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« Il est parti en vrille » : après une rupture sentimentale, il s'en prend aux voitures de ses voisins

« Il est parti en vrille » : après une rupture sentimentale, il s'en prend aux voitures de ses voisins

Le Parisien5 days ago
Heureusement, tous ceux qui ont des peines de cœur ne se mettent pas à
dégrader
les voitures de leurs voisins. Une chance que n'ont pas eu plusieurs habitants de l'avenue Saint-Exupéry à
Nogent-sur-Oise
ce dimanche 13 juillet. Plusieurs d'entre eux ont appelé la police parce qu'un individu était en train de casser les vitres et pare-brise.
Un homme que tous désigneront comme étant Aniss E, 24 ans, visiblement pris de boisson et très agressif. « Je l'ai interpellé depuis mon balcon pour lui demander ce qu'il était en train de faire à ma voiture et il m'a insulté, témoigne la propriétaire de l'un des trois véhicules dégradés. En plus, j'avais mes petits-enfants à la maison. »
L'arrivée d'une patrouille de police va mettre un terme au vandalisme mais pas à l'énervement d'Aniss E., qui va résister à son interpellation et insulter les fonctionnaires de police qui vont le trouver en possession d'une petite quantité de cannabis. L'intervention de sa mère et de son frère, qui tentent de s'opposer à son arrestation, ne va pas faciliter la tâche des forces de l'ordre qui vont avoir besoin de renfort.
Jugé ce mardi devant le tribunal de
Senlis
, le débit du jeune homme est pâteux et sa mémoire s'avère tour à tour défaillante ou sélective. « J'avais beaucoup bu et j'avais eu une dispute avec ma copine. Je ne me souviens pas de tout mais je n'ai pas été agressif, assure-t-il. Ce sont les policiers qui sont devenus menaçants. Je ne les ai pas outragés et je n'ai pas résisté. Si j'ai dit des gros mots, c'était à mon petit frère et à ma cousine qui étaient derrière eux. »
Déjà condamné à neuf reprises, Aniss E. savait avant même la fin de l'audience qu'il resterait en prison puisque le juge d'application des peines a déjà révoqué un précédent sursis, dans la mesure où le jeune nogentais ne s'est pas présenté à cinq convocations.
« Tous les témoins l'ont reconnu et quand les policiers sont arrivés, il est toute de suite parti en vrille, constate la substitute du procureur. Son frère aurait pu également être poursuivi puisqu'il a menacé de tout brûler. Son sursis probatoire n'a pas été respecté et comme la révocation lui vaut d'être déjà placé en détention, je requiers un an de prison ferme avec mandat de dépôt. »
Aniss E. finit par s'excuser auprès de l'unique victime présente, avant d'être condamné à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Le refus des policiers de l'escorte vers le centre pénitentiare de le laisser prendre un sac amené par ses proches va provoquer une poussée d'énervement du prévenu, donnant une idée de ce qu'a pu être son comportement du 13 juillet dernier, qui ne semblait pas être uniquement lié à l'alcool.
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POLITIQUE - Même pas peur. Alors que la pétition contre la loi Duplomb a dépassé le million de signatures après seulement une dizaine de jours, le sénateur LR à l'initiative du texte évoque avec agacement « une instrumentalisation ». Au micro de RMC-BFMTV, Laurent Duplomb a accusé ce lundi 21 juillet, la gauche et l'extrême gauche de vouloir mettre « la pression au Conseil constitutionnel et espérer qu'il ne valide pas la loi ». « Je ne suis pas sûr que, si elle n'avait pas été instrumentalisée par l'extrême gauche et par les écologistes, les Français se seraient saisis de cette pétition de façon spontanée et auraient autant signé. Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, par définition, on peut avoir ce résultat », a-t-il ajouté. Un argumentaire similaire à celui de Sophie Primas, porte-parole du gouvernement et issue des rangs de LR, qui a invité sur France 2 à regarder le texte « dans son ensemble ». Lors du passage à l'Assemblée, le bloc central avait accusé la gauche et les écologistes de faire de l'obstruction avec des amendements déposés en nombre. Les députés de droite avaient alors fait appel à une astuce parlementaire pour s'éviter les débats : la motion de rejet et la commission mixte paritaire. Une méthode dénoncée comme un passage en force par les oppositions. Mais Laurent Duplomb d'insister ce week-end sur les votes qui ont eu lieu après la CMP : « 70 % des sénateurs ont voté cette loi et 60 % des députés l'ont voté. Aujourd'hui c'est la loi du Parlement qui a été adoptée ». La pétition a été lancée par une étudiante le 10 juillet, deux jours après l'adoption de la loi, laquelle prévoit notamment la réintroduction de l'acétamipride, un néonicotinoïde interdit en France mais autorisé en Europe. À partir du seuil des 500 000 signatures, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique, auquel se montrait « favorable » Yaël Braun-Pivet sur franceinfo ce dimanche. « Ce débat sera fait à l'Assemblée nationale, mais en aucun cas il ne reviendra sur la loi », a assuré de son côté Laurent Duplomb. Et de fait, comme Le HuffPost l'explique ici, même si la conférence des présidents actait un débat, la voie pour revenir sur le texte est particulièrement étroite. De fait aucun vote ne pourra avoir lieu après ce débat et il faudrait nécessairement un autre texte pour annuler le premier. Quant à l'appel de Marine Tondelier à Emmanuel Macron, il n'est pas dit que le président y donne suite tant cela risque de fâcher les agriculteurs et les alliés du bloc central. Le Conseil constitutionnel doit, lui, rendre ses conclusions d'ici le 10 août.

