Succès record pour le Montreux Jazz qui prépare déjà sa grande métamorphose
Mathieu Jaton, directeur du Montreux Jazz Festival. «Il restera beaucoup de choses de ce que nous avons appris «hors les murs« durant deux ans.»
Yvain Genevay / Tamedia
En bref:
Malgré la pluie, le beau temps. Bien que chamboulé par une météo parfois humide , la 59e édition du Montreux Jazz , la deuxième posée sur le Léman et sous les nuages, n'a pas pris l'eau – au contraire de Benson Boone, dont le plongeon dans le lac, à peine sorti de son concert, aura généré un joli buzz mondial. Le genre d'images miraculeuses pour la promotion du festival et de sa ville. Le premier est heureux, qui annonce 93% de taux de remplissage de ses deux scènes payantes et 250 000 personnes ayant foulé ses quais du 4 au 19 juillet. La seconde est rassurée: la vadrouille urbaine du MJF, promis juré, prendra fin l'an prochain avec son retour dans le Centre de Congrès revitalisé.
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Les grognes riveraines, cela dit, furent moins nombreuses que l'année dernière. «Sans doute parce que les gens avaient reçu l'assurance que cette configuration serait éphémère», suppose le directeur Mathieu Jaton. Qui se réjouit de retrouver un Centre 2M2C tout neuf à l'occasion du 60e anniversaire, l'an prochain.
Le nouveau Centre de Congrès va-t-il modifier le visage du MJF?
Absolument. Je corrige des choses que j'ai entendues: le Stravinski ne change pas – il n'a jamais prévu de changer. En revanche, le bâtiment change fondamentalement, c'est-à-dire que plus aucun accès, plus aucune terrasse ne seront comme avant. Il n'y aura plus d'escaliers en colimaçons mais deux immenses escaliers croisés.
Le hall principal n'est plus le même, les deux bâtiments seront connectés avec des terrasses, avec un accès direct sur les quais, une connexion entre le bâtiment et le lac. On ne pourra plus y mettre de stands. Tout cela va nous autoriser à penser différemment le festival. Fin novembre, on espère pouvoir présenter son nouveau visage.
Que restera-t-il de ces deux années «en ville», sur la place du Marché et au Casino?
Elles ont confirmé l'importance du lac aux yeux de notre public: un énorme focus sera mis sur son intégration. Nous allons aussi repenser les quais. On a toujours su que ceux devant le Centre de Congrès sont compliqués à gérer, alors que l'expérience «open air» a prouvé combien les quais jusqu'à la place du Marché sont agréables, avec leurs parcs et jardins. Nous allons essayer de garder vivant ce périmètre en créant des choses artistiquement intéressantes – on ne remettra pas des stands lambda. Ces espaces appartenant à la ville, nous aurons des discussions avec elle. Pareil pour des terrasses sur le Léman dans cette zone.
Ces éditions ont affiché chacune un budget de 30 millions de francs, dont vous annoncez qu'il sera équilibré. Allez-vous conserver ce chiffre pour fêter le 60e anniversaire?
Non. C'est un budget lourd, autorisé par deux subventions exceptionnelles de 600 000 francs chacune, reçue du canton et de la commune pour l'aide à la délocalisation. Il nous faudra être raisonnables.
Pour autant, cet anniversaire engendre déjà des attentes. Comme Claude Nobs en son temps, pouvez-vous au moment de boucler l'édition en cours annoncer quelques noms de l'édition prochaine?
C'est justement parce que j'ai tellement mal vécu ces annonces à l'époque que je me garderai bien d'en faire! (Rire) Claude était champion pour lancer des scoops alors que rien n'était signé, et il fallait rétropédaler ensuite. Surtout dans le cadre d'un jubilé, nous faisons très attention à ne pas créer des attentes surdimensionnées.
Nous avons des envies et des attentes, mais nous sommes aussi réalistes. Lady Gaga qui ferait un trio avec Beyoncé et Rihanna, chacun sait désormais que le music business n'autorise plus ce genre de rêve. Cela dit, 60 ans, c'est un bon argument que nous allons utiliser pour proposer des choses originales, sans doute sous la forme de créations ou de concerts exclusifs. Nous avons lancé quelques bouteilles à la mer, dont je ne révélerai pas les destinataires. Disons juste que la mer est un océan.
