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Notre critique des 4 Fantastiques : Marvel a-t-il retrouvé la magie de ses meilleurs Avengers ou Gardiens de la galaxie ?
CRITIQUE - La bande de superhéros, portée par Pedro Pascal et Vanessa Kirby, fait face à la menace de Galactus, le Dévoreur des Mondes, dans un film au rythme effréné. Enfin un peu de lumière. Bombardés d'histoires « multiverselles » ces dernières années (Doctor Strange in the Multiverse of Madness, Spider-Man : No Way Home, The Marvels...), les fans de Marvel retrouveront mercredi le sourire et l'essence même d'un film de super-héros avec la sortie des 4 Fantastiques : Premiers pas . Le public va redécouvrir la bande de héros, portée par Pedro Pascal, une vingtaine d'années après la sortie des deux volets de Tim Story, qui n'avaient pas vraiment convaincu. Cette fois, la tâche a été confiée à Matt Shakman (Cut Bank). Le réalisateur américain introduit de fort belle manière dans le Marvel Cinematic Universe (MCU) et lance, par la même occasion, la sixième phase de la franchise où sont attendues les sorties d'Avengers : Doomsday et Secret Wars. Il nous plonge en plein cœur d'un New York, à la fois familier et différent : celui des années 1960, mais sur la Terre 828. Quatre super-héros font régner l'ordre dans les rues de la City. On les appelle les « Quatre Fantastiques ». Le chef de la bande, Reed Richards, alias Mr Fantastique (Pedro Pascal), est l'un des plus grands cerveaux scientifiques de toute l'Amérique. Depuis une expédition spatiale qui a tourné à la catastrophe, il est capable d'étendre toutes les parties de son corps jusqu'à des proportions... fantastiques. Son épouse, Sue Storm, alias la Femme invisible (Vanessa Kirby), peut disparaître et est maîtresse en télékinésie. Son frère Johnny Storm, alias la Torche Humaine (Joseph Quinn), est un séducteur irrésistible et inflammable. Quant au meilleur ami de la smala, Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach), il tire son surnom La Chose de sa transformation en immense bonhomme de pierre superpuissant qui n'a rien à envier à Hulk. À lire aussi Tom Holland, Tom Hiddleston, Florence Pugh... Les visages qui doivent incarner le renouveau de Marvel Publicité Si leurs aventures cinématographiques jusqu'à présent n'ont pas marqué les mémoires, ces quatre-là comptent parmi les personnages emblématiques des comics Marvel, à l'instar des Avengers ou des X-Men. Ils sont aussi les plus grosses célébrités de la ville. Leurs noms inondent les kiosques à journaux. L'annonce de la grossesse de Sue est un événement digne de celle de la princesse Kate. Ce petit monde parfait est percuté par l'arrivée d'un mystérieux Surfeur d'argent (Julia Garner), venu du fin fond de l'univers. Il est le héraut de Galactus, annonciateur de l'arrivée de ce Dévoreur de Mondes et, par conséquent, la destruction de la planète. À moins que... Du grand cinéma de super-héros Place à un grand show durant lequel les scènes s'enchaînent avec brio et effets spéciaux à foison. Marvel joue sur du velours avec ces décors galactiques, qui ont fait les succès des Avengers, de Thor, ou des Gardiens de la Galaxie . Lorsque la caméra de Matt Shakman se fait plus intime, on respire des bouffées des années 1960, façon Mad Men ou, plus récemment, Loki, l'une des rares productions des studios Marvel à avoir séduit le public ces derniers mois. Les derniers films du MCU souffraient de la faiblesse - voire de l'indigence - de leur scénario. Celui des 4 Fantastiques, qui emprunte tellement à la BD originale, renoue avec l'âge d'or du genre. En évacuant bien vite les « origines » de ces super-héros et comment ils ont acquis leurs pouvoirs, les scénaristes privilégient l'intrigue principale. Dans la version de 2015, Josh Trank avait mis plus d'une heure à expliquer les origines des Quatre Fantastiques. Ce fut un échec. Joseph Quinn cinq étoiles Les nouveaux visages de la bande de super-héros, incarnée il y a vingt ans par les formidables Ioan Groffudd, Jessica Alba, Chris Evans et Michael Chiklis, s'approprient leurs rôles à la perfection. Pedro Pascal fait un