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À Cottens, un véritable cocon de bien-être pour les chevaux à la retraite
À Cottens, un véritable cocon de bien-être pour les chevaux à la retraite

24 Heures

time3 days ago

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À Cottens, un véritable cocon de bien-être pour les chevaux à la retraite

L'association Les ailes de La Paloma veille sur les équidés en fin de parcours tout en permettant à des personnes en difficulté de retrouver un équilibre. Sarah Rempe Publié aujourd'hui à 08h29 L'association des Ailes de La Paloma a déniché un nouveau havre de paix à Cottens, au-dessus de Morges, pour veiller sur des chevaux dont certains propriétaires ne savent plus que faire, quand l'âge ne leur permet plus d'être montés. JOURNALDEMORGES/THIERRY NICOLET En bref: La fin de vie est un sujet qui préoccupe de plus en plus les humains, mais la question se pose aussi pour les chevaux: une fois âgés, les équidés ont des besoins qui diffèrent . C'est ce qu'a remarqué Ursula Schminke, qui a consacré sa vie à leur bien-être. «Je suis thérapeute et j'ai toujours aimé les chevaux. Je menais ces deux aspects de front et j'ai réalisé qu'avec l'âge, ces animaux gagnaient en personnalité et en expérience de vie. Quand ils ne peuvent plus être montés, ils apprécient des contacts différents.» La psychologue de formation travaille alors à Yens, à l'Écurie La Paloma qu'elle a créée il y a tout juste trente ans. Elle commence à garder les chevaux âgés, puis à accueillir des enfants en difficulté pour les faire découvrir ces animaux. «Tout ceci était fait bénévolement, puis des amis m'ont suggéré d'en faire une association.» C'est ainsi que Les ailes de La Paloma ont vu le jour il y a quinze ans. Une relation magique avec les chevaux âgés À La Paloma, Ursula Schminke crée des ponts entre ses patients et ses chevaux. «J'accueillais par exemple des jeunes en stage, déscolarisés ou des personnes en rupture d'activité professionnelle. Et autant les chevaux ont besoin qu'on fasse des choses avec eux, autant les gens qui viennent bénéficient de ce contact. C'est gagnant-gagnant.» Ursula Schminke consacre sa vie aux équidés depuis plusieurs décennies, offrant une nouvelle vie aux chevaux qui arrivent en bout de course. JOURNALDEMORGES/THIERRY NICOLET Et la présidente de l'association de détailler ce que ses équidés apportent aux humains : «L'animal a notamment un rythme cardiaque plus lent que le nôtre et, quand on s'approche de lui, si on est attentif, notre propre rythme ralentit et donc s'apaise.» Au-delà du lien avec les chevaux, travailler avec eux peut s'avérer bénéfique pour des personnes en recherche de repères. «Avec des jeunes en décrochage scolaire par exemple, on ne sait parfois pas quoi faire d'eux. Ici, on leur apporte de la régularité: on commence et on finit à une certaine heure, c'est un travail physique et à responsabilité. Ils trouvent un cadre», souligne Ursula Schminke. Qui ajoute: «Quand vous faites une tournée de crottins et qu'après c'est tout propre, c'est satisfaisant. Faire ça une semaine ou quinze jours, ça apporte beaucoup. En plus, être au contact des chevaux, ça crée quelque chose d'un peu magique. C'est une petite bulle qui aide à se recentrer avant de retourner dans la «vraie vie», pas toujours simple.» Nouveau départ à Cottens En août dernier, La Paloma doit fermer ses portes pour des raisons d'aménagement du territoire, l'écurie située en terrain agricole ne peut pas continuer ses activités. Le troupeau est séparé, Ursula cédant une partie des équidés à sa fille et en conservant huit. Accueillis provisoirement à Bussy-Chardonney, les chevaux ont retrouvé un toit à eux en avril, non loin de leur lieu d'origine, à Cottens. Un havre de paix où ils vivent en stabulation libre et où l'association compte reprendre progressivement toutes ses activités. «On est tellement bien ici. On pourra accueillir jusqu'à dix chevaux au total sur cette surface d'un hectare. On n'en prendra pas plus car on tient à garder un rapport privilégié avec chacun d'entre eux.» Ursula Schminke (en blanc) entourée de son comité et de jeunes actives au sein de l'association dans les nouveaux locaux de Cottens. JOURNALDEMORGES/THIERRY NICOLET Première étape de ce nouveau chapitre de vie, la récupération du label PSA , qui assure une détention exemplaire des chevaux. «Avec le déménagement, nous avons dû refaire les démarches pour l'obtenir, et il nous a à nouveau été accordé – c'est important pour nous qui désirons faire de l'information et de la formation dans le domaine du cheval.» Car la fondatrice et son comité comptent bien retrouver leurs activités passées mais également les développer, notamment en partageant leurs expériences et connaissances. «Les besoins vitaux et les possibilités des chevaux retraités sont quelque chose qu'il me tient à cœur de transmettre, explique la fondatrice des Ailes de La Paloma . Certaines personnes qui achètent un cheval n'ont pas conscience de la manière dont il faut s'en occuper quand il devient âgé et de tout ce qu'on peut encore vivre avec lui quand il n'est plus montable.» De quoi offrir aux chevaux des Ailes de La Paloma une fin de vie douce tout en continuant à offrir de jolis moments à des humains qui en ont parfois bien besoin. Les animaux et leurs maîtres dans tous leurs états Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Deux mois de perturbations pour retaper un axe central du BAM
Deux mois de perturbations pour retaper un axe central du BAM

