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« Le Tour de France, c'est autre chose qu'une course cycliste » : Patrick Chêne, la passion même sans le suspense
« Le Tour de France, c'est autre chose qu'une course cycliste » : Patrick Chêne, la passion même sans le suspense

Le Parisien

time22-07-2025

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« Le Tour de France, c'est autre chose qu'une course cycliste » : Patrick Chêne, la passion même sans le suspense

Il va voir passer le Tour tout près de chez lui. Patrick Chêne, désormais installé dans le Vaucluse, ira encourager le peloton à Bédoin ce mardi 22 juillet, sur les pentes du Ventoux. « Ça va, il y aura moins de vent que la dernière arrivée au sommet avec Froome », confie l'expert des lieux et de la course, qu'il a commentée entre 1989 et 2001. Une période durant laquelle il a dû faire vivre aux millions de téléspectateurs l'ultra-domination de Miguel Indurain (5 Grande Boucles de suite entre 1991 et 1995), puis les débuts de l'ère Armstrong. À l'heure où le Tour entre dans l'ère Pogacar , Patrick Chêne explique comment garder la passion quand le suspense s'est envolé.

Pourquoi les cyclistes amateurs ne s'habillent plus comme les pros
Pourquoi les cyclistes amateurs ne s'habillent plus comme les pros

L'Équipe

time20-07-2025

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Pourquoi les cyclistes amateurs ne s'habillent plus comme les pros

