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Le Village numérique renaît
Le Village numérique renaît

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time2 days ago

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Le Village numérique renaît

Jeanne Dompierre, de Xn Québec, et Mikaël Frascadore, de MUTEK, ont mené l'équipe de programmateurs qui ont conçu le parcours du Village numérique, présenté jusqu'au 28 août dans le Quartier des spectacles. Le succès incontesté de ce parcours d'art numérique à ciel ouvert commandait une suite. L'aventure se poursuit donc cette année, jusqu'au 28 août, dans le Quartier des spectacles. Cette fois, MUTEK a fait équipe avec Xn Québec pour nous présenter cette deuxième mouture qui compte 28 installations multimédias. La Presse a vu huit de ces œuvres. Opal, de Gentilhomme PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Gentilhomme a conçu Opal en 2023. Le Village numérique nous permet de découvrir des artistes multimédias, mais aussi, bien sûr, des studios de création – ici Gentilhomme – qui conçoivent des environnements interactifs vraiment intéressants. Le projet Opal s'active grâce à la lumière qui provient d'une lampe torche que le visiteur manipule et pointe sur des animations visuelles organiques. Les programmateurs expliquent qu'Opal évoque « l'énergie, l'interconnectivité et l'irisation d'un monde à la frontière de l'eau et de l'espace, entre connu et inconnu ». À l'Agora du Cœur des sciences. Dialogues, d'Isotone PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Dialogues est une installation visuelle et auditive. Cette installation méditative est constituée de quatre voix – deux voix d'hommes et deux voix de femmes – qui ont été enregistrées séparément, puis mixées pour créer une sorte de chant polyphonique, accompagné d'une partition au piano. Les interprètes improvisent les chants, qui sont parfois parfaitement maîtrisés, parfois beaucoup moins. Quatre écrans diffusent des visuels inspirés de la calligraphie japonaise, qui donnent corps aux voix. On s'assoit et on se laisse bercer par les chants. À la mezzanine de l'Agora du Cœur des sciences. Photomode, d'Ubisoft PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Photomode est présentée sur le parterre extérieur du Quartier des spectacles. Photomode : cadrer le jeu est une exposition – extérieure – de photographies virtuelles prises dans les univers créés par Ubisoft. Des visuels en très haute définition, tirés par exemple du jeu Assassin's Creed Odyssey, qui ont été agrandis et exposés sur de grands panneaux installés sur le parterre du Quartier des spectacles. Les photographies, soumises par des gamers, posent évidemment la question de la frontière entre réalité et fiction, de la place de l'art dans le monde du jeu vidéo et du photomode dans le monde de l'art. Sur le parterre du Quartier des spectacles. I'm Not a Robot, de Cadie Desbiens-Desmeules PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE I'm Not a Robot est une expérience interactive qui s'apparente à un coup de pied envoyé aux GAFAM. Voilà une installation artistique qui exprime un point de vue critique sur l'intelligence artificielle. L'artiste québécoise Cadie Desbiens-Desmeules s'intéresse aux systèmes de type reCAPTCHA, qui demandent aux utilisateurs d'identifier des images pour faire la preuve qu'ils ne sont pas des robots… Ces exercices permettent aux GAFAM de numériser des archives à grande échelle, nous explique-t-on. Google aurait ainsi bénéficié plus de 7,3 milliards de fois de ce travail bénévole. Pour mettre du sable dans l'engrenage, l'artiste alimente une IA conçue pour générer des voitures avec des images de chats… On vous laisse deviner le résultat. Sur le parterre du Quartier des spectacles. Astronomical Water, de Martin Messier PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Martin Messier mêle les arts multimédias avec la matière. Dans ce cas-ci avec des gouttes d'eau. Martin Messier est toujours très intéressant à suivre. L'an dernier, il nous avait hypnotisés avec Cycles, une chorégraphie de fils de nylon activés par des moteurs de machines à coudre. Cette année, l'artiste multimédia qui mêle arts multimédias et matière a conçu une structure composée d'une centaine de goutteurs disposés sur trois grands panneaux. Le visiteur peut donc apprécier la chorégraphie de ces gouttes d'eau qui tombent tantôt doucement, tantôt de manière accélérée, en même temps, ou les unes à la suite des autres. Des mouvements qui s'apparentent à de la jonglerie, qui répondent à des calculs mathématiques. À la Société des arts technologiques (SAT). Nest : Colony, d'Iregular PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Nest : Colony est une installation ingénieuse qui s'active au rythme de nos pas. Cette installation est à la fois ludique et ingénieuse. L'équipe du studio Iregular, fondé par Daniel Iregui, a créé un réseau de petites tuiles numériques disposées au sol. Sur chacune de ces tuiles, on peut voir de petits points qui représentent un essaim d'abeilles. Mieux : à mesure qu'on se promène à travers les tuiles, les haut-parleurs disposés au plafond nous traquent et diffusent des bourdonnements qui nous prennent pour cible. Le dispositif peut « attaquer » neuf personnes en même temps. S'il y a plus que neuf personnes, l'essaim d'abeilles va changer de cible après quelques secondes. Une installation qui interroge notre rapport à la nature. À l'Agora du Cœur des sciences. La porte du Refuge, de Normal Studio PHOTO FOURNIE PAR MUTEK La porte du Refuge se trouve place de la Paix, en face du Monument-National, dans le Quartier des spectacles. Conçue l'an dernier à l'occasion du 35e anniversaire du Refuge des jeunes, cette installation interactive qui se trouve place de la Paix, dans un secteur où l'on retrouve malheureusement beaucoup de personnes en situation d'itinérance, fait appel à notre sentiment d'empathie. Les participants sont en effet invités à « tendre les mains vers une porte entrouverte ». Comme l'explique Mikaël Frascadore : des projections s'animent dans les paumes de leurs mains avec le parcours d'un jeune, de son entrée au Refuge jusqu'à sa réinsertion sociale. Un projet qui offre une lueur d'espoir à des jeunes qui ont été abandonnés par à peu près tout le monde, mais qui fait appel à l'empathie de ceux qui les côtoient au quotidien. En extérieur, place de la Paix. VS AI Street Fighting, de Dimension Plus PHOTO FOURNIE PAR MUTEK L'installation interactive du studio Dimension Plus se trouve dans Le Central. Cette installation, qui a des airs de jeu d'arcade, a été conçue par un studio taïwanais avec une antenne à Hong Kong. Les créateurs de ce jeu interactif ont imaginé un affrontement visuel entre l'humain et la machine. La proposition n'est pas encore très claire, mais elle est prometteuse. « Dotée d'une console de VJing nouvellement développée, l'installation permet au public de contrôler des commandes et des cadrans à l'aide de gestes intuitifs, générant des visuels alimentés par l'IA et synchronisés avec la musique dans un duel audiovisuel immersif », expliquent les programmateurs de MUTEK et Xn Québec. « Cette œuvre interroge le paysage complexe de l'expression humaine et de l'autonomie des machines, en explorant le rôle des artistes et le sens de la création d'images. » À l'intérieur de l'aire de restauration Le Central. Consultez la programmation complète

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