excellent Mr Fantastique, leader à la Tony Stark, dépassé par les événements, mais toujours capable de trouver la solution miracle. Vanessa Kirby joue avec force une mère protectrice et courageuse. Ebon Moss-Bachrach est moins en vue, encombré par son personnage de Ben Grimm. La palme revient à Joseph Quinn, star de Stranger Things, qui tient un rôle crucial, drôle, et plus crédible que ses prédécesseurs Chris Evans et Michael B. Jordan. À lire aussi Des derniers Avengers à Black Panther: Wakanda Forever, comment Marvel prépare l'avenir de sa saga Publicité Emballant, frénétique et émouvant, Les 4 Fantastiques signe le renouveau du MCU. Kevin Feige, directeur des studios Marvel, expliquait le week-end dernier à Variety vouloir ralentir la cadence de sorties des films pour se concentrer sur la qualité plutôt que la quantité. C'est que le public avait fini par se lasser et Disney par s'inquiéter de ses résultats, après avoir racheté Marvel à prix d'or. Est-ce le premier résultat de cette stratégie ? Le film de Matt Shakman lance avec brio la sixième phase de la saga. Et c'était loin d'être gagné d'avance. À voir si les promesses seront tenues. Pour notre plus grand plaisir, les 4 Fantastiques sont annoncés au casting d'Avengers - Doomsday, où ils affronteront un autre personnage emblématique des comics : le Dr Doom, interprété par Robert Downey Jr. On en salive d'avance. La note du Figaro : 3/4


La Presse
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Fantastic Four – First Steps
La troisième fois est la bonne ! Après deux adaptations ratées, cette nouvelle version des Quatre Fantastiques transpose enfin au grand écran avec succès la sympathique et parfois touchante dynamique de la « première famille de Marvel ». Le film de Matt Shakman (la série WandaVision) intègre de manière ingénieuse les personnages créés dans les années 1960 à l'Univers cinématographique Marvel (MCU). En situant l'action dans un New York à l'esthétique rétrofuturiste, lui-même logé dans un univers parallèle à celui habituel du MCU, le quintette de scénaristes était libre de faire vivre aux superhéros une aventure indépendante des 36 films précédents de la franchise. L'origine bien connue des pouvoirs du quatuor est aussi évacuée rapidement par l'entremise d'une émission animée par un genre de Johnny Carson (Mark Gatiss) qui souligne les quatre ans de la mission spatiale qui a changé les astronautes à jamais. Ces images montrent comment les quatre scientifiques sont devenus les Quatre Fantastiques grâce à leurs actes héroïques. Désormais des idoles internationales, leurs visages sont partout, autant sur les couvertures de magazine que sur les boîtes de céréales. Mené par le génial Reed Richards (Pedro Pascal), le quatuor habite l'édifice Baxter en plein cœur de New York. À la tête de la Future Foundation, sa femme, Sue Storm (Vanessa Kirby), a convaincu les nations du monde de se démilitariser. C'est dans un climat de paix qu'ils attendent leur premier enfant. Le petit frère de Sue, Johnny (Joseph Quinn), et le vieil ami de la famille Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach) sont les oncles les plus heureux du monde, mais s'ennuient un peu de faire des voyages dans les étoiles et de cogner des méchants. Ils n'avaient toutefois pas souhaité qu'un être cosmique débarque pour leur annoncer l'annihilation prochaine de la Terre. Le soir de l'Halloween, l'énigmatique Shalla-Bal, la Surfeuse d'argent (Julia Garner), descend sur Times Square pour prévenir les New-Yorkais de l'arrivée imminente de Galactus (Ralph Ineson), le dévoreur de planètes. Les Quatre Fantastiques feront alors tout en leur possible pour arrêter une menace plus grande que nature tout en découvrant les joies et les craintes de la parentalité. Inquiétudes partagées Le titre First Steps ne fait pas allusion aux premiers pas de bébé Franklin, mais plutôt à ceux des Fantastiques à l'extérieur de leur zone de confort. Ils ont su tirer profit d'une tragédie pour acquérir influence, pouvoir et gloire. Au sommet du monde depuis quatre ans, le quatuor affronte des adversaires dont la puissance est inconcevable. Leur confiance est ébranlée. De plus, les futurs parents craignent que leur fils hérite de traits particuliers en raison de leurs génétiques modifiées. