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« J'ai passé une semaine de dingue » : la Française Nastasia Nadaud satisfaite à l'issue de l'Evian Championship, son premier Majeur
« J'ai passé une semaine de dingue » : la Française Nastasia Nadaud satisfaite à l'issue de l'Evian Championship, son premier Majeur

L'Équipe

timea day ago

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« J'ai passé une semaine de dingue » : la Française Nastasia Nadaud satisfaite à l'issue de l'Evian Championship, son premier Majeur

Malgré une dernière journée complexe, avec un score de + 2, la jeune Française Nastasia Nadaud se souviendra longtemps de sa participation à l'Amundi Evian Championship, le premier Majeur de sa carrière, qu'elle a terminé à la 21e place. Nastasia Nadaud aurait peut-être préféré une sortie plus heureuse. Ce dimanche, à l'Amundi Evian Championship, elle a connu un dernier tour difficile puisqu'elle a rendu une carte de + 2 pour un -6 sur quatre journées et une 21e place au classement, à égalité notamment avec Céline Boutier et Perrine Delacour. Tout se passait bien jusqu'au 7, le premier par 5... Elle était à ce moment-là -9, à deux coups de la tête. Elle jouait bien, encouragée par la foule. Croisé au bord du fairway, Renaud Gris, son coach, lâchait : « Elle tape encore mieux la balle qu'hier (samedi) et la différence va très certainement se faire sur les pars 5. » Mais en golf, tout peut se dérégler à une vitesse incroyable. Sur ce trou 5 qu'elle est capable d'attaquer en deux, elle réussissait pourtant un drive parfait, à plus de 260 mètres, mais son deuxième coup, frappé avec un fer 6, atterrissait dans le bunker de gauche. Mal placée dans le sable, elle n'a pu contrôler correctement la balle. Au final, un bogey, le premier de la journée. « Je ne réalise toujours pas » Nastasia Nadaud Sur le 9, l'autre par 5 de l'aller, elle a connu une nouvelle galère, ou plus précisément plusieurs galères qui lui ont coûté cher : un drive dans le bunker avec une position inconfortable, à nouveau, un deuxième coup un peu trop long qui trouve le rough, un troisième coup qui arrive dans le bunker, un quatrième qui tombe un autre bunker, avec un double bogey à la clé. Malgré tout, Nastasia Nadaud, l'invitée de la dernière heure, est ravie de sa semaine. « J'ai passé une semaine de dingue sur ce parcours, s'est félicitée la Française. En quatre jours différents, j'ai fait du mieux que je pouvais sur chaque journée. J'ai envie de garder mon état d'esprit, car après chaque coup, j'ai essayé d'être le plus neutre possible, que le coup soit excellent ou moins bon. Mais pour en revenir à ces pars 5, je n'ai pas eu beaucoup de chance, avec des coups moyens qui coûtent cher. J'ai pris le truc comme c'est venu. » « Après, ça m'a quand même mis un petit coup au moral, mais je suis quand même contente de la manière dont je me suis accrochée, a-t-elle poursuivi. Il faut que je garde cette attitude, et j'ai appris aussi à gérer le public. Je ne réalise pas toujours pas, il me faut un peu de temps ou une semaine pour que ça redescende un peu. » Nadaud va désormais prendre quelques jours de vacances avant de traverser la Manche pour trois événements, dont le Scottish, et le British, qui sera son deuxième Majeur.

Evian Champ. : Derrière leur leader, les Françaises en quête de sommets
Evian Champ. : Derrière leur leader, les Françaises en quête de sommets

Le Figaro

time2 days ago

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Evian Champ. : Derrière leur leader, les Françaises en quête de sommets

