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La Thaïlande et le Cambodge conviennent d'un cessez-le-feu « inconditionnel »

La Thaïlande et le Cambodge conviennent d'un cessez-le-feu « inconditionnel »

La Presse2 days ago
Le premier ministre cambodgien, Hun Manet, le premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, et le premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai.
(Putrajaya) La Thaïlande et le Cambodge ont convenu d'un cessez-le-feu « inconditionnel » à partir de lundi minuit, a annoncé le premier ministre malaisien Anwar Ibrahim à l'issue de pourparlers en Malaisie.
Agence France-Presse
« Le Cambodge et la Thaïlande sont parvenus à un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel qui prend effet à minuit le 28 juillet 2025, ce soir », a déclaré M. Anwar.
La Thaïlande et le Cambodge continuent de s'accuser mutuellement d'entretenir les hostilités, et chaque camp a remis en cause la sincérité de l'adversaire, avant de s'asseoir à la table des négociations, sous l'œil des États-Unis et de la Chine.
Les deux royaumes s'opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l'Indochine française, mais rarement dans l'histoire moderne un tel épisode de violences a secoué la région.
Les échanges de tirs, notamment d'artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d'environ 200 000 personnes.
Plus de détails à venir.
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Quand l'eau devient un outil de répression
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time9 hours ago

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Les autorités iraniennes ont exhorté les habitants à limiter leur consommation d'eau alors que le pays est confronté à de graves pénuries Alors que l'Iran est aux prises avec une crise hydrique, les auteurs dénoncent un réseau corrompu qui accapare les ressources au profit du pouvoir. Hamid Enayat Politologue, spécialiste de l'Iran Hamid Assadollahi Militant des droits de l'homme au Comité de soutien aux droits de l'homme en Iran En Iran, les coupures d'eau et d'électricité sont devenues une routine quotidienne. Sous un soleil accablant, privés d'électricité en plein été, les citoyens attendent des heures, bidons en main, pour accéder à l'eau potable — un droit fondamental dont ils sont systématiquement privés. 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Barrages à tout-va : une politique ciblée et destructrice Depuis la fin de la guerre Iran-Irak et le début de l'ère dite de « reconstruction », d'immenses projets de barrages, de transferts interbassins et de gestion centralisée de l'eau ont été lancés. Ces projets sont dirigés par les Gardiens de la Révolution, des fondations liées au Guide suprême, et des technocrates bénéficiant du soutien du pouvoir. Ces projets ont été réalisés sans aucune considération pour les équilibres écologiques, la justice sociale ou la sécurité des populations locales. Ils ont instauré un système de contrôle supragouvernemental des ressources hydriques — non pas dans un but de développement, mais pour asseoir un ordre fondé sur la soumission de larges pans de la société. Michel Foucault a qualifié cela de « biopolitique », une forme moderne de pouvoir qui ne s'exerce plus par la mise à mort, mais par la gestion des conditions de vie. Le régime iranien exerce sa domination non pas par les armes, mais par la soif. Soif orchestrée, répression planifiée Le Khouzistan, région pétrolière traversée par deux fleuves majeurs, n'échappe pas à la répression hydrique, bien au contraire. Dans les provinces historiquement frondeuses comme le Baloutchistan, les pénuries sont systématiquement aggravées à des fins de punition collective. Un exemple tragique : lors d'une manifestation, un jeune homme est arrêté, attaché à un poteau en pleine chaleur, avec une cruche d'eau posée devant lui — inaccessible, car ses mains sont liées. Il est mort de soif sous les yeux des habitants. Cette scène symbolise cruellement la politique du régime face à l'eau : priver pour dominer. Une collusion entre pouvoir économique et appareil sécuritaire Les acteurs de cette politique hydrique sont bien connus : le QG de Khatam al-Anbiya (branche économique des Gardiens de la Révolution), l'Organisation de l'eau et de l'énergie, la Fondation des déshérités liée au guide suprême et les technocrates du ministère de l'Énergie. Avec des budgets faramineux et sans aucun devoir de transparence, ils ont orchestré une confiscation progressive de l'eau. La « mafia de l'eau » en Iran n'a rien de souterrain : elle est officielle, visible, et dirigée par les plus hauts responsables du régime. Les médias : entre silence et complicité La propagande d'État sur la question de l'eau est centrale dans la stratégie de gestion de crise. Les médias officiels — et même certains affiliés au courant réformateur — reçoivent des financements d'organismes liés au secteur de l'eau pour censurer ou déformer les critiques. À l'inverse, les journalistes indépendants, les chercheurs et les militants écologistes font face à des menaces, des arrestations et à une répression constante. Aujourd'hui, autour de centaines de barrages construits de manière excessive, mais intentionnelle, seuls 7 % de la capacité de stockage restent disponibles. Des milliers de villages sont privés d'eau ; des régions entières sont submergées ; les terres s'affaissent, les plaines s'effondrent, des vagues massives de migration forcée se déclenchent. L'exclusion sociale et l'itinérance explosent. La crise actuelle incarne la convergence de trois fléaux : répression politique, corruption systémique et incompétence administrative. L'« ingénierie de la soif » résume à elle seule la logique d'un régime qui assure sa survie sur les lèvres asséchées et les ventres vides. 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