des années 1960 a été réfléchi et confectionné avec soin. Chapeau au chef décorateur Kasra Farahani. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Reed Richards dans son laboratoire La superbe partition écrite par Michael Giacchino accentue l'effet de nostalgie. Le Main Theme créé pour l'occasion par le compositeur de Jurassic World et de The Incredibles – qui est grandement inspiré des BD Fantastic Four – mérite de remporter des prix. L'action est aussi mieux dosée que dans la plupart des films de superhéros. On ne se sauve pas d'un affrontement final qui coûtera des milliards de dollars en travaux municipaux, mais il est au moins satisfaisant. La première véritable apparition de Galactus au grand écran en jette. Silver Surfer n'est pas en reste. Ses effets d'intangibilité sont particulièrement réussis. C'est surtout dans l'espace qu'on la voit à l'œuvre, et on remarque que le ton et l'ambiance de First Steps ont davantage en commun avec les œuvres de science-fiction, telles Interstellar, Gravity ou The Martian. On y retrouve cette soif d'explorer l'inconnu malgré l'angoisse qu'il génère. Quand on y pense, la vie est une succession de premiers pas. En salle

Critique de Fantastic Four – First Steps
Critique de Fantastic Four – First Steps

La Presse

time4 days ago

  • Entertainment
  • La Presse

Critique de Fantastic Four – First Steps

La troisième fois est la bonne ! Après deux adaptations ratées, cette nouvelle version des Quatre Fantastiques transpose enfin au grand écran avec succès la sympathique et parfois touchante dynamique de la « première famille de Marvel ». Le film de Matt Shakman (la série WandaVision) intègre de manière ingénieuse les personnages créés dans les années 1960 à l'Univers cinématographique Marvel (MCU). En situant l'action dans un New York à l'esthétique rétrofuturiste, lui-même logé dans un univers parallèle à celui habituel du MCU, le quintette de scénaristes était libre de faire vivre aux superhéros une aventure indépendante des 36 films précédents de la franchise. L'origine bien connue des pouvoirs du quatuor est aussi évacuée rapidement par l'entremise d'une émission animée par un genre de Johnny Carson (Mark Gatiss) qui souligne les quatre ans de la mission spatiale qui a changé les astronautes à jamais. Ces images montrent comment les quatre scientifiques sont devenus les Quatre Fantastiques grâce à leurs actes héroïques. Désormais des idoles internationales, leurs visages sont partout, autant sur les couvertures de magazine que sur les boîtes de céréales. Mené par le génial Reed Richards (Pedro Pascal), le quatuor habite l'édifice Baxter en plein cœur de New York. À la tête de la Future Foundation, sa femme, Sue Storm (Vanessa Kirby), a convaincu les nations du monde de se démilitariser. C'est dans un climat de paix qu'ils attendent leur premier enfant. Le petit frère de Sue, Johnny (Joseph Quinn), et le vieil ami de la famille Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach) sont les oncles les plus heureux du monde, mais s'ennuient un peu de faire des voyages dans les étoiles et de cogner des méchants. Ils n'avaient toutefois pas souhaité qu'un être cosmique débarque pour leur annoncer l'annihilation prochaine de la Terre. Le soir de l'Halloween, l'énigmatique Shalla-Bal, la Surfeuse d'argent (Julia Garner), descend sur Times Square pour prévenir les New-Yorkais de l'arrivée imminente de Galactus (Ralph Ineson), le dévoreur de planètes. Les Quatre Fantastiques feront alors tout en leur possible pour arrêter une menace plus grande que nature tout en découvrant les joies et les craintes de la parentalité. Inquiétudes partagées Le titre First Steps ne fait pas allusion aux premiers pas de bébé Franklin, mais plutôt à ceux des Fantastiques à l'extérieur de leur zone de confort. Ils ont su tirer profit d'une tragédie pour acquérir influence, pouvoir et gloire. Au sommet du monde depuis quatre ans, le quatuor affronte des adversaires dont la puissance est inconcevable. Leur confiance est ébranlée. De plus, les futurs parents craignent que leur fils hérite de traits particuliers en raison de leurs génétiques modifiées. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Les nouveaux parents Reed Richards (Pedro Pascal) et Sue Storm (Vanessa Kirby) Bien que provoquées par des facteurs surnaturels, leurs inquiétudes sont rendues avec une sincérité qui nous rattache aux personnages. Pedro Pascal (Eddington, The Last of Us) communique la détresse du génie désemparé par des regards effrayés et des silences éloquents. Vanessa Kirby (Napoleon, The Crown) masque l'anxiété de la jeune mère en offrant une performance empreinte de détermination et de vulnérabilité. Dans le rôle du frère protecteur, Joseph Quinn (Gladiator II, Stranger Things) cherche à se dépasser avec un enthousiasme admirable. Principalement avec sa voix, Ebon Moss-Bachrach (The Bear) parvient à faire de The Thing une présence rassurante. En dépit des enjeux colossaux, la famille et son nouveau-né restent au cœur du récit et de nos préoccupations. Le film n'arrive pas tout à fait à faire ressentir le poids de la menace de Galactus sur toute la planète – à peine des débordements citoyens –, mais on se surprend à douter réellement du triomphe des Fantastiques. Musique et esthétisme irréprochables Le monde rétrofuturiste dans lequel les héros évoluent est d'une grande beauté. Des costumes à la technologie en passant par le mobilier et les véhicules, chaque élément de cette magnifique version des années 1960 a été réfléchi et confectionné avec soin. Chapeau au chef décorateur Kasra Farahani. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Reed Richards dans son laboratoire La superbe partition écrite par Michael Giacchino accentue l'effet de nostalgie. Le Main Theme créé pour l'occasion par le compositeur de Jurassic World et de The Incredibles – qui est grandement inspiré des BD Fantastic Four – mérite de remporter des prix. L'action est aussi mieux dosée que dans la plupart des films de superhéros. On ne se sauve pas d'un affrontement final qui coûtera des milliards de dollars en travaux municipaux, mais il est au moins satisfaisant. La première véritable apparition de Galactus au grand écran en jette. Silver Surfer n'est pas en reste. Ses effets d'intangibilité sont particulièrement réussis. C'est surtout dans l'espace qu'on la voit à l'œuvre, et on remarque que le ton et l'ambiance de First Steps ont davantage en commun avec les œuvres de science-fiction, telles Interstellar, Gravity ou The Martian. On y retrouve cette soif d'explorer l'inconnu malgré l'angoisse qu'il génère. Quand on y pense, la vie est une succession de premiers pas. En salle