Vous avez confirmé le retour au Centre de Congrès avant même le début de cette édition. En revanche, vous n'aviez pas scellé le sort du Casino…
Il est trop loin, hélas. Je ne dis pas qu'on n'y retournera pas un jour pour une soirée très spéciale. Mais l'infrastructure est trop lourde, et la scène ne reste pas pratique. En revanche, son intimité permet des concerts d'une émotion folle, comme celui de Beth Gibbons. En ce sens, il n'est pas impossible que l'ADN artistique de ces deux années au Casino se déplace au Lab. La salle, dans le nouveau bâtiment, sera là. Mais s'appellera-t-elle toujours le Lab? Aura-t-elle la même configuration? Points d'interrogation. Mais je peux déjà dire qu'elle ne proposera plus la même offre «indé» qu'avant 2024.
C'est-à-dire?
Elle gardera sans doute le côté hybride que le Casino a proposé en 2024 et 2025, qui nous a permis de faire cohabiter rap et jazz, electro et blues. Cette année, nous avions un maximum de 5800 personnes devant la Scène du Lac et 1300 au Casino. L'an prochain, nous aurons à nouveau 4700 personnes au Stravinski et 2000 au Lab. Donc une même capacité globale de billetterie mais une répartition très différente. On ne pourrait pas financer au Stravinski deux têtes d'affiche par soir comme sur la Scène du Lac, par exemple. Il faudra pleinement jouer sur la complémentarité du Lab, également pour des artistes confirmés.
Vous avez évoqué en conférence de presse vos coups de cœur – Raye, Benson Boone, Beth Gibbons, Pulp. Et une déception?
Le show d'Iseult, je n'ai pas vraiment compris l'idée. Et j'avais beaucoup d'attente sur le concert des Black Keys, qui m'a peu touché. Peut-être parce que celui des Hermanos Gutiérrez, avant eux, m'a vraiment secoué.
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François Barras est journaliste à la rubrique culturelle. Depuis mars 2000, il raconte notamment les musiques actuelles, passées et pourquoi pas futures. Plus d'infos
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Genève: des déchets en œuvre d'art contre la pollution plastique
Traité sur le plastique – Des déchets en œuvre d'art pour combattre la pollution plastique Dans le cadre du lancement de la conférence sur le plastique à l'Organisation des Nations Unies, deux artistes ajoutent leur voix au combat. Andrea Di Guardo L'artiste et restaurateur de lustres Bertrand Cazenave expose plus de 500 méduses devant le Palais des Nations ce mardi 5 août. BERTRAND CAZENAVE Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Plus de 500 méduses en luminaires recyclés vont flotter devant l'entrée du Palais des Nations. L'artiste Bertrand Cazenave crée ses méduses avec des ampoules LED récupérées. Une réplique du «Penseur» de Rodin sera submergée de déchets plastique. Une balade de sensibilisation de 3 kilomètres partira du Palais des Nations. Vous l'aurez sans doute remarqué si vous êtes passés dans le coin: la «Broken Chair» de la place des Nations s'est trouvé un nouveau compagnon éphémère. Inspirée du «Penseur» de Rodin, cette statue que l'on doit à l'artiste et activiste Benjamin Von Wong s'apprête à être inondée de déchets plastique dans les jours à venir. Une manière de symboliser l'inaction des gouvernements sur ce fléau du XXIe siècle, alors que Genève accueille dès aujourd'hui la cinquième session des négociations pour le traité sur les plastiques. Un événement qui inspire également un artiste plus local mais tout aussi engagé, Bertrand Cazenave. Ce dernier recourt au même procédé créatif que Benjamin Von Wong, à savoir utiliser des déchets pour sculpter une œuvre. Ainsi, la place des Nations accueillera temporairement dans la journée du 5 août des centaines de méduses créées après la récupération de matériel. Défilé de méduses à Genève Exemple des méduses fabriquées par Bertrand Cazenave. BERTRAND CAZENAVE Mardi matin, ce sont donc plus de 500 méduses flottantes de tailles variables, entre 50 centimètres et 5 centimètres de diamètre, construites à la main par l'artiste et spécialiste en luminaire suisse Bertrand