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24 Heures
2 days ago
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Tour de France 2025: Tadej Pogacar a écrasé le Tour, oui, et alors?
Le Slovène pédale dans un autre monde et semble parti pour remporter un quatrième Tour de France. Voici quatre enjeux de la dernière semaine de la Grande Boucle. Publié aujourd'hui à 20h56 Marc Hirschi (à droite) a été transparent jusqu'à présent sur le Tour de France 2025. Tout le contraire de Tadej Pogacar, en jaune, qui écrase la concurrence. AFP En bref: L'ogre du Tour de France a tué tout suspense. Vainqueur jeudi au sommet de Hautacam , récidiviste le lendemain dans le chrono du col de Peyresourde , Tadej Pogacar a terminé deuxième samedi sur les rampes de Superbagnères. Le roi de la Grande boucle, magnanime avec ses sujets, a laissé l'échappé néerlandais Thymen Arensman s'imposer. Attaqué par son rival Jonas Vingegaard à 4 km du sommet, le glouton slovène a résisté à la vaine tentative du double vainqueur danois en le matant au sprint pour créer un petit écart (quatre secondes) et lui ravir deux secondes de bonification. Tout en contrôle. De quoi écœurer la concurrence. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Nous ne sommes pas à l'abri d'une chute, d'une cassure ou d'une défaillance, mais vu la domination de Pogacar et de son équipe, le suspense autour de la première place semble tué, constate Daniel Atienza, consultant sur la RTS. Il a une telle force et une telle confiance que lorsqu'il coche une étape, il ne se loupe pas. Le voilà désormais face à l'histoire: je le vois gagner au mont Ventoux, au col de la Loze et à Paris.» Des suspicions autour de Tadej Pogacar Sa folle ascension à Hautacam, le deuxième chrono le plus rapide de l'histoire, ravive les doutes et les suspicions autour de la domination outrageuse de «Pogi» , leader avec plus de quatre minutes d'avance sur Jonas Vingegaard, comme résigné par les coups de massue dans les Pyrénées. «Vingegaard n'a pas progressé par rapport à ses victoires au Tour de France (ndlr: 2022 et 2023) , ses puissances sur vingt minutes, déterminantes dans un final, montrent qu'il stagne bien qu'il évolue à un niveau exceptionnel, analyse Daniel Atienza. Pogacar, lui, progresse chaque saison, où va-t-il s'arrêter? Bientôt, j'espère, car ça va vraiment devenir monotone.» La course pour le podium complètement relancée Coup de tonnerre sur le Tour de France samedi, avec l'abandon de Remco Evenepoel , alors troisième provisoire de la Grande boucle. Déjà troisième en 2024, le Belge a sombré dans les Pyrénées. À 100 km de l'arrivée, dans la montée du col du Tourmalet, le roi du chrono a dû se résigner à quitter le Tour, en larmes, incapable de suivre la cadence infernale. Le forfait du double champion olympique de Paris 2024 relance la course pour la 3e place, dont s'est emparé l'Allemand Florian Lipowitz (Red Bull-BORA-hansgrohe). Troisième et maillot blanc de meilleur jeune du Tour, le coureur de 24 ans étonne chaque jour, capable de s'accrocher un temps au duo Pogacar-Vingegaard samedi, ce qui lui a permis de remonter d'une place au général. Et dire que l'Allemand découvre l'épreuve, dix-huit mois à peine après avoir terminé sa carrière en biathlon. Plusieurs jeunes prometteurs dans le top 10 «On l'avait découvert sur le Tour de Romandie 2024 , où il avait été plus fort qu'Aleksandr Vlasov dans la montée de Leysin (ndlr: il avait terminé 3e du général) , sa progression est constante et confirme son début de saison incroyable», souligne Daniel Atienza, expert sur la RTS. En embuscade, à environ 1'30 de l'Allemand, le Britannique Oscar Onley (22 ans) peut encore rêver de podium à Paris. Et pourquoi pas le Français Kévin Vauquelin (24 ans), classé une minute derrière Onley. «Dans le top 10, il y a énormément de jeunes et ce classement est complètement différent de celui de l'année passée, si on excepte les deux premiers, se réjouit Daniel Atienza. C'est réjouissant et la course au maillot blanc va vraiment être intéressante!» Tudor et les Suisses ont encore des cartes à jouer Invitée sur le Tour de France 2025, la formation Tudor a débarqué au Grand départ de Lille avec une mission claire: «Avoir une attitude