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Le Figaro
3 days ago
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Cambodge-Thaïlande : un cessez-le-feu met fin à cinq jours d'affrontements
Réservé aux abonnés Effectif lundi soir à minuit, l'accord doit permettre la « désescalade » entre les deux pays. En cinq jours, les affrontements ont fait au moins 35 morts, et plus de 260.000 déplacés de part et d'autre de la frontière. La médiation malaisienne a porté ses fruits. Lundi en fin de journée, les premiers ministres cambodgien et thaïlandais ont signé un accord de cessez-le-feu « immédiat et sans condition », mettant un terme à cinq jours d'affrontements meurtriers à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande. Selon les termes de l'accord, il sera effectif lundi soir à minuit à Bangkok et Phnom Penh (19 heures, lundi à Paris). « C'est un premier pas vital vers la désescalade et pour la restauration de la paix et de la sécurité », a déclaré le premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, à la tête de la présidence tournante de l'Asean, à l'origine de la médiation entre les deux voisins asiatiques. Une solution permettant « d'aller de l'avant » a insisté le dirigeant cambodgien, Hun Manet, qui souhaite revenir à des « relations normales » avec son voisin. Plus réservé, le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a dit espérer que l'accord soit « respecté de bonne foi par les…


La Presse
4 days ago
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La Thaïlande et le Cambodge conviennent d'un cessez-le-feu « inconditionnel »
Le premier ministre cambodgien, Hun Manet, le premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, et le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai. (Putrajaya) La Thaïlande et le Cambodge ont convenu d'un cessez-le-feu « inconditionnel » à partir de lundi minuit, a annoncé le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim à l'issue de pourparlers en Malaisie. Agence France-Presse « Le Cambodge et la Thaïlande sont parvenus à un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel qui prend effet à minuit le 28 juillet 2025, ce soir », a déclaré M. Anwar. La Thaïlande et le Cambodge continuent de s'accuser mutuellement d'entretenir les hostilités, et chaque camp a remis en cause la sincérité de l'adversaire, avant de s'asseoir à la table des négociations, sous l'œil des États-Unis et de la Chine. Les deux royaumes s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française, mais rarement dans l'histoire moderne un tel épisode de violences a secoué la région. Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d'environ 200 000 personnes. Plus de détails à venir.


24 Heures
4 days ago
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La Thaïlande et le Cambodge conviennent d'un cessez-le-feu
Après cinq jours d'affrontements violents à la frontière entre les deux pays, un accord de cessez-le-feu a été convenu et prendra effet à minuit. Publié aujourd'hui à 12h26 Les premiers ministres Anwar Ibrahim (Malaisie), Hun Manet (Cambodge) et Phumtham Wechayachai (Thaïlande) se serrent la main à Putrajaya, en Malaisie. AFP La Thaïlande et le Cambodge ont convenu d'un cessez-le-feu «inconditionnel» à partir de lundi minuit, a annoncé le premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, à l'issue de pourparlers en Malaisie. «Le Cambodge et la Thaïlande sont parvenus à un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel qui prend effet à minuit le 28 juillet 2025, ce soir», a déclaré Anwar Ibrahim. Cambodge - Thaïlande Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
4 days ago
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Des discussions lundi en Malaisie, les combats se poursuivent
Cette maison a été détruite par un incendie après avoir été touchée par l'artillerie cambodgienne dans la province frontalière thaïlandaise de Surin, le 27 juillet 2025. Des discussions lundi en Malaisie, les combats se poursuivent (Samraong) La Thaïlande affirme que des discussions auront lieu lundi en Malaisie avec le Cambodge, après que les combats entre les deux pays sont entrés dimanche dans leur quatrième jour. Suy SE, avec Chayanit ITTHIPONGMAETEE à Sisaket (Thaïlande) Agence France-Presse Les dirigeants thaïlandais et cambodgien ont assuré samedi qu'ils étaient ouverts à un cessez-le-feu au cours de conversations téléphoniques distinctes avec le président américain Donald Trump mais, depuis, ils s'accusent mutuellement d'entretenir les hostilités et de tenir un double langage. Les deux royaumes traversent l'épisode le plus sanglant dans leurs relations depuis 2011, lié au tracé contesté de leur frontière commune. Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait, depuis jeudi, au moins 34 morts et provoqué le déplacement d'environ 200 000 personnes. Bangkok a annoncé dimanche soir que le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai allait se rendre lundi en Malaisie, dans ce qui pourrait constituer sa première rencontre avec son homologue khmer Hun Manet, également attendu. Les discussions ont pour objectif d'« écouter toutes les propositions » et de « rétablir la paix », a dit le Bureau du chef du gouvernement thaïlandais dans un communiqué. Phnom Penh n'a pas encore réagi à cette annonce mais Hun Manet, pendant son entretien avec M. Trump, a rappelé que le Cambodge « approuvait la proposition d'un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel. » Le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a proposé dès jeudi son aide en tant que médiateur, la Malaisie occupant cette année la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Droits de douane Donald Trump a annoncé samedi, après avoir parlé avec Hun Manet et Phumtham Wechayachai, que leurs deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu. La Thaïlande et le Cambodge, dépendantes des exportations, sont également en pleines discussions avec la Maison-Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent les frapper le 1er août. M. Trump a affirmé qu'il était « inapproprié » de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats n'auraient « pas cessé », dans un message sur son réseau Truth Social. La France, l'Union européenne, la Chine ou les Nations unies ont, ces derniers jours, toutes déjà appelé au dialogue et à la fin du conflit. PHOTO TANG CHHIN SOTHY, AGENCE FRANCE-PRESSE Une femme qui a fui son domicile près de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, cuisine sur le terrain d'une pagode dans la province d'Oddar Meanchey, au Cambodge, le 27 juillet 2025. Dimanche, la Thaïlande et le Cambodge ont signalé des échanges de tirs d'artillerie dès 4 h 30 (samedi 17 h 30 heure de l'Est) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi. Bangkok a commis des « actes d'agression délibérés et coordonnés », a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, dénonçant les « mensonges » et les « faux prétextes » des Thaïlandais, coupables d'« invasion illégale » à ses yeux. Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des « tirs d'artillerie lourde » de l'armée cambodgienne sur des « maisons de civils » dans la province de Surin. « Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d'un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits de l'homme et du droit humanitaire », a mis en garde la diplomatie thaïlandaise. L'armée thaïlandaise a en outre accusé dimanche le Cambodge de recourir à des « armes de longue portée ». Plusieurs fronts Ces derniers jours, le conflit s'est étendu, avec désormais de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande, jusqu'à une zone surnommée « le Triangle d'émeraude » pour sa proximité avec le Laos. Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. Les affrontements en cours ont officiellement fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138 000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80 000 Cambodgiens ont fait de même, d'après Phnom Penh. La Thaïlande et le Cambodge contestent le tracé de leur frontière commune, établi du temps de l'Indochine française. Avant les combats actuels, l'épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des combats autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011. Ceux-ci avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées.


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5 days ago
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La Thaïlande prête au « dialogue » avec le Cambodge
Des soldats cambodgiens se tiennent sur un camion muni d'un canon antiaérien dans la province d'Oddar Meanchey, le 26 juillet 2025. La Thaïlande prête au « dialogue » avec le Cambodge (Samraong) La Thaïlande s'est déclarée prête samedi soir à conclure un cessez-le-feu avec le Cambodge et entamer un « dialogue bilatéral » visant à mettre fin aux combats les plus meurtriers entre les deux pays depuis plus d'une décennie. Suy SE avec Montira RUNGJIRAJITTRANON à Bangkok Agence France-Presse Les deux pays voisins d'Asie du Sud-Est ont échangé des tirs d'artillerie lourde pour la troisième journée consécutive samedi, alors qu'un conflit frontalier a fait au moins 33 morts et déplacé plus de 150 000 personnes. « La Thaïlande accepte en principe de mettre en place un cessez-le-feu », a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié samedi. Cette annonce fait suite à un message publié par le président américain Donald Trump, qui a déclaré avoir discuté avec le dirigeant cambodgien Hun Manet et le premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai, et que les deux parties avaient convenu de se rencontrer et de « trouver rapidement » un accord de cessez-le-feu. Le ministère thaïlandais a confirmé un appel