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Les nouveaux parents Reed Richards (Pedro Pascal) et Sue Storm (Vanessa Kirby) Bien que provoquées par des facteurs surnaturels, leurs inquiétudes sont rendues avec une sincérité qui nous rattache aux personnages. Pedro Pascal (Eddington, The Last of Us) communique la détresse du génie désemparé par des regards effrayés et des silences éloquents. Vanessa Kirby (Napoleon, The Crown) masque l'anxiété de la jeune mère en offrant une performance empreinte de détermination et de vulnérabilité. Dans le rôle du frère protecteur, Joseph Quinn (Gladiator II, Stranger Things) cherche à se dépasser avec un enthousiasme admirable. Principalement avec sa voix, Ebon Moss-Bachrach (The Bear) parvient à faire de The Thing une présence rassurante. En dépit des enjeux colossaux, la famille et son nouveau-né restent au cœur du récit et de nos préoccupations. Le film n'arrive pas tout à fait à faire ressentir le poids de la menace de Galactus sur toute la planète – à peine des débordements citoyens –, mais on se surprend à douter réellement du triomphe des Fantastiques. Musique et esthétisme irréprochables Le monde rétrofuturiste dans lequel les héros évoluent est d'une grande beauté. Des costumes à la technologie en passant par le mobilier et les véhicules, chaque élément de cette magnifique version des années 1960 a été réfléchi et confectionné avec soin. Chapeau au chef décorateur Kasra Farahani. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Reed Richards dans son laboratoire La superbe partition écrite par Michael Giacchino accentue l'effet de nostalgie. Le Main Theme créé pour l'occasion par le compositeur de Jurassic World et de The Incredibles – qui est grandement inspiré des BD Fantastic Four – mérite de remporter des prix. L'action est aussi mieux dosée que dans la plupart des films de superhéros. On ne se sauve pas d'un affrontement final qui coûtera des milliards de dollars en travaux municipaux, mais il est au moins satisfaisant. La première véritable apparition de Galactus au grand écran en jette. Silver Surfer n'est pas en reste. Ses effets d'intangibilité sont particulièrement réussis. C'est surtout dans l'espace qu'on la voit à l'œuvre, et on remarque que le ton et l'ambiance de First Steps ont davantage en commun avec les œuvres de science-fiction, telles Interstellar, Gravity ou The Martian. On y retrouve cette soif d'explorer l'inconnu malgré l'angoisse qu'il génère. Quand on y pense, la vie est une succession de premiers pas. En salle


La Presse
5 days ago
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Critique de Fantastic Four – First Steps
La troisième fois est la bonne ! Après deux adaptations ratées, cette nouvelle version des Quatre Fantastiques transpose enfin au grand écran avec succès la sympathique et parfois touchante dynamique de la « première famille de Marvel ». Le film de Matt Shakman (la série WandaVision) intègre de manière ingénieuse les personnages créés dans les années 1960 à l'Univers cinématographique Marvel (MCU). En situant l'action dans un New York à l'esthétique rétrofuturiste, lui-même logé dans un univers parallèle à celui habituel du MCU, le quintette de scénaristes était libre de faire vivre aux superhéros une aventure indépendante des 36 films précédents de la franchise. L'origine bien connue des pouvoirs du quatuor est aussi évacuée rapidement par l'entremise d'une émission animée par un genre de Johnny Carson (Mark Gatiss) qui souligne les quatre ans de la mission spatiale qui a changé les astronautes à jamais. Ces images montrent comment les quatre scientifiques sont devenus les Quatre Fantastiques grâce à leurs actes héroïques. Désormais des idoles internationales, leurs visages sont partout, autant sur les couvertures de magazine que sur les boîtes de céréales. Mené par le génial Reed Richards (Pedro Pascal), le quatuor habite l'édifice Baxter en plein cœur de New York. À la tête de la