Dernières actualités avec #Michigan


Le Figaro
3 hours ago
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Ford rappelle près de 700.000 véhicules pour un injecteur de carburant défaillant
Le constructeur automobile américain Ford va rappeler près de 700.000 véhicules en raison d'un problème lié à des fuites de carburant, opération qui devrait lui coûter 570 millions de dollars, selon un document déposé mercredi auprès du gendarme boursier américain. Ford «annonce une action de service liée aux injecteurs de carburant sur certains modèles de véhicules Bronco Sport des années 2021-2024, Escape des années 2020-2022, et Kuga des années 2019-2024», a indiqué l'entreprise de Dearborn (Michigan). Selon un autre document publié lundi par l'organisme responsable de la sécurité routière aux États-Unis, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), «l'injecteur de carburant peut se fissurer et laisser fuir du carburant à l'intérieur du compartiment moteur» sur certains modèles de SUV Ford équipés de moteurs de 1,5 l. Au total 694.271 véhicules sont potentiellement affectés. En guise de réparation temporaire et en attendant une solution définitive - sur laquelle le constructeur travaille encore -, les concessionnaires mettront à jour le logiciel de contrôle du moteur, signale la NHTSA. «Une fuite de carburant en présence d'une source d'allumage, comme des composants de moteur chauds ou d'échappement, peut augmenter le risque d'incendie», alerte cette autorité. Publicité Cet organisme avait ouvert une enquête en avril 2024 pour évaluer l'adéquation et les conséquences sur la sécurité des solutions apportées par Ford après signalement d'injecteurs défaillants. «Nous estimons que le coût total de cette action, basé sur les options de solution que nous évaluons, s'élève à environ 570 millions de dollars et sera reflété dans nos résultats du deuxième trimestre 2025», a précisé le constructeur automobile auprès du gendarme boursier, mercredi. «Cette dépense sera traitée comme un élément spécial. Par conséquent, elle n'aura pas d'impact sur notre EBIT (résultat opérationnel, NDLR) ajusté total, notre bénéfice par action ajustée, ou notre flux de trésorerie disponible ajusté», détaille l'entreprise. Aux alentours de 13H00 GMT, dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action de Ford reculait de 1,9%.


La Presse
3 hours ago
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Ford rappelle près de 700 000 véhicules pour un injecteur de carburant défaillant
Ford rappelle près de 700 000 véhicules pour un injecteur de carburant défaillant (New York) Le constructeur automobile américain Ford va rappeler près de 700 000 véhicules en raison d'un problème lié à des fuites de carburant, opération qui devrait lui coûter 570 millions de dollars, selon un document déposé mercredi auprès du gendarme boursier américain. Agence France-Presse Ford « annonce une action de service liée aux injecteurs de carburant sur certains modèles de véhicules Bronco Sport des années 2021-2024, Escape des années 2020-2022, et Kuga des années 2019-2024 », a indiqué l'entreprise de Dearborn (Michigan). Selon un autre document publié lundi par l'organisme responsable de la sécurité routière aux États-Unis, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), « l'injecteur de carburant peut se fissurer et laisser fuir du carburant à l'intérieur du compartiment moteur » sur certains modèles de VUS Ford équipés de moteurs de 1,5 l. Au total 694 271 véhicules sont potentiellement affectés. En guise de réparation temporaire et en attendant une solution définitive – sur laquelle le constructeur travaille encore –, les concessionnaires mettront à jour le logiciel de contrôle du moteur, signale la NHTSA. « Une fuite de carburant en présence d'une source d'allumage, comme des composants de moteur chauds ou d'échappement, peut augmenter le risque d'incendie », alerte cette autorité. Cet organisme avait ouvert une enquête en avril 2024 pour évaluer l'adéquation et les conséquences sur la sécurité des solutions apportées par Ford après signalement d'injecteurs défaillants. « Nous estimons que le coût total de cette action, basé sur les options de solution que nous évaluons, s'élève à environ 570 millions de dollars et sera reflété dans nos résultats du deuxième trimestre 2025 », a précisé le constructeur automobile auprès du gendarme boursier, mercredi. « Cette dépense sera traitée comme un élément spécial. Par conséquent, elle n'aura pas d'impact sur notre EBIT (résultat opérationnel, NDLR) ajusté total, notre bénéfice par action ajusté, ou notre flux de trésorerie disponible ajusté », détaille l'entreprise. Aux alentours de 9 h (heure de l'Est), dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action de Ford reculait de 1,9 %.


