Dernières actualités avec #PechDavid


Le Parisien
6 days ago
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Tour de France : « Oh là, ils sont dans le dur », on a vécu l'enfer de la côte de Pech David avec son découvreur
Avant l'arrivée des fonceurs, des jeunes et moins jeunes, guère assommés par le cagnard, entonne le Se Canto, l'hymne occitan très populaire dans tribunes, notamment, du Stade toulousain. Mais ici, il n'est pas question de fans de rugby mais de fous de biclou. Bienvenue dans la côte infernale de Pech David, un raidard de 800 m à 8 km de la ligne d'arrivée de la 11e étape du Tour de France entre Toulouse et… Toulouse. Soudain, à 200 m du sommet de cette pente inclinée, dont l'entame se dresse à 20 %, le Norvégien Jonas Abrahamsen enflamme les foules. Il est suivi à la trace par le Suisse Mauro Schmid. « Oh là, ils sont dans le dur ! », commente Sébastien Bosvieux, cycliste amateur de 48 ans à la casquette jaune qui habite tout en bas de la descente. Déboule ensuite son favori, le Néerlandais Mathieu Van der Poel qui passe à l'offensive quasiment devant lui. Forcément, « Seb » est aux anges. « Oh l'attaque comme une balle, il est monstrueux ! », hallucine-t-il, son fiston Elio, 4 ans, sur les épaules. Malgré un finish haletant, le petit-fils de Raymond Poulidor ne parviendra jamais à rattraper Abrahamsen, miraculé du Tour après sa fracture de la clavicule il y a un mois. Mais « Seb », infatigable défenseur de la petite reine dans les rues de la Ville rose, est sur un petit nuage : ce passage par la côte de Pech David est un succès et c'est un peu grâce à lui. En septembre dernier, encouragé par Laure, sa compagne, cet ingénieur spécialisé dans le traitement des eaux adresse un mail à l'ancien coureur Thierry Gouvenou, directeur technique de la Grande Boucle. « J'ai envoyé une bouteille à la mer. Je savais que le Tour devait passer par Toulouse, alors je lui ai proposé la côte de Pech David pour casser la monotonie des arrivées au sprint dans notre ville », se souvient-il. Et là, miracle, lors de l'annonce du détail du parcours deux mois plus tard, la pente raide figure au programme. « Je réécris à Thierry Gouvenou pour le remercier, pour lui dire que c'est une chouette idée », relate-t-il. Son interlocuteur lui répond alors que son courriel a pesé dans la décision finale pour une arrivée « plus punchy et spectaculaire ». Quand il découvre, ce mercredi, les milliers de spectateurs massés dans son fief, Sébastien Bosvieux ressent « une fierté », parce qu'il y a une « ambiance de col ». Cette bosse, il la connaît par cœur, l'ayant vaincu une bonne vingtaine de fois. « Je n'ai jamais mis le pied à terre. Mon meilleur temps, c'est 3 minutes 30 secondes en 2015 (contre 2′25′' pour Van der Poel et 2′33′' pour Abrahamsen ce mercredi) », précise-t-il. Avant de détailler la configuration du cauchemar des sprinteurs : « En bas, c'est costaud, faut pas se mettre dans le rouge. Ensuite, il y a un replat, tu crois que tu as fait le plus dur, que c'est terminé alors tu lâches les watts mais ça repart ! » Les champions du Tour de France peuvent en témoigner. Beaucoup en bavent en cette fin d'après-midi caniculaire, même le maillot à pois Lenny Martinez . « Il n'est pas très bien là », lâche-t-il. Son « chouchou » dans le peloton s'appelle Guillaume Martin-Guyonnet (Groupama-FDJ). « C'est celui qui a le plus de recul sur le cyclisme », encense-t-il, séduit par les analyses du Normand philosophe. Sous ses yeux, les ultimes coureurs n'ont franchement plus la pêche. Mais c'est le jeu. « La côte a tenu toutes ses promesses. Il manque juste les pavés et ça deviendrait un mont du Tour des Flandres », sourit-il. Vendredi, « Seb » jouera les prolongations dans les Pyrénées, pour assister, en famille, au contre-la-montre au départ de Loudenvielle. Une montée qui fait très mal aux mollets au menu. Mais cette fois, ce n'est pas grâce à lui.