Autrefois uniforme prisé des cyclistes loisirs et amateurs, le maillot d'équipe pro n'a plus du tout la cote. Analyse d'un désamour vestimentaire. Affûté comme un couteau (1,78 m, 60 kg), il peut encore passer pour un coureur pro dans sa tenue Decathlon-AG2R La Mondiale taille S. Antoine profite, en jeune quadra, le poil un peu blanchi, mais avec une fière allure. Depuis ses "débuts" en 1995, ce pratiquant des Bouches-du-Rhône, artisan peintre de profession, a toujours arboré le maillot d'équipes professionnelles pour ses sorties dominicales et cyclosportives. Banesto (comme Miguel Indurain, le héros de ses 11 ans), Domina Vacanze (la vêture zébrée du bellâtre Mario Cipollini, son modèle de la petite vingtaine), le bleu Gerolsteiner (pour s'identifier à Davide Rebellin), et puis la tunique AG2R-La Mondiale et ses déclinaisons successives, adoptée en 2006, sans infidélité depuis. Il y a 30 ans, le maillot pro était incontournable Antoine n'en disconvient pas : il défie le temps et les tendances. Bien conscient d'être le seul dans cet accoutrement sur les routes de son département et au départ de la Corima Drôme Provençale ou du Gran Fondo col de la Loze. Rétro à sa façon. Décalé. Il y a trente ans, le maillot pro était incontournable. Le dress-code du pratiquant, même licencié, prompt à troquer discrètement, à la faveur de ses entraînements solitaires, l'horrible maillot de son club de village pour l'habit de lumière des Géants de la route. Il suffit d'exhumer les vieilles photos de L'Étape du Tour-Vélo Magazine, au cyclisme de masse ce que le marathon de Paris est au running, pour compter les concurrents accoutrés en Carrera Jeans-Tassoni, Castorama, Mapei-GB ou encore Once. Nul alors n'avait le sentiment d'être déguisé. Juste se faire plaisir sans se prendre au sérieux, ni pour un autre. On se fournissait aisément chez le vélociste du coin, ou au rayon cycles de Decathlon, inondé par Nalini, le couturier italien, équipementier des principales formations de l'époque. Et même dans les hypermarchés comme Auchan, entre le rayon charcuterie et les fruits et légumes. Au tournant du siècle, le maillot pro s'est progressivement fait de plus en plus rare sur les épaules des ''pinpins''. Jusqu'à disparaître presque totalement. Affaire de mode, d'abord. Celle de 2025 est au minimalisme. Zéro inscription, un coloris. « Les cyclistes actuels s'habillent très sobre », décrit Jean-Philippe Amprino, propriétaire depuis 1996 du très achalandé Cycles et Sports à Bourg-d'Oisans (Isère), un des derniers magasins à proposer des maillots d'équipes et à disposer d'un stock important. « Le public actuel, inondé de publicité dans la vie de tous les jours, saturé de marques, recherche en effet une tenue unie, sans inscription, pas de dégradé, une couleur. Du passe-partout. Fini le temps où Jalabert et Virenque incitaient les cyclos à rouler en Once ou Festina » Florent Poleyn, responsable du sponsoring Cofidis « Les tons sable, le vert tilleul, lie-de-vin, fonctionnent bien chez les 25-35 qui roulent souvent en couple. La clientèle pour les maillots d'équipes est plus âgée, souvent des quinquagénaires... ». Il y a 25 ans, le chiffre d'affaires d'Amprino reposait pour deux tiers sur les maillots de pros, un tiers sur les textiles neutres. « Aujourd'hui, c'est exactement l'inverse », souffle le commerçant, bien obligé de s'adapter. Reconverti chargé de produits pour l'enseigne l'ancien coureur Hubert Dupont dresse un constat identique. « Je vends des maillots pros uniquement via internet. Je n'en propose pas dans nos quatorze points de vente, sauf un peu de Soudal Quick-Step dans celui de Bondues (Nord), proximité avec la Belgique (une terre de vélo) oblige. La clientèle des autres territoires n'est pas intéressée. Tudor ? Ça marcherait peut-être un peu, grâce à l'effet Julian Alaphilippe. Commander en rayon du UAE, de la Movistar, pour des ventes en baisse ne vaut pas le coup. » * De fait, les volumes sont très faibles. Sur une année, Dupont estime passer entre dix et quinze exemplaires du maillot Soudal Quick-Step ou du UAE. « Et je parle du modèle replica (comme son nom l'indique, une version grand public de facture moins aboutie, plus abordable). La version ''aéro'' (ajusté au corps, coupe identique à celui des pros, plus cher, autour de 150 euros) a encore moins de succès. » Antoine, l'exigeant cycliste méridional, galère de plus en plus à dénicher sa tenue Decathlon-AG2R tout aéro. « Je