Dernières actualités avec #Natation


Le Parisien
03-08-2025
- Sport
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« J'étais un peu dans le dur » : Léon Marchand passe de justesse en finale du 400 m 4 nages aux Mondiaux de natation
« Il n'y a pas que les jambes qui sont lourdes… » Dimanche matin, Léon Marchand a eu chaud dans les séries du 400 m 4 nages, l'épreuve dont il est champion olympique, double champion du monde et recordman du monde. Le Toulousain, habitué à régner sur la distance, est en effet passé par la toute petite porte pour décrocher un couloir en finale (13h59 en France). Septième temps matinal (4′13′'19), le chef de file des Bleus a moins de sept dixièmes d'avance sur le premier éliminé. Loin du Japonais Matsushita, son dauphin l'an passé aux JO de Paris. « Ce n'est pas volontaire, soupire le Tricolore. J'aurais préféré faire un meilleur temps mais ça n'est pas passé. J'étais un peu dans le dur, c'est bizarre parce que j'ai bien dormi. J'ai quand même essayé d'envoyer le premier 200 m mais même ça, j'étais en force, pas forcément relâché. » #EnDirect #Singapour2025 #Natation Léon MARCHAND fait le 7e temps des séries du 400 4 nages en 4:3.19. Qualifié pour la finale 👏🏼 📸 KMSP / L. HAHN #TeamFrance #TeamFFN — FFN (@FFNatation) August 3, 2025 Le quadruple champion olympique a même peiné sur ses coulées, là où il fait normalement la différence. « 4′13, je crois que sur les derniers Championnats du monde je nage 4′09 le matin, analyse-t-il. Oui, ça m'inquiète. Après, j'ai une ligne ce soir et au final ça passe. Les centièmes étaient de mon côté. J'ai eu de la chance, ce sera mieux en finale. » À voir aussi Pour une fois, il ne faudra pas chercher son bonnet blanc avec le petit drapeau bleu-blanc-rouge sur le plot n° 4, au centre du bassin. Le chrono du protégé de Bob Bowman va l'exiler à l'extérieur, ce qui ne risque pas de lui faciliter la tâche. « Je ne verrai que d'un côté, ce n'est pas très grave, lâche-t-il. Je vais essayer de faire ma course, je ne verrai que d'un côté. Ce sera plus difficile de construire la course, il va falloir y aller à fond dès le début. »


Le Figaro
31-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Mondiaux de natation : Yohann Ndoye-Brouard, l'éloge de la patience
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Longtemps cantonné aux places d'honneur, le Français a débloqué son compteur de médailles à Singapour et rêve de continuer ce vendredi lors de la finale du 200 m dos. L'inaltérable bienfait d'une première médaille dans une grande compétition internationale. Ce vendredi, à 13h56 précise en heure française, Yohann Ndoye-Brouard ne sera pas le même homme au moment de s'attaquer à la finale du 200 m dos des Championnats du monde de Singapour. En décrochant trois jours auparavant la médaille de bronze à l'occasion du 100 m dos, le Français a vaincu le signe indien. Celui qui le contraignait à contempler le podium depuis les tribunes ou les vestiaires, après l'avoir presque touché du doigt. À Budapest en 2022, il échouait ainsi à la 4e place mondiale du 100 m dos, avant de terminer 5e l'année suivante sur la même distance à Fukuoka (Japon) et, déception suprême, d'achever ses Jeux olympiques à Paris l'an dernier au 7e rang de la spécialité. À la fois si près, et si loin, de ces trois marches qui l'attiraient tant, mais qui se refusaient à lui avec obstination. Certains appelleront cela la constance dans la médiocrité, ignorant ainsi tout du travail à produire…


L'Équipe
31-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Yohann Ndoye-Brouard signe un nouveau record de France et se qualifie pour la finale des Mondiaux sur 200 m dos
En 1'54''47, le Chambérien Yohann Ndoye-Brouard a remporté sa demi-finale des Championnats du monde, à Singapour, en pulvérisant le record de France et se positionne comme l'un des favoris au titre. Jeudi, dans la première demi-finale du 200 m dos hommes du championnat du monde, à Singapour, le Nordiste Antoine Herlem, champion de France du 200 dos en 2021, n'a pas pu faire mieux que le huitième et dernier temps en 1'57''45, après avoir été longtemps septième, craquant dans la dernière longueur, pour terminer presque une seconde plus lentement que son chrono de série. Demi-finale où le Sud-Africain Pieter Coetze, premier, a obtenu, en 1'54''22 la meilleure performance mondiale de l'année. En revanche, lors de la deuxième demi-finale, le Chambérien Yohann Ndoye-Brouard a pulvérisé le record de France de presque une seconde, en 1'54''47 alors établi par Mewen Tomac (1'55'38) en finale des JO de Paris. Vainqueur de sa demi-finale, le médaillé de bronze du 100 m dos fera figure de sérieux prétendant au titre lors de la finale, ce vendredi (13h59).


L'Équipe
31-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Les chiffres du titre mondial de Léon Marchand sur 200 m 4 nages
Champion du monde du 200m 4 nages 24 heures après son record du monde aux Mondiaux de Singapour, Léon Marchand est encore un peu plus entré dans l'histoire.


