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6 days ago
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L'Omnium Banque Nationale veut créer une ambiance de festival sur son site
(Montréal) À l'âge de huit ans, Valérie Tétreault s'est présentée pour la première fois sur le site de ce qui s'appelait alors l'Omnium de tennis du Maurier, à Montréal. Elle a tellement aimé sa journée qu'elle n'a jamais raté une édition du tournoi par la suite. On sait où ça l'a menée. Michel Lamarche La Presse Canadienne Aujourd'hui, dans son rôle de directrice de l'Omnium Banque Nationale (OBN) à Montréal, Tétreault et son équipe se sont donné une mission bien claire : que tous les visiteurs à l'édition 2025 du tournoi, peu importe leur âge, puissent vivre d'aussi beaux moments de plaisir qu'elle-même a ressentis. « Je me souviens, quand j'étais jeune, d'avoir envie de faire le tour des kiosques, puis de la Promenade du sportif. Je me souviens de partir à la chasse aux autographes sur les terrains d'entraînement. Je me souviens de faire 'le service le plus rapide'dans l'espèce de cage », a raconté Tétreault lors d'une récente entrevue qu'elle a accordée à La Presse Canadienne. Au-delà des joueurs, des joueuses qui ont marqué mes souvenirs qui sont rattachés au tournoi, j'ai aussi des souvenirs très forts de tout ce que j'ai fait sur le site à l'extérieur du court central. Pour moi, c'est une partie qui est très importante qui va peut-être faire en sorte que des jeunes, qui n'ont peut-être pas encore un amour pour le tennis, vont venir au tournoi et parce qu'ils auront eu du plaisir et vécu une expérience, ils vont s'intéresser un petit peu et avoir envie de jouer. Valérie Tétreault, directrice de l'Omnium Banque Nationale L'objectif central du comité organisateur était de profiter du nouveau format de la compétition pour tenter de redéfinir l'expérience des visiteurs sur le site et de continuer de faire de l'évènement un festival qui va au-delà d'un tournoi de tennis. « Ce qui nous distingue, c'est beaucoup comment on est accueillant, chaleureux. Ça ressort autant du point de vue des athlètes que du point de vue des clients aussi. Je pense que cet esprit de festival nous distingue si on regarde à travers les autres tournois dans le monde. Je dirais que notre inspiration vient des Internationaux d'Australie, où on fait ça très bien. » Le comité organisateur a lancé une campagne publicitaire intitulée « Bienvenue sur notre terrain de jeu », et établi des stratégies axées sur deux grands thèmes : le volet culinaire, avec trois nouveaux partenaires, et le volet divertissement, qui meublera, notamment, le deuxième week-end du tournoi, les 2 et 3 août, et qui s'ajoute au Week-end de la Famille, les 26 et 27 juillet. « Pour nous, c'était vraiment important de marquer le coup en 2025. Quand on a annoncé les détails par rapport aux nouveaux formats, en juin 2024, on a dit aux gens 'l'OBN entre dans une nouvelle ère, et on vous promet une expérience redéfinie' », a relaté Tétreault. « On a dit ça sans nécessairement avoir élaboré tout notre plan de match », reconnaît-elle. « Après ça, on s'est dit 'OK, on y est allé avec cette promesse ; maintenant il faut définir ce qu'est une expérience redéfinie'. » Comme Tétreault le rappelle, le comité organisateur ne détient aucun pouvoir sur les histoires qui vont se développer et s'écrire sur les courts de tennis. Ce qu'on contrôle le plus, c'est ce qui se passe à l'extérieur des terrains. Pour nous, surtout dans un évènement où les gens passent beaucoup de temps sur notre site, on veut s'assurer qu'il y en a pour tous les goûts. Valérie Tétreault, directrice de l'Omnium Banque Nationale « On sait à quel point, par exemple, la nourriture, les breuvages représentent une partie très importante, aussi, de l'expérience. Je dis toujours que la plupart de nos souvenirs les plus précieux dans la vie, c'est autour d'un repas qu'on a partagé avec quelqu'un. Pour nous, c'était un volet qu'il était important d'améliorer et de redéfinir à partir de cette année. » À sa troisième année à la direction du tournoi à Montréal, Tétreault ressent une fébrilité accrue en 2025, qu'elle perçoit aussi au sein de son équipe. « Je suis excitée avant chaque tournoi, mais cette année, il y a quelque chose de particulier, peut-être, justement, parce que ça fait longtemps qu'on prépare cette édition-là », a souligné Tétreault. « J'ai hâte. Je pense sincèrement que l'édition (2025) va avoir une saveur un peu spéciale parce que ce qui s'en vient pour notre tournoi est historique. Parce que je ressens, aussi, un bel engouement de la part des gens, de la part de Montréal au complet. » Tétreault croit sincèrement que l'édition 2025 occupera une place spéciale dans les annales de l'évènement. « Si on regarde un peu l'histoire de notre tournoi, je suis persuadée que dans 15 ou 20 ans, on va encore parler de 2025 comme le début d'une nouvelle ère pour l'OBN. Quand on a eu la nouvelle du changement de format, il s'agissait d'une bonne et grosse nouvelle », mentionne Tétreault. « Je le voyais comme une belle marque de reconnaissance de notre crédibilité et de ce qu'on a su bâtir au fil des ans. Une belle opportunité surtout. L'OBN, pour Tennis Canada, c'est une plateforme et une vitrine incroyables pour faire la promotion du tennis. »