Le Parisien
6 days ago
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Tour de France : le classement général après la 11e étape, Ben Healy toujours en jaune
Pas de changement au classement général du Tour de France . Malgré une chute dans la descente de la côte de Pech David, Tadej Pogacar a été attendu par ses adversaires et n'a pas perdu la moindre seconde. Il pointe toujours à la deuxième place derrière Ben Healy , qui reste en jaune. Malgré une accélération dans la dernière ascension, Kevin Vauquelin n'est pas parvenu à prendre des précieuses secondes face aux leaders. Il reste à la 6e place. Le classement général : 1. Ben Healy (EF Education-EasyPost) en 41h01′13″ 2. Tadej Pogacar (UAE-Emirates) à 29″ 3. Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) à 1′29″ 4. Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) à 1′46″ 5. Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike) à 2′06″ 6. Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels) à 2′26″ 7. Oscar Onley (Picnic-PostNL) à 3′24″ 8. Florian Lipowitz (Red Bull-Bora) à 3′34″ 9. Primoz Roglic (Red Bull-Bora) à 3′41″ 10. Tobias Johannessen (Uno-X) à 5′03″ … 14. Jordan Jegat (TotalEnergies) à 6′32″ 15. Guillaume Martin-Guyonnet (Groupama-FDJ) à 10′44″ Le classement de meilleur grimpeur : 1. Lenny Martinez (Bahrain-Victorious), 27 points 2. Ben Healy (EF Education-EasyPost) , 16 points 3. Michael Woods (Israël-Premier Tech), 11 points Le classement par points : 1. Jonathan Milan (Lidl-Trek), 231 points 2. Tadej Pogacar (UAE-Emirates), 163 points 3. Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck), 156 points Le classement de meilleur jeune : 1. Ben Healy (EF Education-EasyPost) en 37h41′49″ 2. Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) à 1′29″ 3. Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels) à 2′26″


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6 days ago
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Tour de France 2025 : le mail d'un cycliste amateur a participé à mettre la côte de Pech David au programme de la 11e étape
Si la terrible côte de Pech David est au programme du final de la 11e étape du Tour de France, ce mercredi, c'est en partie grâce à un mail d'un cycliste amateur toulousain. Sébastien Bosvieux la connaît par coeur, la côte de Pech David. Ce cycliste amateur habite « au pied » du raidard toulousain (800 m, avec une entame à 20 %). Et c'est lui qui a alerté l'organisation du Tour de France de la pertinence d'intégrer ce casse-pattes dans le final de la 11e étape, ce mercredi. En septembre, lorsque les spéculations d'un passage de la Grande Boucle dans la Ville rose étaient bien lancées, Sébastien Bosvieux a envoyé un mail à ASO, l'organisateur du Tour. « Cette côte, c'est le juge de paix pour tous les cyclistes du coin, assure-t-il à La Dépêche. J'espérais surtout casser la monotonie d'un sprint annoncé. » Quand le tracé est officiellement dévoilé, il découvre, au programme, son ascension fétiche. « Sur le moment, je n'étais pas persuadé que c'était grâce à moi, je n'y croyais pas, avoue le Toulousain. Mais j'ai ensuite reçu un mail de l'organisateur qui m'a confirmé que mon message avait pesé dans la décision. » Sébastien Bosvieux encouragera les coureurs aux côtés de son fils, et « espère que les coureurs sentiront ce que nous vivons, ici ».


