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Tour de France : du guidon au volant, l'ex-champion du monde Laurent Brochard prépare les retrouvailles avec Virenque

Tour de France : du guidon au volant, l'ex-champion du monde Laurent Brochard prépare les retrouvailles avec Virenque

Le Figaro13-07-2025
UN JOUR, UN MÉTIER - Tout au long du Tour de France, Le Figaro va à la rencontre de ceux qui font le Tour à l'ombre des coureurs.
Les cheveux tirés en arrière ont blanchi mais la petite couette est toujours bien là, ficelée par un petit élastique. Les boucles d'oreilles qu'il affichait coiffé de son emblématique bandana lui offrant un petit air de flibustier sur son vélo aussi. Laurent Brochard, 57 ans et champion du monde sur route en 1997 est de retour sur le Tour de France. Pas dans la peau du dynamiteur du peloton avec une équipe Festina alors au sommet de son art avant le scandale de dopage en 1998 mais au cœur de la caravane, derrière un volant.
De retour sur l'épreuve après quelques années d'absence
Comme d'autres anciens grands noms du vélo (Sandy Casar, Luc Leblanc...), la «Broche» arrondit ses fins de mois l'été dans le costume de chauffeur d'invités, pour un des partenaires de l'épreuve, Mondial Relay. «Je me suis dit, pourquoi pas. Cela faisait cinq ans que je n'étais pas venu sur le Tour. Ça me permet de partager un peu ma passion avec les gens en les accompagnant du matin jusqu'à la fin de l'étape», confie-t-il. Village départ, visite du paddock (où sont installés les bus et les coureurs), étape dans la voiture après avoir assisté au départ de la caravane, la journée est bien remplie.
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Dans la voiture, Laurent Brochard distille les anecdotes, répond aux questions de ses passagers. «On parle technique, de la course et du passé, un peu tout», explique-t-il. Du passé aussi , moins glorieux, lorsqu'il s'aventure sur le terrain des affaires et du dopage ? «Ça arrive, oui. ? Ça ne m'embête pas du tout. J'ai toujours été ouvert par rapport à ça même si on ne s'arrête pas non plus indéfiniment là-dessus. Mais ça arrive.»
Sur le bord des routes, on le reconnaît parfois à la fenêtre. Comme lorsqu'il déambule avec son polo rose dans le paddock au milieu du public et des coureurs. «Ça, j'aime bien. Les gens nous racontent qu'ils ont vibré avec nous. Ils sont un peu parfois surpris. C'est vrai que ça commence à faire un moment qu'ils ne m'ont pas vu sur le vélo.»
Une reconversion difficile après une fin de carrière douloureuse
C'était il y a quasiment deux décennies. Le Manceau a quitté le cyclisme par la petite porte et à contre-coeur, à 39 ans en 2007, après une blessure dans le Tour de Pologne (clavicule fracturée), son contrat arrêté. «Je n'ai pas décidé d'arrêter et cela ne s'est pas passé comme je l'aurais souhaité... Il y a eu un peu d'amertume et de déception parce que j'ai apporté beaucoup dans les équipes et même au niveau de la Fédération. On vous lâche et on n'a plus aucune nouvelle de personne après cet accident. J'ai même eu des complications médicales. Ce fut assez dur mais le temps a fait son œuvre désormais.»
Touché au cœur, Laurent Brochard a quand même coupé pendant quelques années avec le milieu professionnel avant de revenir plus tard pour travailler sur le Tour de France ponctuellement, avec des partenaires comme France Télévisions. «J'avais des magasins de cycles mais j'ai tout vendu. Je me suis aussi lancé dans des stages d'accompagnement de cyclotourisme mais après le covid j'ai arrêté alors que ça avait plutôt bien marché au début», détaille-t-il.
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Il restaure une ferme pour faire des gîtes
Installé désormais à Thiers, il s'occupe d'une ferme qu'il restaure en compagnie de sa femme pour en faire des gîtes d'ici deux ans. Mais il prépare surtout avec elle une course en tant qu'organisateur, la cyclosportive Sancy Arc-en-ciel, dont la deuxième édition est programmée les 13 et 14 septembre à Chambon-sur-Lac, dans le Puy-de-Dôme. «Un week-end festif avec plein de course et cette année, on rendra hommage au copain Pascal Hervé (décédé le 24 décembre 2024 à 60 ans), mon ancien coéquipier de chez Festina», insiste-t-il. Ce sera l'occasion de revoir Richard Virenque, ancien leader de l'équipe, lui aussi convié pour cet hommage.
