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Le Conseil des ministres réuni pour discuter des États-Unis et du Moyen-Orient

Le Conseil des ministres réuni pour discuter des États-Unis et du Moyen-Orient

La Presse30-07-2025
Le premier ministre Mark Carney a convoqué son Conseil des ministres pour une rencontre virtuelle mercredi.
Le Conseil des ministres réuni pour discuter des États-Unis et du Moyen-Orient
(Ottawa) Le premier ministre Mark Carney a convoqué son Conseil des ministres pour une rencontre virtuelle, mercredi, où il sera question des négociations commerciales avec les États-Unis et de la situation au Moyen-Orient.
Dylan Robertson et Catherine Morrison
La Presse Canadienne
La réunion doit avoir lieu à 14 heures.
M. Carney a déclaré lundi que les négociations entre le Canada et les États-Unis étaient dans une « phase intense » après que le président américain, Donald Trump, a conclu un accord crucial avec l'Union européenne.
Le ministre responsable du Commerce Canada–États-Unis, Dominic LeBlanc, est d'ailleurs à Washington mercredi pour rencontrer des responsables américains.
PHOTO PATRICK DOYLE, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Dominic LeBlanc, ministre responsable du Commerce Canada–États-Unis
La semaine dernière, M. Trump a affirmé en mêlée de presse que le Canada n'était pas une priorité pour son administration à l'approche de la date limite pour conclure des accords commerciaux, fixée à vendredi.
Les ministres fédéraux doivent également discuter de la situation au Moyen-Orient.
Le premier ministre Carney s'est entretenu mardi avec son homologue britannique Keir Starmer, après que ce dernier eut annoncé que le Royaume-Uni reconnaîtrait officiellement un État palestinien si Israël n'appliquait pas un cessez-le-feu et n'augmentait pas considérablement son aide à Gaza, où de nombreuses organisations humanitaires dénoncent la famine.
PHOTO DARRYL DYCK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Le premier ministre Mark Carney
La France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont également participé à cette déclaration ; la France a déjà annoncé la semaine dernière qu'elle reconnaîtrait un État palestinien. Cette déclaration a été publiée à l'issue d'une importante conférence des Nations unies sur la solution à deux États, boycottée par Israël et les États-Unis.
Le groupe de défense des droits des Juifs B'nai Brith Canada a critiqué la position du Canada lors de cette conférence, qui, selon lui, « promouvait un discours partial qui excusait le terrorisme, légitimait les régimes autoritaires et bloquait toute voie sérieuse vers la paix ».
Le groupe a ajouté que les propos de la ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, selon lesquels le conflit serait ancré dans des récits contradictoires, étaient « profondément troublants ».
PHOTO RICHARD DREW, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Anita Anand, ministre des Affaires étrangères
Les défenseurs d'un État palestinien affirment qu'Israël tente de bloquer toute voie vers l'autodétermination, soulignant que des ministres israéliens ont ouvertement parlé de nettoyage ethnique des territoires occupés par Israël.
« Nous échouons au test que nous avons établi pour prévenir des tragédies humanitaires de masse », a soutenu dimanche le député libéral Will Greaves dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, dans laquelle il soutenait la création d'un État palestinien.
« Les crimes contre les civils, le nettoyage ethnique, les crimes de guerre et les actes de génocide ne sont jamais justifiés, pas plus que l'impunité criminelle pour les dirigeants qui ordonnent ou permettent que de tels actes se produisent. »
Le Canada dit vouloir que l'Autorité palestinienne gouverne la Cisjordanie et Gaza, mais seulement lorsque l'organisation aura entrepris des réformes en profondeur. L'Autorité palestinienne est largement accusée de corruption et n'a pas organisé d'élections depuis 2006.
Lundi, le gouvernement a annoncé qu'il ajoutait 30 millions à son aide humanitaire aux Palestiniens de la bande de Gaza et 10 millions pour « accélérer les réformes et le renforcement des capacités de l'Autorité palestinienne ».