passe par un site australien qui rachète les stocks en fin de saison. En France, cyclingcollector est pas mal aussi. Je fais également une veille sur Vinted... » Le monde pro reste une vitrine Si les équipes (pas toutes) s'évertuent à proposer en ligne des articles estampillés ''boutique officielle'', la courbe des ventes n'atteint pas l'altitude du Tourmalet, mais plutôt celle d'une côte de 4e catégorie. « Évidemment, on ne peut pas comparer avec l'engouement des maillots de foot, concède Florent Poleyn, responsable du sponsoring Cofidis. Il n'y a pas cet attachement du supporter à une ville, et le maillot de cyclisme ne peut pas se porter comme un habit civil. C'est une première limite. Ensuite, le public actuel, inondé de publicité dans la vie de tous les jours, saturé de marques, recherche en effet une tenue unie, sans inscription, pas de dégradé, une couleur. Du passe-partout. Fini le temps où Jalabert et Virenque incitaient les cyclos à rouler en Once ou Festina. » Pour autant, Cofidis ne s'en tirerait pas si mal : Poleyn avance « plusieurs centaines » d'exemplaires écoulées annuellement via la boutique : « on a même eu un petit pic quand Victor Lafay a gagné une étape du Tour. » Mais le pli est pris. « Voyez un fabricant comme Ekoï, poursuit Florent Poleyn. Il fournit Israel-Premier Tech et Arkea-B&B Hôtels, mais sur le site, ces produits-là ne sont pas mis en avant. » Nulle trace en effet des liquettes de Michael Woods ou d'Arnaud Démare dans l'interface « tenues complètes été homme » ; il faut cliquer sur le discret onglet ''sponsoring'' pour une référence aux prestigieux partenariats, dont les articles sont indisponibles. Très compliqué aussi d'acheter un EF Education First chez l'Anglais Rapha. Traduction : les modélistes du cycle utilisent l'univers des pros comme une vitrine, un gage d'excellence de leurs vêtements, pour vendre les autres collections à des pratiquants dont la mentalité a évolué. Des pratiquants pas forcément enclins à faire l'homme-sandwich pour pas un rond, la pub gratuite à des sponsors dont les activités ne reflètent pas leurs valeurs. Car une prise de conscience s'est opérée : les argentiers du vélo ne lavent pas plus blanc que blanc. On peut légitimement se montrer réticent à la promotion d'un groupe pétrolier, d'un organisme de crédit, d'une loterie nationale ou d'États où les Droits de l'Homme demeurent une notion vague. Frédéric, 40 ans, habitant du Jura, a beaucoup usé son maillot jaune fluo Tinkoff saison 2015, désormais remisé au placard. « J'admire Alberto Contador, beaucoup moins l'oligarque russe Oleg Tinkov, le patron de l'équipe. Vu le contexte actuel, je m'abstiens de rouler avec ça. Je suis passé au maillot uni. » Outre la nécessité d'assumer de se saper comme un cador quand on dépasse péniblement les 20 km/h de moyenne (il se trouvera toujours un membre de la team-sans-rien-d'écrit pour se payer votre tête à un carrefour, le cycliste ne brille pas toujours par sa tolérance), le port du maillot pro peut générer des malentendus. Voire de l'hostilité. L'an dernier, au sommet du Ventoux, on a vu un cyclo essuyer des regards désapprobateurs. Il portait le maillot Israel-Premier Tech, sans doute parce qu'il le trouvait beau, parce qu'il apprécie Chris Froome, et après tout c'est bien son droit. La qualité du textile pro étendue à toute la gamme De sa position d'observateur, Jean-Philippe Amprino ne croit pas à un retour du maillot d'équipe, ni à sa complète disparition. « C'est sûr, on ne reviendra pas en arrière. Mais ça va rester stable. » Ses meilleurs scores : 1) UAE (une centaine par an). 2) Soudal Quick-Step. 3) Groupama-FDJ. Et d'avancer une ultime raison au désamour pour ces étoffes de lycra souvent criardes et surchargées qui l'ont fait vivre : les immenses progrès techniques. « Autrefois, tu achetais aussi un maillot de pro pour sa qualité, le reste de la production était assez bas de gamme. Aujourd'hui, cette qualité atteint l'ensemble des textiles cyclistes. » Même les affreux maillots de clubs évoqués plus haut, constellés de petits sponsors, mal coupés au possible, ont gagné en design, en aérodynamisme. Les minimes enfilent sans rougir le plastron du VC le Thor Gardagne ; Gabriel s'habille comme les copains, mais seulement en compétition. Le reste du temps, il fait comme son papa Antoine, le peintre des Bouches-du-Rhône : du Décathlon-AG2R, en double XS. Gabriel a 12 ans. Le bel âge pour jouer les Benoît Cosnefroy.