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«Ça fait plaisir de se revoir parce qu'on le fait jamais. On prend des nouvelles avec les réseaux sociaux des anciens de l'équipe mais on se voit très rarement», avoue-t-il, alors qu'à quelques mètres de là se trouve Luc Leblanc, ancien équipier aussi de la formation franco-espagnole, devenu chauffeur pour un partenaire de la course, comme lui.
Des poils qui se dressent parfois sur la route
Notre entrevue touche à sa fin. Il est temps pour Laurent Brochard d'aller visiter le paddock avec sa poignée d'invités aux mille questions. Ensuite il prendra le volant sur les routes qu'il a si longtemps sillonnées avec le guidon entre les mains. «C'est différent de cette grande époque, c'est sûr, sourit-il. Parfois, des souvenirs précis de certaines étapes remontent alors qu'on les avait oubliés. Il y a même les poils qui se dressent quand certaines attaques reviennent en tête.» Comme lors de ce glorieux 14 juillet 1997 lorsqu'il a remporté à Loudenvielle sa seule et unique victoire sur la Grande Boucle après un impressionnant numéro en solitaire. Le Tour 2025 passera justement par la commune des Hautes-Pyrénées, ville départ du contre-la-montre menant à Peyragudes, le 18 juillet. Émotions garanties.
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Le leader du Championnat Ott Tänak retardé par une touchette, ses poursuivants disposent d'une opportunité pour recoller. Sixième vendredi soir, Sébastien Ogier n'est pour l'instant pas le mieux placé pour en profiter. Kalle Rovanperä a des revanches à prendre. Contre ce Rallye de Finlande, qui se refuse à lui et à ses compatriotes depuis la victoire d'Esapekka Lappi en 2017 et qui lui a souvent fait des misères, la dernière en date il y a un an lorsqu'il était sorti de la route dans l'avant-dernière spéciale alors qu'il était confortablement installé en tête. Mais le double champion du monde (2022 et 2023) a aussi un compte à régler avec lui-même après ce début de saison où ses fulgurances aux Canaries n'ont pas fait oublier ses errances sur les autres épreuves, souvent traversées sans hargne ni joie. Vendredi, celui que l'on voyait comme un jeune prodige au destin étoilé jusqu'à ce qu'il s'avoue déjà usé au point de s'offrir une saison en pointillé en 2024 a retrouvé la fougue inhérente à ses 24 ans. « Ce week-end, je suis à bloc », lâchait-il ainsi au point stop de l'ES3, comme un aveu de son manque d'engagement quinze jours plus tôt sur les spéciales estoniennes, où la domination surprise d'Oliver Solberg, pour son baptême du feu avec la même Toyota Yaris Rally1, l'a sans doute piqué au vif. Au terme de la septième spéciale, fatale justement aux espoirs du fils du champion du monde 2003 parti en tonneaux avec sa Rally2 habituelle, Rovanperä s'amusait même des chaleurs qu'il s'était faites à pleine vitesse dans les rails de terre gorgés d'eau après la grosse averse de la mi-journée. « Le chrono est bon, mais j'ai bien failli m'y mettre », souriait-il. Rovanperä leader, Fourmaux sur le podium en Finlande Plus partageur qu'aux Canaries, où il avait remporté la totalité des spéciales du vendredi, le Finlandais n'a cette fois signé que quatre sratch en dix spéciales. Sa marge (4''9) sur un Thierry Neuville combatif reste limitée vu les kilomètres qu'il reste à parcourir, mais Rovanperä disposera à nouveau samedi, sur la plus longue étape du rallye, d'une position sur la route préférentielle. Fourmaux à moins de 8 secondes du leader Avec quatre pilotes regroupés en moins de dix secondes, dont un Adrien Fourmaux décidément très costaud sur ce toboggan finlandais, la lutte pour la distribution des places sur le podium promet d'être animée. Un objectif qui paraît compliqué pour Sébastien Ogier, sixième vendredi soir, même si les faibles écarts rendent encore l'exploit possible. « On s'est bien battu mais les conditions et notre position sur la route (3e derrière Tänak et Evans) ne nous ont pas aidés, résumait le Français, qui avait profité de l'après-midi pour prendre le dessus sur son équipier Gallois. La première boucle était sèche, donc il y avait du balayage, puis la pluie entre les deux passages a permis aux concurrents qui partaient derrière nous de bénéficier d'une route qui séchait. De notre côté, à part un manque d'engagement dans une spéciale le matin, c'était difficile de faire mieux. Et la deuxième place n'est qu'à une douzaine de secondes, elle n'est pas inaccessible. » L'enjeu sera d'autant plus important qu'Ott Tänak, le leader du Championnat, est parti à la faute dans l'ES 7. Un choc frontal contre un arbre qui lui a coûté une bonne minute et l'a relégué à la dixième place. Ogier, qui accuse 21 points de retard sur lui, a donc tout intérêt à gagner des places. Quant à Rovanperä, pointé trois longueurs derrière le Français, un succès le relancerait totalement au Championnat. Et réveillerait sans doute définitivement son âme de champion endormie. Voitures, patrons, salaire : Fourmaux s'adonne au jeu des différences après son passage de M-Sport à Hyundai