Dans le sillage de Céline Boutier, lauréate en 2023, Pauline Roussin-Bouchard, Perrine Delacour et la rookie Nastasia Nadaud vont tenter de briller en Haute-Savoie. Cette saison, trois joueuses françaises sont qualifiées par le ranking, ce n'était pas toujours le cas avant », se félicite Jacques Bungert le vice-président de The Amundi Evian Championship. Céline Boutier, Pauline Roussin-Bouchard et Perrine Delacour ont gagné leur place. Seule Nastasia Nadaud a bénéficié d'une invitation. À 31 ans, l'incontournable Boutier, actuelle 17e mondiale, se pré sente encore comme la chef de file des Bleues. À découvrir Le classement mondial des meilleurs joueurs de Golf Il y a deux ans, elle décrochait le graal en Haute-Savoie. Le 30 juillet 2023 res tera une date à marquer d'une pierre blanche pour le golf français. La native de Clamart devenait la première Française depuis Patricia Meunier-Lebouc en 2003 à remporter un Majeur et la première à s'imposer à domicile dans le grand rendez-vous estival du golf féminin. La Texane d'adoption triomphait avec six coups d'avance sur ses poursuivantes, la plus grande marge pour une lauréate depuis que le tournoi est devenu Majeur en 2013. Publicité Une année 2023 exceptionnelle Pas facile d'enchaîner et de confirmer après une année 2023 exceptionnelle couronnée par quatre victoires. La leader des Bleues n'a pas gagné en 2024 sur le LPGA, où elle s'est classée 26e de la Money List, et n'a pas non plus décroché une médaille aux Jeux de Paris au Golf National (elle était pourtant en tête après un tour, NDLR) La droitière formée au Paris Country Club, qui avait pris la 39e place l'an dernier en défendant son titre, n'a pas non plus encore soulevé un trophée en 2025, mais a signé quatre tops 10, dont une deuxième place au Mizuho Americas Open en mai, puis une 4e au Meijer Classic en juin. Dans les Majeurs, ça coince, en revanche, avec deux cuts ratés sur les trois premiers de la saison et une modeste 45e place à l'US Open… À Évian et à l'Open britannique (du 30 juillet au 3 août), la joueuse entraînée par Cameron McCormick (coach historique de Jordan Spieth) a une opportunité de rejouer les premiers rôles, elle qui a été à une portée de drive de la place de numéro 1 mondiale en début de saison dernière. Installée aux États-Unis depuis plus de dix ans, la leader du golf français revient toujours avec plaisir dans son pays natal et sur un parcours qu'elle a mis du temps à dompter. À lire aussi Golf: Céline Boutier, dame de fers Pauline Roussin-Bouchard s'élance de son côté pour son cinquième Evian Championship. Après avoir récupéré sa carte sur le LPGA Tour fin 2024, la jeune Varoise de 25 ans a connu un début de saison délicat, avant de monter en puissance ces dernières semaines (voir page 42). De quoi espérer faire mieux qu'une 38e place en 2021, son meilleur classement à ce jour pour l'ancienne numéro 1 mondiale amateur ? Également familière du Grand Chelem haut-savoyard, Perrine Delacour dispute de son côté son septième Amundi Evian Championship. Elle le doit à sa 15e place l'an passé sur le LET (Circuit européen). Classée 49e de la dernière édition, la Picarde était dans le coup pour la victoire en 2022 avant de craquer lors de l'ultime tour avec une lourde carte de 79 (+ 8). Après ne pas avoir gardé sa carte sur le circuit américain, la 124e mondiale s'est parfaitement relancée sur le LET ces derniers mois. Actuelle 8e du ranking du classement européen, elle confirme son retour en forme. Moins d'un an après son premier titre décroché en play-offs en Suède au Dormy Open, Delacour s'est imposée en Afrique du Sud en avril à l'Investec SA Women's Open. De quoi aborder l'Evian Championship avec une certaine confiance. Seule joueuse tricolore invitée, Nastasia Nadaud s'apprête à disputer à 20 ans son premier tournoi majeur. Seule joueuse tricolore invitée : Nastasia Nadaud. La joueuse de 20 ans s'apprête à disputer son premier tournoi majeur. Sa wild card n'est pas tombée par hasard, car les critères du tournoi sont stricts. L'actuelle 175e mondiale et 13e du classement européen, avait achevé l'année 2024 au 23e rang du LET. Alors qu'elle est encore amateur, elle a remporté son premier tournoi pro en Suède, en 2022, sur le LETAS (2e division européenne). L'année suivante, alors âgée de 18 ans, elle a dé cidé de passer pro sans effectuer un cursus universitaire aux États-Unis comme Céline Boutier ou Pauline Roussin-Bouchard. Et depuis deux ans, elle progresse. La joueuse du Golf Club Aix-les-Bains 1895 a pris la deuxième place en Belgique du Hulencourt Women's Open le 15 juin. Si la native de Chambéry avait obtenu de nombreux tops 10 l'an dernier, c'est la première fois qu'elle est montée sur un podium d'une épreuve de la première division européenne. Très régulière, la Savoyarde n'a manqué qu'un seul cut cette saison sur le LET en 14 départs. Place à la cour des très grandes.