Cazenave, et exclusivement faites de matériaux recyclés, qui seront suspendues à une installation à côté de la «Broken Chair». «Fasciné par la lumière», Bertrand Cazenave travaille depuis des années sur la question des déchets réutilisables, autant dans son activité professionnelle que dans son parcours artistique. «J'ai confectionné des méduses à l'aide d'ampoules LED et de fils électriques recyclés, explique-t-il. J'ai été amené à récupérer des milliers d'ampoules usées mais en parfait état de marche. Ça m'atterre, je ne comprends pas comment on peut jeter des choses qui marchent encore. Ce n'est pas parce que l'on est riche que l'on ne doit pas réparer ou restaurer ce qui ne fonctionne plus très bien. Je récupère alors énormément de ces objets pour les réutiliser à des fins artistiques, c'est une manière de mener le combat contre la pollution.» Ces jolies méduses faites d'ampoules seront suspendues à côté de la «Broken Chair». BERTRAND CAZENAVE Restaurateur de lustres à l'origine, Bertrand Cazenave s'est pris de passion pour la sculpture en récoltant pour son travail toutes sortes de matériels, des ampoules aux câbles électriques, en passant par du cristal, des verres de Murano, des bouteilles de parfum et des LED de guirlandes de Noël. Il s'est lancé tout d'abord dans la fabrication de bonshommes à l'aide de ce bric-à-brac, puis sa passion l'a dirigé vers les méduses. «C'est un animal magnifique qui n'est pas un prédateur et qui subit en silence la pollution du plastique. Cette œuvre est donc un cri contre la pollution et le plastique à usage unique, qui est une véritable aberration pour l'environnement.» Pour assister à l'installation de cette œuvre, rendez-vous à 8 h 30 mardi 5 août sur la place des Nations. Le «Penseur» de Benjamin Von Wong «Turn Off the Plastic Tap», une installation artistique faite de plastiques créée par Benjamin Von Wong. #TurnOffThePlasticTap © Von Wong Productions Juste à côté de la «Broken Chair», l'artiste Benjamin Von Wong a également installé une œuvre monumentale. Nouvel habitué des conférences pour le climat après son robinet géant crachant du plastique à Nairobi et son «Jenga de la diversité» en Colombie, il réalise cette fois une version du «Penseur» de Rodin à l'aide de matériels recyclés. Cette dernière va peu à peu être envahie de déchets plastique dans les jours à venir. Une manière de «symboliser les coûts croissants, environnementaux et sanitaires, de l'inaction politique». Artistiquement, cette installation est un sacré chantier. «J'ai coordonné un groupe WhatsApp composé de plus de 100 volontaires pour venir travailler le plastique avec moi: laver les bouteilles, les décapsuler, trouer les emballages…, décrit Benjamin Von Wong. D'ailleurs, tout le plastique que l'on utilise est suisse, il provient des montagnes, de Genève et de Zurich, c'est donc une œuvre 100% locale. Cela fait maintenant plus de quatre mois que je suis sur ce projet.» L'inauguration de cette œuvre soutenue notamment par la Ville et le Canton de Genève aura lieu le 7 août à 18 h 30. Le «Penseur» de Benjamin Von Wong est d'ores et déjà installé devant la «Broken Chair». LAURENT GUIRAUD/TAMEDIA On le disait plus haut, Benjamin Von Wong n'en est pas à son coup d'essai en matière d'installation monumentale pour sensibiliser sur la pollution plastique. Ce Canadien de 38 ans s'était également fait remarquer en 2019 avec son œuvre «Strawpocalypse», accueillie par le Vietnam, et composée de 168'000 pailles en plastique. Triste rappel: aux États-Unis, entre 170 et 390 millions de pailles sont utilisées tous les jours, selon les études rigoureuses de l'organisation Plastic Pollution Coalition. Après des premiers efforts menés par l'administration Biden pour limiter cet usage, Donald Trump avait effectué un brusque retour en arrière dès le début de son deuxième mandat en février dernier. Balade sensibilisée à la question de la pollution plastique Pendant les négociations, des activités s'ouvrent aux curieux désirant être mieux sensibilisés à la question