Le Parisien
3 days ago
- Sport
- Le Parisien
Tragédie sur l'ultra-trail : décès d'Elaine Stypula lors de la mythique Hardrock 100 aux États-Unis
Drame sur l'une des courses les plus connues du monde de l'ultra-trail. L'Américaine Elaine Stypula, traileuse très expérimentée âgée de 60 ans, est décédée ce vendredi 11 juillet alors qu'elle participait à la Hardrock 100, course de 160 km dans le Colorado aux Etats-Unis. Trois heures après le départ de la course , les secouristes ont été sollicités pour intervenir auprès de la sportive originaire du Michigan, qui avait parcouru 10 km, un score très faible à son niveau. Dans un communiqué , les secouristes de l'équipe médicale de Silverton expliquent qu'ils ont dû parcourir environ 400 m « sur un sentier escarpé, accidenté et isolé », avant de découvrir la victime inanimée. Ils ont alors commencé la procédure de réanimation, sans succès. Elaine Stypula a été déclarée décédée à 10h27, heure locale. « Nous sommes profondément attristés d'apprendre qu'un membre bien-aimé de la famille de la course d'endurance Hardrock 100 est décédé au cours de l'événement de cette année. Nous sommes de tout cœur avec sa famille, ses amis et ses compagnons de course, nous pleurons cette énorme perte », a réagi l'organisation de l'épreuve sportive sur ses réseaux sociaux. Le vétéran français Ludovic Pommeret , âgé de 49 ans, a remporté pour la deuxième fois consécutive la course après avoir franchi la ligne d'arrivée au beau milieu de la nuit à Silverton, à 4h21 heure locale, après 22 heures, 21 minutes et 53 secondes d'effort. Un peu plus d'une heure plus tard, Mathieu Blanchard (23 h 44 min 23 s) et Germain Grangier (24 h 04 min 10 s) ont complété le podium 100 % français de ce parcours éreintant de 100 miles (161 km) et plus de 10 000 mètres de dénivelé positif dans le comté montagneux de San Juan, situé en moyenne à 3 350 m d'altitude avec un point haut à 4 281 m. Chez les femmes, c'est l'Américaine Katie Schide qui s'est imposée, non sans panache, puisqu'elle s'adjuge un nouveau record de l'épreuve en 25 h 50 min et 23 s. Derrière elle, la Française Manon Bohard-Cailler a pris la deuxième place en 28 h 36 min 20 s, quand l'Allemande Katharina Hartmuth monte sur la troisième marche du podium en 32 h 39 min 48 s.


La Presse
08-07-2025
- Business
- La Presse
BRP vendra les activités des pontons Manitou à une entreprise familiale américaine
(Valcourt) BRP annonce mardi avoir conclu une entente pour la vente de ses activités de Manitou à la famille Marcott, le fabricant de Ski-Doo et de Sea-Doo poursuivant ses efforts pour se spécialiser dans les sports motorisés. La Presse Canadienne La famille Marcott, qui est propriétaire de Bentley Pontoons, fera l'acquisition des pontons Manitou, une activité de BRP située à Lansing, dans le Michigan. Le directeur général de l'entreprise familiale établie en Caroline du Sud, Dennis Marcott, affirme qu'il a l'intention de poursuivre la fabrication des bateaux Manitou à l'usine actuelle et d'assurer la continuité de la marque. BRP a dévoilé l'an dernier son intention de vendre ses activités de son Groupe marin, à l'exception de ses motomarines Sea-Doo, ses pontons Sea-Doo Switch et ses systèmes de propulsion à jet. L'entreprise québécoise a déjà annoncé la vente de ses deux autres marques du Groupe marin en avril, avec celle d'Alumacraft au groupe Bryton Marine, qui a été finalisée le 1er mai, et celle de Telwater à une filiale du japonais Yamaha Motor. Cette dernière est toujours soumise à certaines conditions de clôture habituelles. BRP prévoit finaliser la transaction avec la famille Marcott au troisième trimestre de son exercice.


