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Piscine, jardins, garages, parkings… Louer sa maison à la découpe, une bonne affaire pour les propriétaires

Piscine, jardins, garages, parkings… Louer sa maison à la découpe, une bonne affaire pour les propriétaires

Le Figaro4 days ago
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ENQUÊTE - Louer une partie de sa propriété pour un évènement familial, un après-midi au soleil ou faire office de parking le temps des vacances attire un nombre croissant de propriétaires. Ils y trouvent une manière d'arrondir leurs fins de mois, sans devoir forcément investir au préalable.
Certains louent leur chambre, voire leur maison entière sur des plateformes comme Airbnb pour arrondir leurs fins de mois. Béatrice, elle, préfère accueillir des voyageurs dans... sa piscine. Depuis trois ans, cette chômeuse de 54 ans vivant dans le Nord propose d'aller piquer une tête dans son bassin privé, moyennant le paiement d'une petite somme : 11 euros l'heure par adulte, avec un supplément barbecue à 25 euros, pergola à 30 euros, ou encore brasero à 50 euros. De quoi arrondir ses fins de mois. Les clients sont au rendez-vous : «C'était super sympa, et pour surveiller, c'est plus pratique que dans la foule d'une piscine municipale. C'est plus calme aussi», commente Lidia*, la quarantaine. Cette mère de deux enfants en bas âge a ainsi payé 79 euros pour 3 heures en tout, pour une après-midi à barboter dans l'eau.
Piscine à l'heure, jardin, bout de terrain transformé en parking... Surfant sur le succès de géants la location entre particuliers, des entreprises proposent désormais…
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Vie des entreprises, fonctionnement du marché, droit boursier, ... La rédaction du Figaro Patrimoine et Bourse se saisit de vos questions et vous apporte son expertise. S'il existe de nombreux multiples pour déterminer la cherté d'une action, l'exercice est plus compliqué au niveau d'une Bourse ou d'un secteur dans son ensemble. Morningstar, qui propose des indices pour chacun d'entre eux, calcule ces évolutions, grâce au ratio cours/juste valeur : au-dessus de 1, le marché est surévalué. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Au 2e trimestre, le marché américain est le plus cher, avec un ratio de 1,03, quand l'Europe affiche 0,94, ce qui laisse à penser qu'il est sous-évalué. Du côté des secteurs, et des deux côtés de l'Atlantique, la finance est le domaine d'activité le plus cher, quand la santé, plombée par les menaces douanières et réglementaires, est la moins bien valorisée.

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A priori qui dit augmentation des sommes déductibles des impôts dit baisse des impôts. Donc les projets visant à augmenter le plafond du déficit foncier pour les faire passer de 10.700 euros actuellement (ou de 21.400 € en cas de travaux de rénovation énergétique et sous certaines conditions) à 40.000 euros selon les préconisations du récent rapport sur le statut du bailleur privé, devraient satisfaire tout le monde. Rappelons que les loueurs qui font de la location non meublée et qui ont opté pour le régime réel vont déduire de leurs revenus fonciers le montant des travaux engagés. Et si ce montant dépasse celui des revenus, on constate un «déficit foncier». La particularité de ce dernier, c'est qu'il vient s'imputer sur le revenu global, c'est-à-dire qu'il vient diminuer le revenu global imposable. Or, l'impôt sur le revenu est un impôt progressif par tranches, et c'est là que pourrait se cacher un « cadeau fiscal empoisonné », selon Baptiste Bochart juriste chez Jedéclaremonmeublé (JD2M). Comment est-ce possible ? Prenons le cas de figure d'un propriétaire qui perçoit peu de revenus du travail alors, comme l'explique Baptiste Bochart. « À partir du moment où les revenus imposables se situent dans la tranche à 0% (de 0 à 11.497 € en 2025), toute déduction supplémentaire ne revêt aucun avantage significatif pour le loueur ». En augmentant fortement le plafond de déduction à 40.000 euros, le montant des travaux engagés sera épongé très rapidement, bien plus vite qu'avec un plafond à 10.700 euros. « Cette augmentation du plafond verrait, à coup sûr, les loueurs être forcés, sans réel intérêt fiscal, de déduire des sommes très importantes pendant un ou deux ans au début de leur activité, avant de supporter une imposition bien plus forte les années suivantes, là où le système actuel leur permet justement de lisser leur déficit de manière plus optimisée pour leur fiscalité », résume Baptiste Bochart. Une facture alourdie de 48% Il a ainsi chiffré l'exemple d'un propriétaire disposant de 35.000 euros annuels de revenus d'activité et 7200 euros de revenus fonciers. Il a engagé 45.000 euros de frais (travaux et intérêts d'emprunt) auxquels s'ajoutent 3000 euros de charges déductibles par an. Dans la situation actuelle, il paierait l'équivalent de 9730 euros d'impôts cumulés sur 4 ans. Le montant des frais engagés lui permet de limiter fortement ses impôts durant les trois premières années (1408 euros à chaque fois) avant de devoir payer « plein pot » la quatrième (5506 euros). Avec les mêmes hypothèses, la situation serait beaucoup moins favorable avec un plafond à 40.000 euros. Après une première année à 0 euro d'impôts (le déficit foncier a fait tomber les revenus d'activité sous le seuil imposable), on passe à 3185 euros dès la deuxième puis « plein pot » les deux suivantes à raison de 5647 euros. Soit un total de 14.479 euros, en hausse de 48% par rapport à l'hypothèse précédente. Un cas de figure pas si exceptionnel qui pourrait s'avérer défavorable pour un nombre non négligeable de propriétaires bailleurs.

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Les arrêts de travail sont-ils en train de devenir le cauchemar numéro un des entreprises ? Depuis la pandémie de Covid , la France est déjà confrontée à une hausse massive de l'absentéisme qui a porté le coût des indemnités journalières à 17 milliards d'euros pour l'Assurance maladie. Une facture à laquelle s'ajoutent les 25 milliards d'euros déboursés chaque année par les entreprises pour les compléter. Et comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement, confronté à une dégradation des comptes de la Sécurité sociale et en quête d'économies, envisage de faire porter une partie grandissante du coût des arrêts maladie sur les entreprises . « La question d'un transfert de la prise en charge des arrêts maladie, jusqu'au septième jour, à l'employeur, est à l'étude et doit faire l'objet de discussions avec les partenaires sociaux, a confirmé ce samedi la ministre du Travail et de la Santé, Catherine Vautrin , dans une interview au Monde . Dans cette hypothèse, les entreprises seraient amenées à prendre le relais sur cette période supplémentaire de carence, du quatrième au septième jour. »

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