de la pollution plastique. Au-delà des aspects très scientifiques de ces rendez-vous, conférences ou activités, une petite balade a attisé notre curiosité. Longue de 3 kilomètres, la marche partira du Palais des Nations le 7 août à 7 h du matin et se terminera vers 9 h, avec la possibilité de grignoter quelques croissants entre quelques discussions sur l'avenir bien sombre de notre Terre. Traité sur la pollution plastique Quête d'un traité mondial Genève accueille un sommet crucial sur la pollution plastique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Andrea Di Guardo est journaliste RP à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. 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24 Heures
14 hours ago
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7 recettes inspirées par le célèbre chef Ottolenghi à savourer cet été
Découvrez des recettes simples et colorées inspirées de la cuisine suisse et du style d'Ottolenghi, à base de polenta pour un vrai goût de vacances. Marianne Kohler Nizamuddin Publié aujourd'hui à 15h59 Fraîche et fleurie: une table pour les beaux jours. Photo: H &M Home H &M (dr web only) Avec l'arrivée du soleil, une vague de joie de vivre envahit nos rues. Les terrasses des cafés s'animent, invitant à s'attarder sous la douce chaleur printanière. Pourquoi ne pas transposer cette atmosphère radieuse dans votre cuisine? Inspirez-vous des saveurs suisses ou des délices méditerranéens du célèbre chef Ottolenghi pour concocter des recettes alliant fraîcheur et élégance. Misez sur des ingrédients colorés et raffinés pour dresser une table aux airs estivaux. Le secret réside dans l'art du «layering» : superposer et assembler harmonieusement différents éléments. Commencez par une nappe, puis ajoutez des sets de table et un assemblage varié d'assiettes. Les serviettes joliment décorées se marient aux bougies, fleurs, et motifs colorés pour sublimer le tout. Pour un clin d'œil chic et accessible, choisissez une nappe à motif floral et des accessoires de H&M Home. Créez une ambiance où chaque repas devient une célébration de la belle saison. 1 – Polenta croustillante Rondelles de polenta avec topping à la tomate. Photo: A Beautiful Plate La polenta est un repas simple et paysan, associé à la chaleur et à la convivialité. Rendez-la plus légère et plus estivale en faisant frire des rondelles de polenta. Ajoutez-y un délicieux topping à la tomate, aux herbes et au fromage. Une idée parfaite pour une recette de saison, à partager en toute simplicité, dans une ambiance inspirée de la Suisse ou des plats colorés d'Ottolenghi. À savourer dans une belle cuisine ouverte sur l'été. Voici comment réaliser une polenta simple et rapide: faites cuire une polenta instantanée selon les indications de l'emballage. J'utilise toujours plus de lait que d'eau et j'ajoute du bouillon ainsi qu'une bonne quantité de beurre, car j'aime la polenta épicée et bien beurrée. Pour finir, incorporez du parmesan râpé. Étalez la polenta encore chaude sur une plaque recouverte de papier sulfurisé et laissez-la refroidir complètement. Une fois qu'elle a durci, découpez des rondelles (ou des tranches) à l'aide d'un emporte-pièce ou d'un couteau. Faites-les cuire dans une poêle à frire ou sur un gril jusqu'à ce qu'elles soient bien croustillantes. Voici comment réaliser le topping de tomates: versez une bonne quantité d'huile d'olive dans une poêle et ajoutez une gousse d'ail écrasée. Faites ensuite chauffer les deux et lorsque l'huile est chaude, ajoutez du piment finement haché. Dès que les deux sont parfumés, ajoutez des petites tomates coupées en deux ou en quatre. Lorsque celles-ci commencent à mijoter, déchirez un peu de basilic et ajoutez-le aux tomates avec un peu de sel et de miel. Laissez ensuite mijoter jusqu'à ce que les tomates se décomposent et que le nappage s'épaississe un peu. Cela dure environ 20 minutes. Retirez l'ail. Juste avant de servir, mélangez la mozzarella aux tomates. Émincez la mozzarella en petits morceaux. Servez le plat: Garnissez les tranches de polenta croustillantes avec le topping tomate et mozzarella. Accompagnez d'une salade verte croquante. 