Future Foundation, sa femme, Sue Storm (Vanessa Kirby), a convaincu les nations du monde de se démilitariser. C'est dans un climat de paix qu'ils attendent leur premier enfant. Le petit frère de Sue, Johnny (Joseph Quinn), et le vieil ami de la famille Ben Grimm (Ebon Moss-Bachrach) sont les oncles les plus heureux du monde, mais s'ennuient un peu de faire des voyages dans les étoiles et de cogner des méchants. Ils n'avaient toutefois pas souhaité qu'un être cosmique débarque pour leur annoncer l'annihilation prochaine de la Terre. Le soir de l'Halloween, l'énigmatique Shalla-Bal, la Surfeuse d'argent (Julia Garner), descend sur Times Square pour prévenir les New-Yorkais de l'arrivée imminente de Galactus (Ralph Ineson), le dévoreur de planètes. Les Quatre Fantastiques feront alors tout en leur possible pour arrêter une menace plus grande que nature tout en découvrant les joies et les craintes de la parentalité. Inquiétudes partagées Le titre First Steps ne fait pas allusion aux premiers pas de bébé Franklin, mais plutôt à ceux des Fantastiques à l'extérieur de leur zone de confort. Ils ont su tirer profit d'une tragédie pour acquérir influence, pouvoir et gloire. Au sommet du monde depuis quatre ans, le quatuor affronte des adversaires dont la puissance est inconcevable. Leur confiance est ébranlée. De plus, les futurs parents craignent que leur fils hérite de traits particuliers en raison de leurs génétiques modifiées. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Les nouveaux parents Reed Richards (Pedro Pascal) et Sue Storm (Vanessa Kirby) Bien que provoquées par des facteurs surnaturels, leurs inquiétudes sont rendues avec une sincérité qui nous rattache aux personnages. Pedro Pascal (Eddington, The Last of Us) communique la détresse du génie désemparé par des regards effrayés et des silences éloquents. Vanessa Kirby (Napoleon, The Crown) masque l'anxiété de la jeune mère en offrant une performance empreinte de détermination et de vulnérabilité. Dans le rôle du frère protecteur, Joseph Quinn (Gladiator II, Stranger Things) cherche à se dépasser avec un enthousiasme admirable. Principalement avec sa voix, Ebon Moss-Bachrach (The Bear) parvient à faire de The Thing une présence rassurante. En dépit des enjeux colossaux, la famille et son nouveau-né restent au cœur du récit et de nos préoccupations. Le film n'arrive pas tout à fait à faire ressentir le poids de la menace de Galactus sur toute la planète – à peine des débordements citoyens –, mais on se surprend à douter réellement du triomphe des Fantastiques. Musique et esthétisme irréprochables Le monde rétrofuturiste dans lequel les héros évoluent est d'une grande beauté. Des costumes à la technologie en passant par le mobilier et les véhicules, chaque élément de cette magnifique version des années 1960 a été réfléchi et confectionné avec soin. Chapeau au chef décorateur Kasra Farahani. PHOTO JAY MAIDMENT, FOURNIE PAR MARVEL STUDIOS Reed Richards dans son laboratoire La superbe partition écrite par Michael Giacchino accentue l'effet de nostalgie. Le Main Theme créé pour l'occasion par le compositeur de Jurassic World et de The Incredibles – qui est grandement inspiré des BD Fantastic Four – mérite de remporter des prix. L'action est aussi mieux dosée que dans la plupart des films de superhéros. On ne se sauve pas d'un affrontement final qui coûtera des milliards de dollars en travaux municipaux, mais il est au moins satisfaisant. La première véritable apparition de Galactus au grand écran en jette. Silver Surfer n'est pas en reste. Ses effets d'intangibilité sont particulièrement réussis. C'est surtout dans l'espace qu'on la voit à l'œuvre, et on remarque que le ton et l'ambiance de First Steps ont davantage en commun avec les œuvres de science-fiction, telles Interstellar, Gravity ou The Martian. On y retrouve cette soif d'explorer l'inconnu malgré l'angoisse qu'il génère. Quand on y pense, la vie est une succession de premiers pas. En salle


24 Heures
23-07-2025
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«Les 4 Fantastiques: Premiers pas» vont-ils sauver le MCU et Disney?
