
Implosion du sous-marin Titan : l'entreprise OceanGate « première » responsable de l'accident, selon les garde-côtes américains
L'enquête des garde-côtes a conclu que « le non-respect par OceanGate des protocoles d'ingénierie établis en matière de sécurité, de tests et de maintenance de son submersible était la première cause (de l'accident) », selon le rapport.
Le Titan, un petit submersible de 6,5 mètres de long, de l'entreprise américaine OceanGate Expeditions, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l'épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ.
Un scientifique français était mort
Une vaste opération de secours très médiatisée avait été engagée, mais le submersible avait été détruit peu après sa plongée par une « implosion catastrophique » tuant les cinq passagers sur le coup, dont le scientifique français de 77 ans Pierre-Henri Nargeolet, surnommé « M. Titanic », et le patron d'OceanGate, Stockton Rush.
Vidéo« C'était quoi ce bang ? » : ces nouvelles images montrent le moment où le Titan a implosé
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Des polémiques sur des négligences avaient surgi très vite après l'accident, notamment sur le hublot qui n'aurait pas pu techniquement résister à de telles profondeurs.
Un fonctionnement « en marge des protocoles établis »
« Pendant plusieurs années avant l'accident, OceanGate a eu recours à des tactiques d'intimidation, des dérogations accordées pour des opérations scientifiques, et a tiré profit de sa bonne réputation pour échapper à la surveillance des autorités de régulation », écrivent les garde-côtes dans leur rapport d'enquête.
L'entreprise « a finalement pu faire fonctionner le Titan en totale marge des protocoles établis pour les plongées en eaux profondes, lesquels avaient pourtant historiquement permis d'assurer un bon bilan de sécurité pour les submersibles commerciaux », ajoutent-ils, dénonçant aussi un « environnement de travail toxique », qui « dissuadait les employés et les sous-traitants d'exprimer leurs préoccupations en matière de sécurité ».
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L'Équipe
a day ago
- L'Équipe
Ostreopsis, l'algue toxique qui colle aux basques des surfeurs
La microalgue toxique Ostreopsis ovata s'est invitée de force dans la vie des surfeurs, sauveteurs et baigneurs sur la côte basque, profitant du réchauffement des eaux atlantiques. Sa prolifération inquiète, au coeur de la saison touristique estivale. Cloué au lit, asthénique, en plein été. Avec, au choix, maux de tête, toux, courbatures, fièvre, gêne respiratoire, éruptions cutanées, nez qui coule ou « yeux qui grattent ». Des symptômes pseudo-grippaux qui disparaissent sous trois jours et sont généralement bénins. Mais qui ont frappé de nombreux résidents, sportifs et vacanciers de la côte basque, il y a trois semaines, entre Saint-Jean-de-Luz et Anglet. « En haut, on entendait tout le monde tousser, sourit Thierry (63 ans), planche en main, en désignant le haut de la falaise de la Côte des Basques, une des six plages de Biarritz et berceau français du surf. Il y a aussi ce « goût métallique dans la bouche » caractéristique, ajoute Matthieu (48 ans), un autre surfeur amateur, également atteint mi-juillet, qui a eu « la tête comme un compteur à gaz ». La tique, hantise des randonneurs et des sportifs en pleine nature « Sur dix amis, je dirais que six ou sept sont tombés malades », assure Nicolas (26 ans), un ingénieur parisien également surfeur, croisé plus loin sur les marches qui mènent au célèbre spot de la Côte des Basques. On a aussi interrogé Bixente Lizarazu, le bigorexique (accro à l'activité physique) natif de Saint-Jean-de-Luz. « J'ai fait beaucoup de vélo donc je n'ai pas été touché, nous a répondu l'ex-défenseur international des Bleus. Mais des copains surfeurs l'ont