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New York : les folles images des rues et du métro inondés après des pluies diluviennes
New York : les folles images des rues et du métro inondés après des pluies diluviennes

Le HuffPost France

timea day ago

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New York : les folles images des rues et du métro inondés après des pluies diluviennes

ÉTATS-UNIS - Après le Texas, c'est au tour de la côte est des États-Unis de subir des inondations soudaines. Ce mardi 15 juillet, la région de New York et l'État du New Jersey sont sujets à d'importantes inondations, qui ont entravé les déplacements, bloqué les automobilistes et provoqué des sauvetages d'urgence. Ces pluies diluviennes, provoquées par un système orageux stationnaire dans la nuit de lundi à mardi, devraient se poursuivre ce mercredi 16 juillet. Les services météorologiques ont enregistré des cumuls de précipitations exceptionnels. « Une masse d'air estivale riche en humidité sur une grande partie de l'est et du centre des États-Unis continuera à donner lieu à des orages épars ou généralisés pouvant produire de fortes averses et des crues soudaines », a indiqué le National Weather Service (NWS) dans ses prévisions pour les journées de mardi et mercredi. La majorité des prochains orages se produira ce mardi dans la Virginie et la Caroline du Nord, puis ils progresseront vers le nord, atteignant mercredi une zone comprenant l'Ohio, le Maryland, la Pennsylvanie et le New Jersey, selon ce bulletin. Les habitants appelés à rester chez eux Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a d'ores et déjà déclaré l'état d'urgence dans plusieurs comtés, appelant les habitants à rester chez eux. Les autorités ont mis en garde contre des conditions de circulation dangereuses et des risques accrus de crues soudaines dans les zones urbaines densément peuplées. À New York, les aéroports JFK, LaGuardia et Newark ont temporairement suspendu les départs lundi. Le métro new-yorkais a également été fortement perturbé, avec plusieurs lignes interrompues et des stations inondées. Des embouteillages massifs ont paralysé plusieurs artères principales de la ville. Dans le New Jersey, les secours sont intervenus à de nombreuses reprises pour venir en aide à des automobilistes bloqués ou à des résidents isolés par la montée des eaux, notamment dans la région de Newark. La Virginie, le Maryland et la Pennsylvanie ont également été touchés. Une alerte aux crues soudaines était encore en cours dans le centre de la Virginie ce mardi, selon le NWS. Aucune victime n'a été signalée à ce stade par les autorités locales. Selon les services météorologiques, certains quartiers de New York ont reçu entre 38 et 45 millimètres de pluie en moins de deux heures. Dans le New Jersey, les cumuls ont atteint localement 150 millimètres. La saturation des sols et des réseaux de drainage a contribué à aggraver les débordements.

Inondations mortelles au Texas
Inondations mortelles au Texas

La Presse

time08-07-2025

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Inondations mortelles au Texas