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7 days ago
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Grâce à une remontée spectaculaire, les Alouettes battent les Argonauts 26-25
Grâce à une remontée spectaculaire, les Alouettes battent les Argonauts 26-25 (Montréal) Davis Alexander a marqué le touché de la victoire avec moins de deux minutes à jouer au quatrième quart, et les Alouettes de Montréal ont arraché un gain de 26-25 contre les Argonauts de Toronto devant 19 354 spectateurs jeudi soir au stade Percival-Molson. Michel Lamarche La Presse Canadienne Le touché d'Alexander est venu couronner une poussée de 12 points sans riposte au quatrième quart, et lui a permis d'égaler un record de la Ligue canadienne de football en gagnant ses huit premiers départs en carrière. Jose Maltos a réussi deux placements, sur des distances de 37 et 28 verges, et une transformation. Joseph Zema a ajouté un simple sur un botté de dégagement. Cole Spieker et Sean Thomas Erlington ont également marqué des touchés pour les Alouettes (4-2), qui tiraient de l'arrière 25-7 au troisième quart, en deuxième demie. Dans la défaite des Argonauts (1-5), Damonte Coxie, Deonta McMahon et Dave Ungerer ont réussi les touchés. Les Alouettes subiront possiblement leur plus important test de la jeune saison, jeudi prochain, alors qu'ils rendront visite aux Stampeders de Calgary, les meneurs dans la section Ouest avec une fiche de quatre gains et un revers. Arbuckle supplante Alexander Les partisans des Alouettes qui attendaient le retour au jeu d'Alexander ont dû se contenter d'une performance en demi-teinte du meneur de jeu de la formation montréalaise en première demie, au point d'être surpassé par Arbuckle. Les visiteurs ont été particulièrement efficaces au deuxième quart, inscrivant 15 points grâce à un simple sur un botté de dégagement de 68 verges de Haggerty et deux touchés consécutifs inscrits en moins de trois minutes vers la fin de la demie. Le premier, sur une passe de cinq verges de Arbuckle à Coxie, est venu couronné une poussée de 10 jeux et 70 verges en un peu plus de cinq minutes, avec 5 : 16 à écouler au deuxième quart. Le second a eu pour origine une interception de Tarvarus McFadden sur une passe risquée d'Alexander, que le demi défensif des Argonauts a retournée jusqu'à la ligne de 15 des Alouettes. Trois jeux plus tard, McMahon portait le score 18-4 à la suite d'une course de deux verges. Les Alouettes ont eu le temps de réduire l'avance des Argonauts avant la fin de la deuxième demie, grâce au deuxième placement de Maltos sur une distance de 28 verges. Cette poussée offensive de 44 verges a été aidée par six courses, les six premières du match par les Alouettes, qui leur ont procuré 35 verges. Les Argonauts ont largement dominé la première demie avec des gains de 221 verges et 17 premiers essais, comparativement à 142 verges et huit premiers essais. Le début du troisième quart a ressemblé aux dernières minutes de la première demie, ce qui ne pouvait pas être une bonne nouvelle pour les partisans des Alouettes. Arrêtée après deux jeux et aucune verge de gains, la formation montréalaise a vu les Argonauts ajouter un troisième touché, celui de Ungerer, sur une passe de 14 verges de Arbuckle. Ce majeur est venu couronner une efficace poussée de 84 verges en huit jeux lors de laquelle Arbuckle a complété les sept passes qu'il a tentées. Les Alouettes ont finalement franchi la ligne des buts avec 7,4 secondes à jouer au troisième quart. Lors d'un troisième essai et quatre verges à franchir de la ligne de 10 verges des Argonauts, Alexander a repéré Spieker dans la zone payante, au terme d'une séquence de neuf jeux et 59 verges. Ce touché a semblé redonner leurs ailes aux Alouettes, des deux côtés du ballon. Leur défensive est devenue plus coriace et l'attaque, plus incisive. Avec l'aide de seulement trois jeux, couvrant une distance de 54 verges, les hommes de Jason Maas ont porté la marque 25-20 grâce au touché de Thomas Erlington sur une course de trois verges avec un peu moins de neuf minutes à écouler au quatrième quart. Les Alouettes ont cependant raté la transformation de deux points, ce qui allait les forcer à inscrire un autre touché pour renverser les Argonauts. Ils pensaient avoir réussi l'exploit quand Spieker a capté une passe de 48 verges d'Alexander avant d'échapper le ballon à la porte de la zone des buts avec un peu moins de trois minutes à jouer. Qu'à cela ne tienne, ce touché est venu lorsque Alexander a exploité une brèche pour filer jusque dans la zone des buts sur une distance de 10 verges après que les Alouettes eurent recouvré un échappé d'Arbuckle profondément dans sa zone. Alors en avance 26-25, les Alouettes ont raté une autre tentative de transformation de deux points. Toutefois, la défensive a freiné les visiteurs lorsque Kabian Ento a intercepté une passe de Arbuckle, qui venait de se faire frapper par Marc-Antoine Dequoy.