été, de façon certaine. » Cette période critique a également été confirmée par les dizaines de témoignages reçus par l'association de protection de l'océan Surfrider et une hausse constatée des consultations médicales. La responsable de ce mauvais trip est une algue unicellulaire microscopique, à la forme de goutte, nommée Ostreopsis ovata. Elle prolifère dans les eaux chaudes (mais pas trop, inférieures à 28-29 degrés) et calmes, sur un support rocheux et en périphérie de macro-algues. Lors de son efflorescence (« bloom ») et de son décrochage, qui peut être déterminé par la houle, la marée et les courants, elle se disperse et la contamination s'effectue par contact, ingestion ou même inhalation, puisque ses toxines se dispersent également dans les embruns, jusqu'à quelques dizaines de mètres à l'intérieur des terres, à la faveur d'un vent pénétrant. En cas de très forte concentration, elle forme une nappe visible à la surface de l'eau, d'aspect brun gélatineux. De plus, le danger est aussi alimentaire. « Avec interdiction de consommer les invertébrés (mollusques, crustacés), précise Elvire Antajan, spécialiste d'Ostreopsis à l'Ifremer (l'Institut français de recherche dédié à la connaissance de l'océan), à la station d'Arcachon (Gironde). Pour les poissons, il est recommandé de les éviscérer aussitôt pêchés, car les toxines connues se concentrent dans le tube digestif. » Ostreopsis a voyagé, seule ou transportée, depuis les zones tropicales, pour s'installer près des littoraux méditerranéens, il y a une vingtaine d'années. « Elle a été découverte en 1972 puis il y a eu le temps de la survie et de l'installation, poursuit Elvire Antajan. Et c'est au début des années 2000 que des proliférations importantes ont commencé, en créant des problèmes sanitaires », notamment sur la Côte d'Azur. Une illustration du dérèglement climatique, selon les experts Observée au sud du Portugal en 2013, Ostreopsis a poursuivi sa migration, au gré des conditions favorables rencontrées, en gagnant cette partie du Golfe de Gascogne en 2021, de façon permanente. Une nouvelle illustration, selon les experts, du dérèglement climatique et de la maltraitance du biotope marin, qui favorisent notamment l'élargissement de la prolifération d'algues nuisibles. « Assurément, c'est douloureux, l'invitation d'Ostreopsis à la danse n'est pas une partie de plaisir », engage Peggy Bergeron, cheffe de service Environnement et développement durable à la mairie de Biarritz, dirigée depuis 2020 par Maïder Arostéguy (LR). Comme d'autres communes du littoral basque, la clinquante Biarritz est confrontée, depuis quatre ans, à la présence récurrente de l'algue toxique, qui vient parasiter son intense saison touristique estivale, avec les répercussions sanitaires, mais aussi économiques, engendrées par le phénomène. La population de la ville, qui compte 26 000 habitants en hiver, est multipliée par cinq en été. Et les personnes exposées ne sont pas toutes en « position détente » : les professionnels, comme les maîtres-nageurs sauveteurs (MNS) - employés municipaux, ils sont suivis par la médecine du travail - et les serveurs et restaurateurs, dans les établissements situés en bord de plage, sont aussi concernés. « On a eu des problèmes aux bronches, on a un peu toussé, nous raconte l'un d'entre eux, au sujet de l'épisode critique de mi-juillet. On l'a pris avec légèreté car on n'a pas eu d'alerte grave, même si on a eu deux ou trois arrêts maladie après-coup. Deux clients m'ont demandé s'ils pouvaient déjeuner en terrasse sans risque, je leur ai répondu : "Si on m'a laissé ouvert, c'est qu'il n'y en a pas." » Une situation « complexe » pour l'exécutif municipal, qui s'est résolu à fermer à deux reprises, les 17 et 19 juillet, la petite plage du Port-Vieux, une crique en fer à cheval en plein centre-ville, entourée