Vendredi, le fleuve Guadalupe, au Texas, est monté de plus de 8 mètres en 45 minutes. Les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents. Les ressources des municipalités, elles, sont limitées. Alors que le bilan s'est encore alourdi, l'inévitable question se pose maintenant : l'alarme a-t-elle été sonnée adéquatement ? Comment les gens de la région ont-ils été avisés des dangers ? Le National Weather Service a diffusé une alerte de risques de crues dès le jeudi 3 juillet en après-midi. Le niveau de danger a ensuite été augmenté dans de nouveaux messages envoyés en fin de soirée, jusqu'à l'ordre d'évacuation, vers 4 h du matin. Les alertes sont relayées à la radio, à la télévision et sur les téléphones cellulaires se trouvant dans la zone à risque. Cette dernière méthode requiert cependant un signal, pas toujours accessible dans les zones rurales. Les Américains peuvent aussi s'abonner à des applications pour recevoir ce type d'information. Quels facteurs ont pu contribuer aux problèmes de diffusion de l'information ? « C'est à peu près un des pires scénarios en ce qui concerne les défis liés aux alertes en situation de danger », déplore Erik R. Nielsen, professeur adjoint au département des sciences atmosphériques de la Texas A&M University. Les alertes avertissant d'un danger imminent sont arrivées à l'heure où la plupart des gens dorment. C'était une longue fin de semaine de congé, où les campeurs étaient particulièrement nombreux aux abords du fleuve. Du côté des autorités civiles, les équipes étaient vraisemblablement réduites. La région est un lieu de villégiature comptant de nombreux sites de camping, avec des structures plus vulnérables aux intempéries. Le niveau de l'eau a augmenté rapidement. Et il y a beaucoup de ces gens qui n'étaient pas locaux, pour qui les crues subites étaient moins familières ou qui comprenaient mal les risques. Erik R. Nielsen, professeur adjoint au département des sciences atmosphériques de la Texas A&M University Des campeurs ont pu ne pas entendre ou ne pas recevoir l'alerte, note Abdul-Akeem Sadiq, professeur à la School of Public Administration de l'University of Central Florida. « Mais c'est aussi primordial que, quand il y a une alerte, il y ait des directives claires, qui disent quoi faire, avec une procédure d'évacuation déjà en place », dit l'expert en gestion des urgences. Ce qui ne semble pas avoir été le cas ici. Est-ce que les coupes dans les services fédéraux ont pu contribuer au drame ? Les coupes dans les services de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), qui chapeaute le National Weather Service, ont été décriées au début de l'année. Quelque 10 % des effectifs auraient quitté le service, selon les médias américains. Le météorologue responsable de la coordination pour le comté de Kerr n'a pas été remplacé, selon le Washington Post. Mais il est encore difficile d'évaluer l'impact des coupes sur les évènements. Pourquoi le comté de Kerr n'a-t-il pas de sirène ? Le comté de Kerr, où l'on déplore le plus de morts, est situé dans « l'allée des crues subites », l'un des endroits les plus dangereux aux États-Unis pour ces débordements. Raison pour laquelle, après une inondation particulièrement importante en 2015, les autorités locales ont évalué l'idée de mettre en place un système d'alerte incluant une sirène. Ils ont demandé une subvention de près de 1 million US à la Federal Emergency Management Agency (FEMA), selon le Washington Post, sans l'obtenir. L'idée a par la suite été mise de côté. PHOTO SERGIO FLORES, REUTERS Une route du comté de Kerr, au Texas, était encore inondée, lundi. Des municipalités américaines où les risques de tornade sont élevés ont choisi d'installer des sirènes. « C'est une bonne façon d'alerter les gens, parce qu'une alarme, ça secoue, et quelqu'un qui dort va probablement l'entendre davantage que son téléphone », dit M. Sadiq. À condition de faire des tests et des exercices de simulation d'urgence régulièrement, ajoute-t-il. Les résidants de Kerr ont compté pendant des années sur une méthode de bouche à oreille, selon le New York Times, un camp alertant son voisin près de la rivière. « La nuit, ça devient un défi… », commente M. Nielsen. Le mieux est d'avoir plusieurs systèmes en place en même temps, pour pallier le risque d'une défaillance, insiste-t-il. « Un système d'alerte par sirène peut assurément fonctionner, souligne-t-il. Mais même là, il y a des problèmes documentés, dans les endroits où ils sont utilisés en cas de tornade, par exemple. Si on est à l'intérieur et qu'on ne l'entend pas ? Et si on l'entend, sait-on quoi faire ? » Comment convaincre la population d'agir rapidement en cas d'alerte ? C'est un des défis que les spécialistes de la préparation en cas d'urgence doivent constamment prendre en compte. « Au moment de l'alerte à 1 h du matin, la pluie tombait en amont de la zone la plus touchée, remarque M. Nielsen. Donc si quelqu'un regardait dehors, ça n'avait pas l'air si dangereux. » Les gens cherchent des repères visuels pour agir, mais il n'y en avait pas à ce moment. Erik R. Nielsen, professeur adjoint au département des sciences atmosphériques de la Texas A&M University Les systèmes d'alerte ont déjà connu des ratés, poussant des citoyens à prendre ces messages avec un grain de sel. Les prévisions météorologiques ne sont pas non plus toujours exactes. « C'est quelque chose qu'on voit beaucoup, note M. Sadiq. Des gens qui disent qu'au dernier ouragan, par exemple, on leur avait dit d'évacuer et qu'ils n'ont pas eu de dommages, donc ils se disent qu'il n'arrivera rien de grave encore. » Le système d'alerte est très perfectible, dit-il. Et la solution passe par plus d'éducation et de préparation en amont, disent les deux experts. « Quand il y a une fausse alarme, il faut aussi expliquer pourquoi », dit M. Nielsen. Avec l'Agence France-Presse