offensive, faire la course, ne pas subir», glissait son patron Fabian Cancellara en début de Tour. Les occasions de briller offertes aux puncheurs tels que Julian Alaphilippe ou Marc Hirschi n'ont pas été saisies en première semaine, mais le grimpeur australien Michael Storer s'est glissé dans plusieurs échappées, notamment ce dimanche lors de la 15e étape entre Muret et Carcassonne, où Alaphilippe a terminé 3e. «L'équipe Tudor ne démérite pas, elle fait avec les moyens du bord et fait meilleure figure que certaines équipes françaises, reste la grande déception Marc Hirschi, qui est pratiquement transparent», regrette Daniel Atienza. Mauro Schmid va-t-il refaire un coup au Tour de France? Dernier vainqueur suisse sur la Grande Boucle, en 2020, Marc Hirschi ne semble pas en mesure de rééditer pareil exploit cette année. C'est Mauro Schmid, mercredi passé à Toulouse, qui a frôlé une victoire de prestige , battu d'un cheveu après une longue échappée. Malade, le Zurichois a été à la peine dans les Pyrénées. Le coureur de 25 ans pourra-t-il à nouveau se glisser dans une échappée lors de la troisième semaine? L'étape 17 entre Bollène et Valence (mercredi 23 juillet), celle entre Nantua et Pontarlier (samedi 26 juillet) ou dans une moindre mesure l'étape finale à Paris (dimanche 27 juillet) lui offrent trois minces espoirs. Des Alpes à Montmartre: une troisième semaine explosive La journée de repos de ce lundi permettra de recharger les batteries avant d'attaquer la mythique ascension du mont Ventoux mardi. Puis une terrible étape de haute montagne dans les Alpes attend le peloton jeudi 24 juillet, avec la montée de trois cols hors catégories: le Glandon, la Madeleine et celui final de la Loze. Après cette journée, qui s'annonce épique, la 19e étape, savoyarde, entre Albertville et La Plagne, vendredi 25 juillet, propose un menu aux forts dénivelés pour régaler les meilleurs grimpeurs. «On a un peu l'impression que le Tour de France est plié, mais les Alpes sont terribles cette année et la troisième semaine est toujours déterminante dans un Grand tour», avertit Daniel Atienza. Une étape proche de la Suisse avant les Champs-Elysées Samedi 26 juillet, les 185 km entre Nantua et Pontarlier vont longer la frontière helvétique, donnant l'occasion aux Suisses de venir admirer les as du peloton de près. «La côte de Thésy, un joli petit raidard de 9% de moyenne sur 3 kilomètres, va être spectaculaire, annonce le consultant de la RTS. Cette étape, jamais plate, va être intéressante pour une échappée.» On se souvient des images fortes de la course en ligne olympique de Paris 2024, avec la montée de la butte Montmartre . La plus célèbre colline du monde sera parcourue trois fois par les coureurs, et ce, malgré leurs réticences , dimanche 27 juillet, pour un final bien plus explosif. Une occasion peut-être unique de s'imposer à Paris pour Tadej Pogacar. En lien avec le Tour de France 2025 Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Sylvain Bolt est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche depuis 2019. Il couvre en particulier le ski alpin et le freeride, mais aussi le cyclisme et l'athlétisme. Plus d'infos @SylvainBolt Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


L'Équipe
3 days ago
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« Passer en tête au sommet du Tourmalet, c'était incroyable » : la riche journée de Lenny Martinez, plus que jamais candidat au maillot à pois
Lenny Martinez a pris 33 points au sommet des cols samedi et devrait très probablement porter le maillot à pois dans le Ventoux mardi. Mais la menace Tadej Pogacar rend la suite très incertaine. « No emotions. » Sur la route de Superbagnères, le directeur sportif de Lenny Martinez lui a intimé de faire comme si la foule n'était pas là à l'encourager, mais c'était comme lui demander de s'ôter le coeur. « Monter tout seul, passer en tête au sommet du Tourmalet, c'était incroyable », a raconté le coureur de la Bahrain-Victorious au micro de France 2. Mardi, sauf si Tadej Pogacar venait à lui reprendre 8 points lors de l'étape de dimanche, il devrait connaître de nouvelles émotions fortes en escaladant une autre ascension mythique du Tour, le mont Ventoux, avec le maillot