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Tour de France : ses victoires, ses échecs, la mort de son « frère » Pascal Hervé… Les souvenirs de Laurent Brochard
Tour de France : ses victoires, ses échecs, la mort de son « frère » Pascal Hervé… Les souvenirs de Laurent Brochard

Le Parisien

time2 days ago

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Tour de France : ses victoires, ses échecs, la mort de son « frère » Pascal Hervé… Les souvenirs de Laurent Brochard

Boitillant, mais toujours souriant, Laurent Brochard voit à nouveau la vie en rose sur le Tour de France . Le champion du monde de cyclisme sur route 1997 passe cette Grande Boucle 2025 aux couleurs de Mondial Relay. « J'aime bien revenir sur le Tour, mais de temps en temps », explique l'ancien cycliste de 57 ans. « Là ça faisait 5 ans que je n'étais pas venu. L'an passé, j'étais blessé après une grosse chute en Gravel ( il a été champion du monde de la discipline pour les plus de 55 ans, en 2023 ). J'ai dû me faire opérer à la jambe, c'est pour ça que je boite encore. Mais je suis très enthousiaste d'être là cette année ! »

Tour de France : du guidon au volant, l'ex-champion du monde Laurent Brochard prépare les retrouvailles avec Virenque
Tour de France : du guidon au volant, l'ex-champion du monde Laurent Brochard prépare les retrouvailles avec Virenque

Le Figaro

time3 days ago

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Tour de France : du guidon au volant, l'ex-champion du monde Laurent Brochard prépare les retrouvailles avec Virenque

UN JOUR, UN MÉTIER - Tout au long du Tour de France, Le Figaro va à la rencontre de ceux qui font le Tour à l'ombre des coureurs. Les cheveux tirés en arrière ont blanchi mais la petite couette est toujours bien là, ficelée par un petit élastique. Les boucles d'oreilles qu'il affichait coiffé de son emblématique bandana lui offrant un petit air de flibustier sur son vélo aussi. Laurent Brochard, 57 ans et champion du monde sur route en 1997 est de retour sur le Tour de France. Pas dans la peau du dynamiteur du peloton avec une équipe Festina alors au sommet de son art avant le scandale de dopage en 1998 mais au cœur de la caravane, derrière un volant. De retour sur l'épreuve après quelques années d'absence Comme d'autres anciens grands noms du vélo (Sandy Casar, Luc Leblanc...), la «Broche» arrondit ses fins de mois l'été dans le costume de chauffeur d'invités, pour un des partenaires de l'épreuve, Mondial Relay. «Je me suis dit, pourquoi pas. Cela faisait cinq ans que je n'étais pas venu sur le Tour. Ça me permet de partager un peu ma passion avec les gens en les accompagnant du matin jusqu'à la fin de l'étape», confie-t-il. Village départ, visite du paddock (où sont installés les bus et les coureurs), étape dans la voiture après avoir assisté au départ de la caravane, la journée est bien remplie. À lire aussi Laurent Brochard, l'ultra-trail comme mode de vie Publicité Dans la voiture, Laurent Brochard distille les anecdotes, répond aux questions de ses passagers. «On parle technique, de la course et du passé, un peu tout», explique-t-il. Du passé aussi , moins glorieux, lorsqu'il s'aventure sur le terrain des affaires et du dopage ? «Ça arrive, oui. ? Ça ne m'embête pas du tout. J'ai toujours été ouvert par rapport à ça même si on ne s'arrête pas non plus indéfiniment là-dessus. Mais ça arrive.» Sur le bord des routes, on le reconnaît parfois à la fenêtre. Comme lorsqu'il déambule avec son polo rose dans le paddock au milieu du public et des coureurs. «Ça, j'aime bien. Les gens nous racontent qu'ils ont vibré avec nous. Ils sont un peu parfois surpris. C'est vrai que ça commence à faire un moment qu'ils ne m'ont pas vu sur le vélo.» Une reconversion difficile après une fin de carrière douloureuse C'était il y a quasiment deux décennies. Le Manceau a quitté le cyclisme par la petite porte et à contre-coeur, à 39 ans en 2007, après une blessure dans le Tour de Pologne (clavicule fracturée), son contrat arrêté. «Je n'ai pas décidé d'arrêter et cela ne s'est pas passé comme je l'aurais souhaité... Il y a eu un peu d'amertume et de déception parce que j'ai apporté beaucoup dans les équipes et même au niveau de la Fédération. On vous lâche et on n'a plus aucune nouvelle de personne après cet accident. J'ai même eu des complications médicales. Ce fut assez dur mais le temps a fait son œuvre désormais.» Touché au cœur, Laurent Brochard a quand même coupé pendant quelques années avec le milieu professionnel avant de revenir plus tard pour travailler sur le Tour de France ponctuellement, avec des partenaires comme France Télévisions. «J'avais des magasins de cycles mais j'ai tout vendu. Je me suis aussi lancé dans des stages d'accompagnement de cyclotourisme mais après le covid j'ai arrêté alors que ça avait plutôt bien marché au début», détaille-t-il. À lire aussi Laurent Brochard : «J'ai mis du temps à remettre de l'ordre dans ma tête» Il restaure une ferme pour faire des gîtes Installé désormais à Thiers, il s'occupe d'une ferme qu'il restaure en compagnie de sa femme pour en faire des gîtes d'ici deux ans. Mais il prépare surtout avec elle une course en tant qu'organisateur, la cyclosportive Sancy Arc-en-ciel, dont la deuxième édition est programmée les 13 et 14 septembre à Chambon-sur-Lac, dans le Puy-de-Dôme. «Un week-end festif avec plein de course et cette année, on rendra hommage au copain Pascal Hervé (décédé le 24 décembre 2024 à 60 ans), mon ancien coéquipier de chez Festina», insiste-t-il. Ce sera l'occasion de revoir Richard Virenque, ancien leader de l'équipe, lui aussi convié pour cet hommage. Publicité «Ça fait plaisir de se revoir parce qu'on le fait jamais. On prend des nouvelles avec les réseaux sociaux des anciens de l'équipe mais on se voit très rarement», avoue-t-il, alors qu'à quelques mètres de là se trouve Luc Leblanc, ancien équipier aussi de la formation franco-espagnole, devenu chauffeur pour un partenaire de la course, comme lui. Des poils qui se dressent parfois sur la route Notre entrevue touche à sa fin. Il est temps pour Laurent Brochard d'aller visiter le paddock avec sa poignée d'invités aux mille questions. Ensuite il prendra le volant sur les routes qu'il a si longtemps sillonnées avec le guidon entre les mains. «C'est différent de cette grande époque, c'est sûr, sourit-il. Parfois, des souvenirs précis de certaines étapes remontent alors qu'on les avait oubliés. Il y a même les poils qui se dressent quand certaines attaques reviennent en tête.» Comme lors de ce glorieux 14 juillet 1997 lorsqu'il a remporté à Loudenvielle sa seule et unique victoire sur la Grande Boucle après un impressionnant numéro en solitaire. Le Tour 2025 passera justement par la commune des Hautes-Pyrénées, ville départ du contre-la-montre menant à Peyragudes, le 18 juillet. Émotions garanties.

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