Inondations au Texas : habitants et élus accusent les services météorologiques de les avoir prévenus trop tard
Inondations au Texas : habitants et élus accusent les services météorologiques de les avoir prévenus trop tard

Le Figaro

time07-07-2025

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  • Le Figaro

Inondations au Texas : habitants et élus accusent les services météorologiques de les avoir prévenus trop tard

Alors que le bilan humain risque encore de s'alourdir, des responsables assurent que la menace a été sous estimée. Leur colère se tourne vers les services météorologiques, qui ont subi des coupes budgétaires depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. La situation aurait-elle pu être évitée ? Le bilan fait déjà état de plus de 80 morts, et il devrait encore s'alourdir. Au Texas, d'importantes inondations ont surpris les habitants des comtés de Kerr, de Kendall et de Williamson dans la nuit du 3 au 4 juillet 2025. Environ 300 millimètres de pluie sont tombés en quelques heures - soit un tiers des précipitations annuelles -, ce qui a entraîné une hausse du niveau de la rivière de Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver des survivants, une colère sourde s'empare des habitants de la région, qui accusent les autorités de les avoir prévenus trop tard. Pourtant, dès le mercredi 2 juillet, la Division de gestion des urgences du Texas (TDEM) a publié des communiqués avertissant que «de fortes pluies susceptibles de provoquer des inondations soudaines» étaient prévues dans l'ouest du Texas et dans la région de Hill Country, rappelle USA Today. En prévision, une réunion a même été organisée le 3 juillet au matin avec des météorologues du National Weather Service (NWS) et des membres du TDEM. Ils ont alors prédit un risque «léger» – de niveau 2 sur 4 – de crues soudaines. Aucune prévision d'inondations catastrophiques n'a été faite au cours de cette réunion, ont rapporté au quotidien américain des personnes y ayant participé. Publicité Situation «potentiellement mortelle» Pourtant quelques heures plus tard, à 13h14, le NWS a publié une première alerte aux inondations pour huit comtés du centre-sud du Texas. «Un ruissellement excessif pourrait entraîner des inondations dans les rivières, les ruisseaux, les cours d'eau et d'autres zones basses et inondables», avertissait-il. L'avis prévoyait de 2,5 à 7,6 cm de pluie, et jusqu'à 18 cm par endroits. Puis dans la nuit de vendredi, un avertissement de crue soudaine a été émis à 1h14. Un nouveau, plus extrême, a été envoyé à 4h03, exhortant la population à évacuer immédiatement vers des terrains élevés, la situation devenant «extrêmement dangereuse et potentiellement mortelle». Pourtant, plusieurs habitants de la région ont assuré ne pas avoir reçu d'alerte. C'est le cas de Bud Bolton, un résident de Kerrville, qui s'est exprimé dans le Houston Chronicle . «Où était la notification pour toutes ces familles qui devaient évacuer ? Vous ne pouvez pas me dire que ce n'est pas leur boulot (aux autorités locales, NDLR) de surveiller cette rivière !», a-t-il pesté. Nim Kidd, chef de la TDEM cité par la BBC, a en effet déclaré : «Il y a des zones où il n'y a pas de couverture de téléphonie mobile. Peu importe le nombre de systèmes d'alerte auxquels vous vous inscrivez, vous ne l'obtiendrez pas.» Et même pour ceux qui ont reçu l'alerte, la plupart ne l'ont pas vue parce qu'ils dormaient. D'autant plus qu'il s'agissait du début du week-end du 4 juillet, et que de nombreux touristes moins familiarisés avec les risques d'inondations, fréquentes dans la région, étaient présents. «Le double de ce qui était anticipé» Les autorités locales et étatiques n'ont pas tardé à accuser le NWS de ne pas avoir été précis, ce qui aurait coûté la vie d'individus. «Nous ignorions l'arrivée de cette inondation», a déclaré le juge Rob Kelly, plus haut fonctionnaire élu du comté de Kerr, cité par le Houston Chronicle, assurant que sa gravité était «innatendue». Selon le responsable