Dernières actualités avec #PatrickMignola


Le Figaro
28-07-2025
- Business
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Patrick Mignola, ministre des Relations avec le Parlement : «La censure n'effacera pas la dette»
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Emploi des seniors, lutte contre la fraude, autonomie de la Corse… L'agenda des réformes de la rentrée « n'est pas menacé par l'inactivité », indique le ministre Patrick Mignola. Il assure que l'effort de 43 milliards d'euros pour 2026, motif éventuel de censure, est « négociable ». Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et vice-président du MoDem, Patrick Mignola détaille au Figaro l'agenda politique de la rentrée. À l'approche des débats sur le budget, il appelle les oppositions à ne pas «replonger le pays dans l'instabilité économique» en cas de censure. Il demande aussi à ses partenaires Républicains et aux socialistes de privilégier «l'intérêt du pays devant les calculs des partis». LE FIGARO. - L'accord douanier entre les États-Unis et l'Union européenne est-il déséquilibré ? PATRICK MIGNOLA. - À 10 %, il l'était. À 15 %, il l'est plus encore. Il contrevient à court terme aux intérêts des Européens et à moyen terme à ceux des Américains. À lire aussi Accord commercial entre l'UE et les États-Unis : un deal pas si gagnant pour Donald Trump Alors que la pétition contre la loi Duplomb a dépassé les 2 millions de signatures, le gouvernement est-il favorable à un débat sans vote à l'Assemblée nationale, à la rentrée ? Évidemment, le gouvernement est à la disposition de l'Assemblée nationale, et ouvert à tous les débats qui sont de nature à…


Le Figaro
24-07-2025
- Politics
- Le Figaro
«On sera là» : le gouvernement officiellement «ouvert» à un nouveau débat sur la loi Duplomb
Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - Alors que la pétition contre le texte frôle les 2 millions de signatures, le ministre des Relations avec le Parlement annonce être «à la disposition» de l'Assemblée pour discuter, mais pas pour voter. Un nouveau débat autour de la décriée loi Duplomb, mais sans vote pour l'abroger. Bien qu'embarrassé par le succès de la pétition contre le texte éponyme du sénateur Laurent Duplomb (LR), le gouvernement est «ouvert» à ce que les députés s'en saisissent à la rentrée, annonce au Figaro le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola. «Le gouvernement est à la disposition de l'Assemblée nationale, et ouvert à tous les débats qui sont de nature à rassurer et convaincre les Français, indique-t-il. On sera là pour dire pourquoi le gouvernement est favorable à cette loi : son objectif est de lever les contraintes au métier d'agriculteur.» L'Assemblée nationale peut inscrire ces discussions à son agenda, après la reprise de ses travaux le 22 septembre, alors que la pétition réclamant le retrait de cette loi a recueilli, en deux semaines, près de 2 millions de signatures sur le site de l'institution. Un chiffre largement supérieur au seuil de 500.000 signatures, à partir duquel…


Le Figaro
07-07-2025
- Politics
- Le Figaro
L'Assemblée adopte à nouveau le texte réformant le scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille
Les députés ont approuvé lundi en deuxième lecture la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, auquel sont majoritairement opposés les sénateurs mais que le gouvernement cherche à faire adopter au pas de charge. Le texte doit désormais retourner au Sénat, qui l'examinera dès mercredi, après l'avoir rejeté une première fois début juin. Fin juin, une commission mixte paritaire (CMP) réunissant députés et sénateurs avait échoué à aboutir à un compromis sur ce texte d'origine macroniste, soutenu par le Rassemblement national et La France insoumise. Si le désaccord persiste en deuxième lecture au Sénat, le gouvernement pourrait donner le «dernier mot» aux députés, une hypothèse qui hérisse le Sénat. Lundi, le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola a redit son «espoir» qu'un accord entre les deux chambres puisse être trouvé. «Je ne veux pas, à ce stade, (...) envisager ce que serait le dernier mot. Mais ce sont précisément ce que nos institutions prévoient», a-t-il ajouté. Publicité Mettre fin au mode de scrutin mis en place en 1982 À moins de neuf mois des municipales de mars 2026, la réforme entend mettre fin au mode de scrutin mis en place en 1982. Pour le moment, les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d'arrondissement et au conseil municipal. Dans sa version approuvée par les députés, le texte prévoit à la place d'instaurer deux scrutins, l'un pour élire les conseillers d'arrondissement ou de secteur, l'autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Il s'agit «d'une avancée majeure pour la démocratie municipale dans nos trois plus grandes villes», a déclaré Jean-Paul Mattei, rapporteur MoDem du texte à l'Assemblée. Le système actuel est «complexe» et «peu lisible pour les citoyens», tandis que la réforme rapprocherait les scrutins à Paris, Lyon et Marseille «du droit commun», a-t-il martelé. Mais la réforme cache d'importants enjeux électoraux. Les socialistes y sont opposés, et leur candidat à la mairie de Paris pour 2026, le député Emmanuel Grégoire, avait déposé de nombreux amendements, notamment pour supprimer les différents articles du texte. «C'est la première fois dans l'histoire que nous allons installer, pour un même bloc de compétences, deux niveaux de légitimité politique avec deux scrutins différents», a-t-il fait valoir, ajoutant: «Il reviendra au Conseil constitutionnel de dire s'il pense que c'est conforme» à la Constitution.