Malgré une frayeur au 17, Perrine Delacour passe le cut de l'Amundi Evian Championship
Malgré une frayeur au 17, Perrine Delacour passe le cut de l'Amundi Evian Championship

L'Équipe

time3 days ago

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Malgré une frayeur au 17, Perrine Delacour passe le cut de l'Amundi Evian Championship

Il y aura trois Françaises ce week-end sur les bords du Léman. Après Céline Boutier et Nastasia Nadaud, Perrine Delacour a passé le cut de l'Amundi Evian Championship ce vendredi (-1 total). Une étape dans sa quête personnelle. Céline Boutier et Nastasia Nadaud ne seront pas les seules Françaises à profiter du week-end du Amundi Evian Championship. Perrine Delacour les accompagnera. Elle avait prévu de toute façon de rester, de profiter de ses parents et de ses proches. Elle les verra un peu moins parce qu'elle sera sur le parcours, à se battre pour essayer de grapiller des places au leaderboard, et de se faire plaisir, pour « devenir une meilleure personne », son leitmotiv depuis plusieurs semaines, elle qui travaille beaucoup sur ce qu'elle ressent, ce qu'elle est. C'est ce qu'elle nous a confié, quelques minutes après avoir signé sa carte de score (71). « Je suis soulagée, s'est épanchée la Picarde. Après, j'ai eu la chance d'avoir le soutien du public français, c'était très positif, ça m'a aidée. Je l'ai senti ce public. Moi, je sens beaucoup de choses... Et après, j'ai besoin d'avoir le soutien de ma famille, de mes proches, ça m'aide. » D'ailleurs, durant ses parties, elle cherche le regard de ses parents ou d'une personne de son équipe. « Je sais où ils sont, je les trouve facilement. Il y a beaucoup de bienveillance, et c'est très agréable. C'est mon image. » « Mon objectif en venant ici, c'était de devenir une meilleure personne » Après son -1 de la veille, elle a donc joué le par ce vendredi, suffisant pour passer le cut. « Mon objectif en venant ici, nous a-t-elle expliqué, c'était de devenir une meilleure personne, c'est l'objectif principal de la semaine, et pour l'instant, cette semaine, je réussis à le faire. Je suis persuadé qu'en devenant une meilleure personne, je peux devenir une meilleure joueuse de golf, j'ai besoin de ça, je travaille beaucoup là-dessus, pour enlever le côté résultat. » Mais cela ne signifie pas qu'elle ferme les yeux ou baisse la tête quand elle passe à côté d'un panneau lumineux qui indique les scores. « Oui, je les regarde, je sais où je me situe mais ça ne veut pas dire pour autant que je vais changer ma façon de jouer, mais cela ne va pas changer ma façon de jouer. » Sur un parcours, tout est fragile, tout peut basculer du mauvais côté du cut en une fraction de seconde, c'est ce qui a failli arriver sur le 17 avec un deuxième coup trop long - sans doute une erreur de distance donnée par le caddie - et cette balle qui dégouline derrière le green, qui se retrouve dans le rough, avec des arbres, et un troisième coup difficile à imaginer. « À partir de ce moment-là, on sait que le par, il n'existe quasiment plus, il faut essayer de prendre un bout de green, pour essayer encore d'avoir un bogey un peu plus facile, analysait Delacour. J'ai réussi mais cela n'a pas été de tout repos. Il faut limiter la casser. J'étais dans une position délicate, il fallait donc que je fasse attention. » Elle est sortie du piège, et pourra continuer à travailler sur son développement personnel ce week-end.

43 golfeuses battent le parcours d'Evian lors du premier tour
43 golfeuses battent le parcours d'Evian lors du premier tour

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time4 days ago

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43 golfeuses battent le parcours d'Evian lors du premier tour