de rochers, qui offre donc un nid très favorable à la stagnation de l'algue toxique. L'incroyable histoire du « Bernard Tapie de l'Indre » Une baignade interdite avec retard ? Au Port-Vieux, les résultats d'analyse indiquaient déjà des relevés extrêmement alarmants dès le 15 juillet, avec un taux record de 600 000 cellules par litre d'eau. Un taux qui correspond, et de loin, au « niveau d'alerte 3 », maximal, selon l'Anses (l'Agence nationale de sécurité sanitaire), qui a la main sur un éventail de recommandations, non contraignantes, fixées en 2023. Au-delà du seuil de 100 000 cellules/L, elle préconise « la fermeture des plages » et « l'interdiction de la pratique des activités nautiques et de loisirs ». Ensuite, la décision d'interdire - ou pas - la baignade revient, en toute connaissance de cause, au maire de la commune concernée. « Les questions de santé publique prévalent mais le risque n'est pas simple à appréhender », défend-on à la mairie de Biarritz, qui met en avant les actions de prévention et d'avertissement (affiches, messages, application Kalilo sur la qualité de l'eau et la couleur des drapeaux...) déployées par la collectivité locale. Mais aussi les réunions en visio hebdomadaires, chaque lundi matin, pendant l'été, avec les différents acteurs administratifs et spécialisés de ce dossier. Dont le « pilote » délégué à la politique de santé publique, l'Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine, qui propose un parcours médical pour les malades victimes d'Ostreopsis, en lien avec les praticiens et le centre antipoison de Bordeaux, en Gironde. « Mais Ostreopsis avait pris sa vitesse de croisière dès le 7 juillet et la courbe était ascendante, rembobine implacablement Marc Rappoport, médecin à Bidart, spécialiste de l'espèce et co-auteur d'une étude, parue il y a deux ans, sur les « impacts potentiels sur la santé humaine de l'exposition à une prolifération d'Ostreopsis ». Également surfeur, Rappoport avait lui-même été touché par la première « vague » d'intoxication, en 2021. « J'étais séché, c'était très intense, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvé pendant trente-six heures en chien de fusil », se souvient-il. Téléphone en main, il replonge dans les résultats des prélèvements de juillet, publiés et actualisés en direct sur le site internet de la communauté d'agglomération du Pays basque. « Si on s'en tient aux prélèvements faits entre le 7 et le 24 juillet, en appliquant strictement le principe de précaution, on était sur une fermeture de quinze jours », pousse-t-il, reprenant les données au Port-Vieux. Une réglementation « en cours d'élaboration et attendue pour la saison 2026 » Autre souci, politique cette fois. « Il n'existe pas à ce jour de seuil réglementaire pour Ostreopsis », rappelle la communauté d'agglomération du Pays basque. L'« agglo » ajoute que cette réglementation « en cours d'élaboration au ministère de la Santé est attendue pour la saison 2026 ». Sollicitée par courriel, la direction générale de la santé (DGS), qui « coordonne et participe à la gestion de la veille et des alertes sanitaires », constate « une problématique émergente » concernant Ostreopsis. Après avoir rappelé que la gestion de la qualité des eaux de baignade naturelles est encadrée par une directive européenne de 2006, « qui a été transposée en droit national, dans le code de la santé publique », la DGS ne livre, en revanche, aucune indication sur le calendrier de cette réglementation. Et renvoie sur les recommandations sanitaires déjà émises par l'Anses, « dans l'attente (...) de la parution éventuelle d'une instruction nationale sur le sujet ». « Comme le ministère de la Santé n'a pas encore pas encore fixé de seuil, c'est un problème, reprend le docteur Rappoport. La décision est laissée au verrou des mairies et c'est