Dernières actualités avec #Provence


Le Parisien
43 minutes ago
- Science
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Qu'est-ce que le « trois 30 », le cocktail explosif des feux de forêt
Faut-il s'attendre à des mégafeux comme la France en a connus en 2022 ? Très précoces, les premiers gros incendies de la saison, ce week-end dans le Sud, le font d'autant plus craindre que les conditions ne sont pas du tout favorables à une accalmie . À court comme à long terme. « On va vers une tempête de mistral mardi sur la Provence et la Corse, alors qu'on sort d'une canicule et que les sols sont très secs », alerte Guillaume Séchet, créateur du site Météo France, qui diffuse désormais quotidiennement l'été une « météo des forêts » afin de sensibiliser le public aux départs de feux, ne dit pas autre chose. Elle a placé pour la journée de lundi en rouge les Bouches-du-Rhône, le Var et l'Aude, soit le niveau d'alerte maximale. Trois autres départements sont classés orange en raison d'un risque « élevé » : les Pyrénées-Orientales, l'Hérault, le Gard et le Vaucluse. Peu ou prou le même schéma mardi.


Le Figaro
5 hours ago
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À Aix-en-Provence, le festival d'art lyrique prépare l'après-Pierre Audi
Réservé aux abonnés Sa disparition le 3 mai a laissé orpheline la manifestation dont il avait pris la tête en 2018. Alors que vient de s'ouvrir l'édition 2025, une quarantaine de candidats seraient en lice pour en reprendre les rênes, dans un contexte contraint. Ce dimanche 6 juillet, au Grand Théâtre de Provence, artistes et tutelles (dont la ministre de la Culture, Rachida Dati) étaient rassemblés pour rendre, en fin de matinée, un vibrant hommage au dernier patron du Festival d'Aix-en-Provence, Pierre Audi. Sa disparition, le 3 mai dernier à Pékin, lors d'un déplacement professionnel et à l'âge prématuré de 67 ans, a pris tout le monde de court. Le metteur en scène qui, avant de prendre la tête de la manifestation en 2018 présidait aux destinées de l'Opéra d'Amsterdam, avait été renouvelé une première fois jusqu'en 2027. Personne ne s'attendait à le voir quitter la scène si tôt. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Une fois passé le choc de sa mort, la manifestation a dû très vite retrouver ses esprits et songer à la suite. Les opéras se préparant trois à quatre ans à l'avance, la plupart des productions prévues jusqu'en 2027 sont sur les rails. Mais le festival, déjà fortement éprouvé par la crise financière qu'il a traversée l'an dernier (avec un déficit cumulé pour les éditions…