Première journée offensive jeudi sur The Amundi Evian Championship, avec les meilleures joueuses du monde qui ont malmené le parcours. Parmi elles, Céline Boutier et Perrine Delacour. Cinq joueuses sont en tête à -6. Il y a quelques semaines, lors du KPMG PGA Championship, les meilleures joueuses du monde avaient été humiliées par le parcours texan, balayé par des vents tourbillonnants. Deux avaient joué sous le par lors de la première journée. Ce n'est pas beaucoup. Ce jeudi, pour l'ouverture du quatrième Majeur de la saison, les golfeuses se sont un peu vengées puisque 43 d'entre elles ont réussi à se défaire des pièges du tracé étroit d'Evian. En tête, 5 joueuses à -6 dont l'Irlandaise Leona Maguire qui a réussi un trou en 1 sur le somptueux trou numéro 2, un par 3 tout en descente avec une vue imprenable sur le lac Léman. C'est finalement assez drôle de la voir en tête du leaderboard car quand on l'a vu, au petit matin, jouer son premier trou, on était loin de penser qu'elle se baladerait : avec un drive très court, un deuxième coup de fer complètement raté que même un bon amateur n'aurait pas apprécié, et trois putts pour un premier bogey. Il ne faut donc pas se fier aux premières impressions dans ce sport puisque ensuite l'Irlandaise a joué de manière admirable. Encore une fois, ce n'est pas la plus longue du circuit mais elle maîtrise à merveille les attaques de green. En 2021, elle avait déjà frappé très fort ce parcours en jouant - 10, le record du parcours. Minjee Lee, qui a gagné au Texas n'est pas -6, mais elle est là, en embuscade, à un coup de la tête. L'Australienne joue vraiment très bien, et possède le jeu et la confiance pour mettre à mal la statistique et la série du moment. Les 12 derniers tournois majeurs ont été remportés par 12 joueuses différentes. Mao Saigo, qui partageait sa partie et qui a gagné le Chevron, a également réussi à éviter les pièges d'Evian (-4). L'autre joueuse de la partie était la Suédoise Maja Stark, la gagnante de l'US Open. Elle n'a pas aimé sa matinée. Nerveuse, elle a raté beaucoup de coups, notamment sur le trou numéro 2, jetant son club qui faillit toucher le mollet du caddie de Minjee Lee. On sait qu'il est parfois difficile de confirmer pour la tenante du titre. Ayaka Furue a parfaitement résisté à la pression, et repoussé cette malédiction. Elle a rendu une carte de -4, elle devance d'un coup Céline Boutier (-3), la numéro 1 française qui a tenu son rang. Elle a été sobre et simple, avec 3 birdies, pour un seul bogey. Elle a partagé sa partie avec Nelly Korda, la meilleure de la planète. Solide avec une carte de -4. L'Américaine a eu le bonheur d'être interviewé, à l'issue de sa partie, par Jessica Korda, sa soeur. La deuxième Française au leaderboard est peut-être celle que l'on n'attendait pas. Perrine Delacour (-1), qui évoluait avec Leona Maguire (-6), et qui a vécu des moments difficiles il y a quelques mois, a terminé sa journée par un birdie sur le 9. « Cela fait du bien, le parcours se défend bien, c'est un toujours bonheur de finir comme ça, je me suis accroché toute la partie. C'est vraiment positif. On a bien joué au golf. Cela fait du bien. Physiquement, c'est pas évident, le réveil a sonné tôt. Je me suis levé à 4h10 du matin, il faut s'assurer qu'au niveau fatigue et alimentation, tout le long du parcours, on fasse attention, on peut oublier de boire et de manger, j'ai eu la chance d'avoir un caddie qui m'a bien rappelé ça. Parfois, on oublie, même si le ventre nous le rappelle parfois. Je suis dans une bonne dynamique, ça m'aide beaucoup, j'ai une bonne équipe autour de moi, on travaille sur du long terme. » Ce vendredi, elle pourra profiter d'une grasse matinée puisqu'elle évoluera en début d'après-midi. Pauline Roussin-Bouchard et Nastasia Nadaud, les benjamines du camp français, ont quant à elles joué dans le par.

Le jeu lent, un fléau difficile à éradiquer
Le jeu lent, un fléau difficile à éradiquer

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time4 days ago

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Le jeu lent, un fléau difficile à éradiquer