Accueil | Culture | Cinéma & séries | Très réussi, le nouveau film du Marvel Cinematic Universe va peut-être relancer le genre des superhéros au cinéma. Publié aujourd'hui à 09h30 Les nouveaux «4 Fantastiques», incarnés par Ebon Moss-Bachrach (Ben Grimm/La Chose) Vanessa Kirby (Sue Storm/La Femme invisible), Pedro Pascal (Reed Richards/Mr Fantastique) et Joseph Quinn (Johnny Storm/La Torche humaine). MARVEL STUDIOS En bref: En longue agonie depuis la sortie de «Avengers: Endgame» (2018), le Marvel Cinematic Universe (MCU) a finalement trouvé son sauveur avec «Les 4 Fantastisques: Premiers pas». Remake du remake du remake, car oui, on compte déjà trois univers adaptés de la franchise au cinéma, ce blockbuster signé Matt Shakman apporte un vent de fraîcheur tout à fait appréciable dans un genre arrivé à saturation. Il ne restera plus que les résultats du box-office pour apprécier ce potentiel succès. En tout cas, la phase 6 du MCU démarre sur les chapeaux de roues. Univers parallèle Tout commence sur la Terre, mais pas la nôtre, et en tout cas pas celle habitée par Captain America, Thor ou encore plus récemment les «Thunderbolts». Dans cet univers, l'humanité évolue dans un monde rétrofuturiste bloqué dans l'esthétique des années 50-60 mais à la technologie très avancée. Les 4 Fantastiques, composés de Reed Richards, Sue Storm, Johnny Storm et Ben Grimm – alias Mr Fantastique, la Femme invisible, la Torche humaine et la Chose – sont pour l'instant les uniques superhéros d'Amérique. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le film débute au moment où Sue Storm et Reed Richards (Vanessa Kirby et Pedro Pascal ) apprennent qu'ils vont être parents. Mais le bonheur est de courte durée lorsque la Surfeuse d'argent débarque pour leur annoncer que leur planète va être détruite sous peu par son maître, Galactus. Le compte à rebours est lancé. Un petit robot assiste les héros dans leurs tâches quotidiennes. Même le costume de la Chose rappelle l'esthétique des années 60. MARVEL STUDIOS S'ensuivent deux heures de poursuite et de petites scènes d'action pour sauver la Terre, dans une narration extrêmement linéaire et sans pause, à la manière des comics de l'époque. Porté par deux sublimes acteurs (Pedro Pascal et Vanessa Kirby), quatre si on prend en compte les jolies performances de Joseph Quinn et Ebon Moss-Bachrach, le film réussit à nous transporter de manière très fluide dans cet univers parallèle qui reste décidément beaucoup plus beau que le nôtre. L'ère du renouveau Il faut dire que Marvel, et plus largement Disney, a tout donné pour renouveler le MCU après une phase 5 très décevante. On peut même avancer que ce 37e film s'incarne comme un véritable baroud d'honneur pour sauver une entreprise en décrépitude. Pour notre plus grand bonheur, certaines leçons ont heureusement été retenues. La patte graphique de l'univers est très pop, pour notre plus grand bonheur. Jay Maidment Fini les histoires sans queue ni tête brossées à coups de multivers. Au revoir le comique de situation pas drôle auquel nous avaient habitués les 36 derniers métrages. Cette fois, le film bénéficie d'un scénario simple et efficace, d'un jeu totalement organique et d'une patte graphique soignée sans effets spéciaux à outrance. Point bonus pour la musique, signée Michael Giacchino, qui colle parfaitement avec l'image très pop de l'univers. Mais la force des «4 Fantastiques», c'est bien son casting. Les quatre superhéros sont incarnés par des acteurs aux horizons multiples presque tous récompensés une fois dans leur carrière. Nul besoin de s'étendre trop longtemps sur Pedro Pascal qui, fidèle à lui-même, est d'une justesse impeccable. On est toutefois très soulagé qu'il ait réussi à s'intégrer dans un film de superhéros sans perdre en profondeur. Belle surprise également de revoir Joseph Quinn à l'écran, après une superbe prestation dans la saison 4 de «Stranger Things». La Surfeuse d'argent, incarnée par Julia Garner, est terrifiante de beauté. 