2 – Risotto aux tomates et aux asperges vertes Rouge et vert: risotto crémeux aux tomates avec des asperges croquantes. Photo: MKN Préparez un risotto à la tomate et garnissez le riz rouge de magnifiques asperges grillées au four. «Et voilà comment faire: commencez par préparer un bouillon. Faites fondre une belle noix de beurre dans une poêle, puis ajoutez une petite échalote finement hachée. Lorsque le beurre et l'échalote embaument la cuisine et que l'échalote commence à caraméliser, ajoutez des tomates cerises coupées en deux ou en quatre. Laissez-les mijoter quelques instants et écrasez-les légèrement à la fourchette. Déchirez ensuite quelques feuilles de basilic et incorporez-les. Dès que le mélange embaume et prend l'allure d'une sauce, versez le riz Carnaroli de qualité. Prolongez la cuisson en remuant doucement afin que les grains s'imprègnent de la sauce beurrée et que le liquide réduise. Déglacez ensuite avec un généreux filet de vin rosé – parfait pour ce risotto. Quand le vin s'est évaporé, ajoutez le bouillon louche après louche jusqu'à ce que le risotto soit crémeux et al dente. Hors du feu, incorporez une belle portion de parmesan râpé et relevez d'un tour de moulin à poivre noir. Cette préparation fait partie de nos recettes de cuisine inspirées de la Suisse et du chef Ottolenghi; pour une variante originale, essayez-la aussi avec de la polenta crémeuse.» Et voici comment préparer les asperges vertes au four: coupez l'extrémité des asperges, lavez-les soigneusement, puis disposez-les dans un plat allant au four. Arrosez généreusement d'huile d'olive et saupoudrez de parmesan râpé. Faites griller le tout pendant environ 15 minutes dans un four préchauffé à 200 degrés. Servez les asperges directement sur le risotto pour une touche de fraîcheur. Cette préparation simple et savoureuse s'intègre parfaitement dans nos recettes, inspirées à la fois de la Suisse et du style d'Ottolenghi. Pour une alternative originale, vous pouvez également les accompagner d'une polenta crémeuse. 3 – Dresser une table lumineuse et colorée Rayonnante et chaleureuse: table orange avec vaisselle orange Kermik. HK Living La couleur est à la mode. Et ce, même dans des lieux que l'on considérait jusqu'à présent comme plutôt neutres. Ainsi, les tables et la vaisselle colorées sont à la mode. Elles permettent de chasser définitivement l'ennui du quotidien. Les tables colorées n'attirent pas seulement le regard, elles ont aussi un effet d'attraction, de sorte qu'il n'est pas toujours nécessaire de mettre une nappe. La vaisselle colorée transforme chaque plat en une petite beauté raffinée et rend tout meilleur sans effort. De plus, les objets colorés du quotidien éveillent la créativité. Celle-ci est toujours présente lorsque l'on cuisine et que l'on savoure. Si la scène de vos talents culinaires est colorée, elle vous invite à jouer avec encore plus de couleurs. La table ronde orange , qui existe également dans de nombreuses autres couleurs, et la vaisselle en céramique viennent de HK Living. 4 – Poulet au miel et à la moutarde Doux et piquant: plat de poulet aux arômes raffinés. Photo: What's in the Pan Dans cette recette simple de poulet, le piquant de la moutarde se marie avec raffinement de la douceur du miel. Ingrédients pour 4 personnes: 6-8 morceaux de cuisse de poulet avec peau et os 6 échalotes Huile d'olive sel et poivre 2 dl de vin blanc 2 dl de bouillon de poule 50 g de moutarde de Dijon 30 g de miel un peu de thym Préparation: frottez les morceaux de poulet avec du sel et du poivre et faites-les cuire par portions dans l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils soient dorés et croustillants de tous les côtés. Mettez-les de côté. Faites revenir les échalotes préalablement coupées en rondelles dans la graisse de cuisson et ajouter le vin lorsqu'elles sont parfumées. Laissez réduire un peu, puis ajoutez le bouillon. Mélangez le miel et la moutarde, et ajoutez beaucoup de thym. Remettez les morceaux de poulet dans la poêle et mettez le tout au four à 200 degrés. Faites cuire au four sans couvercle pendant environ 40 minutes. Vous pouvez ajouter un peu de crème fraîche à la fin si vous le souhaitez. Servir avec du riz ou des pommes de terre. 