téléphonique entre MM. Trump et Phumtham, et a souligné qu'en ce qui concerne un éventuel cessez-le-feu, « la Thaïlande souhaiterait voir une intention sincère de la part du Cambodge ». Il a déclaré que M. Phumtham avait demandé à M. Trump de « transmettre au Cambodge que la Thaïlande souhaite organiser un dialogue bilatéral dès que possible afin de mettre en place des mesures et des procédures pour le cessez-le-feu et la résolution pacifique du conflit ». PHOTO LILLIAN SUWANRUMPHA, AGENCE FRANCE-PRESSE Les personnes déplacées par le conflit en cours entre la Thaïlande et le Cambodge se reposent dans un centre d'évacuation situé dans la province frontalière thaïlandaise de Sisaket Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des chars, des troupes au sol et l'artillerie. Un niveau de violence jamais vu depuis 2011, qui a conduit le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir d'urgence. Samedi, le ministère de la Défense à Phnom Penh a affirmé que 13 personnes avaient été tuées et 71 autres blessées du côté cambodgien. La Thaïlande dénombre quant à elle 20 morts sur son sol, parmi lesquels six soldats. Au total, le bilan dépasse celui de la précédente série d'affrontements frontaliers majeurs entre les deux pays, qui avaient fait 28 morts entre 2008 et 2011. Donald Trump avait annoncé, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu. « Ils ont convenu de se rencontrer immédiatement et de trouver rapidement un accord de cessez-le-feu », a écrit le président américain sur son réseau Truth Social. Tirs d'artillerie A l'issue de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU vendredi à New York, l'ambassadeur cambodgien aux Nations unies, Chhea Keo, avait déjà fait savoir que son pays souhaitait un cessez-le-feu. « Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à un règlement pacifique du conflit », avait-il dit à la presse. PHOTO SOVEIT YARN, REUTERS Des Cambodgiens déplacés reçoivent de l'eau au camp de réinstallation de Battkhao dans la province d'Oddar Meanchey, au Cambodge, le 26 juillet 2025, alors que les affrontements frontaliers entre la Thaïlande et le Cambodge entrent dans leur troisième jour. Vendredi, avant la réunion aux Nations unies, la Thaïlande avait dit laisser la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire. Ce dernier pays préside l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres. Les heurts ont éclaté au niveau de temples vieux de plusieurs siècles, avant que les combats ne se propagent le long de la frontière, une ligne de crête de collines recouvertes d'arbres, entourées de jungle et de cultures de caoutchouc, de riz et d'ail. Les deux camps ont signalé des combats vers 5 h (18 h (heure de l'Est) vendredi) sur la côte. Phnom Penh a accusé les forces thaïlandaises d'avoir tiré « cinq obus d'artillerie lourde » en plusieurs endroits dans la province de Pursat, frontalière de la Thaïlande. Des journalistes de l'AFP présents dans la ville cambodgienne de Samraong, près de la frontière, ont entendu des tirs d'artillerie samedi. Un villageois thaïlandais réfugié à l'intérieur d'un abri joint au téléphone dans la province de Sisaket, à quelque 10 km de la frontière, a lui aussi évoqué le grondement des canons. « Je veux juste que cela se termine le plus rapidement possible », a déclaré Sutian Phiewchan à l'AFP. PHOTO TANG CHHIN SOTHY, AGENCE FRANCE-PRESSE Des personnes fuient leurs maisons près de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande dans la province d'Oddar Meanchey, le 26 juillet 2025. Les affrontements ont contraint plus de 138 000 personnes à évacuer les régions thaïlandaises adossées à la frontière, tandis qu'au Cambodge, plus de 35 000 personnes ont dû fuir leur domicile. L'ancien premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, une personnalité influente dans le royaume, s'est rendu samedi dans plusieurs abris pour y rencontrer des personnes évacuées. « L'armée a besoin d'achever ses opérations avant que tout dialogue ne puisse avoir lieu », a lancé M. Thaksin devant la presse. Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit entre le Cambodge et la Thaïlande au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux États contestent son tracé, défini à l'époque de l'Indochine française. Une décision de la Cour internationale de justice des Nations unies en 2013 a réglé le problème pendant plus d'une décennie mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu'un soldat cambodgien a été tué au cours d'un échange nocturne de tirs dans la zone dite du « Triangle d'émeraude ». Les relations entre Bangkok et Phnom Penh se sont particulièrement détériorées le mois dernier lorsque l'ancien premier ministre cambodgien Hun Sen a diffusé l'enregistrement de propos tenus par la cheffe du gouvernement thaïlandais d'alors, Paetongtarn Shinawatra, au sujet du différend frontalier.