municipal de Kerrville Dalton Rice, «les prévisions étaient clairement erronées», et la quantité de pluie a été «le double de ce qui était anticipé.» Or pour Chris Vagasky, un météorologue basé dans le Wisconsin qui s'est exprimé auprès de Wired, l'agence météorologique a fait un travail «fantastique». «Ils ont diffusé l'alerte, mais il s'agissait d'un événement extrême.» D'autres météorologues ont même suggéré que les autorités locales auraient dû intervenir davantage. «Il semble que des évacuations et d'autres mesures proactives auraient pu être entreprises pour réduire le risque de décès, si les organisateurs des camps touchés et les responsables locaux avaient tenu compte des avertissements du gouvernement et des sources météorologiques privées», a estimé le météorologue en chef d'AccuWeather (agence privée) Jonathan Porter, cité par le Texas Tribune . Greg Waller, hydrologue au Centre de prévision du West Gulf River du Service météorologique national à Fort Worth, a aussi déclaré à USA Today : «Nous pouvons publier les meilleures prévisions au monde, mais si elles ne sont pas transmises, elles n'ont que peu de valeur.» Publicité Importantes coupes budgétaires En ce sens, la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem a assuré qu'elle allait «faire remonter» les plaintes des habitants. Elle a aussi indiqué que Donald Trump voulait «moderniser les technologies» des agences de prévisions dont les systèmes «anciens» sont «négligés». Notons toutefois que le Doge, anciennement piloté par Elon Musk, a récemment effectué d'importantes coupes budgétaires et supprimé des centaines de postes dans tous les services de météorologie du pays. Le New York Times a d'ailleurs rapporté que des postes critiques du NWS étaient vacants vendredi matin, soulevant des inquiétudes quant au fait que cette pénurie de personnel ait pu entraver les efforts de l'agence pour se coordonner avec les gestionnaires d'urgence locaux. Les bureaux de prévision du NWS fonctionnaient normalement au moment de la catastrophe, a répondu aux accusations l'hydrologue Greg Waller. «Nous disposions d'un personnel suffisant et d'une technologie adéquate. Nous avons fait notre travail au mieux de nos capacités.» Les prévisions «vont se dégrader» De plus, des météorologues cités par la BBC ont exprimé leurs inquiétudes quant à la diminution de 20 % du «nombre de ballons météorologiques», ce qui a un impact sur la précision des prévisions. L'ex-administrateur de l'agence océanique et atmosphérique nationale (NOAA) Dr Rick Spinrad a critiqué ses coupes budgétaires auprès de RFI. «Nous pouvons supposer que les prévisions météo (...) vont se dégrader. Et cela signifie que la capacité des gens à se préparer sera compromise, que des vies supplémentaires seront perdues et qu'il y aura plus de dégâts.» Le président américain, qui devrait se rendre au Texas vendredi, a réfuté tout lien entre les coupes budgétaires et le lourd bilan humain des inondations. À une question d'un journaliste sur l'utilité de réembaucher dans ces services une partie du personnel météorologique licencié, il a simplement répondu : «Je ne crois pas». Alors qu'il avait également appelé à la suppression de l'Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA), Donald Trump a éludé les questions sur son avenir dimanche. «Nous pourrons parler de la FEMA plus tard, mais pour l'instant, ils sont occupés, alors nous en resterons là», a-t-il déclaré à des journalistes dans le New Jersey. Publicité Le site du Conseil de défense des ressources naturelles (NRDC), qui recense les actions menées dans ces domaines aux États-Unis, indique que depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, son administration a pris ou proposé pas moins de 240 mesures menaçant directement l'environnement, le climat et la santé humaine. Or la communauté scientifique, inquiète, rappelle que le changement climatique rend plus fréquents de tels événements météorologiques intenses.

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