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Après une digestion difficile de sa 7e place jeudi lors du 100 m, Maxime Grousset se projette ce samedi sur la finale du 100 m papillon avec le meilleur chrono de la saison et de vraies ambitions de titre. On l'a quitté la mine triste et le regard vague après sa 7e place jeudi sur 100 m. Il ne savait pas encore s'il s'alignerait sur 50 m. Un peu perdu de voir son rêve de gamin se fracasser sur le mur d'une nouvelle réalité sur le crawl. Il a mal dormi, ressassant sa peine. Le lendemain matin, Michel Chrétien l'a convaincu de lâcher le 50 m. Il voulait juste faire un tour de 50 m pour « se prouver à lui-même qu'il était capable de nager vite en crawl » selon son entraîneur. Il a rendu les armes face à l'évidence de l'incohérence de son choix avec deux courses à dix minutes d'intervalle. Quand on dégage une telle impression de puissance, de maîtrise et de force en papillon, qu'on vient d'être sacré sur 50 m papillon, pourquoi s'entêter sur le crawl ? « Le 100 m, c'est la course qui le fait rêver, répond le coach. Quand il s'est engagé en natation, c'était pour être champion olympique du 100 libre. Il est en train de le digérer. » C'est passé par une série « très facile » le matin sur 100 m papillon avant de lâcher les chevaux en gagnant la première demi-finale en 50''25. « Je voulais montrer que j'étais là, en forme, qu'il ne fallait pas me sous-estimer malgré mes 51''3 en séries et répéter de belles choses », a-t-il commenté vendredi, le sourire et l'appétit retrouvés. Comment Grousset a réagi après des JO décevants « Il (Grousset) ne prend pas le pap pour une course au rabais mais pour lui, la course mythique c'est le 100 libre » Michel Chrétien, entraîneur de Maxime Grousset S'il n'est pas question de faire le deuil du crawl, c'est bien le papillon qui lui tend les bras. « Qu'il profite de l'instant présent. C'est vrai qu'il a le c.. entre deux chaises, il nage le pap mais rêve du 100 libre, constate Chrétien. Il ne prend pas le pap pour une course au rabais mais pour lui, la course mythique c'est le 100 libre. » Il se pourrait qu'il change son angle de vision au fil de ses excellents résultats. Avec la meilleure performance mondiale de la saison en 50''11, réalisée en juin aux Championnats de France, il se positionne parmi les trois grands favoris de la finale du jour, avec Noè Ponti et Josh Liendo. Encore plus fort qu'en 2023 lors de son titre aux Mondiaux de Fukuoka, le Néo-Calédonien coche toutes les cases du grand nageur de papillon. « Quand il arrive à nager relâché, ça donne des choses vraiment remarquables. Il a cette capacité à se projeter très vite, très loin vers l'avant à chaque coup de bras, analyse Denis Auguin, le nouveau DTN. Il arrive vraiment à exprimer sa puissance quand il nage avec les deux bras en même temps. Il a des coulées correctes, sans être les meilleures du monde, mais ça ne l'handicape pas. Il a une vraie maîtrise des allures sur le 100 pap. Il ne fait jamais de course incohérente en pap. » Pour gagner en finale, il envisage de casser la barrière des 50''. En juin, il l'avait annoncé à Montpellier. Il en est toujours convaincu et se réjouit de se retrouver face à un bon copain, Noè Ponti. Avec le Suisse, ils se connaissent depuis les Championnats d'Europe juniors en 2017 et ils se croisent régulièrement. « J'aime encore plus battre mes potes, pareil sur les jeux vidéo, sourit Grousset. C'est un plaisir de nager contre lui. » Il sait qu'il devra nager très vite pour contrer le Suisse et le Canadien Josh Liendo, redoutable sur le retour. « Je pense que pour aller sur le podium, il faudra faire moins de 50'', un gros 49'', prédit son entraîneur. Il faut que Max exprime sa puissance dès le départ et le plus loin possible. Quand il est champion du monde, c'est ce qu'il fait, il met tout le monde dans le vent au premier 50. »

