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Dernières actualités avec #MoDem

Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement : «La censure n'effacera pas la dette»
Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement : «La censure n'effacera pas la dette»

Le Figaro

timea day ago

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  • Le Figaro

Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement : «La censure n'effacera pas la dette»

Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Emploi des seniors, lutte contre la fraude, autonomie de la Corse… L'agenda des réformes de la rentrée « n'est pas menacé par l'inactivité », indique le ministre Patrick Mignola. Il assure que l'effort de 43 milliards d'euros pour 2026, motif éventuel de censure, est « négociable ». Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et vice-président du MoDem, Patrick Mignola détaille au Figaro l'agenda politique de la rentrée. À l'approche des débats sur le budget, il appelle les oppositions à ne pas «replonger le pays dans l'instabilité économique» en cas de censure. Il demande aussi à ses partenaires Républicains et aux socialistes de privilégier «l'intérêt du pays devant les calculs des partis». LE FIGARO. - L'accord douanier entre les États-Unis et l'Union européenne est-il déséquilibré ? PATRICK MIGNOLA. - À 10 %, il l'était. À 15 %, il l'est plus encore. Il contrevient à court terme aux intérêts des Européens et à moyen terme à ceux des Américains. À lire aussi Accord commercial entre l'UE et les États-Unis : un deal pas si gagnant pour Donald Trump Alors que la pétition contre la loi Duplomb a dépassé les 2 millions de signatures, le gouvernement est-il favorable à un débat sans vote à l'Assemblée nationale, à la rentrée ? Évidemment, le gouvernement est à la disposition de l'Assemblée nationale, et ouvert à tous les débats qui sont de nature à…

Sarah El Haïry : «Une société qui ne fait plus d'enfant s'appauvrit et laisse son destin s'éteindre à petit feu»
Sarah El Haïry : «Une société qui ne fait plus d'enfant s'appauvrit et laisse son destin s'éteindre à petit feu»

Le Figaro

timea day ago

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Sarah El Haïry : «Une société qui ne fait plus d'enfant s'appauvrit et laisse son destin s'éteindre à petit feu»

Réservé aux abonnés ENTRETIEN – Face à la chute de la natalité, la haute-commissaire à l'Enfance confirme la mise en place d'un congé de naissance en 2026 et se réserve le droit d'attaquer en justice les établissements proposant des offres « no kids ». L'ancienne ministre, membre du MoDem, a été nommée haute-commissaire à l'Enfance en mars dernier. LE FIGARO. - Pour la première fois depuis 1945, la France vient d'enregistrer plus de décès que de naissances sur douze mois consécutifs . Pourtant, d'après une étude de la Fondapol, le désir d'enfant reste très fort chez les jeunes adultes. Comment expliquer un tel contraste ? SARAH EL HAÏRY. - Ce n'est pas seulement une donnée statistique, mais un signal d'alarme qui vient bousculer profondément ce que nous sommes. Une société qui ne fait plus d'enfants est une société qui doute d'elle-même, qui s'appauvrit et laisse son destin s'éteindre à petit feu. Or, le désir d'enfant est là, il existe. Maintenant, comment le concrétiser ? Fonder une famille reste une décision très personnelle. Notre responsabilité politique est de donner les moyens aux familles pour lever tous les freins à la natalité, qu'ils soient directs ou indirects, car la question démographique est une question de souveraineté

Sur le budget 2026, comment expliquer le manque de soutien à François Bayrou de la part du socle commun
Sur le budget 2026, comment expliquer le manque de soutien à François Bayrou de la part du socle commun

Le HuffPost France

time19-07-2025

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Sur le budget 2026, comment expliquer le manque de soutien à François Bayrou de la part du socle commun