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Des Palestiniens marchent dans une rue de Gaza près de bâtiments détruits, le 8 août 2025. (Jérusalem) Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benyamin Nétanyahou pour « vaincre » le Hamas et « prendre le contrôle » de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire. Michael BLUM Agence France-Presse Le plan « visant à une prise de contrôle militaire complète de la bande de Gaza occupée doit être immédiatement stoppé », a réagi vendredi le Haut-Commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans un communiqué. La veille, le premier ministre israélien avait annoncé sur Fox News qu'Israël avait « l'intention » de prendre le contrôle de l'enclave, mais « pas [de] la gouverner » ou de la « garder », disant vouloir ensuite « passer le relais à des forces arabes qui y gouverneront […] correctement sans nous menacer et en offrant une vie agréable aux habitants ». Selon le plan validé dans la nuit, l'armée israélienne « se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat », indique un communiqué des bureaux du premier ministre. Lisez « Israël veut contrôler toute la ville de Gaza » « Le cabinet de sécurité – par un vote à la majorité – a adopté cinq principes pour conclure la guerre : le désarmement du Hamas ; le retour de tous les otages – vivants et morts – ; la démilitarisation de la bande de Gaza ; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza ; l'établissement d'une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l'Autorité palestinienne », ajoute le texte. « Faillite diplomatique » Actuellement, l'armée israélienne occupe ou opère au sol dans près de 75 % de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire. La décision du cabinet « signifie abandonner les otages, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien », a déploré le Forum des familles, principale organisation des proches d'otages israéliens. La diffusion la semaine dernière par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d'entre eux, très affaiblis et amaigris, a suscité colère et émotion. PHOTO BASHAR TALEB, AGENCE FRANCE-PRESSE Des Palestiniens transportent des bidons et des seaux alors qu'ils marchent dans une rue détruite de Gaza, le 8 août 2025. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a fustigé sur X une « catastrophe qui va entraîner beaucoup d'autres catastrophes », amener « la mort des otages, celle de nombreux soldats, coûter des dizaines de milliards aux contribuables israéliens et [provoquer] une faillite diplomatique ». « Les plans de Nétanyahou […] confirment sans l'ombre d'un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste », a réagi jeudi le Hamas, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts. Dénonçant « un revirement flagrant du processus de négociation […] malgré la proximité d'un accord final », le mouvement islamiste assure que « toute escalade […] ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux » pour Israël. À Gaza, des habitants disent craindre le pire. « Ils nous disent d'aller au sud, puis de revenir au nord, et maintenant ils veulent encore nous envoyer au sud. Nous sommes des êtres humains, mais personne ne nous entend ni ne nous voit », dit à l'AFP Maysa Al-Chanti, 52 ans, mère de six enfants. La presse israélienne annonçait depuis plusieurs jours un plan visant « à conquérir l'ensemble de la bande de Gaz […], une opération de plusieurs mois qui nécessitera une mobilisation massive de réservistes. Elle s'est fait aussi l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major de l'armée, qui aurait mis en garde contre un » piège « tendu par le Hamas. Selon la radio publique Kan, une « grande majorité des ministres du cabinet de sécurité a estimé que le plan alternatif présenté par l'armée n'atteindrait pas l'objectif de vaincre le Hamas et de libérer les otages ». « Ultimatum de facto » « Le plan approuvé est structuré en plusieurs étapes, et certains ministres ont même trouvé qu'il était trop long : d'abord conquérir la ville de Gaza, dont les habitants seront évacués dans les deux prochains mois en direction des camps de réfugiés situés dans le centre de la bande de Gaza et d'autres endroits. Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur », détaille la radio. Pour le quotidien Israel Hayom, ce plan « sert de facto d'ultimatum au Hamas : accepter l'accord sur la table ou laisser Israël conquérir toute la bande de Gaza ». 