Dernières actualités avec #PCF


Le Figaro
an hour ago
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Bertille Bayart : « Entreprises, souriez enfin, vous êtes aidées ! »
Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Le Sénat a recensé 211 milliards d'euros de dispositifs d'« aides » aux entreprises. Un chiffre choc qui témoigne d'un système devenu fou. C'est un grand classique du débat français de politique économique dont le potentiel polémique est démultiplié par la situation catastrophique des finances publiques. Il s'agit des aides aux entreprises. S'agit-il d'un discret canal de dérivation des ressources de la nation, qui expliquerait la dégradation de ses comptes ? Et donc d'une source miraculeuse à laquelle les idées d'économies et de recettes supplémentaires pourraient se puiser par milliards d'euros ? À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Deux rapports sont venus alimenter la controverse ces derniers jours. Le premier est le produit des travaux de la commission d'enquête du Sénat, présidée par Olivier Rietmann (LR) et dont le rapporteur était Fabien Gay (PCF), consacrée à l'utilisation des aides publiques par les grandes entreprises. Le second est une note d'analyse publiée par le haut-commissariat à la Stratégie et au Plan. Les sénateurs, qui ont ratissé (très) large, ont abouti à un chiffre choc de 211 milliards d'euros d'aides publiques versées chaque…


Le HuffPost France
4 hours ago
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Un an après la désignation de Lucie Castets, la gauche toujours minée par la division
POLITIQUE - Le nom était sorti du chapeau pour couper l'herbe sous le pied du chef de l'État, qui devait s'exprimer au 20 Heures de France 2. Mardi 23 juillet 2024, Lucie Castets sortait de l'anonymat moins d'une heure à peine avant l'intervention d'Emmanuel Macron. Dans un communiqué commun publié peu après 19 heures, le PCF, le PS, les écologistes et les Insoumis vantaient le profil de cette femme de 37 ans, « engagée dans le combat d'idées », notamment pour la défense des services publics et la lutte « contre la retraite à 64 ans ». Désignée candidate du NFP pour Matignon, l'énarque incarnait à elle seule l'union de la gauche, le dénominateur commun de familles politiques qui avaient passé des semaines à se taper dessus durant la campagne des élections européennes. « On avait quand même toutes et tous conscience de l'impasse dans laquelle on était. Je me suis dit 'Bon, si je peux contribuer à ce que ça nous permette collectivement de sortir par le haut, je vais le faire' », se souvient l'intéressée citée par franceinfo, rappelant que la procrastination du chef de l'État après la victoire (étriquée) de la gauche aux élections législatives anticipées et les longues tractations pour tomber d'accord sur un nom. Pour rappel, il a fallu 16 jours aux forces du NFP pour s'accorder sur un profil. Un temps que le « maître des horloges » et ses soutiens ont judicieusement mis à profit, pour railler l'incapacité présumée de la coalition de gauche à gouverner. À l'antenne, Emmanuel Macron balaiera d'ailleurs cette hypothèse, sans même prononcer le nom de l'intéressée. Mais, un an plus tard, que reste-t-il de cet épisode ? À gauche, tout dépend de là où on se place. Compétition anticipée Pour Lucie Castets, la bataille de l'union n'est pas terminée. En compagnie de plusieurs unionistes, elle a lancé une initiative début juillet visant à aboutir à une candidature commune en vue de 2027. Une idée qui a vite trouvé ses limites, puisque ni Raphaël Glucksmann ni Jean-Luc Mélenchon ne veulent être mêlés à ce projet. Car entre-temps, les forces de gauche ont fait ce qu'elles savent faire de mieux : se diviser. La France insoumise a pris comme un affront que le Parti socialiste refuse de censurer François Bayrou au mois de février, afin que la France se dote d'un budget. Au point que la communication du parti mélenchoniste a jugé pertinent de comparer Olivier Faure à Marine Le Pen. Un prétexte en réalité. Car derrière les noms d'oiseaux échangés, c'est l'hégémonie sur la gauche qui est en jeu. Avec, en ligne de mire, l'élection présidentielle, dont il n'était pourtant nullement question dans le programme du NFP. Dans cette compétition anticipée, il est hors de question pour LFI de laisser le Parti socialiste exister politiquement, si ce n'est à travers le rôle du traître à la coalition. Comme il est impossible pour le PS (et les autres partis de gauche) de laisser Jean-Luc Mélenchon revenir au premier plan, dans un contexte où les derniers résultats électoraux ne jouent pas en la faveur de la stratégie insoumise. Résultat : la formation mélenchoniste se tient en dehors de toute aventure unioniste. Mieux, l'insoumis en chef (en plus de se moquer du principe) affirme dorénavant, et à l'inverse des discours tenus à l'été 2024, que Lucie Castets n'était finalement qu'un choix par défaut. Retour à la case division « La proposition de Lucie Castets fut arrachée en dernière minute sur une liste proposée par Olivier Faure. Personne ne la connaissait ni ne l'avait rencontrée avant cela dans le groupe qui devait décider. Il s'agissait de débloquer la situation avant que Macron ne parle au 20h pour lui couper la possibilité de nous rendre responsable de l'enlisement politique. Les LFI serrèrent les dents et jouèrent le jeu. On voit ce que cela a donné », griffe Jean-Luc Mélenchon dans un billet de blog publié début juillet. Le Parti socialiste n'est pas en reste. Alors que le Congrès a quasi exclusivement tourné sur la relation avec les insoumis, la tension est montée d'un cran lorsque Jérôme Guedj, député PS, a traité Jean-Luc Mélenchon de « salopard antisémite », ouvrant ainsi une nouvelle guerre avec la formation de gauche radicale. Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure ne veut pourtant éteindre la flamme de l'union, puisqu'il a participé à l'initiative portée par Lucie Castets et l'écologiste Marine Tondelier, au sujet d'une candidature commune en vue de 2027. Ce qui a réveillé des divisions… au sein même du PS. L'opposition au chef des socialistes juge que le cadre de ce « serment de Bagneux » laisse la porte à un retour de LFI dans l'équation. Bis repetita, et retour à la case division pour un parti qui arrive même à s'entre-déchirer sur le terme « islamophobie » dans un contexte où le parti mélenchoniste a fait de la lutte contre les discriminations visant les musulmans l'un des axes majeurs de son combat politique. En parallèle, et au regard de ce tableau peu réjouissant, plusieurs personnalités prennent leur distance avec l'union de la gauche en vue de 2027. C'est notamment l e cas de l'écologiste Yannick Jadot ou du communiste Fabien Roussel, qui a décliné l'invitation de Lucie Castets. Mais pas de quoi miner la principale intéressée. « La réalité est plus complexe au sein des appareils eux-mêmes. Des élus qui occupent des places importantes dans les directions de partis qui n'ont pas souhaité se rendre à Bagneux, m'ont dit : 'Tu peux compter sur moi'», assure-t-elle auprès de franceinfo. Pour l'heure, 2027 reste encore (un peu) loin pour les différentes composantes de la gauche. Ces dernières ont d'abord les yeux rivés sur les municipales qui font depuis de longues semaines l'objet de tractations tendues et de chamailleries âpres. Une autre occasion de se déchirer en quelque sortes.


