
Sidérurgie : « au bord du gouffre », NovAsco recherche désespérément un repreneur
un fonds britannique, Greybull Capital
, c'est déjà la douche froide.
Les quatre sites industriels de ce spécialiste tricolore de la production d'aciers spéciaux, destinés notamment à l'industrie automobile, à Hagondange en Moselle, Leffrinckoucke (Nord), Custines (Meurthe-et-Moselle) et Saint-Étienne (Loire), se trouvent depuis début juin sous le coup d'une procédure de conciliation. Un rapport portant sur l'état financier de l'entreprise doit être rendu ce vendredi 25 juillet.
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Sidérurgie : « au bord du gouffre », NovAsco recherche désespérément un repreneur
Le répit aura été de courte durée pour les 750 salariés de NovAsco (anciennement Ascometal). À peine un an après la reprise de leur entreprise par un fonds britannique, Greybull Capital , c'est déjà la douche froide. Les quatre sites industriels de ce spécialiste tricolore de la production d'aciers spéciaux, destinés notamment à l'industrie automobile, à Hagondange en Moselle, Leffrinckoucke (Nord), Custines (Meurthe-et-Moselle) et Saint-Étienne (Loire), se trouvent depuis début juin sous le coup d'une procédure de conciliation. Un rapport portant sur l'état financier de l'entreprise doit être rendu ce vendredi 25 juillet.


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Sidérurgie: Novasco, ex-Ascometal, menace de sombrer
Le groupe Novasco, nouveau nom du sidérurgiste Ascometal après sa reprise en juillet 2024 par le fonds d'investissement Greybull Capital, fait l'objet d'une procédure de conciliation qui pourrait aboutir à un redressement ou une liquidation judiciaire, a-t-on appris lundi de sources concordantes. «Il y a eu une dégradation de notre business plan», explique à l'AFP Gazi Yildiz, délégué syndical central CGT, exerçant sur le site de Hagondange (Moselle). «Le marché de l'auto s'est effondré. Et l'an dernier, en novembre, il y a eu un accident assez grave avec trois blessés, à l'aciérie», qui a provoqué un arrêt de plusieurs semaines selon les syndicats. «On n'a pas réussi à fiabiliser les installations, surtout au niveau de l'aciérie, et du coup on n'a pas réussi à avoir le rendement qu'on avait à l'époque», précise M. Yildiz, indiquant que Novasco perd «trois à cinq millions d'euros» par mois. L'entreprise, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, avait été reprise en juillet 2024 par Greybull Capital, qui devait injecter 90 millions d'euros, avec le soutien de l'État, qui devait apporter 85 millions d'euros. Publicité Trouver un repreneur À ce jour, l'État a versé 75 millions d'euros, et 10 millions sont attendus en août, selon Gazi Yildiz. À l'inverse, Greybull n'a apporté que 1,5 million d'euros, selon les syndicats. «Au vu de ce désengagement, Novasco est aujourd'hui en très grande difficulté financière, au bord du dépôt de bilan», alerte dans un communiqué l'intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, qui tiendra une assemblée générale mardi, et un CSE exceptionnel mercredi. Une procédure de conciliation «a été engagée fin juin dans l'espoir de trouver un repreneur. Mais aucune piste sérieuse ne se dessine à ce jour», s'inquiète-t-elle, craignant qu'après un mois de conciliation, une procédure collective (redressement ou liquidation judiciaire) soit engagée. Le projet de Greybull d'investir dans une «voie lingot» à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d'obus et diversifier l'activité, ne s'est pas concrétisé. À l'inverse, les travaux de remise en route du laminoir de Leffrinckoucke (Nord) sont, eux, bien avancés, selon Gazi Yildiz, ce qui pourrait faciliter une reprise du site nordiste. «Un an après, nous sommes de nouveau dans une situation critique, c'est décevant», confie à l'AFP la maire d'Hagondange, Valérie Romilly (DVD). «En France, ça devient catastrophique, bientôt on ne saura plus rien faire. On avait là une aciérie électrique, et on va lâcher tout ça... C'est terrible.» Sollicitée, la direction de Novasco n'a pas donné suite.