à pois. Et le « vrai », cette fois. Deuxième du classement des grimpeurs samedi matin mais porteur de la tunique rouge et blanche en « remplacement » de Pogacar, Martinez est allé chercher les points pour doubler le Slovène au fil des cols de la 14e étape. D'abord dans le Tourmalet, donc, après une attaque à une quinzaine de kilomètres du sommet, puis une petite accélération du tempo sur laquelle aucun de ses compagnons d'échappée n'a voulu s'aligner. « Je me suis dit de monter à mon rythme », explique celui qui s'est ainsi retrouvé avec 1'45" d'avance sur ses poursuivants au sommet, et surtout 20 points de plus au classement de la montagne. Il en a ajouté 5 au col d'Aspin et 8 à Peyresourde, où il aurait préféré passer en tête plutôt que deuxième, son seul regret de la journée. Pouvait-il aussi s'en vouloir de ne pas avoir attendu Sepp Kuss et Valentin Paret-Peintre dans la portion de descente puis de plaine entre le Tourmalet et l'Aspin ? Mal à l'aise sur ces routes, Martinez a laissé de l'énergie à essayer de maintenir un écart, en vain, puisqu'il n'était plus que de 47" au pied de l'Aspin, et elle lui a peut-être manqué ensuite, quand il s'est agi d'essayer de suivre Thymen Arensman dans Peyresourde. Deux étapes cruciales jeudi et vendredi Même avec un retard de 18'56" sur la ligne, la journée du Français de 22 ans, conclue avec les pois, le prix de la combativité, et 10 000 euros de prime pour ces passages au sommet, reste largement lucrative. Il va maintenant devoir défendre son maillot, dont les mailles ne sont pas très solides : Pogacar ne pointe qu'à 8 points derrière et pourrait le lui ravir au sommet du Ventoux (20 points), où il serait étonnant que le Slovène ne veuille pas gagner pour la première fois. Une autre arrivée au sommet aiguisera l'appétit du Slovène, celle du Col de la Loze jeudi, où la dote sera doublée (40 points). Pour avoir un espoir, Martinez, qui ne tient pour l'instant pas le rythme des meilleurs jusqu'au bout, sait qu'il devra « refaire la même chose » : s'échapper dans les grands cols de début d'étape (Glandon et Madeleine jeudi, Saisies et Pré le lendemain). Autant dire qu'il a eu une riche idée en se relevant dans la montée de Superbagnères pour économiser de l'énergie.


L'Équipe
3 days ago
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« On essayait de dépasser le groupe » : présent dans la voiture Ineos-Grenadiers qui a percuté une spectatrice, Zakkari Dempster raconte l'accident
Zakkari Dempster, directeur sportif d'Ineos-Grenadiers, est revenu après la course sur l'accident qui a eu lieu, ce samedi, au sommet du col de Peyresourde, quand le véhicule de son équipe a percuté une spectatrice, lors de la quatorzième étape du Tour 2025. Présente derrière l'échappée, une voiture de l'équipe Ineos-Grenadiers a percuté au sommet du col de Peyresourde une spectatrice, avancée sur le côté droit de la route. Oliver Cookson, le directeur sportif qui conduisait le véhicule, a été sanctionné d'un carton jaune et d'une amende de 5000 francs suisses par le jury des commissaires. Également présent dans la voiture, le directeur sportif Zakkari Dempster a raconté l'accident après la course : « On essayait de dépasser le groupe. Des motos arrivaient par la gauche, et beaucoup de spectateurs ne respectaient pas vraiment la course. C'est un accident, espérons que la personne aille bien. C'est un rappel du danger que ces étapes de montagne peuvent représenter. Je vais voir bientôt la vidéo, mais tout ce que je peux dire, c'est que c'était un accident. »


Le Figaro
3 days ago
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Tour de France : le numéro de Thymen Arensman, le cauchemar de Remco Evenepoel, le jour sans de Tadej Pogacar… Les tops et les flops de la 14e étape