« Un col qui peut permettre de rebattre les cartes et de lancer des coups » : le Tour de France femmes à l'assaut de la Madeleine
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« Un col qui peut permettre de rebattre les cartes et de lancer des coups » : le Tour de France femmes à l'assaut de la Madeleine

Encore totalement indécis dans son dénouement, le Tour de France femmes avec Zwift aborde une nouveauté dans la jeune histoire de l'épreuve, avec le col de la Madeleine, plus long et plus dur que le Tourmalet gravi en 2023. C'est donc sur les rudes pentes du col de la Madeleine samedi que va probablement se jouer le sort du Tour de France femmes, bataille de tous les instants depuis son départ de Vannes samedi, mais qui conserve encore intact son excitante incertitude. Une bataille à coup de secondes, de petites attaques et de placements étudiés. Vendredi, le Granier a fait trébucher la Maillot Jaune Kim Le Court, lâchée dans la montée, et virtuellement paré de jaune Pauline Ferrand-Prévôt (Visma-Lease a bike), deuxième au général, pendant quelques kilomètres dans la descente. « Le but n'était pas de prendre le maillot, confiait cette dernière, et puis c'est bien d'éviter toutes les sollicitations (liées au protocole). Je suis contente d'avoir gardé un maximum d'énergie. » Sur la ligne, Le Court avait réintégré le petit club des prétendantes à la victoire finale. Elle a montré peut-être quelques limites face à Demi Vollering, Kazia Niewiadoma ou la Française alors que se dressera devant elles le col de la Madeleine pour une arrivée au sommet à bien des égards. Certes, le Tour nouvelle génération avait connu une arrivée au sommet au Tourmalet, par son versant est, dès sa deuxième édition. Mais ce qui est proposé samedi est un morceau bien différent de ce que connaissent les coureuses sur les courses par étapes actuelles, inhabituel par sa longueur et sa pente moyenne. « C'est le côté le plus exigeant, avec davantage de ruptures de pente. C'est très particulier, la route est rugueuse, irrégulière dans ses pourcentages », décrit Franck Perque, le directeur de course de ce Tour femmes. « C'est un bel effort, un peu comme le VTT, d'une heure vingt, une heure trente. » Pauline Ferrand-Prévôt « La longueur amène le côté tactique avec la partie très difficile au début, et la partie plus facile ensuite, juge Flavien Soenen, le directeur de la performance chez FDJ-Suez. Certaines filles pourront se dire "j'ai vraiment besoin de la partie difficile pour faire la différence". D'autres qui ont des capacités de rouleuses peuvent attendre un petit peu plus. »« Je dirais même qu'il y a trois parties, analysait Ferrand-Prévôt vendredi. La première, depuis le pied (à 18 km) jusqu'à 13 km, puis un replat, un passage vraiment pentu, à nouveau un replat et ensuite on finit avec 5-6 dernières bornes encore bien pentues. Ce qui veut dire qu'il va falloir gérer, ne pas partir à fond. » Dans la stratégie à adopter, Soenen pointe « des athlètes capables de faire un gros 20 minutes (d'effort intense) tout en ayant été dans les zones basses avant, et qui vont tout faire pour que ça ne s'énerve pas trop tôt. J'ai typiquement en tête des athlètes qui ont marché très fort en montagne lors du Giro, elles n'ont aucun intérêt à ce que la course se fasse trop tard, dans les cinq derniers kilomètres, mais plutôt dans les parties raides. » La description pointe vers l'Australienne Sarah Gigante (AG-Soudal), grimpeuse de poche, ou Ferrand-Prévôt. Alors que le profil de Demi Vollering (FDJ-Suez) pourrait amener la Néerlandaise à privilégier la plus haute altitude pour se découvrir. « C'est un bel effort, un peu comme le VTT, d'une heure vingt, une heure trente, poursuit Ferrand-Prévôt. Et il faudra le gérer sur la longueur et pas sur les premières minutes. Il faudra être patiente. »« Il n'y aura pas que le col de la Madeleine, prévient Evita Muzic, coéquipière de Demi Vollering, pointant le col de Plainpalais, aussi très très dur. » Et si la grande montagne accouchait d'une souris de secondes ce soir, il resterait alors un dernier bonbon piquant demain, le col de Joux-Plane, planté au milieu de l'ultime étape. « L'un des plus exigeants par sa dureté, qui va être intéressant stratégiquement. C'est un col qui peut permettre de rebattre les cartes et de lancer des coups », prédit Franck Perque, gourmand.

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