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Pêches et Océans Canada a soutenu le projet du submersible Titan
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time5 days ago

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Pêches et Océans Canada a soutenu le projet du submersible Titan

Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Pêches et Océans Canada a soutenu le projet du submersible Titan (Halifax) Deux ans avant l'implosion du sous-marin Titan au sud de Terre-Neuve, tuant cinq personnes, le ministère canadien des Pêches et des Océans a envoyé une lettre de soutien au propriétaire américain du sous-marin, indique la Garde côtière des États-Unis dans un rapport publié mardi. Michael MacDonald Associated Press Le rapport d'enquête de 300 pages affirme que le naufrage aurait pu être évité. Il fait valoir que l'entreprise organisatrice du voyage, OceanGate, a mal géré la construction et la préparation du navire, ce qui a conduit à l'accident en haute mer qui a attiré l'attention internationale. Le petit sous-marin se dirigeait vers l'épave du Titanic lorsqu'il s'est brisé à proximité du fond de l'océan, à près de 700 kilomètres au sud de Terre-Neuve, le 18 juin 2023. Parmi les victimes figurait Stockton Rush, PDG d'OceanGate. PHOTO DAVID HISCOCK, ARCHIVES REUTERS Vue du navire Horizon Arctic, lors du retour des pièces récupérées du submersible Titan, dans le port de St. John's, à Terre-Neuve, le 28 juin 2023. Le rapport indique que M. Rush a ignoré les avertissements de sécurité et les défauts de conception qui auraient pu donner lieu à des accusations criminelles, s'il avait survécu. Les enquêteurs ont également constaté que les processus de certification et d'inspection du submersible étaient tous inadéquats. Quant à Pêches et Océans Canada (MPO), le rapport dévoile que le ministère a envoyé une lettre à M. Rush en mai 2021, l'informant de son intention de collaborer avec son entreprise pour évaluer le potentiel de ses submersibles pour la recherche scientifique. « Le MPO soutient et promeut la conservation marine partout au pays […] avec l'objectif déclaré d'accroître les aires protégées et de faire progresser la recherche scientifique », rapporte le document, citant la lettre. Selon le rapport, la lettre ajoute que l'équipement d'OceanGate pourrait offrir aux scientifiques canadiens une occasion unique d'explorer les écosystèmes en eaux profondes, ce qui n'était pas possible avec la technologie canadienne existante. De plus, la lettre dit que le ministère pourrait contribuer au financement de futures expéditions. « Le MPO souhaite mener d'autres discussions à l'automne afin de déterminer et de sécuriser les possibilités d'utilisation des submersibles dans des sites prioritaires au large du Canada en 2022 et au-delà », peut-on lire dans la lettre. La lettre suggère également qu'un employé du MPO pourrait participer à une prochaine plongée, indique la Garde côtière. « Cependant, bien que cette personne ait été inscrite comme passager lors de l'expédition de 2021, le représentant du MPO n'a pas été enregistré dans les journaux de plongée de l'expédition de 2021 comme membre d'équipage participant à une plongée sur le Titan », précise le rapport. Outre la lettre de soutien, l'enquête de la Garde côtière n'a révélé aucune preuve de collaboration ou de financement réel. Le ministère canadien a déclaré mardi qu'il répondrait à une demande de commentaires, mais il ne l'avait pas encore fait en fin d'après-midi. Par ailleurs, le rapport a également révélé que, lorsque le submersible a été entreposé à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, en juillet 2022, les conditions dans une installation riveraine étaient « inférieures aux normes ». « Au lieu d'être entreposés dans un environnement protégé, le Titan et ses caisses ont été placés dans le stationnement de l'installation, à découvert et exposés aux intempéries », dévoile le rapport. « Selon les données météorologiques, la coque du Titan aurait été soumise à de multiples cycles de gel et de dégel pendant son entreposage à l'extérieur. Le manque constant d'entretien physique du submersible par OceanGate est alarmant. » Partenariat avec une université de Terre-Neuve Par ailleurs, le rapport de la Garde côtière décrit comment, fin 2022, M. Rush tentait d'obtenir de l'Université Memorial de Terre-Neuve la signature d'une entente exonérant OceanGate des taxes de vente. PHOTO ARNIE WEISSMANN/TRAVEL WEEKLY, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le PDG d'OceanGate, Stockton Rush « Pour bénéficier de cette exonération, l'expédition [OceanGate] devait être menée ou parrainée par un organisme scientifique ou culturel reconnu », affirme le rapport, ajoutant qu'une entente a été signée en décembre 2022 avec le Fisheries and Marine Institute de l'université. En septembre 2023, La Presse Canadienne a obtenu des documents démontrant que l'entente autorisait OceanGate à entreposer son équipement à l'institut de St. John's. Les documents, obtenus grâce aux lois sur l'accès à l'information, ont révélé qu'OceanGate avait promis aux étudiants et aux professeurs la possibilité de « participer aux expéditions d'OceanGate afin de soutenir les projets de recherche ». Le mémorandum de compréhension prévoyait également que l'institut exposerait le submersible d'OceanGate afin de promouvoir la connaissance de l'océan et de l'« économie bleue ». Rob Shea, alors vice-président du Marine Institute, a envoyé un courriel à M. Rush en juillet 2022, affirmant que les « portes proverbiales […] sont ouvertes ! » de l'institution à OceanGate. En septembre 2023, un porte-parole de l'Université Memorial a déclaré qu'il n'était pas prévu officiellement que des étudiants ou du personnel embarquent à bord du Titan. « En l'absence de projet d'embarquement d'étudiants ou de personnel à bord du Titan, il n'y avait aucune raison de valider OceanGate », a soutenu Chad Pelley, dans un communiqué. Outre M. Rush, l'implosion a coûté la vie à l'explorateur français Paul-Henri Nargeolet, à l'aventurier britannique Hamish Harding et à deux membres d'une importante famille pakistanaise, Shahzada Dawood et son fils Suleman Dawood. Le Bureau de la sécurité des transports du Canada a mené sa propre enquête sur le naufrage du Titan. En juin, le comité indépendant a confirmé que son rapport d'enquête avait été rédigé et était en cours d'examen. Avec des informations de l'Associated Press