Le Néerlandais a, en solitaire, décroché une superbe victoire au sommet de Luchon-Superbagnères. Le maillot jaune a été moins étincelant. TOPS À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Le numéro de Thymen Arensman Membre de la première échappée lancée dans le col du Tourmalet, le Néerlandais Thymen Arensman s'est, dans le col de Peyresourde, posté seul en tête. Le coureur de l'équipe Ineos avait gardé des forces durant le contre-la-montre de Peyragudes. Il a tout jeté et effectué l'avant-dernière difficulté de la journée, à toute vitesse. Avant de réaliser un sacré numéro en maintenant à distance les ambitieux lancés à ses trousses. Pour offrir à Ineos sa 22e victoire sur le Tour de France (la première depuis Carlos Rodriguez en 2023 à Morzine) et signer la deuxième échappée victorieuse sur ce Tour (après Ben Healy, à Vire). Publicité Le panache de Lenny Martinez Le grimpeur de l'équipe Bahrain Victorious a franchi le célèbre col du Tourmalet, puis le col d'Aspin, seul en tête. L'occasion d'empocher des points précieux (33) pour le classement de la montagne et de partager avec le public des moments inoubliables. Il se hisse en tête du classement du maillot à pois (avec 60 points, il devance Tadej Pogacar 52) après une journée intense vécue devant. Récompensé du prix de la combativité. Jonas Vingegaard, sursaut confirmé Simon Yates et Sepp Kuss ont compté parmi les animateurs de la longue journée. Mais ils n'ont pas été en mesure d'accompagner Thymen Arensman dans sa folle chevauchée. Jonas Vingegaard a, à 4 km de l'arrivée, attaqué. Il n'a pas pu faire sortir Tadej Pogacar de sa roue mais a montré qu'il n'avait pas définitivement rangé toute envie de s'illustrer. Le Danois a toutefois été devancé au sprint à Superbagnères par le Slovène. Bien difficile de faire un peu d'ombre à l'omnipotent maillot jaune. La solidité de Kévin Vauquelin Le leader de l'équipe Arkéa-B&B Hôtels savait qu'il passait un test et que ce serait un indicateur en vue de la 3e semaine. Le Normand, dans un bon jour, a suivi le rythme des meilleurs, avant de souffrir. Mais il s'est accroché, comme à son habitude, dans la dernière ascension. 10e à 3'08'' de Arensman à l'arrivée, il occupe la 5e place du classement général (à 10'21'' de Pogacar). FLOPS Le point final de Remco Evenepoel Le Belge, rattrapé et doublé par Jonas Vingegaard avait terminé très éprouvé le contre-la-montre de Peyragudes, vendredi. Ce samedi, privé de jambes et les batteries mentales à plat, il a rapidement mis pied à terre. Dès les premiers pourcentages du col du Tourmalet, le leader de l'équipe Soudal-Quick Step (vainqueur de la 5e étape, le contre-la-montre autour de Caen) qui figurait, ce samedi matin, à la 3e place du classement général, a mis fin à son calvaire. Publicité Les limites de Roglic Très à l'aise dans le contre-la-montre de Peyragudes (3e), le Slovène a été en difficulté dans la dernière ascension de la 14e étape. Son équipier, l'Allemand Florian Lipowitz, a éprouvé des difficultés à garder la roue du duo star Pogacar-Vingegaard (5e à Superbagnères, à 13'' du Danois) mais se hisse sur la troisième place du classement général. Primoz Roglic a, lui, évolué encore un ton en dessous (8e de l'étape ; il occupe la 6e place au classement général). Le jour sans de Pogacar Tadej Pogacar avait vraisemblablement en tête de s'illustrer pour signer un triplé retentissant dans les Pyrénées. Son équipe a tout fait pour priver les échappés de beaucoup de liberté et coller aux envies de l'insatiable maillot jaune. Narvaez, Yates et Soler ont beaucoup travaillé pour accompagner les desseins du maillot jaune dont l'attaque attendue dans la dernière difficulté, la montée vers Luchon-Superbagnères n'est jamais venue. Après bien des efforts et un superbe numéro, Thymen Arensman a trouvé la force de résister, avant de s'allonger, épuisé…


L'Équipe
3 days ago
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Tour de France 2025 : la voiture d'Ineos-Grenadiers fauche une spectatrice
Une des voitures des directeurs sportifs de l'équipe Ineos-Grenadiers a fauché une spectatrice dans la montée vers Peyresourde, ce samedi lors de la 14e étape du Tour de France 2025. L'accident a eu lieu dans le col de Peyresourde, ce samedi . Une spectatrice, positionnée sur le côté droit de la route, a été fauchée par l'une des voitures des directeurs sportifs de l'équipe Ineos-Grenadiers, derrière l'échappée, lors de la 14e étape du Tour de France. Son attention étant focalisée sur les coureurs qui venaient de passer, la spectatrice n'a pas vu le véhicule arriver et s'est fait violemment percuter. Aucune information sur son état de santé n'a pour l'instant été communiquée.