24 Heures

time4 days ago

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Deux mois de perturbations pour retaper un axe central du BAM

La circulation sur la voie de chemin de fer entre Morges et Bière sera entravée et parfois stoppée jusqu'à début septembre. Sarah Rempe Publié aujourd'hui à 17h37 Durant deux mois, le trafic ferroviaire sera perturbé entre Bière et Morges, en raison de travaux au départ de Bussy-Chardonney (ci-dessus). Les trains vont même rester en gare du 23 juillet au 17 août et seront remplacés par des bus. JOURNALDEMORGES/JEREMEY HOFSTETTER En bref: Les habitués du «petit» train BAM , entre Bière et Morges, devront être attentifs aux horaires cet été: la ligne sera bouleversée pendant deux mois. Depuis dimanche dernier et jusqu'au 17 août, des travaux conséquents sont menés sur la voie entre Bussy-Chardonney et Yens, deux sites qui ont déjà fait l'objet de récentes rénovations XXL . La première phase de ce chantier court jusqu'au 23 juillet et ne comprend que des travaux nocturnes visant à installer un système de drainage le long des voies sur environ 1,3 km, afin d'assurer une meilleure évacuation de l'eau de pluie, en plus de la stabilité et la durabilité de la voie. Les trains sont remplacés par des bus toutes les nuits dès 21 h 30 (21 h 14 même pour le train qui part d'Apples). Un chantier essentiel pour les MBC Dès le 23 juillet, le chantier prendra une autre ampleur: la voie vivra une réfection complète sur 1,5 km, ce qui est régulièrement le cas l'été . Du ballast à la ligne électrique, en passant par le renouvellement des aiguillages et des rails, tout sera remis à jour. Les trois passages à niveau (Etraz, Landi et Bussy) seront rénovés pour «assurer un franchissement sécurisé et confortable», expliquent les MBC. Il y a pile un an, à l'été 2024, la gare de Yens avait fait l'objet d'une rénovation complète de ses infrastructures. C'est désormais la portion entre cette gare et celle de Bussy-Chardonney qui fait l'objet d'une intervention lourde. Patrick Martin/24HEURES «Ce chantier fait partie des travaux réguliers d'entretien et de modernisation du réseau. Il est nécessaire pour garantir la sécurité, le confort et la fiabilité des circulations futures», ajoute la compagnie. Si les travaux ne concernent qu'un petit tronçon, c'est bien toute la ligne qui sera affectée. «Afin de réaliser ces interventions en toute sécurité, il est indispensable de déclencher l'alimentation électrique des lignes concernées», précisent les MBC. Voie ferrée sans électricité L'ensemble du réseau est en effet alimenté depuis Morges, selon un système en antenne. «Cela signifie que l'électricité circule depuis Morges vers Bière et L'Isle, sans point d'alimentation intermédiaire. Lorsqu'on doit couper l'alimentation sur la portion Morges-Apples pour des raisons de sécurité, cela peut entraîner l'interruption de toutes les lignes.» Ces mesures «indispensables pour garantir une sécurité maximale aux équipes sur le terrain» affecteront donc les usagers de la ligne. Si les travaux courent jusqu'en septembre, la dernière tranche (du 18 août au 4 septembre) n'entraînera des perturbations que pour les trains de nuit en semaine. Les MBC dans l'actualité Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Pourquoi les employés de Sun Chemical à Morges se battent avant la fermeture
Pourquoi les employés de Sun Chemical à Morges se battent avant la fermeture