Les joueuses ont la réputation de prendre leur temps sur un parcours. Les excès sont considérables, y compris à l'Evian Championship... Tout le monde râle mais rien ne change vraiment. À Evian, depuis le début de la semaine, on parle beaucoup du temps, du soleil qui brille, de la vue magnifique sur le lac Léman, mais on parle aussi beaucoup du jeu lent, une plaie, ou le fléau de cette discipline magnifique qui semble toucher un peu plus le golf féminin même si ce jeudi midi, juste après sa partie, Perrine Delacour estimait que « les garçons jouaient encore plus lentement... » Ce qui est certain c'est que ce sujet revient très souvent dans la bouche des joueuses qui disputent notamment le circuit américain. Il y a quelques semaines, lors du PGA Championship qui s'est déroulé au Texas, dans des conditions de jeu complexes avec un vent à décorner les boeufs locaux et des positions de drapeau infernales, les joueuses ont battu des records de lenteur avec des parties jouées en quasiment six heures. C'est beaucoup trop et ça agace tout le monde, les golfeuses, les fans et aussi les télévisions parfois obligées de rendre l'antenne avant la fin de la journée. C'est un peu problématique pour un sport qui a besoin de grandir, de faire envie, et donc d'être exposé médiatiquement. « Si vous restez assise sur un départ pendant 15 à 20 minutes, il n'y a aucune fluidité et votre corps se raidit » Nelly Korda, n°1 mondiale C'est ce que pense Nelly Korda, la n°1 mondiale. Elle aimerait que ça bouge et que ça change. Elle l'a à nouveau répété mercredi, en conférence de presse : « C'est juste trop long, ça ressemble à un jeu d'attente. Si vous restez assise sur un départ pendant 15 à 20 minutes, il n'y a aucune fluidité et votre corps se raidit. Pour les spectateurs, ce n'est pas amusant de rester là à nous regarder et de nous voir assises près de notre tee box ou de notre balle de golf et de ne rien faire, le tout en cuisant au soleil... Si j'étais spectatrice dans un tournoi de golf, ça ne me plairait pas de voir des joueuses pendant cinq heures et demie, six heures sur un parcours de 18 trous. Ce n'est amusant pour personne, encore moins pour les petits. Leur patience n'est pas aussi grande que celle d'un adulte. J'ai l'impression que plus il y a de fluidité et d'action, mieux c'est pour le public. » Jeeno Thitikul, la n°2 mondiale, a également un avis sur la question. Moins offensive que l'Américaine, la Thaïlandaise peine à comprendre... « Trop, c'est trop. On a des règles, il y a des arbitres, il faut respecter tout ça. Mais trop, c'est trop. Moi, je suis une joueuse plutôt rapide. Mais quand tu joues avec quelqu'un de lent, c'est un vrai test. Pour passer le temps, je parle, je mange... » Nastasia Nadau joue au pendu pour passer le temps Nastasia Nadau, la jeune Française qui dispute cette semaine son premier tournoi majeur, raconte que pour passer le temps, elle joue avec son caddie, au pendu par exemple. Le sujet est pris très au sérieux par les instances. Depuis le début du tournoi, on voit les arbitres qui se promènent sur le parcours aller à la rencontre des joueuses pour leur demander d'accélérer le pas. Des arbitres qui sévissent sur le circuit européen, sur le LET, qui serait plus sévère, ce qu'a laissé entendre, un des leurs, ce matin, au bord d'un fairway. Les joueuses sont plutôt réceptives et s'exécutent. Elles pratiquent même parfois le « ready golf » sur les tees de départ, ce qu'on ne voit pas chez les garçons. Normalement, c'est celle qui vient de réaliser le meilleur score sur le trou qui a la main sur le suivant... À Evian, depuis ce jeudi matin, c'est celle qui est prête qui s'élance. Malgré tout, plusieurs parties ont joué les 3 premiers trous en plus de 50 minutes. Un enfer avec un temps fou passé sur les greens à lire et relire les pentes. L'arsenal de répression existe mais n'est pas utilisé Montré du doigt et critiqué, le circuit américain a pris conscience de ce problème et pris des mesures. En février, il a décidé, d'alourdir les sanctions, de punir plus avec des amendes, des points de pénalité. L'arsenal de répression existe, mais visiblement n'est jamais utilisé. Ce que laissait entendre Jeeno Thitikul... De plus, Céline Boutier a révélé hier que le LPGA s'était récemment félicité, expliquant que les joueuses avaient effectué quelques progrès, et avaient accéléré. Mais le circuit américain n'a pas de chiffres à communiquer. Il faudrait peut-être une once de sévérité en plus, sans arriver à la solution drastique prônée par Charley Hull, qui n'en peut plus d'attendre. Il y a quelques mois, après un tour interminable, l'Anglaise qui dit très souvent ce qu'elle pense avait lâché, un peu exaspérée qu'il faudrait donc des coups de pénalité, et que si la joueuse récidivait, lui retirer tout simplement sa carte sur le circuit américain... « Je suis sûre que cela ferait accélérer beaucoup de gens et qu'ils ne voudraient pas perdre leur carte, avait-elle précisé. Cela mettrait fin au jeu lent, mais ils ne le feront jamais. »

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