La Presse
06-07-2025
- Science
- La Presse
Surprenante agriculture autochtone au Michigan
Entre le XIe siècle et l'arrivée des Européens, des Autochtones du Michigan ont cultivé sans interruption des champs d'une superficie dépassant le kilomètre carré. Plusieurs milliers de personnes ont été nécessaires pour cet ouvrage, ce qui remet en question les idées reçues sur le mode de vie des populations sous cette latitude. « Il s'agit de champs 10 fois plus étendus que ce qu'on voyait chez les peuples du nord des États-Unis et du sud du Canada », explique l'auteure principale de l'étude, Madeleine McLeester de l'Université Dartmouth au New Hampshire. La taille de cet ouvrage agricole implique un degré de sédentarité potentiellement incompatible avec ce qu'on sait des populations précoloniales de la région, selon elle. De plus, les champs de cette taille n'ont que très rarement, voire jamais, été cultivés par des populations égalitaires, sans hiérarchie sociale. Son étude a été publiée en juin dans la revue Science. Comme les peuples autochtones qui habitaient le sud du Québec avant l'arrivée des Français, les Menominee avaient une organisation égalitaire. Et jusqu'à maintenant, les archéologues pensaient que cette absence de hiérarchie limitait à quelques centaines – au maximum à 2000 personnes – la taille des communautés. Et donc la superficie de leurs champs. PHOTO FOURNIE PAR MADELEINE MCLEESTER L'un des sites où ont eu lieu des fouilles Une communauté sans hiérarchie 10 fois plus grande que les villages précoloniaux connus de la région est difficile à imaginer, dit Mme McLeester, qui ne veut pas s'avancer sur la taille de la communauté nécessaire à la culture de 300 acres (120 hectares). PHOTO FOURNIE PAR MADELEINE MCLEESTER Madeleine McLeester durant les fouilles Mais il y a plusieurs autres aspects de nos fouilles qui sont inédits. Outre la taille des champs, il y a l'organisation en sillons des 'trois sœurs' : le maïs, la courge et le haricot. Normalement, les cultures sont organisées en petits monticules séparés. On a aussi trouvé des traces d'engrais sous forme de bois brûlé, ce qui n'est présent nulle part ailleurs. Madeleine McLeester, archéologue de l'Université Dartmouth, auteure principale de l'étude On y cultivait aussi des melons et des tournesols. PHOTO FOURNIE PAR MADELEINE MCLEESTER Les sillons précoloniaux sont encore visibles. La nouveauté la plus frappante est la culture ininterrompue de ces champs pendant un demi-millénaire. « Étant donné l'effort nécessaire pour déboiser une aussi grande surface, il est peu probable que le champ ait été abandonné pendant ces cinq siècles, comme on présume que les peuples semi-sédentaires comme les Menominee le faisaient. C'est peut-être pour cette raison que des engrais ont été utilisés. Ailleurs, quand la terre était épuisée, on déplaçait le village. » Drones à l'appui Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:05 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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IMAGES FOURNIES PAR MADELEINE MCLEESTER Images lidar prises par des drones montrant des structures agricoles précoloniales « Nous avons utilisé des drones pour faire une prospection par lidar, ce qui nous a permis de détecter les faibles variations de topographie laissées par les champs il y a 500 ans, dit Mme McLeester. Nous avions une petite fenêtre de temps pour le faire, après la fonte des neiges, mais avant l'apparition de la végétation. » Les vols de drones ont eu lieu au printemps 2023, sur un terrain de 3 km2 appartenant à un fermier. La prochaine étape est de trouver les vestiges des habitations