24 Heures

time6 days ago

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Pourquoi les employés de Sun Chemical à Morges se battent avant la fermeture

Les 43 employés du site de production d'encres pour textiles ont cessé le travail jeudi et vendredi. La multinationale se dit «surprise». Publié aujourd'hui à 19h07 Vendredi était le deuxième jour de grève pour le personnel de Sun Chemical, à Morges. Alors que 43 salariés vont perdre leur poste de travail, le syndicat Unia estime que l'entreprise n'a pas bougé dans les négociations en vue d'un meilleur plan social. Marie-Lou Dumauthioz En bref: Certains drapeaux des Jeux olympiques de Paris ont été imprimés avec de l'encre fabriquée à Morges. Dans la zone industrielle de Riond-Bosson, plus exactement, par l'entreprise Sun Chemical . Bientôt, une telle commande ne sera plus possible. Le site vaudois de la multinationale ferme à la fin de l'année. L'annonce a été faite ce printemps aux 43 employés, qui seront licenciés. Depuis, avec le syndicat Unia , ces derniers luttent pour améliorer le «très insuffisant» plan social de Sun Chemical. Jeudi, le débrayage voté est devenu une grève, reconduite vendredi matin, puis suspendue dans l'après-midi, l'Office de conciliation ayant été saisi par l'employeur. Sun Chemical bénéficiaire Pour ce deuxième jour de grève, 25 employés rassemblés devant l'entreprise font face aux médias. Les plus âgés craignent de ne pas retrouver du travail. «L'année passée, ils ont fait des immenses bénéfices, raconte Joaquim Enrique, 56 ans, habitant de Ballens. Ils pouvaient faire un geste, nous aider un tout petit peu. On a toujours été corrects. Eux, ils ne sont pas corrects.» Nicole Vassalli, responsable du secteur industrie à Unia Vaud, détaille les revendications: «Les licenciés devraient être libérés pour chercher et reprendre un emploi, alors que l'employeur veut les garder jusqu'au dernier jour. Il faudrait aussi une préretraite pour les cinq travailleurs de 58 ans et plus, mais l'employeur s'en tient à 61 ans avec deux ans couverts. Enfin, les indemnités pour ancienneté doivent être renforcées.» Fierté à Morges André* aura 61 ans en septembre, dix-sept ans d'ancienneté dans la boîte, quarante ans dans la branche. À la tête d'une petite équipe, ce chimiste compare son savoir-faire à de la haute horlogerie: «C'est comme des montres. Tous les produits doivent s'imbriquer parfaitement pour avoir une qualité d'impression excellente.» Malgré cette fierté, il espère une fin de carrière: «Le mieux pour moi serait une préretraite, vu que je suis très spécialisé et que les entreprises de ce type sont en difficulté.» Ce frontalier a participé à des scénarios de sauvegarde: «Garder tout le personnel, seulement une partie, ou encore – scénario minime — uniquement la partie technologie.» Dominique, droguiste de formation, 62 ans, porte une blouse blanche émaillée de taches de couleurs et ne veut pas montrer son visage. Cette habitante de Bière vit «assez mal» la situation, après deux décennies dans l'entreprise. Marie-Lou Dumauthioz Dominique, droguiste de formation, 62 ans, porte une blouse blanche émaillée de taches de couleurs: «Une encre doit répondre à un cahier des charges avec des critères bien particuliers et une exigence de grande stabilité.» Cette habitante de Bière vit «assez mal» la situation, après deux décennies dans l'entreprise: «Les belles années, on nous demandait de travailler parfois dès 5 heures du matin, parfois jusqu'à 21 heures ou encore le samedi. Aujourd'hui, on nous fait macérer. Si le plan social n'est pas amélioré, j'aurais des soucis financiers pour mes vieux jours.» Pierre-Yves Maillard soutient la grève Pierre-Yves Maillard, président de l'Union syndicale suisse (USS), est venu apporter son soutien aux grévistes: «Une multinationale de ce type devrait appliquer un plan social optimal, et pas au bas de l'échelle, estime le sénateur socialiste. Ce pays et ce canton sont très accueillants, avec des outils fiscaux et la réduction de l'horaire de travail, mais en retour on attend un respect du personnel et de la collectivité.» Le président de l'USS, Pierre-Yves Maillard, a pris la parole pour soutenir les grévistes. Marie-Lou Dumauthioz Depuis Bath (Royaume-Uni), Peter Saunders, dirigeant de Sun Chemical ( groupe DIC ), assure: «La décision d'interrompre le travail nous a pris par surprise, car les négociations sur les termes d'un plan social sont en cours. Nous regrettons que nos employés aient été amenés à croire qu'une grève était nécessaire, mais nous sommes néanmoins confiants dans la possibilité de parvenir à un accord.» Le site vaudois de la multinationale a-t-il bénéficié d'une exonération fiscale pour son implantation, il y a un quart de siècle? «Malheureusement, je ne suis pas en mesure de répondre à cette question, mais cela n'a pas été pris en compte dans la décision de restructurer notre site de Morges.» Peter Saunders invoque «la baisse continue de la demande pour nos produits, qui entraîne de lourdes pertes pour notre site de Morges», «la concurrence asiatique» et «le fait que la demande perdue ne reviendra pas». Morges, le vendredi 11 juillet 2025. Vingt-cinq des employés font face aux médias vendredi matin, au matin du deuxième jour de grève. Marie-Lou Dumauthioz/Tamedia La grève et l'industrie Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Jérôme Cachin est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2019, spécialisé en politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Comment Denens est devenue capitale mondiale de l'Épouvantail
Comment Denens est devenue capitale mondiale de l'Épouvantail