« J'étais surexcité et quelqu'un m'a lancé : "Calme ta joie ! » : le jour où Casartelli est mort et que le peloton n'en a rien su
« J'étais surexcité et quelqu'un m'a lancé : "Calme ta joie ! » : le jour où Casartelli est mort et que le peloton n'en a rien su

L'Équipe

time18-07-2025

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« J'étais surexcité et quelqu'un m'a lancé : "Calme ta joie ! » : le jour où Casartelli est mort et que le peloton n'en a rien su

Il y a trente ans tout juste, le 18 juillet 1995, le coureur italien Fabio Casartelli, champion olympique à Barcelone, se tuait à 24 ans dans la descente du col pyrénéen du Portet-d'Aspet. Le peloton, le vainqueur du jour Richard Virenque en tête, n'en avait rien su avant l'arrivée de l'étape. Il régnait une douce euphorie, ce mardi 18 juillet à Saint-Girons, au lendemain d'une journée de repos dans l'Ariège. Quelques bandas accompagnaient les coureurs jusqu'au podium des signatures. Laurent Jalabert, maillot vert, rivalisait de popularité avec Richard Virenque, maillot à pois. « Vous pouvez me jouer au concours de pronostics des journalistes, je le sens bien aujourd'hui », fanfaronnait ce dernier. La bonne humeur se lisait aussi sur le visage, pourtant souvent impassible, de Miguel Indurain en passe de remporter son cinquième Tour de France. Le peloton s'était élancé pour la 15e étape, Saint-Girons-Cauterets, à 10 h 30, en menant un léger tempo dans la montée du premier des six cols de la journée, le Portet d'Aspet. Les brumes matinales laissaient enfin percer un magnifique soleil. Ce jour-là, on avait décidé avec notre pilote, Jean-Christian Biville, de suivre le début de l'étape à l'arrière du peloton avant de remonter tranquillement la file des directeurs sportifs, histoire de ralentir devant chaque voiture pour récupérer quelques infos. Sur le livre de route, la montée du Portet-d'Aspet semblait idéale. Les favoris ne lanceraient pas la bataille si tôt, la montée du col de Mente plus longue nous offrirait la possibilité de doubler tout le monde avant le col de Peyresourde. Philippe Bouvet, alors responsable de la rubrique cyclisme à L'Équipe, qui officiait pendant la course sur Radio Tour dans la voiture rouge du patron de l'épreuve, Jean-Marie Leblanc, venait d'annoncer le classement du premier Grand Prix de la montagne du jour : « 1er, Richard Virenque, 2e, Bruno Cornillet. » Il se souvient : « L'étape était très calme, on était loin d'imaginer ce qui allait arriver plus bas. » La voiture rouge suivait l'arrière du peloton à 60 km/h. Derrière elle, la décapotable du docteur Gérard Porte, le patron du service médical. « Ça ne roulait vraiment pas vite, confirme ce dernier, la descente n'était pas dangereuse, et pourtant, au détour d'un virage, j'y ai vécu le plus grand drame de ma vie de médecin. » La route bifurque violemment sur la gauche au km 34, quand Philippe Bouvet aperçoit, en contrebas, du mouvement dans le peloton. Il reconnaît quelques maillots, quelques coureurs. « Chute Motorola ! Chute Museeuw ! Perini... » Il est 11 h 50. Dans l'équipe américaine Motorola, on prépare le dépannage. « On n'a évidemment pas pensé au pire, se souvient son directeur sportif, Hennie Kuiper. On pensait changer de vélo, on ne savait même pas qui était tombé chez nous. » Philippe Bouvet poursuit : « On est arrivé les premiers en queue du peloton. Je vois Johan Museeuw qui se relève et Fabio Casartelli par terre. » « Replié sur lui-même, Fabio ne bougeait pas. Ce n'est jamais bon signe. (...) Le saignement de la bouche ne s'arrêtait pas. Il était déjà dans un coma profond Le docteur Gérard Porte, alors patron du service médical du Tour Six coureurs sont impliqués dans la chute, les spectateurs sur le bord de la route indiquent qu'un coureur - le Français Dante Rezze (Aki-Gipiemme) - a basculé dans le ravin (blessé à la cuisse, il sera remonté avec un filin). En revanche, le dossard 114, presque au milieu de la route, sans casque (il n'était alors pas obligatoire), ne bouge pas. Gérard Porte comprend vite. « Replié sur lui-même, Fabio ne bougeait pas. Ce n'est jamais bon signe. Quand