5 – Pâtes au brocoli Vert et bon: orecchiette au pesto de brocoli. Photo: Feasting at Home Les brocolis et les orecchiette font la paire. Et comme c'est l'été, nous aimons aussi servir des amours culinaires. Ingrédients pour 4 personnes: 1 petit brocoli, coupé en morceaux 1 bouquet de feuilles de basilic env. 10 feuilles de menthe 70 g de Pecorino Romano, râpé 70 g de parmesan, râpé 70 g de cerneaux de noix 2 cuillères à soupe de jus de citron Sel 50 ml d'huile d'olive 400 g d'orecchiette Parmesan pour servir Préparation: faites cuire le brocoli à la vapeur jusqu'à ce qu'il soit cuit, mais encore très croquant. Mettez les brocolis dans un robot ménager avec les herbes, les cerneaux de noix et le jus de citron, et hachez grossièrement le tout. Ajoutez le fromage et mélangez le tout. Versez ensuite lentement l'huile d'olive pendant que le robot tourne. Faites cuire les pâtes, égouttez-les et gardez un peu d'eau pour les pâtes. Mélangez le pesto avec les pâtes et un peu d'eau des pâtes. Servez immédiatement et décorez avec un peu de fromage râpé. 6 – Purée de patates douces avec un ingrédient surprise Douce et crémeuse: la purée de pommes de terre, pour une fois totalement différente. Photo: Feasting at Home Les patates douces sont des perles culinaires auxquelles on ne pense pas toujours. Pourtant, elles apportent une saveur différente, sont très saines et peuvent être préparées de multiples façons. Par exemple sous forme de purée délicate à la vanille. Ingrédients pour 4 personnes: 1,5 kg de patates douces 3 gousses de vanille 2 dl de crème 40 g de beurre Bouillon Préparation: épluchez les patates douces et coupez-les en morceaux. Faites-les cuire dans un peu de bouillon ou d'eau salée. Entre-temps, mettez le beurre et la crème dans une poêle. Coupez les gousses de vanille en deux dans le sens de la longueur et grattez les graines – directement dans le mélange de crème. Ajoutez également les gousses. Faites mijoter le tout doucement pendant quelques minutes en veillant à ce que la crème ne déborde pas. Lorsque les patates douces sont cuites, tamisez-les et écrasez-les. Retirez les gousses du mélange à la crème et versez ce mélange sur les pommes de terre écrasées. Mélangez bien le tout et assaisonnez la purée avec un peu de poivre noir du moulin. Ottolenghi fait aussi de la vaisselle Méditerranéenne et artistique: la vaisselle de Yotam Ottolenghi. Photo: Serax Les livres du célèbre cuisinier Ottolenghi ne manquent dans presque aucun foyer où l'on pratique la cuisine avec plaisir et passion. Le fait que le célèbre cuisinier propose également une gamme de vaisselle réjouit non seulement ses fans, mais aussi tous ceux qui souhaitent mettre de la couleur et de la gaieté sur leur table. En collaboration avec l'architecte d'origine sicilienne Ivo Bisignano, il a créé une collection de céramiques colorées pour la société belge Serax. Les ingrédients sont la joie de vivre, les couleurs, un peu d'humour et beaucoup d'allure méridionale. On y retrouve l'esprit des recettes méditerranéennes et une inspiration venue autant de la Suisse que de la Sicile – avec parfois une touche de polenta revisitée à la façon Ottolenghi. 