L'Équipe
7 days ago
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Les sprinteurs peuvent-ils croire à la gagne sur la onzième étape du Tour de France 2025, avec la côte de Pech David dans le final ?
La 11e étape du Tour de France disputée mercredi autour de Toulouse présente un dénivelé positif faible (1750 m) mais les quatre ascensions répertoriées dans le final, dont la très exigeante côte de Pech David, risquent de condamner l'immense majorité des sprinteurs. C'est un secret bien gardé, niché à quelques encablures des faubourgs de Toulouse. À l'ombre des coteaux, tout près de la Garonne, une route aussi anonyme que pentue s'élève vers la colline de Pech David, point culminant de la Ville rose à 263 mètres d'altitude. D'habitude seulement empruntée par les riverains et quelques cyclistes du dimanche en quête de sensations fortes, la bosse ne mesure pas plus de 800 mètres. Mais ses 12.4 % de pente moyenne devraient être fatals à bon nombre de coureurs. « C'est un vrai raidard », confirme le local de l'étape, Quentin Pacher (Groupama-FDJ), qui aura le bonheur de passer devant sa maison à Castanet-Tolosan à une trentaine de bornes de l'arrivée. Des passages à plus de 20 % « Le plus raide c'est au pied, les 200 premiers mètres, avec des passages à plus de 20 %, prévient le Toulousain. En plus on va arriver dans cette bosse en file indienne vu qu'on l'attaquera juste après un virage en angle droit. Ça va éliminer les coureurs mal placés. C'est ce qui fait la différence aussi avec une montée qu'on pourrait passer sur l'élan ». Une côte particulièrement ardue donc, dont on est à peu près certain qu'elle anéantira les espoirs de nombreux sprinters de succéder à Caleb Ewan (2019) et Mark Cavendish (2008), derniers à s'être imposés dans la capitale occitane. « À part des sprinters puncheurs comme (Wout) Van Aert et (Mathieu) Van der Poel, je ne vois pas qui pourra passer », prophétise Thierry Gouvenou, le traceur du parcours du Tour de France. « Dans nos plans initiaux, Toulouse devait être une journée pour les sprinteurs » Thierry Gouvenou, directeur de course du Tour D'autant plus qu'avant Pech David, le peloton aura déjà emprunté dans le sud toulousain trois autres difficultés dans une deuxième partie d'étape bien casse-pattes. L'étape délivrera pourtant 50 points au classement du maillot vert pour le vainqueur, autant que pour les étapes de plaine de Laval et Châteauroux terminées au sprint. « Dans nos plans initiaux, Toulouse devait être une journée pour les sprinteurs rembobine Thierry Gouvenou. Mais on voulait moins d'arrivées massives qu'en 2024 donc on a donc décidé de durcir le parcours. 1750 mètres de dénivelé positif ça ne paraît pas excessif, mais l'enchaînement dans le final toujours en prise risque de faire mal. » Une belle chance pour les baroudeurs Les favoris cherchant sans doute à garder leurs forces avant la trilogie pyrénéenne, ce profil pourrait donc être propice à une échappée gagnante. Les sprinters se sachant quasi-bannis des débats, qui roulera pour rattraper d'éventuels fuyards sur des routes par ailleurs très tortueuses et peu propices à une poursuite ? D'autant qu'après la montée de Pech David, il y aura à négocier une descente technique sur Toulouse via une route en lacets et aux derniers hectomètres assez étroits. Tout en bas, il restera 5 kilomètres de plat jusqu'à l'arrivée à Toulouse à quelques pâtés de maison du Capitole. Quentin Pacher, lui, passera alors devant trois de ses anciens domiciles. « J'en ai des frissons », s'émeut-il. Et peut-être bien aussi quelques idées.


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7 days ago
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Un duel Van Aert-Van der Poel ou une échappée de baroudeurs : les favoris de la 11e étape du Tour de France 2025
La dernière bosse de la 11e étape du Tour de France, à seulement 8 km de l'arrivée à Toulouse, devrait sacrer un sprinteur-puncheur, ce mercredi. Wout Van Aert (Visma-Lease a Bike) possède le profil idéal, comme Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck). Sur le papier, 800 m à 12,4 %, ce n'est pas grand-chose pour un peloton du Tour de France. Mais avec des passages à 20 %, à 8 km de l'arrivée et après un enchaînement déjà piquant, cette côte de Pech-David devrait faire mal aux sprinteurs, dans le final de la 11e étape du Tour de France, ce mercredi. L'arrivée de la boucle toulousaine semble promise aux puncheurs avec la meilleure pointe de vitesse, Mathieu Van der Poel (Alpecin-Deceuninck) et Wout Van Aert (Visma-Lease a Bike) en tête de liste. Le Français Romain Grégoire (Groupama-FDJ) et le Belge Thibau Nys (Lidl-Trek) devraient aussi avoir une chance de jouer la gagne. En réalité, plusieurs scénarios peuvent s'écrire. Une échappée de baroudeurs costauds comme Quinn Simmons (Lidl-Trek), Neilson Powless (EF Education-EasyPost), Magnus Cort (Uno-X Mobility) voire Matej Mohoric (Bahrain Victorious) pourrait aller au bout. Certains sprinteurs habitués des classiques, à l'aise dans les bosses comme Arnaud De Lie (Lotto) et Biniam Girmay (Intermarché-Wanty), voire Bryan Coquard (Cofidis), pourraient se disputer une arrivée en petit peloton. Avant les Pyrénées, Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) pourrait aussi essayer de surprendre Tadej Pogacar (UAE Emirates-XRG), mais le Slovène devrait être particulièrement à l'aise sur un terrain aussi punchy. Selon vous, qui va remporter la 11e étape ?