un coureur est blessé, il a mal et il bouge donc un membre, une main, la tête. Là, le saignement de la bouche ne s'arrêtait pas. Il était déjà dans un coma profond. » Les véhicules des directeurs sportifs contournent alors, une à une, le corps immobile de l'Italien, champion olympique de la course en ligne aux Jeux de Barcelone, en 1992. Notre voiture de presse, non prioritaire, est parmi les dernières à passer. Les visages des médecins, mécanos et directeurs sportifs qui se sont arrêtés pour secourir sont blêmes. « Hennie Kuiper est venu me voir tout de suite, raconte Gérard Porte. Il savait. Il m'a dit : "C'est fini, hein ?" » Fabio Casartelli est évacué rapidement par ambulance vers un hélicoptère de la gendarmerie mobilisé un peu plus bas dans la vallée. Direction l'hôpital de Tarbes. Avant de remonter dans sa voiture, le docteur Porte s'attarde sur les lieux du drame, pour tenter de comprendre. « On a toujours dit qu'il s'était fracassé sur les blocs de pierre placés sur le bas-côté. Mais, selon moi, il est mort d'un traumatisme crânien, suite à une fracture de la mâchoire inférieure. Un os de la face a dû couper l'artère, c'est pour ça qu'il saignait tant de la bouche. » « J'ai compris en redescendant. Il y avait des journalistes, j'étais surexcité et quelqu'un m'a lancé : « Calme ta joie ! Y a un coureur qui est mort ! » Richard Virenque, vainqueur de l'étape ce jour-là Sur la route de la course, personne n'est informé de la mort du coureur italien. Richard Virenque, lui, s'est échappé dans le col de Peyresourde pour un raid de 121 kilomètres. Moins d'une heure avant l'arrivée à Cauterets, revenu à son niveau, on demande à son directeur sportif, Bruno Roussel, d'évaluer les chances de réussite de son leader. Juste avant que la voix grave et solennelle de Jean-Marie Leblanc ne glace les ondes de Radio Tour. Il annonce à 14 h 39 le décès de Fabio Casartelli, âgé de 24 ans, à l'hôpital, après trois tentatives vaines de réanimation. « Jean-Marie avait attendu que sa famille en Italie soit prévenue, raconte Jean-François Pescheux, alors chef des services sportifs de la Société du Tour de France (ASO aujourd'hui). Car sa femme n'était pas chez elle. Les trois heures entre l'accident et l'annonce officielle du décès furent extrêmement lourdes. » On n'a pas oublié le regard perdu de Bruno Roussel. « Surtout, on ne dit rien à Richard ! » lance-t-il depuis la fenêtre de sa voiture comme une supplique avant qu'on ne dépasse le futur vainqueur pour rejoindre l'arrivée. Virenque lève les bras en franchissant la ligne et monte donc sur le podium sans être prévenu du décès. « J'ai compris en redescendant, raconte-t-il aujourd'hui. Il y avait des journalistes, j'étais surexcité et quelqu'un m'a lancé : "Calme ta joie ! Y a un coureur qui est mort !" Tout est retombé d'un coup, c'était un tel gros choc. Je ne savais pas quoi dire, quoi répondre. J'ai déposé mon bouquet auprès du corps de Casartelli à l'hôpital, le soir. Je ne le connaissais pas beaucoup, je pensais à sa famille. » Dans la salle de presse installée dans la patinoire de Cauterets, quelques journalistes pleurent sur leur clavier. Comment raconter cette tragédie ? « On s'est souvenu que pour notre trombinoscope de tous les coureurs du Tour avant le départ, il nous manquait sa photo, rappelle Philippe Bouvet. On avait retardé le bouclage pour la récupérer. » À Issy-les-Moulineaux, au siège de L'Équipe, la décision est prise de ne pas montrer à la une (alors la seule page en couleur) le corps de Fabio Casartelli baignant dans son sang (elle figurera en noir et blanc à l'intérieur). Une photo de Richard Virenque en action et une de Fabio Casartelli sur le podium des Jeux sous le titre De la fête au drame sont choisies. Désormais, dans ce fameux virage du Portet-d'Aspet, une petite stèle rappelle ce drame d'il y a trente ans. À lire aussi Mais qu'est-ce qui pourrait faire vaciller Pogacar ? La journée noire de Vingegaard et Visma Pogacar n'a plus aucun adversaire Les watts, cette donnée de puissance qui fait la loi dans le peloton

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