des fermiers précoloniaux. Cela va peut-être permettre de mieux comprendre pourquoi les champs ont été abandonnés, peu avant l'arrivée des Européens, selon Mme McLeester. Les premiers explorateurs occidentaux dans la région sont Étienne Brûlé et Jean Nicolet, entre 1620 et 1650. Un responsable de la nation menominee, David Grignon, a participé à l'étude, mais il n'a pas été possible de l'interviewer. Il fait partie des descendants de la communauté qui a cultivé le site mis au jour par Mme McLeester. Les villages iroquoiens Aucun champ précolonial de cette taille n'a été retrouvé au Québec, selon Christian Gates St-Pierre, archéologue à l'Université de Montréal. « Et je ne pense pas qu'on pourra en retrouver, parce qu'il y a eu une agriculture coloniale un peu partout qui a effacé les traces des champs précoloniaux. » Il trouve « surprenante » la mise au jour d'une agriculture aussi intensive sur une aussi longue période, décrite par Mme McLeester à Menominee. Les Iroquoiens du Saint-Laurent, qui peuplaient les rives du Saint-Laurent dans le sud du Québec, en Ontario et dans l'État de New York, étaient semi-sédentaires, mais leurs villages ne comptaient que deux à quatre maisons longues et étaient abandonnés après deux ou trois générations, selon M. Gates St-Pierre. « Les terres s'épuisaient, les maisons en bois pourrissaient, les dépotoirs se remplissaient et la vermine s'installait, alors on changeait de site. » Quand Jacques Cartier a visité Hochelaga, le village avait probablement une population de 2000 personnes, ce qui était le maximum des villages iroquoiens. PHOTO SIMON DIOTTE, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Une maison longue sur le site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha Le seul village iroquoien plus grand, sur le site Droulers-Tsiionhiakwatha à Saint-Anicet près des frontières ontarienne et américaine, comportait 10 à 15 maisons longues. « Il a été construit vers 1450 et abandonné vers 1500, dit M. Gates St-Pierre. On ne sait pas pourquoi soudainement on a eu ce village plus grand. Peut-être était-ce pour se défendre d'ennemis. » Surplus, hiérarchie et inégalités L'idée qu'un village abritant de 5000 à 10 000 personnes ne peut avoir une culture politique égalitaire est basée sur l'organisation nécessaire pour construire des ouvrages comme le champ mis au jour par Mme McLeester, et aussi sur la présence de surplus agricoles. Quand il y a des surplus, il faut les partager, organiser leur commerce. Historiquement, on a vu qu'avec des surplus importants, des individus en prennent le contrôle et une hiérarchie sociale s'installe. Christian Gates St-Pierre, archéologue à l'Université de Montréal Mais aucun indice ne permet de penser que les Iroquoiens n'étaient pas égalitaires. « Quand un Français visite une maison longue, il doit saluer toutes les personnes dans la maison longue où il entre. C'est un signe d'une culture égalitaire. » Même le site de Droulers-Tsiionhiakwatha semble égalitaire malgré sa grande population, parce que les maisons longues sont organisées de la même manière, dit M. Gates St-Pierre. Cette approche pourrait-elle avoir été abandonnée pour des villages plus petits à cause d'un danger d'apparition de hiérarchie ? C'est certainement plausible, même si ce sont des conjectures, dit l'archéologue montréalais. Mme McLeester estime qu'il faut remettre en question nos perceptions de la culture politique précoloniale du nord-est des États-Unis. « Soit ces peuples n'étaient plus égalitaires, soit, ce qui est plus probable, une culture égalitaire est possible avec des populations beaucoup plus grandes que nous ne le pensions. »