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Le capitaine des All Blacks Scott Barrett forfait pour la suite de la tournée face aux Bleus
Le capitaine des All Blacks Scott Barrett forfait pour la suite de la tournée face aux Bleus

L'Équipe

time5 days ago

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Le capitaine des All Blacks Scott Barrett forfait pour la suite de la tournée face aux Bleus

C'est un nouveau coup dur pour l'équipe des All Blacks, leur 2e ligne et capitaine Scott Barrett (31 ans, 81 sélections) est forfait pour le reste de la tournée des Bleus. Karim Ben Ismaïl à Wellington (Nouvelle Zélande). Samedi dernier à Dunedin, le capitaine des Blacks était sorti à la 60e minute lors du match face aux français (victoire 31-27) se plaignant du tendon d'Achille. Il semble que la blessure ait évolué au niveau du mollet. « « Scooter » est forfait pour le reste de la tournée des Bleus (samedi 12 au Wespac Stadium et pour l'ultime rencontre du 19 juillet à Hamilton). On est en train d'étudier à celui qu'on appellera pour le suppléer, a commenté Scott Hansen, l'entraîneur adjoint des All Blacks. On a confiance dans notre profondeur d'effectif, ce sera l'opportunité pour un autre joueur de se montrer. Mais c'est une perte importante car Scott est notre capitaine. » Ce matin, sur le terrain d'entraînement du NZCIS (New Zealand Campus of Innovation and Sport), situé à Upper Hutt au nord de Wellington, on a pu croiser Scott Barrett mais sans avoir pu être autorisé à échanger avec lui. Il avait le visage fermé mais aidait ses coéquipiers lors d'ateliers techniques. Il a même débarrassé les boucliers de placage à l'issue de la séance. Hansen : « Il continue à nous guider, à partager ses observations, poursuit Hansen. Il a envie de revenir le plus vite possible car il adore les All Blacks, aime les amener avec lui. Mais il lui faut respecter les délais de guérison. » En son absence c'est le 3e ligne Ardie Savea qui endossera le capitanat. Après le pilier Tamaïti Williams (genou) et le 3e ligne Wallace Sititi (cheville) c'est le 3e joueur majeur de la sélection néo-zélandaise qui doit déclarer forfait. L'ailier Sevu Reece sera lui aussi indisponible samedi après avoir été victime d'une commotion cérébrale lors du premier match face aux Bleus qui a laissé des traces : « On a quelques joueurs toujours un peu meurtris, poursuit Hansen. C'était notre premier test de l'année contre une équipe de France enthousiaste et physique. On va se concentrer sur nos fondamentaux : mêlée, touches, structures offensives. Nos bases étaient solides, nos lancements ont bien fonctionné. On doit juste réduire notre taux d'erreurs, car les Français en ont profité. » En deuxième ligne, pour remplacer Scott Barrett, les all blacks ne croulent pas sous les options : Patrick Tuipulotu (32 ans, 51 sélections, 1m98 pour 120 kilos), capitaine des Auckland Blues, devrait être titularisé. La question est de savoir qui aligner à ses côtés. Le jeune Fabian Holland (22 ans, 1 sélection, 2m04 pour 124 kilos) a déjà beaucoup joué et, sans la blessure de Barrett, le sélectionneur Scott Robertson a avoué qu'il envisageait de le sortir à la 50e minute. L'option la plus envisageable est de remonter Tupou Vaa'i (25 ans, 39 sélections) que l'encadrement All Black avait aligné en 6 face aux Bleus. Scott Robertson et ses adjoints vont devoir remanier leurs plans et, vraisemblablement, aligner Samipeni Finau (26 ans, 9 sélection) au poste de 3e ligne aile côté fermé.

Avant le deuxième test face aux Bleus, gare à la malédiction de Wellington pour la Nouvelle-Zélande de Scott Robertson
Avant le deuxième test face aux Bleus, gare à la malédiction de Wellington pour la Nouvelle-Zélande de Scott Robertson

L'Équipe

time6 days ago

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Avant le deuxième test face aux Bleus, gare à la malédiction de Wellington pour la Nouvelle-Zélande de Scott Robertson