20th Century Studios and Marvel Studios Les personnages plus secondaires ne sont pas en reste, comme le démontre la Surfeuse d'argent. Interprétée brillamment par Julia Garner, la méchante magnifie les scènes auxquelles elle participe. Son charisme funeste nous laissant présager le pire pour les héros. Et quelle excitation de voir surgir ensuite Galactus, apparaissant pour la première fois en chair et en os dans un film live action . La signature Shakman Tout le mérite de cette réussite revient peut-être au réalisateur, Matt Shakman, dont le travail émérite sur les séries «Game of Thrones» et «WandaVision» nous avait d'ores et déjà convaincu. D'après ce qu'on a entendu des coulisses du film, c'est lui qui aurait insisté pour utiliser le maximum d'effets pratiques (costumes, maquettes, etc.) pour mieux retranscrire l'esthétique du cinéma des années 60. Grâce à ce travail, l'univers des «4 Fantastiques» gagne énormément en réalisme. Matt Shakman a utilisé beaucoup de maquettes et d'effets physiques pour donner de la crédibilité à son univers. Jay Maidment La preuve qu'un film ne doit pas sa qualité au budget qu'on lui alloue. Certes, celui des «4 Fantastiques» reste colossal, plus de 200 millions de dollars, mais quand on le compare avec «Dr Strange and the Multiverse of Madness» (budget de 350 millions), on comprend que c'est l'équipe qui fait la différence. De bons scénaristes, réalisateurs et acteurs, et le tour est joué. Des films à n'en plus finir Dès qu'un film Marvel est à l'affiche, on ne peut s'empêcher de penser à ce qui viendra après. Première étape de la phase 6, «Les 4 Fantastiques» se termine par une scène postcrédit qui laisse présager l'arrivée imminente de Robert Downey Jr. dans le rôle de Dr Doom. On sait aussi que l'univers des «4 Fantastiques» et celui des précédents Marvel devront forcément s'entrechoquer un jour, car on apercevait dans une scène postcrédit de «Thunderbolts*» le vaisseau des 4 Fantastiques. Il y aura donc d'abord «Spider-Man: Brand New Day» (2026), puis «Avengers: Doomsday» (2026) et «Avengers: Secret Wars» (2027). Comment vont-ils réussir à intégrer Dr Doom dans ces films puisque, on le rappelle quand même, Robert Downey Jr. incarnait Tony Stark/Iron Man dans les précédents Marvel? Une question qui nous agitera sûrement l'année prochaine. En attendant, profitons des 4 Fantastiques, une belle réussite. À l'affiche cette semaine et MCU Andrea Di Guardo est journaliste RP à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Attaché à la rubrique culturelle (pôle Vibrations), il écrit également pour 24 Heures et Le Matin Dimanche. Il s'intéresse aussi aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d'un Master en journalisme et communication et d'un Bachelor en sciences politiques. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
21-07-2025
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«J'ai le sentiment de l'avoir connu toute ma vie» : le coup de foudre amical de Pedro Pascal et Vanessa Kirby sur le tournage des Quatre Fantastiques
