
« Passer en tête au sommet du Tourmalet, c'était incroyable » : la riche journée de Lenny Martinez, plus que jamais candidat au maillot à pois
« No emotions. » Sur la route de Superbagnères, le directeur sportif de Lenny Martinez lui a intimé de faire comme si la foule n'était pas là à l'encourager, mais c'était comme lui demander de s'ôter le coeur. « Monter tout seul, passer en tête au sommet du Tourmalet, c'était incroyable », a raconté le coureur de la Bahrain-Victorious au micro de France 2.
Mardi, sauf si Tadej Pogacar venait à lui reprendre 8 points lors de l'étape de dimanche, il devrait connaître de nouvelles émotions fortes en escaladant une autre ascension mythique du Tour, le mont Ventoux, avec le maillot à pois. Et le « vrai », cette fois. Deuxième du classement des grimpeurs samedi matin mais porteur de la tunique rouge et blanche en « remplacement » de Pogacar, Martinez est allé chercher les points pour doubler le Slovène au fil des cols de la 14e étape.
D'abord dans le Tourmalet, donc, après une attaque à une quinzaine de kilomètres du sommet, puis une petite accélération du tempo sur laquelle aucun de ses compagnons d'échappée n'a voulu s'aligner. « Je me suis dit de monter à mon rythme », explique celui qui s'est ainsi retrouvé avec 1'45" d'avance sur ses poursuivants au sommet, et surtout 20 points de plus au classement de la montagne. Il en a ajouté 5 au col d'Aspin et 8 à Peyresourde, où il aurait préféré passer en tête plutôt que deuxième, son seul regret de la journée.
Pouvait-il aussi s'en vouloir de ne pas avoir attendu Sepp Kuss et Valentin Paret-Peintre dans la portion de descente puis de plaine entre le Tourmalet et l'Aspin ? Mal à l'aise sur ces routes, Martinez a laissé de l'énergie à essayer de maintenir un écart, en vain, puisqu'il n'était plus que de 47" au pied de l'Aspin, et elle lui a peut-être manqué ensuite, quand il s'est agi d'essayer de suivre Thymen Arensman dans Peyresourde.
Deux étapes cruciales jeudi et vendredi
Même avec un retard de 18'56" sur la ligne, la journée du Français de 22 ans, conclue avec les pois, le prix de la combativité, et 10 000 euros de prime pour ces passages au sommet, reste largement lucrative. Il va maintenant devoir défendre son maillot, dont les mailles ne sont pas très solides : Pogacar ne pointe qu'à 8 points derrière et pourrait le lui ravir au sommet du Ventoux (20 points), où il serait étonnant que le Slovène ne veuille pas gagner pour la première fois.
Une autre arrivée au sommet aiguisera l'appétit du Slovène, celle du Col de la Loze jeudi, où la dote sera doublée (40 points). Pour avoir un espoir, Martinez, qui ne tient pour l'instant pas le rythme des meilleurs jusqu'au bout, sait qu'il devra « refaire la même chose » : s'échapper dans les grands cols de début d'étape (Glandon et Madeleine jeudi, Saisies et Pré le lendemain). Autant dire qu'il a eu une riche idée en se relevant dans la montée de Superbagnères pour économiser de l'énergie.
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