24 Heures

time10-07-2025

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Comment Denens est devenue capitale mondiale de l'Épouvantail

Une fête transforme le village vaudois en musée à ciel ouvert à la gloire des épouvantails. Tout est parti d'un prétexte pour faire parler des vins du cru. Publié aujourd'hui à 06h32 Boire des capsules de café et écouter des CD sont deux passions qui permettent de construire une créature fantastique à admirer dès le 10 juillet dans les rues de Denens. CHANTAL DERVEY En bref: Traverser ces jours Denens, sur les hauteurs de Morges, c'est avoir le regard immédiatement attiré par des épouvantails, disposés en bordure de route ou au centre d'un rond-point. C'est que du 10 au 20 juillet, le petit village change de dimension en retrouvant sa parure de Fête de l'épouvantail , une tradition qui en fait la «capitale mondiale» depuis trente ans. «Le comité d'organisation a le souhait que l'événement demeure une fête villageoise plus qu'une grande manifestation démesurée», assure Sonia Monaci, responsable presse. Reste que le rassemblement devrait attirer les foules et mettra à l'honneur, dans un circuit, une cinquantaine de spécimens. Mais au fait, pourquoi célébrer l'épouvantail? «Les vignerons du village cherchaient une idée afin de promouvoir les vins du cru et c'est tombé sur cette créature devenue mascotte», indique le comité emmené par Antoine Sauty. Le succès populaire a été immédiatement au rendez-vous et l'événement perdure depuis de manière irrégulière, lorsque passionnés et bénévoles remettent la compresse. Les enfants au boulot! Pour les écoles et sociétés locales de la région, la fête est aussi l'occasion de prendre part au concours et mettre la main à la pâte en confectionnant leur propre épouvantail afin de remporter le premier prix, plusieurs milliers de francs étant en jeu. «Ça nous tenait à cœur de participer!» lâche d'emblée Loïse Glauser, enseignante à Denens. «C'est une manière pour nous de rendre hommage à cette tradition villageoise.» Dans le collège à quatre classes, les enfants ont créé un personnage qui s'inspire de «Vice-Versa», le dessin animé des studios Disney. Avec un système à deux faces, réversible, qui exprime la joie et la tristesse. La cinquantaine d'épouvantails, parfois de deux mètres de haut, ont été stockés dans une grange avant d'être disséminés dans le village de Denens, qui fera office de circuit pendant les dix jours du concours. CHANTAL DERVEY Pour y parvenir, il a d'abord fallu «imaginer un balancier avec une structure en bois, peinte par les élèves», poursuit Loïse Glauser. «Trouver l'équilibre de ce mécanisme a représenté un vrai défi! D'autant que nous avions un délai à respecter et le programme de l'année à terminer.» «Intervilles» de l'épouvantail Plus haut dans la région, les habitants de Bussy-Chardonney s'y sont mis à quarante pour développer leur épouvantail, après qu'une jeune fille du village a dessiné le prototype. Tête en forme de citrouille, corps avec des bretelles, chapeau de paille et cheveux en perles: transformer leur rêve en bonhomme plus vrai que nature n'a pas été une mince affaire. «Certaines choses étaient à la limite du réalisable», reconnaît en riant Aude Marti, membre de l' Animation Bussy-Chardonney . Le président du comité de la Fête des épouvantails, Antoine Sauty (à gauche), est entouré par une petite équipe d'un comité qui se donne sans compter pour réaliser une fête qui va accueillir bien plus de monde que le nombre d'habitants de Denens, au-dessus de Morges. CHANTAL DERVEY En utilisant des matériaux recyclés, les volontaires sont finalement