Les All Blacks ont un passif au Sky Stadium. Samedi prochain les conditions météo devraient les amener à revoir leurs plans de jeu. D'autant que plane l'ombre de la malice tactique de Fabien Galthié avant le deuxième test entre la Nouvelle-Zélande et les Bleus à Wellington, samedi. Les All Blacks ont pris leurs quartiers dans la région de Wellington en vue du second match qui les opposera à l'équipe de France, samedi au Sky Stadium. Ils se sont installés au NZCIS de Upper Hutt, un Campus dédié à l'Innovation et au Sport, situé à une trentaine de kilomètres au nord de la capitale. Pour sa deuxième saison à la tête de la sélection néo-zélandaise, Scott Robertson l'entraîneur en chef a annoncé son intention de jouer « vite », déployer un jeu fait de vélocité et de fulgurance. C'est le jeu qu'il aime, celui qui fait plaisir aux fans et aussi l'injonction comminatoire qui pèse sur le boss pour que son équipe, qui est un patrimoine autant qu'une marque, séduise le public, les services marketing de sa fédération, les partenaires et les diffuseurs. Étonnamment, il fait l'ellipse du terme « gagner ». Certes, c'est forcément induit. Mais entre l'intention et la réalisation, le chemin peut s'avérer tortueux. De fortes pluies et des vents attendus samedi Cette déclaration, c'est un peu comme s'il avait annoncé son plan de jeu à Fabien Galthié la semaine passée à Dunedin, preuve de la relative « tendresse » de Scott Razor Robertson. Le coach des All Blacks a certes remporté sept titres consécutifs en Super Rugby avec les Crusaders mais il lui faut désormais faire ses preuves au niveau international. Samedi dernier dans l'écrin du Forsyth Barr, sur le terrain le plus rapide de la Nouvelle-Zélande à cette époque de l'année (l'hiver Austral), ses joueurs ont pu prendre les Français de vitesse et l'inverse s'est vérifié. Samedi prochain, les conditions météo risquent fort de ne pas favoriser un jeu de passe vif et rapide. De fortes pluies et des vents à 30 km/h sont annoncés sur « Windy Wellington », le surnom de cette ville qui est l'une des plus venteuses du monde en raison de sa situation géographique : un isthme étroit entre la mer de Tasman et l'océan Pacifique, dans un couloir étroit entre deux chaînes de montagnes. Et quand il n'y pleut pas, il y a souvent cette Haze (brume) poisseuse qui donne au ballon des airs de savon. Samedi le match opposant les Blacks aux Bleus risque d'avoir des airs de Premiership anglais. Les All Blacks ont un lourd passif ici. En août dernier, ils avaient encaissé une défaite cinglante au Sky Stadium face aux Pumas argentins (30-38), auteurs de quatre essais contre trois. En juillet 2022 ils s'y étaient inclinés face à l'Irlande (32-22) ce qui avait failli coûter son poste au sélectionneur de l'époque, Ian Foster. 6 victoires sur les 10 derniers matches au Sky Stadium C'est simple, les dix dernières sorties au Sky Stadium, les Néo-Zélandais ont le palmarès de boxeur besogneux : 6 victoires, 1 nul, 3 défaites. On parle même de « malédiction de Wellington ». Un contexte qui peut, à la marge, donner un petit coup de pouce psychologique aux Français. D'autant que le capitaine Scott Barrett (31 ans, 81 sélections), touché au tendon d'Achille, est incertain. Razor est conscient que la « vibration » d'ici n'est pas optimum. « On n'en a pas encore parlé entre nous mais on en est conscients, avouait le coach. On en discutera dans la semaine. Il faut reconnaître ce passif et chercher à faire mieux. » Conjurer le sort. Quand on a parlé bulletin météo avec Razor, il a pris des airs exaltés façon Fabrice Luchini, preuve qu'il avait anticipé sa réponse : « Vous voulez parler de la pluie, du vent ? De celui qui tourbillonne ou des rafales latérales ? Bien sûr on se prépare à tous les scénarios. L'aléa des conditions météo c'est ce qui donne au rugby cette dimension si spéciale et qu'on aime. On mettra une couche de plus, un bonnet, et on y va s'y coller. On a déjà eu des matchs épiques dans des conditions difficiles. Tel est notre objectif : avoir une grande semaine et jouer ce qu'on a devant nous. » Et s'il y avait pire que les éléments déchaînés ? L'esprit retors et sophistiqué de Fabien Galthié, capable de générer un plan de jeu diabolique ? Après tout le sélectionneur des Bleus est parvenu à façonner, en quelques jours, une équipe de novices en section de volontaires combatifs qui a posé des soucis aux All Blacks samedi dernier (victoire 31-27). Forcément on a demandé à Razor si Fabien Galthié s'invitait dans sa tête, par sa capacité à créer un schéma tactique à possibilités multiples. Le coach a marqué un temps d'arrêt, comme s'il hésitait, puis a fini par répondre. « Non. Je respecte Fabien. Mais je suis concentré sur mon travail. C'est un stratège du jeu. C'est beau à voir. » Samedi dernier, pendant les échauffements, plutôt que de regarder ses joueurs Fabien Galthié semblait attiré de manière magnétique par la préparation des All Blacks. Et Razor, lui, faisait la même chose, épiait le moindre « drill », à capter la moindre once d'information en observant les Bleus répéter leurs gammes ballons en main. « Fabien est un personnage unique, reconnaît Scott Roberston. J'adore ses lunettes (il fait le signe avec ses mains). Elles reflètent sa personnalité. Il comprend profondément le jeu. Son équipe parvient à jouer avec clarté sous pression. Ils ne lâchent rien. Leur combativité reflète bien son influence. » Élégant, malgré les nuages qui se profilent.

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