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Succès record pour le Montreux Jazz qui prépare déjà sa grande métamorphose
Succès record pour le Montreux Jazz qui prépare déjà sa grande métamorphose

24 Heures

time19-07-2025

  • Entertainment
  • 24 Heures

Succès record pour le Montreux Jazz qui prépare déjà sa grande métamorphose

L'édition 2025 a rassemblé 250 000 visiteurs pour des taux de remplissage record. L'an prochain, la 60e aura le visage d'un Centre de Congrès remis à neuf. Publié aujourd'hui à 10h59 Mathieu Jaton, directeur du Montreux Jazz Festival. «Il restera beaucoup de choses de ce que nous avons appris «hors les murs« durant deux ans.» Yvain Genevay / Tamedia En bref: Malgré la pluie, le beau temps. Bien que chamboulé par une météo parfois humide , la 59e édition du Montreux Jazz , la deuxième posée sur le Léman et sous les nuages, n'a pas pris l'eau – au contraire de Benson Boone, dont le plongeon dans le lac, à peine sorti de son concert, aura généré un joli buzz mondial. Le genre d'images miraculeuses pour la promotion du festival et de sa ville. Le premier est heureux, qui annonce 93% de taux de remplissage de ses deux scènes payantes et 250 000 personnes ayant foulé ses quais du 4 au 19 juillet. La seconde est rassurée: la vadrouille urbaine du MJF, promis juré, prendra fin l'an prochain avec son retour dans le Centre de Congrès revitalisé. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les grognes riveraines, cela dit, furent moins nombreuses que l'année dernière. «Sans doute parce que les gens avaient reçu l'assurance que cette configuration serait éphémère», suppose le directeur Mathieu Jaton. Qui se réjouit de retrouver un Centre 2M2C tout neuf à l'occasion du 60e anniversaire, l'an prochain. Le nouveau Centre de Congrès va-t-il modifier le visage du MJF? Absolument. Je corrige des choses que j'ai entendues: le Stravinski ne change pas – il n'a jamais prévu de changer. En revanche, le bâtiment change fondamentalement, c'est-à-dire que plus aucun accès, plus aucune terrasse ne seront comme avant. Il n'y aura plus d'escaliers en colimaçons mais deux immenses escaliers croisés. Le hall principal n'est plus le même, les deux bâtiments seront connectés avec des terrasses, avec un accès direct sur les quais, une connexion entre le bâtiment et le lac. On ne pourra plus y mettre de stands. Tout cela va nous autoriser à penser différemment le festival. Fin novembre, on espère pouvoir présenter son nouveau visage. Que restera-t-il de ces deux années «en ville», sur la place du Marché et au Casino? Elles ont confirmé l'importance du lac aux yeux de notre public: un énorme focus sera mis sur son intégration. Nous allons aussi repenser les quais. On a toujours su que ceux devant le Centre de Congrès sont compliqués à gérer, alors que l'expérience «open air» a prouvé combien les quais jusqu'à la place du Marché sont agréables, avec leurs parcs et jardins. Nous allons essayer de garder vivant ce périmètre en créant des choses artistiquement intéressantes – on ne remettra pas des stands lambda. Ces espaces appartenant à la ville, nous aurons des discussions avec elle. Pareil pour des terrasses sur le Léman dans cette zone. Ces éditions ont affiché chacune un budget de 30 millions de francs, dont vous annoncez qu'il sera équilibré. Allez-vous conserver ce chiffre pour fêter le 60e anniversaire? Non. C'est un budget lourd, autorisé par deux subventions exceptionnelles de 600 000 francs chacune, reçue du canton et de la commune pour l'aide à la délocalisation. Il nous faudra être raisonnables. Pour autant, cet anniversaire engendre déjà des attentes. Comme Claude Nobs en son temps, pouvez-vous au moment de boucler l'édition en cours annoncer quelques noms de l'édition prochaine? C'est justement parce que j'ai tellement mal vécu ces annonces à l'époque que je me garderai bien d'en faire! (Rire) Claude était champion pour lancer des scoops alors que rien n'était signé, et il fallait rétropédaler ensuite. Surtout dans le cadre d'un jubilé, nous faisons très attention à ne pas créer des attentes surdimensionnées. Nous avons des envies et des attentes, mais nous sommes aussi réalistes. Lady Gaga qui ferait un trio avec Beyoncé et Rihanna, chacun sait désormais que le music business n'autorise plus ce genre de rêve. Cela dit, 60 ans, c'est un bon argument que nous allons utiliser pour proposer des choses originales, sans doute sous la forme de créations ou de concerts exclusifs. Nous avons lancé quelques bouteilles à la mer, dont je ne révélerai pas les destinataires. Disons juste que la mer est un océan. Vous avez confirmé le retour au Centre de Congrès avant même le début de cette édition. En revanche, vous n'aviez pas scellé le sort du Casino… Il est trop loin, hélas. Je ne dis pas qu'on n'y retournera pas un jour pour une soirée très spéciale. Mais l'infrastructure est trop lourde, et la scène ne reste pas pratique. En revanche, son intimité permet des concerts d'une émotion folle, comme celui de Beth Gibbons. En ce sens, il n'est pas impossible que l'ADN artistique de ces deux années au Casino se déplace au Lab. La salle, dans le nouveau bâtiment, sera là. Mais s'appellera-t-elle toujours le Lab? Aura-t-elle la même configuration? Points d'interrogation. Mais je peux déjà dire qu'elle ne proposera plus la même offre «indé» qu'avant 2024. C'est-à-dire? Elle gardera sans doute le côté hybride que le Casino a proposé en 2024 et 2025, qui nous a permis de faire cohabiter rap et jazz, electro et blues. Cette année, nous avions un maximum de 5800 personnes devant la Scène du Lac et 1300 au Casino. L'an prochain, nous aurons à nouveau 4700 personnes au Stravinski et 2000 au Lab. Donc une même capacité globale de billetterie mais une répartition très différente. On ne pourrait pas financer au Stravinski deux têtes d'affiche par soir comme sur la Scène du Lac, par exemple. Il faudra pleinement jouer sur la complémentarité du Lab, également pour des artistes confirmés. Vous avez évoqué en conférence de presse vos coups de cœur – Raye, Benson Boone, Beth Gibbons, Pulp. Et une déception? Le show d'Iseult, je n'ai pas vraiment compris l'idée. Et j'avais beaucoup d'attente sur le concert des Black Keys, qui m'a peu touché. Peut-être parce que celui des Hermanos Gutiérrez, avant eux, m'a vraiment secoué. Retours de Montreux Jazz Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. 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