Le Figaro
a day ago
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Bouches-du-Rhône : le maire PCF de Martigues mis en examen pour favoritisme
Gaby Charroux, à la tête de Martigues depuis 2009, a été mis en examen dans un dossier de corruption au sein du bailleur social de la ville Semivim, dont il est le président. Le maire PCF de Martigues, Gaby Charroux, a été mis en examen fin avril pour favoritisme dans un dossier de corruption au sein de la Semivim, le bailleur social de la ville, dont il est président, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Marseille. L'élu de 83 ans, qui dirige depuis 2009 l'un des derniers bastions communistes du sud de la France, «a été mis en examen le 29 avril pour favoritisme», a indiqué le parquet à l'AFP, sans plus de détail, confirmant une information initiale du média en ligne Blast. Publicité Une information judiciaire avait été ouverte en octobre 2021 pour des faits de corruption depuis 2019 au sein de la Société d'économie mixte immobilière de la ville de Martigues (Semivim). Onze autres personnes mises en examen début 2024 Début 2024, 11 personnes avaient déjà été mises en examen dans ce dossier, où la municipalité s'est constituée partie civile et où des entreprises sont suspectées d'avoir rémunéré des élus et des membres du bailleur social en contrepartie de l'octroi de marchés publics. Le parquet de Marseille n'a pas confirmé lundi à l'AFP le nombre total de personnes encore mises en examen dans cette affaire. Mises en cause dans ce dossier, trois filiales du groupe Omnium Développement avaient signé fin 2023 des conventions judiciaires d'intérêt public (CJIP) et accepté de payer une amende d'un total de 1,7 million d'euros pour mettre fin aux poursuites pénales qui les visaient. Au cœur de l'enquête figure un couple, l'ex-directrice du patrimoine de la Semivim et son compagnon, qui était également employé du bailleur social, suspecté d'avoir été rémunéré par des entrepreneurs par divers moyens (versements de sommes de l'ordre de plusieurs centaines de milliers d'euros, paiement de voyages à l'étranger ou encore de matériaux de construction) en contrepartie de l'octroi de marchés publics. Corruption Les poursuites visent également une directrice générale de la Semivim, un autre élu et des entrepreneurs. Contactée par l'AFP lundi, la mairie de Martigues n'a pas donné suite. Publicité Dans un communiqué, la section locale du parti communiste a souligné que le juge d'instruction a choisi comme chef de mise en examen le favoritisme, ce qui signifie qu'il n'y a pas de soupçon de corruption ou d'enrichissement personnel. «Dans cette affaire, il n'a pas manqué un seul euro dans les caisses de la Semivim», a insisté le parti qui dirige la ville depuis 60 ans. Cette mise en examen du maire n'a pas manqué de faire réagir l'opposition municipale, à moins d'un an des élections, sachant que le Rassemblement national n'a cessé de gagner du terrain autour de l'Étang de Berre ces dernières années.