parvenus à confectionner une structure en bois, autour de laquelle s'enroule du treillis, masqué par une salopette en tissu. «La tête est même fixée sur un ressort, pour qu'elle fasse du bruit quand elle bouge!» affirme Aude Marti. Esprit d'équipe et convivialité Cette fête, qui a par la suite «enfanté» la Nuit des épouvantails – sans lien direct toutefois –, les bénévoles de la région de Morges la voient avant tout comme un moyen de se rassembler. Et de partager des moments forts. «Les enfants ont dû donner leurs idées et sont fiers d'avoir un objet à présenter au concours», salue Loïse Glauser, en insistant sur l'esprit d'équipe. «Ça les a soudés et leur a appris la collaboration.» Les oeuvres des éditions précédentes, dont cette créature impressionnante, restent exposées dans des coins de rue ou le giratoire après les différentes éditions de la Fête de l'épouvantail. CHANTAL DERVEY Un mot qui résonne aussi ailleurs dans le district. «Notre village est très participatif, s'enthousiasme Aude Marti. Nous avons eu des retraités comme des plus jeunes et tout le monde a pu exprimer son avis.» Au point que les nouvelles idées ont poussé à de perpétuelles modifications au fil de la confection. Les heures passées dans les ateliers sont désormais derrière eux. Reste pour ces Vaudois l'espoir de remporter le concours et de profiter des déambulations à travers Denens, dont le surnom de «capitale de l'épouvantail» un peu inventé par les vignerons n'est vraiment pas usurpé. Fête de l'épouvantail, Denens, du 10 au 20 juillet. Circuit ouvert de 10h à 20h, animations, brunch, concerts et caveau chaque soir dès 17h. La Fête de l'Épouvantail et Denens dans le rétro Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Cédric Jotterand est journaliste à la rubrique vaudoise, responsable du bureau de Morges. Il est par ailleurs rédacteur en chef du Journal de Morges, lauréat du Prix BZ du journalisme local. Plus d'infos @JotterandC Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Des retards et suppressions de trains sur la ligne Genève–Lausanne
Des retards et suppressions de trains sur la ligne Genève–Lausanne

24 Heures

time09-07-2025

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Des retards et suppressions de trains sur la ligne Genève–Lausanne

Un dérangement à la ligne de contact entre Saint-Prex et Morges provoque des perturbations importantes ce jeudi matin. Des bus de remplacement ont été mis en place. Publié aujourd'hui à 07h58 Florian Cella Le trafic ferroviaire est fortement restreint ce matin entre Saint-Prex et Morges, sur la ligne Genève – Lausanne. En cause: un dérangement à la ligne de contact, survenu tôt ce jeudi. Les perturbations concernent les lignes IR57, IR90, R8 et R9. Des retards et des suppressions de trains sont à prévoir jusqu'à 9h au moins, selon les CFF. Des passagers consultent les écrans d'informations à la gare de Morges. Cédric Jotterand Les voyageurs entre les gares de Morges et d'Allaman sont invités à emprunter les bus de remplacement (EV) mis en place. À la gare de Morges, les équipes sont mobilisées pour informer les passagers et gérer au mieux la situation. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Clément Bonard est un journaliste web et réalise la série vidéo «C'est Bonard». Après un bachelor en science politique à Lausanne, il a obtenu son master à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel. Il a travaillé pour Le Matin, Le Matin Dimanche, et la radio neuchâteloise RTN. Plus d'infos @ClementBnrd Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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