POLITIQUE - « Le gouvernement n'a pas de majorité, il arrive même que ses soutiens ne soient pas totalement convaincus. (...) Il sait parfaitement qu'il est à la merci des oppositions, autant que, ici ou là, des doutes de ses soutiens. » C'est presque un euphémisme qu'a fait François Bayrou en présentant son plan de budget pour 2026. Face à des oppositions qui ont immédiatement brandi la menace de la censure, le socle commun censé appuyer sa politique traîne des pieds pour lui venir en aide. Le 15 juillet en début de soirée, il n'y avait guère que les élus du MoDem, parti de François Bayrou, pour afficher un soutien franc dans un communiqué, sur les réseaux sociaux ainsi que dans les médias. Pour Renaissance, Les Républicains et Horizons, il faudra patienter 24 heures pour obtenir des réactions officielles. Lesquelles laissent davantage apparaître leurs « doutes » pour citer le Premier ministre, qu'un véritable soutien. Certes, le 16 juillet au matin, les ministres de tous bords ont assuré le service après-vente. Gérald Darmanin a défendu la suppression des jours fériés … tout en estimant qu'il ne s'agissait pas de la mesure prioritaire et avant de sous-entendre que cette piste n'était guère différente de la fin des 35 heures que lui-même prônait. « Le Premier ministre a ses mots », a par exemple lâché le garde des Sceaux Gérald Darmanin. On l'a connu plus solidaire en défense. Service après-vente minimum Mais c'était presque laudatif, à la lumière des réactions d'Edouard Philippe et de Gabriel Attal. Le maire du Havre et président d'Horizons est le premier à sortir - brutalement - du silence. Dans une interview au Parisien, il charge : « Quasiment rien dans ce qu'il propose ne règle le problème. Ça permet juste de limiter les conséquences ». L'année blanche ? Un cache-misère temporaire, estime-t-il en substance. Le lundi de Pâques et le 8 mai ? Il préfère s'aligner sans le dire sur la position de Gérald Darmanin. Son lointain successeur à Matignon se montre moins offensif mais tout aussi peu emballé. En fin de journée, Gabriel Attal publie un long message sur X dans lequel il n'évoque qu'une seule des pistes de François Bayrou : la réforme de l'assurance chômage… Qu'il a lui-même défendue corps et âme avant d'être bloqué par la dissolution. Chez Les Républicains, qui s'enorgueillissent pourtant de cinq portefeuilles ministériels, le ton est tout aussi tempéré (la mesure sur les jours fériés, par exemple, est balayée par Bruno Retailleau pour qui « il faut s'y prendre autrement ») mais exempt de critiques frontales. Dans Le Figaro trois jours après la présentation du plan, le président du parti et ministre de l'Intérieur va jusqu'à reprendre la comparaison de François Bayrou avec la Grèce. « Les deux directions que le premier ministre a voulu prendre sont les bonnes : un frein sur les dépenses et un coup d'accélérateur sur la production », valide-t-il. Bruno Retailleau comme le patron des députés LR Laurent Wauquiez se satisfont du « signal d'alarme » tiré par François Bayrou sur la dette - un avis partagé autant par Edouard Philippe que Gabriel Attal. Voir 2027 à sa porte Pour mieux servir leurs intérêts personnels ou plutôt présidentiels ? « Quand on est une personnalité politique présidentiable et qu'on s'approche des présidentielles, on a des solutions à tout mais aucune de celles proposées par les autres ne peut être la bonne », résume auprès du HuffPost « pas étonné mais un peu déçu », le député MoDem Erwan Balanant. Alors que François Bayrou répète à l'envi que toutes les contributions extérieures sont les bienvenues, ses alliés sur le papier comptent bien en profiter. Les Républicains se sont ainsi rués sur « l'angle mort » migratoire, tout en dénonçant la « double peine » pour les retraités. Horizons et Renaissance n'ont pas formulé à cette heure de propositions précises, mais les deux promettent de participer aux débats pour « préciser ou corriger » les propositions, dixit Gabriel Attal. Cette stratégie a des intérêts multiples. Tout d'abord, elle permet aux trois camps de se distinguer de ceux qui « refuse(nt) tout en bloc » (Gabriel Attal), que Les Républicains nomment le « cartel du déni »: le Rassemblement national et la France insoumise. Et de jouer la carte de la « responsabilité ». En témoigne la toute première réaction de Bruno Retailleau aux annonces budgétaires : « un parti de gouvernement ne peut pas se défausser ». Surtout, partager le constat tout en se montrant dubitatifs sur les solutions permet à toutes ses écuries d'avancer leurs pions pour 2027. Edouard Philippe, candidat déclaré, ne se cache pas quand il promet que ses troupes participeront aux débats pour « essayer de faire prévaloir nos trois piliers », à savoir « travailler plus, dépenser moins et taxer moins. » Les propositions des LR sont dans la droite ligne de tous les programmes présidentiels de la droite depuis une décennie. Quant à Gabriel Attal, ce n'est sans doute pas sans arrière-pensée qu'il a souligné qu' « en 2024, pour la première fois depuis 15 ans, l'État a dépensé moins que l'année précédente. » Soit l'année qui l'a vu s'installer à Matignon de janvier à septembre. La trêve estivale permettra à chacun d'affiner ses propositions. Rendez-vous à l'automne pour entendre les solutions alternatives des uns et des autres et surtout, voir le sort qui leur est réservé. De cet examen, dépendra en partie la survie du bloc central, qui de l'aveu même d'un de ses membres, n'est « pas vraiment un bloc » et .

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