Le Parisien
12-07-2025
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- Le Parisien
Thourotte : les marches d'un escalier volées pour leur ferraille, et c'est tout un espace municipal qui ferme
Qui a volé les marches de l'escalier de secours de l'espace Angèle-Fontaine, à Thourotte ? Pour l'instant, la question demeure sans réponse. Les employés municipaux de cette structure qui propose des activités sociales et familiales, ont découvert qu'il manquait les huit premières marches métalliques de cet escalier extérieur vendredi, à 8h30, à l'ouverture. Un détail, pourrait-on penser. Sauf que ce simple vol contraint l'espace à fermer ses portes. « C'est la première fois qu'on nous vole un escalier, déplore Patrice Carvalho, maire PCF de Thourotte. Cet escalier étant un élément essentiel pour la sécurité des usagers, notamment des enfants qui fréquentent la ludothèque, on a été obligé de fermer l'espace au public. » Pour le maire, ce vol correspond à « une commande. » « Je ne vois que ça, indique-t-il. C'est juste de la ferraille , pas du bronze, du laiton ou du cuivre. On nous avait déjà volé les clôtures du stade de football, plus récemment celles du terrain de pétanque. À chaque fois, on a été obligé de mettre des boulons adaptés. On fera la même chose pour l'escalier… » L'édile regrette le manque de militaires sur le secteur. « Ils n'y sont pour rien, mais avant, on avait une présence plus accrue de gendarmes, assure-t-il. Il y en avait six qui effectuaient des rondes pour Choisy-au-Bac, Attichy et nous. Aujourd'hui, ils ne sont plus que deux. » C'est la police municipale qui a prévenu la gendarmerie du vol. « L'enquête sera confiée à la brigade de Choisy-au-Bac, précise-t-on du côté des gendarmes. Une enquête de voisinage sera effectuée et on analysera les éventuelles images de vidéosurveillance. Tant que le prix des matières premières reste élevé , on aura affaire à ce genre de vol même si des marches d'escalier, c'est une première. » Ce mardi, les travaux seront effectués sur l'escalier partiellement amputé. « On va déjà sécuriser les marches qui restent, prévient Joël Piar, maire adjoint. J'ai commencé à regarder sur Internet pour remplacer les marches. Elles sont spéciales par leur taille, elles font plus d'un mètre. Elles sont en métal galvanisé et il faut trouver celles qui auront le boulonnage adapté à notre escalier. L'espace Angèle-Fontaine, la ludothèque comme les bureaux pour les rendez-vous administratifs resteront fermés tant qu'on n'aura pas remplacé ces marches. »


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
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«C'est mal connaître la réalité du pays» : Fabien Roussel juge «hors-sol» la position de LFI sur la police municipale
Invité sur France 2, le secrétaire national du PCF s'est dit opposé au projet de loi visant à élargir les compétences des policiers municipaux. Après le socialiste Olivier Faure, c'est au tour de Fabien Roussel d'exclure des alliances aux municipales avec des candidats de La France insoumise défendant le désarmement de la police municipale et le démantèlement de la vidéosurveillance. «Si c'est pour devoir mettre en place ce programme sur la sécurité, nous sommes en décalage total. C'est impossible de faire un accord sur cette base», a balayé d'un revers de la main le secrétaire national du PCF, invité sur France 2. L'ex-candidat à l'élection présidentielle juge «hors-sol» la position des mélenchonistes sur la police municipale. «C'est mal connaître la réalité de notre pays. L'insécurité grandit en France : les incivilités routières, les cambriolages, le narcotrafic, le terrorisme», a rappelé Fabien Roussel, qui enjoint à renforcer la police nationale pour lutter contre ces phénomènes. Si des maires décident d'armer leur police municipale, «c'est leur choix et bien souvent, ils le font parce que la police nationale se désengage», a souligné le maire de Saint-Amand-les-Eaux (Nord). À lire aussi «Il ne faut pas avoir peur de se faire défenestrer par la France insoumise» : les indiscrétions du Figaro Magazine Publicité «Retailleau veut déléguer aux communes le soin d'assurer la sécurité» «Si je ne suis pas d'accord avec Mathilde Panot, je ne partage pas non plus ce que propose Monsieur Retailleau», a toutefois précisé le secrétaire national du PCF, opposé au projet de loi visant à «accroître les compétences» des policiers municipaux. En cas d'adoption du texte, les agents auraient ainsi la possibilité de saisir des objets dangereux, inspecter des véhicules ou encore verbaliser certaines infractions. «Monsieur Retailleau demande que la police municipale fasse le travail de la police nationale. Il veut déléguer aux communes le soin d'assurer la sécurité», a mis en garde Fabien Roussel, avant de pointer du doigt une contradiction entre ce texte et les objectifs budgétaires du gouvernement : «Ce n'est pas possible, surtout quand le ministre [de l'Économie] Éric Lombard nous dit qu'il va faire des économies sur les communes !»