Le Figaro
6 hours ago
- Science
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Le vin rosé fait-il vraiment moins grossir que le rouge ?
Alors que l'été est là, une question cruciale pour tous ceux qui comptent les calories d'un œil distrait entre deux gorgées de bandol : le vin rosé est-il vraiment moins calorique que le rouge… Ou simplement plus malin pour se faufiler dans nos régimes d'été sans faire son âge – ni son poids ? Depuis quelques années, la légende s'est installée : le rosé serait le vin de la légèreté. Moins corsé, moins sucré, moins calorique. Une sorte de vin allégé qui ne dit pas franchement son nom. Il suffit de feuilleter quelques magazines ou d'écouter les conversations sur la plage : tout concourt à faire du rosé le vin minceur par excellence. Mais est-ce vraiment le cas ? Déjà, reprenons les bases. Il faut savoir que l'alcool est le deuxième macronutriment le plus calorique après les lipides : 7 kcal par gramme, contre 9 pour la graisse. À titre de comparaison, les glucides et les protéines plafonnent à 4 kcal. Et comme le vin est composé essentiellement d'eau et… d'alcool, c'est bien ce dernier qui pèse le plus lourd dans la balance. Donc, en moyenne, un verre de vin rosé sec (12 cl) contient entre 82 et 90 kcal, tandis qu'un rouge standard titrant autour de 13 % avoisine plutôt les 92 à 95 kcal pour la même quantité. Vous suivez ? On parle ici d'une différence minime, souvent inférieure à 10 %, et largement compensée par la température de service, la densité aromatique, ou – soyons honnêtes – les accompagnements qui viennent avec. Publicité Car c'est là que le bât blesse : si le vin rosé est le vin de l'apéritif, il est aussi celui des chips, des tartinades, des crevettes à la mayo et des planches à rallonge. Là où un rouge sérieux est souvent bu à table, structuré par un repas, le rosé s'insinue dans les interstices de l'appétit. Il se glisse entre deux conversations, deux plongeons, et presque autant de regrets. Autrement dit, le vin rosé fait grossir comme les autres – mais il le fait sournoisement, l'air de rien. Le rosé, aussi calorique qu'un soda ? Et ce n'est pas tout. Tous les rosés ne se valent pas. Un rosé sec de Provence, bien vinifié, affiche souvent un taux de sucre résiduel inférieur à 2 grammes par litre. Mais certaines cuvées commerciales, notamment dans les segments les plus sucrés ou aromatisés, peuvent grimper à 8 voire 12 grammes de sucre par litre. Traduction : jusqu'à 110 ou 120 kcal par verre, soit autant qu'un soda. Autre mythe : le rosé serait plus hydratant, ou plus digeste. Faux. Son acidité, souvent plus marquée, peut même agresser les estomacs sensibles. Et contrairement à ce qu'on imagine, le rosé ne contient pas moins de sulfites que le rouge – ni moins de tannins, du moins pour les cuvées sérieuses. Là encore, la seule vraie différence, c'est l'image. À lire aussi Summer body : quel vin boire quand on surveille sa ligne ? Alors que faire ? Renoncer ? S'abstenir ? Non. Mais simplement avoir conscience que le rosé n'est pas un vin de régime. C'est un vin de saison, de glaçons, parfois d'insouciance. À condition de ne pas le prendre pour ce qu'il n'est pas : une boisson légère. C'est un vin à part entière, avec ses excès, ses styles, ses pièges aussi. Et surtout : avec ses calories bien à lui. Enfin, à l'heure où l'on traque les graisses, les sucres et les excès avec une rigueur quasi militaire, il n'est pas inutile de rappeler que le plaisir – comme le rosé – se mesure autrement qu'en chiffres. Ce qui fait grossir, ce n'est pas un verre de vin. C'est peut-être l'illusion qu'il ne compte pas.


L'Équipe
2 days ago
- Sport
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Le FC Martigues exclu des Championnats nationaux par la DNCG
La DNCG a annoncé ce vendredi l'exclusion du FC Martigues des Championnats nationaux pour la saison 2025-2026, en l'absence de garanties financières. Le club a fait appel, mais si cette sanction se confirme, il devra repartir au moins en Régional 1. Scénario catastrophe pour Martigues. Vaillants 17es de Ligue 2, à un point d'une place de barragiste malgré le plus petit budget de la division, les Provençaux ont été exclus de tous les Championnats nationaux, a annoncé la DNCG vendredi. Le club a avancé dans la foulée « l'absence à ce jour des garanties financières requises » pour expliquer cette décision. Le FC Martigues va faire appel et jure que l'actionnaire principal américain, EU Futbol, « a d'ores et déjà confirmé sa volonté d'apporter les fonds nécessaires ». D'après La Provence, le préfinancement de la saison 2025-2026 n'est pas arrivé à temps des États-Unis à cause de... la fête nationale américaine, ce 4 juillet. Au mieux en R1, peut-être plus bas Il faudra apporter plus de garanties lors de l'audition en appel, sous peine d'être rétrogradé d'au moins trois divisions. Relégué sportivement de Ligue 2 au National, le club des Bouches-du-Rhône ne pourrait alors pas s'inscrire dans l'une des cinq premières divisions et jouerait, au maximum, en Régional 1. La sanction pourrait même être plus lourde : exclu des Championnats nationaux dans des circonstances analogues en 2023, le CS Sedan avait été relégué en Régional 3, la 8e division française. À noter que Nîmes, relégué sportivement de N1 en N2, a écopé de la même sanction et attend de savoir dans quelle division il jouera.