un vrai dilemme, entre la protection des personnes fragiles et la conservation de l'attractivité balnéaire et touristique. » « Certains clients ont annulé des cours par prévention » Pol Plantec, directeur de l'école de surf Hastea Dans ce contexte, les clubs de surf doivent s'adapter. Le champion du monde en titre en longboard Édouard Delpero (35 ans), qui enchaîne les cours livrés sur la plage de la Côte des Basques pendant la saison estivale, reconnaît, un brin fataliste, qu'il est « tributaire des décisions de la mairie ». « On informe nos clients et on répond à leurs questions, on doit être vigilants, plus réactifs », poursuit-il. « Certains clients ont annulé des cours par prévention, remarque de son côté Pol Plantec, directeur de l'école Hastea. Et en plus, on a les physalies ! » Référence à cet animal marin aux allures de flotteur translucide, aux couleurs attrayantes (bleu, rose, violet), qui ressemble à une méduse. Surnommée « vessie de mer » ou « galère portugaise », la physalie perturbe aussi l'activité des surfeurs et des plagistes : elle dispose de très longs tentacules, très urticants, pouvant atteindre quelques dizaines de mètres. Il n'est pas rare d'entendre un hurlement de douleur, dans l'eau, en cas de brûlure d'un baigneur. Pour les cours de surf, un conseil a été donné aux clients : le port de la combinaison intégrale, au lieu d'un shorty, malgré la température de l'eau, très agréable. Bien trop agréable. « C'est ce que je trouve inquiétant, reprend le moniteur de surf Pol Plantec. L'eau était à 24 degrés mi-juillet, c'est très rare. » La singularité de cet épisode, c'est effectivement sa précocité, avec une température de l'océan anormalement élevée à cette période. On a même relevé un pic à 28,1°, le 17 juillet, sur la plage de Senix, à Saint-Jean-de-Luz... Un phénomène encouragé par un mois de juin très chaud, avec une température moyenne qui fut exceptionnellement supérieure à celle de juillet. Mais où sont passés les bénévoles ? Après une séquence plus nuancée, les fortes chaleurs sont revenues sur la côte basque, cette semaine, et ont relancé l'alerte à Ostreopsis, avec une température de l'eau repartie à la hausse, au-delà de 23 degrés. Le 6 août, la concentration de la microalgue était déjà de 62 000 cellules/litre au Port-Vieux, encore en tête de ce classement. Soit un niveau d'« alerte 2 » (entre 30 000 et 100 000 cellules/litre) selon les critères de l'Anses (échelle de 1 à 3) , qui « déconseille » alors notamment « la pratique de la baignade et/ou des activités de loisirs pour les populations à risque sur ou à proximité du site contaminé ». La microalgue toxique est désormais sous surveillance permanente. Elle fait même l'objet d'un programme spécifique transfrontalier (avec l'Espagne) - Ostreobila - lancé en avril 2024, pour trois ans, doté de 2,2 millions d'euros, rassemblant experts scientifiques et autorités sanitaires régionales. Chez Surfrider, qui édite un livret sur Ostreopsis et propose actuellement une exposition sur le sujet à son siège social, près de la gare de Biarritz, on veut s'appuyer « sur cet effet cocktail, avec la présence des physalies, pour alerter sur la santé de l'océan, qui ne va pas bien », nous explique Sabine Allou, cheffe de projet environnemental au sein de l'ONG. Surfrider a notamment mis en place un « suivi complémentaire » d'analyse de l'eau, en plus des prélèvements existants, sur les zones de glisse. « C'est un enjeu écologique et de santé publique pour les surfeurs, les baigneurs, les MNS, tous ceux qui sont en contact soit avec l'eau, soit avec les embruns », ajoute-t-elle. Mais côté médical, il subsiste une grande inconnue : elle concerne les effets de l'exposition chronique et récurrent aux proliférations toxiques d'Ostreopsis. La minuscule voyageuse n'a pas encore livré tous ses secrets.