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Après avoir dilapidé la fortune paternelle jusqu'à faire faillite (il faut lire à ce sujet l'exposé exemplaire d'Alain Roy dans Le cas Trump⁠1), Donald Trump joue désormais, comme dans une partie de poker dont les règles changent au gré de ses humeurs, l'immense capital géopolitique dont il a hérité en prenant la tête des États-Unis. Et s'il fait chanter les nations les plus puissantes de la planète avec ses menaces tarifaires lancées à tort et à travers, c'est qu'il dispose d'une quantité impressionnante d'atouts. Car il faut mettre une chose au clair : le déclin de l'empire américain est une jolie prémisse de film, conçue pour plaire aux « petits » que nous sommes, mais qui ne résiste pas à l'examen des faits. En réalité, les États-Unis, première puissance mondiale, demeurent les principaux garants de l'ordre international. Forts de leurs 750 bases militaires réparties dans 80 pays, plus que celles de toutes les autres grandes puissances réunies (en comparaison, la Chine n'en compte que 5 hors de son territoire), les États-Unis sont en mesure d'intervenir militairement partout sur la planète. Cette domination s'étend tout naturellement au domaine économique : leur dollar continue de servir d'étalon et de valeur refuge, leurs indices boursiers sont les plus suivis et attirent des flux considérables de capitaux, leur marché de consommateurs est convoité par tous les exportateurs, les grandes fortunes s'y font et s'y défont. PHOTO JOHN MOORE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le navire de guerre USS Wasp s'apprête à accoster à la base navale de la marine américaine de la baie de Guantánamo, à Cuba. Bref, tout le monde veut profiter de la prospérité des États-Unis – y compris notre premier ministre, Mark Carney, dont le portefeuille d'investissement est dominé par les titres des multinationales américaines (armement, pétrole, finance, commerce, technos : tout y est⁠2). Et je n'ai encore rien dit de leur rayonnement culturel, qui s'appuie sur une infrastructure technologique tentaculaire (les fameux GAFAM), du pouvoir de leur langue, que tout le monde parle ou aspire à parler, et de leur formidable capacité à imposer leur actualité et leurs débats, qui déterminent les nôtres jusqu'à s'y substituer. C'est pourquoi nous avons beau, ces jours-ci, bouder les États-Unis, boycotter leur territoire et leurs produits (et j'en suis), en réalité, nous demeurons engagés de mille manières dans un devenir-américain dont nul n'a encore vu la fin. Jusqu'à présent, les États-Unis ont privilégié une forme de soft power, cherchant généralement à persuader plutôt qu'à contraindre, à séduire plutôt qu'à envahir, travaillant de concert avec les autres nations au sein des grandes organisations (ONU, OMC, FMI, etc.) qu'ils avaient eux-mêmes contribué à créer afin de garantir un ordre mondial stable et prévisible. Bien sûr, il leur est arrivé de céder à la tentation de l'intervention militaire à grande échelle (le Viêtnam, l'Afghanistan, l'Irak), pour aussitôt reconnaître qu'il s'agissait d'une stratégie coûteuse, vouée à l'échec. Ils ont compris que le plus grand pouvoir est celui qu'on ne voit pas – en tout cas, le moins possible –, que la soumission la plus efficace est celle à laquelle on consent volontairement, parce qu'on s'est persuadé qu'on l'a soi-même voulue. 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L'ironie de la situation actuelle est qu'en résistant à l'offensive de Trump, nous cherchons à préserver un ordre mondial que les Américains ont eux-mêmes créé, et dont ils ont largement profité depuis la fin de la Seconde Guerre. Mais il faut rappeler qu'avant de devenir les chantres du libre marché et de la mondialisation « heureuse », les États-Unis ont longtemps pratiqué un protectionnisme zélé, à l'instar de la Grande-Bretagne, jadis elle-même à la tête d'un vaste empire. C'est d'ailleurs une constante de l'histoire économique : le protectionnisme est le privilège des puissants. Voilà pourquoi le Canada, géographiquement isolé et économiquement affaibli, n'ose pas répliquer aux tactiques brutales de son voisin : Trump exige un sacrifice, et il l'obtient, sans contrepartie, parce que dans cette négociation qui a toutes les allures d'un racket, comme le soulignait Alexandre Sirois⁠5, il s'agit essentiellement d'éviter le pire. 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