L'entreprise OceanGate est la « première » responsable, selon les gardes-côtes
L'entreprise OceanGate est la « première » responsable, selon les gardes-côtes

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time6 days ago

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L'entreprise OceanGate est la « première » responsable, selon les gardes-côtes

L'implosion du submersible Titan, en 2023, a coûté la vie à cinq personnes. (Washington) Les multiples défaillances de l'entreprise OceanGate sont la cause principale de l'implosion du submersible privé Titan, qui a coûté la vie à cinq personnes lors d'une exploration de l'épave du Titanic en 2023, selon un rapport des gardes-côtes américains dévoilé mardi. Pierre HARDY Agence France-Presse Deux ans après cette catastrophe très médiatisée, le rapport d'enquête de 335 pages éreinte OceanGate Expeditions, société spécialisée dans les expéditions touristiques et scientifiques en milieux extrêmes, jugée coupable de nombreux manquements en matière de conception et d'entretien. Ces défaillances sont la « première cause » de l'accident, ont conclu les gardes-côtes. Le Titan, un petit submersible d'environ 6,5 mètres de long d'OceanGate, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l'épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ. Une vaste opération de secours très médiatisée avait été engagée, mais le submersible avait été détruit peu après sa plongée par une « implosion catastrophique » tuant les cinq passagers sur le coup, dont le scientifique français de 77 ans Paul-Henri Nargeolet, surnommé « M. Titanic », et le patron d'OceanGate, Stockton Rush, 61 ans. PHOTO DAVID HISCOCK, ARCHIVES REUTERS Vue du navire Horizon Arctic, lors du retour des pièces récupérées du submersible Titan, dans le port de St. John's, à Terre-Neuve, le 28 juin 2023. Shahzada Dawood, un homme d'affaires pakistano-britannique de 48 ans et son fils de 19 ans, Suleman, ainsi qu'un explorateur britannique de 58 ans, Hamish Harding, ont également perdu la vie. Des polémiques sur des négligences avaient surgi très vite après l'accident. Les gardes-côtes américains avaient ouvert une enquête et mené, en septembre 2024, une série d'audiences publiques avec une vingtaine de témoins, dont des anciens employés d'OceanGate. « Tactiques d'intimidation » « Cet accident maritime et la perte de cinq vies humaines étaient évitables », a déclaré Jason Neubauer, le président de la commission d'enquête des gardes-côtes, dans un communiqué accompagnant la publication du rapport final. Ce dernier révèle qu'OceanGate a eu recours, « pendant plusieurs années avant l'accident », « à des tactiques d'intimidation, des dérogations accordées pour des opérations scientifiques, et a tiré profit de sa bonne réputation pour échapper à la surveillance des autorités de régulation ». L'entreprise « a finalement pu faire fonctionner le Titan en totale marge des protocoles établis pour les plongées en eaux profondes, lesquels avaient pourtant historiquement permis d'assurer un bon bilan de sécurité pour les submersibles commerciaux », ajoutent les gardes-côtes. Ils dénoncent également un « environnement de travail toxique », qui « dissuadait les employés et les sous-traitants d'exprimer leurs préoccupations en matière de sécurité ». Pendant les audiences publiques, en septembre 2024, Tony Nissen, un ingénieur licencié d'OceanGate en 2019, avait témoigné qu'il était sous pression du patron de l'entreprise pour mentir et affirmer que le submersible était sûr malgré des essais inquiétants. Un autre témoin avait raconté que le Titan avait connu un sérieux incident quelques jours avant l'accident fatal. OceanGate, qui faisait payer 250 000 dollars la place dans le submersible, a suspendu ses activités commerciales après le drame. La famille de l'explorateur français Paul-Henri Nargeolet a poursuivi l'entreprise en justice il y a un an et lui réclame 50 millions de dollars pour « négligence grave ».

