Dernières actualités avec #MeurtheetMoselle


Le Parisien
21 hours ago
- Science
- Le Parisien
Ce « pénis de Titan » à l'odeur de cadavre va encore fleurir : un événement rarissime
Une nouvelle floraison exceptionnelle du « pénis de Titan » se prépare au jardin botanique Jean-Marie Pelt de Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). La plante, surnommée « Tintin », s'apprête à éclore pour la deuxième fois en deux ans. Un phénomène considéré comme rarissime dans le monde botanique, rapporte ici Sud Lorraine. L'ouverture devrait intervenir ce jeudi 31 juillet ou vendredi 1er août, ajoute L'Est Républicain. Ce nouvel événement survient seulement trois semaines après l'éclosion d'« Eros », un autre spécimen de la même espèce : l'Amorphophallus titanum, originaire de Sumatra. En 2023, Tintin avait déjà marqué les esprits en atteignant deux mètres de hauteur. Aujourd'hui, le tubercule pèse 42 kg, dix de plus que lors de sa première floraison. Il a de nouveau franchi la barre symbolique des deux mètres. Ce 30 juillet, il mesure 2,13 mètres selon les informations publiées sur le site Internet du jardin botanique . Cette double floraison est une première en France pour un même arum titan. Habituellement, cette espèce ne fleurit que tous les 7 à 10 ans. La précédente éclosion de Tintin avait attiré plus de 22 000 visiteurs dans les serres. Les floraisons du pénis de Titan fascinent autant qu'elles surprennent. L'inflorescence ne dure que 24 à 36 heures et s'accompagne d'une odeur fétide, destinée à attirer les insectes pollinisateurs. Dès l'ouverture, la plante entre dans une phase de dépérissement, ce qui explique la rareté de ces moments. Tintin bénéficie de conditions de culture particulièrement favorables au jardin Jean-Marie Pelt. Les équipes veillent à maintenir un climat proche de celui de Sumatra, son habitat naturel. Le suivi méticuleux du tubercule et de sa croissance permet de maximiser les chances de floraison, même si la nature reste imprévisible. En raison de la floraison rare et spectaculaire de « Tintin », l'entrée des serres tropicales sera payante au tarif habituel dimanche 3 août. Elle aurait dû être gratuite, car il s'agit du premier dimanche du mois.


Le Parisien
5 days ago
- Science
- Le Parisien
Gunnar, nourrisson martyr de Moselle mort à 4 mois : « Ce drame aurait pu et dû être évité ! »
Il s'appelait Gunnar et avait seulement 4 mois. Ce petit garçon, né au printemps dernier, est décédé lundi 21 juillet au CHRU de Nancy (Meurthe-et-Moselle) après y avoir été admis dans un état critique, en urgence par hélicoptère, depuis Sarrebourg (Moselle), à 85 km de là, où il vivait avec sa maman. Le nourrisson présentait un hématome à la tempe. Il est décédé des suites de ses blessures, et selon les résultats de l'autopsie, son décès est dû à l'intervention d'un tiers . Ses parents, qui ont donné l'alerte le 21 juillet pour faire venir une ambulance, ont été mis en examen pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de moins de 15 ans par ascendant, et soustraction aux obligations légales de parent. Ils ont été écroués mercredi 23 juillet, dans deux établissements pénitentiaires différents en Lorraine.


Le Parisien
23-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Bébé mort en Moselle : les deux parents présentés à un juge, le décès du nourrisson est bien « dû à l'intervention d'un tiers »
Les autorités ont-elles failli ? Les parents d'un enfant de quatre mois, qui avait fait l'objet d'un placement avant d'être remis à sa famille il y a une dizaine de jours semaines, ont été déférés ce mercredi après-midi après la mort du nourrisson . Le parquet de Metz a demandé leur détention provisoire, indique-t-il dans un communiqué. Les parents avaient été placés en garde à vue pour violences volontaires ayant entraîné une infirmité sur mineur de quinze ans par ascendant, meurtre sur mineur de quinze ans et soustraction aux obligations légales de parent. « L'autopsie du bébé confirme que son décès est dû à l'intervention d'un tiers », relève ce mercredi le parquet de Metz. Le bébé est décédé lundi au CHRU de Nancy (Meurthe-et-Moselle), où il avait été héliporté dans un état critique après avoir été conduit au centre hospitalier de Sarrebourg, où les parents résident. Il présentait un hématome à une tempe, selon une source policière. La femme, née en 1996, et l'homme, né en 2000, faisaient déjà l'objet d'une enquête pénale, toujours en cours, « pour des suspicions de violences », avait indiqué mardi Élise Bozzolo, vice-procureure de Metz. Le bébé, alors âgé d'une dizaine de jours, avait été hospitalisé pour « une fracture résultant selon les parents d'un accident domestique ». L'enfant avait été « hospitalisé puis placé judiciairement entre le 7 avril et le 11 juillet avant d'être restitué à la mère à la suite d'une audience du Tribunal pour enfants », avait précisé la magistrate. « Les parents étaient soumis par cette juridiction au respect de plusieurs obligations sous le contrôle renforcé des services éducatifs. »


Le Parisien
22-07-2025
- Business
- Le Parisien
Sidérurgie : « au bord du gouffre », NovAsco recherche désespérément un repreneur
Le répit aura été de courte durée pour les 750 salariés de NovAsco (anciennement Ascometal). À peine un an après la reprise de leur entreprise par un fonds britannique, Greybull Capital , c'est déjà la douche froide. Les quatre sites industriels de ce spécialiste tricolore de la production d'aciers spéciaux, destinés notamment à l'industrie automobile, à Hagondange en Moselle, Leffrinckoucke (Nord), Custines (Meurthe-et-Moselle) et Saint-Étienne (Loire), se trouvent depuis début juin sous le coup d'une procédure de conciliation. Un rapport portant sur l'état financier de l'entreprise doit être rendu ce vendredi 25 juillet.


Le Parisien
13-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Escroquerie à la taxe carbone : vers un nouveau procès pour Fabrice Sakoun, l'insaisissable arnaqueur réfugié en Israël
Les mots illustrent l'impuissance de la justice. En quelques lignes, le parquet de Nancy (Meurthe-et-Moselle) résume, dans un réquisitoire définitif daté du 22 avril, six ans d'une enquête au sentiment d'inachevé : « Une demande d'extradition a été adressée aux autorités israéliennes au mois de septembre 2020. À ce jour, l'instruction de la demande est toujours en cours. » L'homme évoqué ici par le magistrat nancéien est Fabrice Sakoun, un des cerveaux de la tentaculaire arnaque à taxe carbone. Un escroc qui échappe à la justice française depuis sa condamnation en 2011 à cinq ans de prison… et qui poursuit visiblement ses escroqueries. Début juin, un juge de Nancy a ordonné un procès dans un dossier d'arnaque aux faux placements, confirme le parquet. Parmi les prévenus, Fabrice Sakoun, soupçonné d'être la tête pensante d'une escroquerie ayant permis de dérober, entre 2017 et 2019, 3,4 millions d'euros à plus de 90 épargnants et 800 000 euros à la société Cofiroute. Plusieurs sources avouent toutefois ne se faire aucune illusion sur la future présence de Fabrice Sakoun devant le tribunal correctionnel.