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« Je voulais tirer en l'air » : dans l'Oise, un jeune condamné après des tirs de mortiers contre la police le 14 juillet
« Je voulais tirer en l'air » : dans l'Oise, un jeune condamné après des tirs de mortiers contre la police le 14 juillet

Le Parisien

time5 days ago

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« Je voulais tirer en l'air » : dans l'Oise, un jeune condamné après des tirs de mortiers contre la police le 14 juillet

Comme tous les ans dans certains secteurs, les festivités de la fête nationale servent de prétexte à toute une série d'incivilités et d'exactions. Ce fut encore le cas ce lundi 14 juillet 2025 à Nogent-sur-Oise, non loin de la place des Trois Rois, à l'angle des rues du Docteur Schweitzer et Gabriel Fauré. À 1h40, les pompiers, soutenus par la police nationale, ont dû intervenir pour une pelleteuse en feu. Sur place, soldats du feu et fonctionnaires de police sont accueillis par une quinzaine de jeunes habillés en noir et au visage dissimulé, qui tirent des mortiers d'artifices en direction des forces de l'ordre. Les policiers de la BAC parviennent à interpeller un jeune qui tentait de fuir mais qui s'arrête aux injonctions des policiers. Kyllian R., 21 ans est trouvé en possession de deux mortiers d'artifices et d'une petite quantité de cannabis. « Je n'avais pas l'intention de m'en servir en visant les policiers, assure le jeune homme tremblotant à la barre du tribunal de Senlis ce jeudi. Je n'étais pas même pas avec le groupe, j'ai entendu des feux d'artifice et je suis sorti voir ce que c'était. Ils m'en ont donné mais je voulais les tirer en l'air, pas sur les policiers. » Kyllian R. fond ensuite en larmes à l'évocation de la mort de son ami, Hassan, 17 ans, tué en mai dernier à Nogent à coups de machette, un drame qui l'aurait amené à reprendre l'usage du cannabis qu'il avait pourtant arrêté. Le profil du jeune homme, inséré et qui a un emploi, ne cadre pas vraiment avec celui d'un émeutier mais pour le substitut du procureur Édouard Guillou, ces explications sont clairement insuffisantes. « Tous les ans, les pompiers et les policiers sont victimes de ce genre de guet-apens . On incendie un véhicule et on les attend pour tirer des mortiers sur eux. Il faut une réponse très ferme contre ces actes. Je n'étais pas parti pour demander un mandat de dépôt mais vu l'absence de recul et de prise de conscience du prévenu, je requiers une peine de 18 mois dont 12 mois avec un sursis probatoire et avec un mandat de dépôt pour la partie ferme. » Tandis que son client se liquéfie encore un peu plus, Me Bibi Hanifa Malik Fazal souhaite replacer les choses dans leur contexte. « Son geste est idiot et je lui ai moi-même passé un savon, mais il n'a jamais voulu tirer des mortiers sur les policiers. Il était sans doute le plus simple à attraper puisqu'il s'est tout de suite arrêté quand on lui en a donné l'ordre mais où sont les quinze autres, ceux qui ont vraiment titré des mortiers en direction des policiers ? » Le tribunal a condamné Kyllian R. à une peine de neuf mois de prison avec sursis probatoire avec obligation de soins et d'accomplir un stage de citoyenneté.

« Les idées de vengeance, elles partent » : deux mois après la mort d'Hassan, 17 ans, des jeunes mobilisés contre les rixes
« Les idées de vengeance, elles partent » : deux mois après la mort d'Hassan, 17 ans, des jeunes mobilisés contre les rixes

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time6 days ago

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« Les idées de vengeance, elles partent » : deux mois après la mort d'Hassan, 17 ans, des jeunes mobilisés contre les rixes

Sous une pluie fine, quatre-vingts enfants de l'agglomération Creil Sud Oise (ACSO) se sont retrouvés ce mercredi au complexe sportif Georges-Lenne à Nogent-sur-Oise. Au programme, un tournoi de football, encadré par des animateurs, mais aussi un temps d'échange autour des rixes. Deux mois après la mort d'Hassan, un adolescent de 17 ans, tué à Nogent, la ville et l'ACSO ont lancé une journée porteuse de sens, en compagnie d'Adama Camara, connu pour son engagement contre les rixes , et de l'association Nos rues Nos morts, créée par des proches d' Hassan.

« Il est parti en vrille » : après une rupture sentimentale, il s'en prend aux voitures de ses voisins
« Il est parti en vrille » : après une rupture sentimentale, il s'en prend aux voitures de ses voisins

Le Parisien

time7 days ago

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« Il est parti en vrille » : après une rupture sentimentale, il s'en prend aux voitures de ses voisins

Heureusement, tous ceux qui ont des peines de cœur ne se mettent pas à dégrader les voitures de leurs voisins. Une chance que n'ont pas eu plusieurs habitants de l'avenue Saint-Exupéry à Nogent-sur-Oise ce dimanche 13 juillet. Plusieurs d'entre eux ont appelé la police parce qu'un individu était en train de casser les vitres et pare-brise. Un homme que tous désigneront comme étant Aniss E, 24 ans, visiblement pris de boisson et très agressif. « Je l'ai interpellé depuis mon balcon pour lui demander ce qu'il était en train de faire à ma voiture et il m'a insulté, témoigne la propriétaire de l'un des trois véhicules dégradés. En plus, j'avais mes petits-enfants à la maison. » L'arrivée d'une patrouille de police va mettre un terme au vandalisme mais pas à l'énervement d'Aniss E., qui va résister à son interpellation et insulter les fonctionnaires de police qui vont le trouver en possession d'une petite quantité de cannabis. L'intervention de sa mère et de son frère, qui tentent de s'opposer à son arrestation, ne va pas faciliter la tâche des forces de l'ordre qui vont avoir besoin de renfort. Jugé ce mardi devant le tribunal de Senlis , le débit du jeune homme est pâteux et sa mémoire s'avère tour à tour défaillante ou sélective. « J'avais beaucoup bu et j'avais eu une dispute avec ma copine. Je ne me souviens pas de tout mais je n'ai pas été agressif, assure-t-il. Ce sont les policiers qui sont devenus menaçants. Je ne les ai pas outragés et je n'ai pas résisté. Si j'ai dit des gros mots, c'était à mon petit frère et à ma cousine qui étaient derrière eux. » Déjà condamné à neuf reprises, Aniss E. savait avant même la fin de l'audience qu'il resterait en prison puisque le juge d'application des peines a déjà révoqué un précédent sursis, dans la mesure où le jeune nogentais ne s'est pas présenté à cinq convocations. « Tous les témoins l'ont reconnu et quand les policiers sont arrivés, il est toute de suite parti en vrille, constate la substitute du procureur. Son frère aurait pu également être poursuivi puisqu'il a menacé de tout brûler. Son sursis probatoire n'a pas été respecté et comme la révocation lui vaut d'être déjà placé en détention, je requiers un an de prison ferme avec mandat de dépôt. » Aniss E. finit par s'excuser auprès de l'unique victime présente, avant d'être condamné à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Le refus des policiers de l'escorte vers le centre pénitentiare de le laisser prendre un sac amené par ses proches va provoquer une poussée d'énervement du prévenu, donnant une idée de ce qu'a pu être son comportement du 13 juillet dernier, qui ne semblait pas être uniquement lié à l'alcool.

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