Implosion du sous-marin Titan : l'entreprise OceanGate « première » responsable de l'accident, selon les garde-côtes américains
Implosion du sous-marin Titan : l'entreprise OceanGate « première » responsable de l'accident, selon les garde-côtes américains

Le Parisien

time6 days ago

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Implosion du sous-marin Titan : l'entreprise OceanGate « première » responsable de l'accident, selon les garde-côtes américains

L'entreprise OceanGate, coupable de multiples défaillances, est la « première » responsable de l'implosion du submersible privé Titan, ont indiqué les garde-côtes américains dans un rapport mardi. Ce drame avait coûté la vie à cinq personnes lors d'une exploration de l'épave du Titanic en 2023. L'enquête des garde-côtes a conclu que « le non-respect par OceanGate des protocoles d'ingénierie établis en matière de sécurité, de tests et de maintenance de son submersible était la première cause (de l'accident) », selon le rapport. Le Titan, un petit submersible de 6,5 mètres de long, de l'entreprise américaine OceanGate Expeditions, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l'épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ. Un scientifique français était mort Une vaste opération de secours très médiatisée avait été engagée, mais le submersible avait été détruit peu après sa plongée par une « implosion catastrophique » tuant les cinq passagers sur le coup, dont le scientifique français de 77 ans Pierre-Henri Nargeolet, surnommé « M. Titanic », et le patron d'OceanGate, Stockton Rush. Vidéo« C'était quoi ce bang ? » : ces nouvelles images montrent le moment où le Titan a implosé [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Des polémiques sur des négligences avaient surgi très vite après l'accident, notamment sur le hublot qui n'aurait pas pu techniquement résister à de telles profondeurs. Un fonctionnement « en marge des protocoles établis » « Pendant plusieurs années avant l'accident, OceanGate a eu recours à des tactiques d'intimidation, des dérogations accordées pour des opérations scientifiques, et a tiré profit de sa bonne réputation pour échapper à la surveillance des autorités de régulation », écrivent les garde-côtes dans leur rapport d'enquête. L'entreprise « a finalement pu faire fonctionner le Titan en totale marge des protocoles établis pour les plongées en eaux profondes, lesquels avaient pourtant historiquement permis d'assurer un bon bilan de sécurité pour les submersibles commerciaux », ajoutent-ils, dénonçant aussi un « environnement de travail toxique », qui « dissuadait les employés et les sous-traitants d'exprimer leurs préoccupations en matière de sécurité ».

Naufrage du «Titan» : l'entreprise opérant le submersible est la «première» responsable de l'accident
Naufrage du «Titan» : l'entreprise opérant le submersible est la «première» responsable de l'accident

Le Figaro

time6 days ago

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Naufrage du «Titan» : l'entreprise opérant le submersible est la «première» responsable de l'accident

L'enquête, menée par les garde-côtes américains, a conclu que «le non-respect par OceanGate des protocoles d'ingénierie établis en matière de sécurité, de tests et de maintenance de son submersible était la première cause (de l'accident)». L'entreprise OceanGate, coupable de multiples défaillances, est la «première» responsable de l'implosion du submersible privé Titan, qui a coûté la vie à cinq personnes lors d'une exploration de l'épave du Titanic en 2023, ont indiqué les garde-côtes américains dans un rapport dévoilé mardi 5 août. L'enquête des garde-côtes a conclu que «le non-respect par OceanGate des protocoles d'ingénierie établis en matière de sécurité, de tests et de maintenance de son submersible était la première cause (de l'accident)», selon le rapport. Publicité Plus d'informations à venir...

L'entreprise OceanGate est la « première » responsable, selon les garde-côtes
L'entreprise OceanGate est la « première » responsable, selon les garde-côtes

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time6 days ago

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L'entreprise OceanGate est la « première » responsable, selon les garde-côtes

L'implosion du submersible Titan, en 2023, a coûté la vie à cinq personnes. (Washington) L'entreprise OceanGate, coupable de multiples défaillances, est la « première » responsable de l'implosion du submersible privé Titan, qui a coûté la vie à cinq personnes lors d'une exploration de l'épave du Titanic en 2023, ont indiqué les garde-côtes américains dans un rapport mardi. Agence France-Presse L'enquête des garde-côtes a conclu que « le non-respect par OceanGate des protocoles d'ingénierie établis en matière de sécurité, de tests et de maintenance de son submersible était la première cause [de l'accident] », selon le rapport. Plus de détails à venir.

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