Un « seau à pop-corn Galactus », créé pour les 4 Fantastiques, vendu 80 dollars
Un « seau à pop-corn Galactus », créé pour les 4 Fantastiques, vendu 80 dollars

Le Figaro

time5 days ago

  • Entertainment
  • Le Figaro

Un « seau à pop-corn Galactus », créé pour les 4 Fantastiques, vendu 80 dollars

Depuis 2019 et la sortie de Star Wars : L'Ascension de Skywalker, le seau à pop-corn est devenu le nouvel outil marketing des blockbusters aux États-Unis. Il fait la taille d'une marmite et coûte le prix d'un dîner au restaurant. Le nouveau seau à pop-corn Galactus de 43 centimètres de haut, vendu à l'occasion de la sortie des 4 Fantastiques : Premiers Pas, a tout d'un piège marketing. Sa commercialisation a été très pensée. Vendu 79,95 dollars dans certaines chaînes de cinémas américaines, l'objet s'inscrit dans une nouvelle tendance de produits dérivés des blockbusters. Le tout nouveau récipient en édition limitée peut contenir jusqu'à 9 litres de pop-corn, le plus grand jamais réalisé depuis celui de R2-D2, sorti en 2019 pour la sortie de Star Wars : L'Ascension de Skywalker. Ce nouveau seau prend la forme du méchant du film : Galactus, le dévoreur de mondes de Marvel. Avec ses yeux LED brillants et ses cornes amovibles l'objet marketing est vendu directement dans quelques cinémas choisis et commerces en ligne. Selon le Daily Mail, les salles AMC et Cinemark commandent entre 20 000 et 100 000 exemplaires de chaque modèle. Publicité Ce seau customisé n'est pas du goût de tout le monde. L'acteur Ralph Ineson, qui prête sa voix au personnage, a sobrement commenté dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux de Games Radar : « Il ne me ressemble pas. Et il est hors de prix. » Les fans, eux, se ruent dessus. « La guerre des seaux de pop-corn a commencé. » Rayan Renolds Aucun blockbuster n'est épargné. Pour Jurassic World : Rebirth, le groupe Cinemark propose, par exemple, une tête de tyrannosaure rex, la chaîne de cinéma Regal commercialise de son côté un incubateur d'embryons de dinosaure. D'autres modèles avaient déjà créé l'événement comme le seau Karate Kid : Legends avec son couvercle en forme de planche à casser ou le Colisée de Gladiator II. L'année dernière, alors qu'il dévoilait le nouveau magnum à pop-corn pour Deadpool & Wolverine sur les réseaux sociaux, Rayan Renolds a déclaré : « Dans quelques années, ils se souviendront de 2024 comme de l'année où la guerre des seaux de pop-corn a commencé. » Même les réalisateurs de cinéma participe à la création de ces produits dérivés. Selon le magazine Forbes, Tim Burton aurait contribué à la conception du seau à pop-corn Beetlejuice et James Cameron validera la version finale du seau à l'effigie d'Avatar 3 avant sa sortie en décembre. À ce rythme, les Oscar devront bientôt décerner le prix du meilleur seau, ou de la plus sotte invention.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store