Pedro Pascal et Vanessa Kirby sont à l'affiche du film Marvel Les Quatre Fantastiques : Premiers pas, dans lequel ils incarnent Mister Fantastic et La Femme Invisible, le couple de superhéros. Ils ont accepté de se prêter au jeu de notre interview Entre-Deux lors de leur passage éclair à Paris. Ils font partie des acteurs les plus bankable du moment. Pedro Pascal, nouvelle coqueluche de Hollywood, et Vanessa Kirby, comédienne britannique enchaînant les grands rôles depuis son apparition dans The Crown en 2016, se donnent pour la toute première fois la réplique dans le film Marvel Les Quatre Fantastiques : Premiers pas, blockbuster le plus attendu de l'été en salles ce mercredi 23 juillet. Pedro Pascal y incarne Reed Richards, alias Mister Fantastique, et Vanessa Kirby son épouse Sue Storm, alias la Femme Invisible, deux superhéros emblématiques de l'univers Marvel confrontés à une menace sans précédent : Galactus, un dieu de l'espace, veut dévorer la planète entière et ses habitants. Reed Richards et Sue Storm unissent leurs forces avec Johnny Storm (la Torche humaine) et Ben Grimm (la Chose), les deux autres membres de leur famille, pour sauver la Terre ainsi que le futur enfant de Sue, enceinte de Reed. Une mission galactique à haut risque exécutée dans un univers rétrofuturiste inspiré des années 60 et imaginé par le réalisateur Matt Shakman, qui souhaitait donner une identité visuelle et narrative unique à ce reboot. Publicité Vanessa Kirby et la «Pedro Pascal mania» De passage à Paris le 7 juillet dernier pour le lancement de la tournée promotionnelle du film, Pedro Pascal et Vanessa Kirby se sont prêtés au jeu de notre interview Entre-Deux avec beaucoup d'enthousiasme. Si les deux stars ne se connaissaient pas avant le tournage du film, Vanessa Kirby avait déjà succombé à la «Pedro Pascal mania» et n'avait donc qu'une hâte : rencontrer l'acteur dont elle était déjà fan. «Quand j'ai appris que Pedro allait jouer Monsieur Fantastique, je me suis dit que j'étais la personne la plus chanceuse au monde, confie-t-elle. C'était l'un des plus beaux jours de ma vie quand il a accepté le rôle. Je ne pensais pas qu'il allait dire 'oui'». À lire aussi Pourquoi Pedro Pascal a-t-il empêché Joaquin Phoenix de lever le bras sur les marches de Cannes ? Une admiration mutuelle Sa réaction quand elle l'a rencontré en vrai ? «Je l'ai aimé davantage. C'est fou tout l'amour que je ressens pour cet homme, assure-t-elle. Et je ne mens même pas, c'est agaçant !». L'interprète de Sue Storm a eu un véritable coup de cœur amical pour son partenaire à l'écran. Comment expliquer cette connexion ? Pedro Pascal et Vanessa Kirby partagent un engagement sincère et profond, aussi bien dans leur vie personnelle que professionnelle. «Je pense que nous nous investissons énormément. Et s'investir peut parfois être douloureux. Nous sommes tous les deux profondément attachés à notre travail, et nous nous soucions l'un de l'autre. Nous nous rappelons toujours mutuellement de prendre soin de nous-mêmes», explique l'acteur révélé en 2014 dans la série Game of Thrones. L'Américain salue le «sens de l'empathie» de sa partenaire à l'écran ainsi que sa «loyauté à toute épreuve». «Si vous voulez avoir quelqu'un dans votre camp, c'est elle qu'il faut choisir», plaisante-t-il. La comédienne britannique n'avait quant à elle jamais rencontré quelqu'un d'aussi modeste que Pedro Pascal. La preuve ? «C'était son anniversaire en avril, et c'était la première fois qu'il organisait quelque chose depuis 25 ans. C'est fou !», révèle-t-elle. Pedro Pascal dispose d'un autre atout charme que nous avons observé tout au long de l'interview : son sens de l'humour. L'interprète de Reed Richards s'est ainsi gentiment moqué de la passion de Vanessa Kirby pour le matcha : «C'est une compétition pour réussir à en mettre absolument partout, comme si le matcha tombait du ciel !», a-t-il lancé, provoquant un fou rire de sa partenaire à l'écran, qui confie avoir le sentiment de «l'avoir connu toute sa vie». L'alchimie entre les deux stars a certainement nourri leur duo dans Les Quatre Fantastiques. Et comme dans le film, Vanessa Kirby attend son premier enfant, fruit de ses amours avec le joueur de crosse américain Paul Rabil.