L'Équipe
27-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Maxime Grousset meilleur temps des séries du 50m papillon aux Mondiaux de Singapour
Le Français Maxime Grousset a signé ce dimanche le meilleur temps des séries du 50m papillon, à égalité avec le Suisse Noé Ponti (22''74), en ouverture des Mondiaux à Singapour. Qualifications faciles pour Katie Ledecky et Summer McIntosh pour la finale du 400m ce dimanche. Maxime Grousset n'a pas mégoté en ouverture des Mondiaux à Singapour. Versé dans la 9e des 11 séries du 50m papillon, le Néo-Calédonien a posté le meilleur chrono, égalé ensuite par le Suisse Noé Ponti (22''74). « Je ne pensais pas faire ce temps, souriait le protégé de Michel Chrétien. Facile en plus, avec une touche très longue, c'est très cool. Je me suis senti très bien. Je pense que je peux avoir encore plus d'aisance et de facilité. J'ai l'impression que je peux repartir pour un deuxième 50, c'est plutôt bon signe. Très bon point pour ce matin. Ça donne confiance. C'était assez aisé, c'est chouette. » Le champion du monde du 100m papillon a appliqué les consignes : « Comme aux France, je pars en force, bien à plat, je reste dans ma course. Au bout de trois-quatre coups de bras, je vois que je suis en train de passer devant mes adversaires, je sens que je suis plus puissant, ça donne confiance. Il y a une forme de maîtrise, la facilité dans la maîtrise et dans la vitesse, ne pas partir dans tous les sens, rester bien capitaine de son bateau. » La championne du monde du 400m Erika Fairweather disqualifiée Durant cette matinée inaugurale, on attendait de voir comment Summer McIntosh allait gérer sa barque, justement, avec les séries du 200m 4 nages et du 400m à enchaîner, deux épreuves dont elle détient les records du monde. La Canadienne a préféré s'économiser : sur 200m 4 nages, elle est devancée d'un souffle par l'Australienne Tara Kinder (2'9''45 contre 2'9''46), alors que l'Américaine Alex Walsh les talonne (2'9''50) ; sur le 400m, dont la finale est prévue en soirée, elle s'est calée à la 4e place (4'3''11), derrière l'inoxydable Katie Ledecky (4'1''04), l'Australienne Lani Pallister (4'2''36) et la Chinoise Li Bongjie (4'3''11). À noter sur ce 400m la disqualification de la Néo-Zélandaise Erika Fairweather, championne du monde en titre et médaillée de bronze en 2023. Quant à la Française Anastasiia Kirpichnikova, elle débute sa semaine avec un chrono de 4'13''92, loin des meilleures : « Je ne sais pas. J'ai pensé avoir bougé au départ et ça m'a un peu cassé la tête. C'était très dur. C'est la première course, mais j'ai un peu peur pour demain (lundi, le 1500m). On verra, c'est toujours comme ça. » Aubry, éliminé sur 400m : « Je n'ai pas été bon » Sur 100m papillon, victime comme une dizaine de ses compatriotes d'une gastro-entérite, lors du stage terminal des États-Unis à Phuket, la championne olympique Torri Huske a déclaré forfait pour privilégier le relais 4x100m. C'est sa compatriote Gretchen Walsh qui a surclassé les séries en 55''68. La Française Lilou Ressencourt est éliminée (58''52, 19e temps). « Je pense que la demi-finale était accessible, je suis donc assez déçue, réagissait la Niçoise. J'ai fait des erreurs qui sont un peu bêtes, il devait y avoir un peu de pression inconsciente. Ça s'est ressenti dans la course, je suis un peu crispée. Après, ça reste un temps correct pour moi, même si j'aimerais nager plus vite que ça. » Avec un modeste 3'49''13, David Aubry n'a pas franchi le cap des séries du 400m, où l'Australien Samuel Short (3'42''07) a été plus rapide que le nouveau recordman du monde de l'exercice, l'Allemand Lukas Martens (3'43''81). « Nul, soufflait David Aubry. Vraiment, je n'ai pas été bon. Sur la première course, je ne suis pas dedans, je suis lourd dans l'eau. Bien à l'échauffement, avec de bonnes allures. Mais en course, je n'y arrive pas, je n'ai aucun jus. Le mec à côté, je n'arrive pas à me dire que je vais le fumer sur le dernier 100 mètres. C'est frustrant parce qu'aux entraînements, je suis - excusez-moi - un avion de chasse. » Il remontera sur le plot pour le 800m dans deux jours. Ca passe pour les Bleues sur 4x100m, pas pour les Bleus Enfin, sans Maxime Grousset, la jeune génération des sprinteurs français n'a pas su s'exprimer dans le relais 4x100m. Loin du trio de tête matinal (États-Unis, Australie, Italie), le quatuor Fante-Damers - Mazellier - Dumesnil - Le Goff a pris la 11e place en 3'12''92. À l'inverse, le relais féminin disputera la finale, 5e en 3'35''76 de séries remportées par les États-Unis en 3'33''57. « On est satisfaites, on a fait ce qu'il fallait pour rentrer en finale avec une bonne place, estimait Béryl Gastaldello, qui a lancé le relais en 54''10. Je suis fière des filles. On sait toutes qu'on a de la marge pour ce (dimanche) soir. L'objectif, c'est le record de France (3'34''65). » Les courses à suivre aux Mondiaux de Singapour Les autres relayeuses appréciaient tout autant. « Je n'étais pas trop stressée, j'avais vraiment envie d'y aller et de kiffer avec les filles. Chose faite. Maintenant ce sera ma première finale mondiale, trop cool », souriait Marina Jehl. « J'avais super hâte. Quand j'ai plongé, je me suis dit : "Ah ouais !" C'était trop bien », ajoutait la jeune Albane Cachot. « On a aligné notre meilleure équipe. On pense que certains pays ont une ou deux personnes de remplacement, temporisait l'expérimentée Marie Wattel. Mais on s'est fixé notre petit objectif dans le bus. Si on arrive à faire ça, on sera super contentes. Si on arrive à faire ça avec une médaille, ce sera vraiment top mais si on arrive à grappiller des places - aux Jeux, on a fait 6es - pour peut-être viser une médaille, ce serait génial. On va monter tranquillement. »