6 – Paella aux légumes Coloré et fantastique: le riz espagnol plein de légumes. Photo: Taste, Love and Nourish Cette paella végétarienne vous fera faire un petit voyage en Espagne , rapide comme l'éclair et savoureux. Ingrédients: 300 g de riz espagnol comme la bomba 7 dl de bouillon de légumes 1 dl de vin blanc sec espagnol quelques filaments de safran Huile d'olive 2 gousses d'ail, finement hachées 1 piment, finement haché 1 échalote, finement hachée 3 tomates, coupées en petits morceaux 100 g de petits pois, frais ou congelés 1 poivron rouge, coupé en lanières 1 poivron vert, coupé en lanières 2 tomates, coupées en morceaux 1 cuillère à café de paprika espagnol fumé 2 citrons, coupés en quartiers 1 bonne poignée de persil grossièrement haché Préparation: écrasez les filaments de safran à l'aide d'un mortier et ajoutez un peu d'eau chaude. Versez l'huile d'olive, la gousse d'ail hachée et le piment haché dans une poêle et faites-les revenir. Dès que l'odeur s'en dégage, ajoutez les poivrons et les échalotes. Faites revenir quelques minutes et ajoutez ensuite le poivron fumé et les tomates. Ajoutez le riz et le safran avec l'eau, mélanger bien et faites étuver quelques minutes. Ajoutez le bouillon de légumes chaud et les petits pois. Portez à ébullition et laissez mijoter environ 15 minutes à basse température, jusqu'à ce que le liquide soit presque absorbé. Couvrez maintenant la casserole avec un couvercle ou un film plastique. Placez la casserole couverte avec le riz pendant environ 10 minutes dans un four chauffé à 180 degrés. Décorez avec le persil et les quartiers de citron et servez. Si vous cherchez des recettes inspirées de la cuisine méditerranéenne, vous pouvez également explorer des plats typiques de la Suisse, comme la polenta ou même des créations modernes à la manière d'Ottolenghi. Nos articles sur Ottolenghi Newsletter «Gastronomie & Terroirs» «24 heures» suit depuis toujours l'actualité gastronomique et culinaire. Recevez, chaque vendredi, une sélection d'articles sur la restauration, la cuisine, les produits du terroir et le vin. Autres newsletters Marianne Kohler Nizamuddin est journaliste, styliste et consultante en création. Son métier l'a conduite à Paris, New York et Munich et, pendant quelques années, au magazine «Annabelle» en tant que responsable de la mode. Aujourd'hui, elle travaille à son compte pour des entreprises et des agences en Suisse et à l'étranger. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
24 Heures
19 hours ago
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Le polar romand s'invite en force dans la compétition nationale
Accueil | Vaud | Lausanne & Région | Nicolas Feuz, Christophe Barraud et huit autres auteurs romands sont finalistes du Prix du polar nouvelle formule. Publié aujourd'hui à 11h07 Le Prix du polar romand s'associe à POLAR SUISSE pour une nouvelle formule, comme l'annonce la Ville de Lausanne dans un communiqué paru le 4 août 2025. La remise des prix aura lieu le 18 octobre à Berne et récompensera désormais les polars en français et en allemand avec une dotation de 5000 francs pour chaque lauréat. L'initiative vise à valoriser la scène nationale du polar et à favoriser les échanges linguistiques entre les régions du pays. Dix romans francophones en lice Pour cette première édition sous la nouvelle formule, le jury romand a sélectionné dix polars écrits par des auteurs vivant en Suisse romande et publiés entre 2023 et 2024. Parmi les finalistes figurent notamment Christophe Barraud avec «La Tête hors de l'eau», Nicolas Feuz avec «Les extradés», ou encore Emmanuelle Robert avec «Dormez en Peilz». Les œuvres couvrent une période de publication allant de 2023 à 2024 et représentent la diversité éditoriale romande avec des maisons telles que Campiche, Slatkine ou Rosie & Wolf. Alternance entre Lausanne et Berne Le jury romand est coordonné par Marc Voltenauer, auteur et vice-président de l'Association Polar Suisse, et Fanny Meyer, déléguée à la politique du livre. Il comprend des représentants du monde littéraire, théâtral et policier, dont Stéphanie Berg de Payot Lausanne, Sébastien Dyens de la police judiciaire lausannoise et Cécile Lecoultre, critique littéraire au 24Heures. Si la cérémonie se tient cette année à Berne, Lausanne accueillera l'événement une année sur deux, maintenant ainsi son rôle central dans la promotion du polar romand. Le Prix du polar romand était porté depuis 2017 par le Service des bibliothèques et archives de la Ville de Lausanne. Sur la littérature romande Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