Le Figaro
2 days ago
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Marseille : jugement très attendu lundi dans le procès des effondrements de la rue d'Aubagne
Après un mois et demi de procès, le tribunal correctionnel de Marseille rendra ce lundi son jugement pour déterminer les responsabilités dans les effondrements mortels de la rue d'Aubagne. Un ancien adjoint au maire est sur le banc des prévenus, au côté d'un expert ou encore de copropriétaires. Qui de l'adjoint au maire, de l'expert, du syndic ou des copropriétaires peut être tenu pour responsable des effondrements mortels de la rue d'Aubagne à Marseille en 2018 ? Réponse lundi avec le jugement très attendu de ce drame du logement indigne. Ce procès, qui s'est tenu pendant un mois et demi à l'automne dernier, était bien plus qu'une simple affaire judiciaire et la «salle des procès hors normes» s'était transformée en sorte d'agora où se sont exprimées toute la colère et la tristesse d'une ville qui avait été traumatisée de voir deux immeubles tomber au cœur du centre-ville comme des châteaux de carte, tuant huit personnes. Publicité Au fil des audiences, les larmes avaient abondamment coulé face aux récits des parcours lumineux ou cabossés des victimes, toutes locataires. Et notamment à l'évocation du petit El Amine, fils d'Ouloume Saïd Hassani, «parti le matin avec son cartable et le soir, plus de maman, plus de vêtements, plus rien». Aucune mise à l'abri des locataires Les débats ont permis d'établir que les effondrements des numéros 63 (vide) et 65 étaient inéluctables vu l'état du bâti. Mais aucune mise à l'abri des locataires du 65 n'avait été décidée et les travaux entrepris s'étaient avérés inefficaces voire contreproductifs. Quelqu'un en particulier peut-il en être tenu responsable ? De l'avis de tous, le débat juridique autour de cette question est extrêmement complexe et le jugement, qui doit être rendu à partir de 10 heures, devrait être long pour faire le point sur chacun des 16 prévenus. L'instruction avait renvoyé devant le tribunal quatre personnes : Julien Ruas, l'adjoint du maire de l'époque, le LR Jean-Claude Gaudin, lui-même décédé quelques mois avant le procès, l'architecte Richard Carta qui avait expertisé l'immeuble moins de trois semaines avant son effondrement et deux personnes morales, le syndic du 65, le cabinet Liautard, et le bailleur social propriétaire du numéro 63, laissé à l'état de ruine par Marseille Habitat. Ces poursuites avaient été jugées incomplètes par certaines des parties civiles qui avaient décidé de citer à comparaître une douzaine de personnes supplémentaires, dont certains copropriétaires et des représentants des deux personnes morales. Publicité Marchands de sommeil en prison «Lundi, on saura si on s'est trompé ou pas en poursuivant les propriétaires du 65 rue d'Aubagne. Ces citations montrent en tout cas que les parties civiles se sont emparées de l'action judiciaire face aux carences de l'instruction», explique à l'AFP Me Brice Grazzini, qui défend une trentaine des quelque 90 parties civiles. Pour lui, il serait important que les quatre principaux mis en cause soient condamnés pour homicides involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de sécurité et que les copropriétaires le soient pour soumission de personnes vulnérables à des conditions d'hébergement indignes. À Marseille, où ce fléau prospère sur la précarité, ces décisions comptent. Depuis le drame, la justice de la 2e ville de France n'hésite d'ailleurs plus à envoyer les marchands de sommeil en prison comme en mars lorsqu'elle a condamné le propriétaire d'une trentaine de studios insalubres dans une ex-résidence universitaire. Dans le dossier de la rue d'Aubagne, le procureur Michel Sastre avait estimé que la quasi-totalité des 16 prévenus étaient coupables, réclamant de lourdes peines, la plus importante à l'égard d'un copropriétaire, Xavier Cachard: cinq ans de prison dont trois ferme. Julien Ruas, seul élu municipal sur le banc des prévenus À l'époque cet élu régional avait la double casquette de propriétaire et avocat du syndic. Et pour Michel Sastre les copropriétaires avaient bien «connaissance des problèmes structurels de l'immeuble» mais avaient «joué la montre» pour «dépenser le plus tard et le moins possible». Publicité Des peines significatives avaient aussi été réclamées contre Richard Carta, l'expert-architecte qui n'avait pas ordonné l'évacuation de l'immeuble (trois ans de prison dont deux ferme) et contre Julien Ruas (trois ans de prison), seul élu municipal poursuivi dans cette affaire qui avait jeté une lumière crue sur l'inaction de l'équipe de Jean-Claude Gaudin, dont le parti perdra la mairie deux ans plus tard face à une coalition gauche-écologistes-société civile. Durant les débats, les prévenus ont eux contesté en bloc, les avocats plaidant des relaxes en cascade. Julien Ruas, chargé de la prévention de la gestion des risques urbains, de la police des immeubles en péril, avait dit refuser «d'endosser toutes les responsabilités de la mairie de Marseille». «Est-ce qu'il avait les moyens de remplir sa délégation ? Je ne pense pas. Est-ce que pour autant il a commis une faute pénale ? Je ne pense pas», dit aujourd'hui à l'AFP l'un de ses avocats, Erick Campana.