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Incendies : les extincteurs sont-ils sur le point de devenir obligatoires dans les voitures ?

Après l'incendie de Marseille provoqué par une voiture en flammes, une députée propose de rendre obligatoire un extincteur dans chaque véhicule. Déjà appliquée chez plusieurs voisins européens, la mesure fait débat. C'est une initiative parlementaire qui a mis le sujet sur le devant de la scène. Le 15 juillet 2025, la députée des Alpes-Maritimes Alexandra Martin (Droite républicaine) ainsi que plusieurs de ses collègues ont proposé de rendre obligatoire la détention d'extincteur dans tous les véhicules (et tous les logements). L'idée fait suite à l'incendie ayant ravagé les abords de Marseille du 8 au 10 juillet 2025. À l'origine de ces flammes d'une rare intensité : une Peugeot 107 de 2007 ayant pris feu sur l'autoroute A55. «Cet événement dramatique, en plein cœur de l'été, souligne une nouvelle fois combien un départ de feu peut, en l'absence d'intervention rapide, se transformer en catastrophe écologique et humaine», écrit la députée dans sa proposition. 750 hectares sont partis en fumée, 400 personnes ont été évacuées, et d'importants dégâts matériels sont à déplorer : 70 maisons touchées, dont une dizaine quasiment détruite. «À ce jour, la législation française n'impose la présence d'un extincteur que dans les véhicules professionnels, qu'ils transportent des personnes ou des marchandises, sans considération de leur poids», explique Alexandra Martin. Publicité Une obligation existante dans d'autres pays Pour les voitures particulières, aucune obligation n'existe - là où d'autres pays européens l'imposent : la Belgique, l'Allemagne, la Pologne ou encore en Bulgarie. «Alors que notre pays peine à renouveler sa flotte aérienne de lutte contre les feux de forêts, il est essentiel de favoriser une logique de prévention et d'intervention précoce», conclut la députée. Si l'idée d'imposer un extincteur dans chaque véhicule et logement trouve un écho, par exemple auprès de la Fédération des Forestiers Privés (Fransylva), sa mise en œuvre pratique soulève plusieurs interrogations majeures. L'efficacité de la mesure dépend directement de la capacité des utilisateurs à intervenir correctement : il faut d'abord être formé à l'utilisation de ces extincteurs. Il faut également bien avoir en tête que son efficacité reste limitée : un modèle de 1 kg n'agit que 11 secondes sur un mètre carré, insuffisant face à un feu de végétation. S'ajoutent des contraintes d'entretien — vérification annuelle, remplacement tous les 5 ans — qui représentent un coût et une lourdeur logistique. Pas pour tout de suite Pour qu'elle soit examinée, la proposition de résolution d'Alexandra Martin doit d'abord être inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, ce qui n'est pas envisageable à court terme puisque les députés ne siègent pas avant la rentrée parlementaire, prévue en octobre. Par ailleurs, une résolution n'a pas de portée contraignante et n'entraîne aucun changement légal : seul le gouvernement peut agir en signant un décret ou en déposant un projet de loi pour rendre cette obligation effective. Affaire à suivre.

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