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
New York, en guerre contre les rats, tente de les stresser pour les empêcher de se reproduire
La ville a renforcé ses budgets dédiés à la lutte contre les rats, avec 4,7 millions de dollars alloués pour l'année 2025, contre 3,5 millions en 2023. En 2024, les signalements de rats ont chuté de 25 %. New York mène une guerre tous azimuts contre les rats, ces habitants clandestins omniprésents qui arpentent trottoirs, parcs et ruelles. Parmi les méthodes employées: la suppression des sources de nourriture, qui fait baisser leur population. Cette privation alimentaire - par l'élimination des déchets en pleine rue, le colmatage des accès aux bâtiments et la sensibilisation des habitants - provoque un stress physiologique chez les rats, qui se traduit notamment par une baisse de leur reproduction. «Peut-être que cela les oblige à aller plus loin en quête de nourriture» mais toujours est-il «qu'ils ont simplement moins de petits», explique Caroline Bragdon, directrice des interventions du service de contrôle des nuisibles de la mairie. Et «moins de reproduction conduit à une moindre activité des rats». Publicité Ce phénomène est observé dans le cadre d'un programme pilote mené notamment dans le quartier de Harlem, dans le nord de Manhattan. La mairie y teste plusieurs approches combinées mêlant notamment des applications pour cartographier l'activité des rongeurs et une contraception chimique. «Quelle que soit la méthode utilisée, ça marche», remarque Jessica Sanchez, une habitante de Harlem de 36 ans. «Avant quand vous sortiez les poubelles, il y avait des rats qui vous passaient sous les pieds. J'avais même peur de laisser mon fils par terre. Et je ne parle pas de l'odeur». Population dense Les rats, dont le régime alimentaire est similaire à celui des humains - glucides, lipides et protéines - trouvent traditionnellement leur nourriture dans les déchets déposés sur les trottoirs et dans les poubelles débordantes. Or, cette abondance alimentaire a favorisé une reproduction rapide et des populations denses: un rat peut avoir jusqu'à douze petits par portée, avec cinq à sept portées par an, ce qui explique la difficulté à endiguer leur prolifération. «Réduire leur accès à la nourriture est aujourd'hui la mesure la plus efficace», affirme Caroline Bragdon. À lire aussi États-Unis : Katie, ce chihuahua qui fait la guerre aux rats à New York En 2022, déjà, la ville avait lancé sa «révolution des déchets»: la fin des sacs-poubelle à même le trottoir et la mise en place de bennes en plastique qui accueillent désormais 70% des déchets. C'était après la pandémie de Covid-19, qui avait vu exploser le nombre de rats dans la ville. «Avec ces nouvelles bennes, je n'ai plus l'impression de devoir courir entre les tas de poubelles pour éviter les rats», explique Karen Del Aguila, 50 ans, rencontrée par l'AFP à Harlem. «Mais si c'est plus propre, c'est peut-être juste parce que le maire essaie de se faire réélire (en novembre, ndlr)». Baisse de 25% en un an Pour lutter contre les rongeurs, 70 inspecteurs municipaux disposent d'une application mobile qui leur permet de localiser précisément les foyers d'activité et d'orienter leurs interventions. Afin d'affiner cette stratégie, la ville expérimente aussi des dispositifs d'étude du comportement alimentaire des rats. De petites boîtes contenant quatre types d'aliments différents ont été installées dans certains quartiers, afin d'observer leurs préférences. «Elles sont conçues pour que les rats se sentent en sécurité et à l'aise dans leurs habitudes alimentaires... et nous analysons lesquels sont les plus susceptibles d'être consommés», explique Caroline Bragdon. Publicité La ville a renforcé ses budgets dédiés à la lutte contre les rats, avec 4,7 millions de dollars alloués pour l'année 2025, contre 3,5 millions en 2023. Depuis la mise en place de ces mesures combinées, une baisse significative des signalements de rats a été enregistrée, avec une diminution de 25% en 2024 par rapport à l'année précédente, selon les données officielles. Chinatown, dans le sud de Manhattan, est pour l'instant le seul quartier à avoir réussi à contrôler efficacement sa population de rats mais la mairie espère que la tendance s'étendra dans les mois à venir.


Le Parisien
3 days ago
- Le Parisien
« Houston, on a eu un problème » : le commandant de la mission Apollo 13 Jim Lovell est mort, annonce la Nasa
En 1970, Jim Lovell et son équipage avaient réussi l'exploit de revenir vivants sur Terre de la mission Apollo 13 qui avait connu un grave problème technique en chemin pour la Lune. Ce sauvetage et le courage des astronautes avaient tenu en haleine toute la planète. Il est aussi resté célèbre car pour signaler à la Nasa une avarie sur le vaisseau, Jack Swigert, un des membres de l'équipage, avait lancé ce message radio : « Houston, on a eu un problème ». Phrase reprise ensuite par Jim Lovell, commandant d'Apollo 13, pour confirmer que la mission était gravement compromise. « La Nasa présente ses condoléances à la famille du capitaine Jim Lovell, dont la vie et l'œuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies », a déclaré l'agence spatiale dans un communiqué, saluant son « caractère et son courage inébranlable » ayant permis aux États-Unis « d'atteindre la Lune ».