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L'Assemblée nationale, toujours au cœur de la stratégie de Marine Le Pen pour 2027
L'Assemblée nationale, toujours au cœur de la stratégie de Marine Le Pen pour 2027

Le Figaro

time16 hours ago

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L'Assemblée nationale, toujours au cœur de la stratégie de Marine Le Pen pour 2027

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - S'il y a bien chose dont Marine Le Pen est fière, c'est du travail parlementaire de son groupe, bien loin des secousses qui fragilisent le RN. Deux salles, deux ambiances. Le succès du Rassemblement national aux élections européennes de 2024 (31,37 %) a eu droit, pour son anniversaire, à l'organisation d'une grande « fête de la victoire », au milieu des champs du Loiret, le 9 juin dernier. Tous les grands alliés européens du parti nationaliste ont fait le déplacement pour féliciter Marine Le Pen et pour applaudir Jordan Bardella, le président du parti et tête de liste lors de ce scrutin. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Pour l'anniversaire des législatives anticipées, provoquées par la dissolution surprise de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, point de grande fête ni de victoire. Il y a un an, les troupes de Marine Le Pen, menées encore une fois par Jordan Bardella, candidat au poste de premier ministre, ont essuyé une lourde défaite, arrivant en troisième position derrière le Nouveau Front populaire (NFP) et le bloc central. Une mauvaise surprise qui a masqué l'un des principaux résultats de ces élections : l'arrivée au Palais Bourbon de 124 députés…

Comment le « socle commun » torpille (déjà) le budget que François Bayrou doit présenter le 15 juillet
Comment le « socle commun » torpille (déjà) le budget que François Bayrou doit présenter le 15 juillet

Le HuffPost France

time17 hours ago

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Comment le « socle commun » torpille (déjà) le budget que François Bayrou doit présenter le 15 juillet

POLITIQUE - Les peaux de bananes s'accumulent sur la route de l'Himalaya. Pour François Bayrou, l'échéance budgétaire approche : le chef du gouvernement doit présenter les orientations qu'il image pour la France le 15 juillet. Après avoir réuni ses ministres les plus importants ce vendredi à Matignon pour les faire phosphorer sur le sujet, une nouvelle série de concertations est prévue la semaine prochaine. Comme attendu, la tâche de l'exécutif est particulièrement ardue. Pour cet exercice 2026, le Béarnais est effectivement soumis à de multiples pressions. Économiques, d'abord, avec une succession d'alertes venues d'instance nationales et internationales. Politiques, ensuite, avec les nombreuses injonctions des oppositions et leurs menaces de censure; le RN a ainsi répété ce dimanche être prêt à renverser le gouvernement dès qu'il en aura la possibilité si la copie ne lui conviens pas. Pour résumer, le gouvernement s'est fixé comme objectif de trouver 40 milliards d'euros d'économie afin de réduire le déficit et proposer une trajectoire crédible de réduction de la dette, après des années de dérapage hors de contrôle. Une feuille de route ambitieuse, donc, mais déjà minée avant même qu'elle soit présentée. Le retour des lignes rouges De fait, les oppositions ne sont pas les seules à semer des obstacles sur la ligne de crête empruntée par François Bayrou. Les partis censés soutenir son action à Matignon ne sont pas en reste non plus pour complexifier sa mission. Ainsi, macronistes et Républicains profitent du « money time » avant la présentation des premiers arbitrages pour faire incursion dans le débat et tracer leurs propres lignes rouges. Gabriel Attal insiste de son côté sur « l'actualisation rapide » des budgets militaires, dans le sillage du président de la République qui attend toujours les propositions du gouvernement (depuis mars dernier) sur les moyens alloués au réarmement du pays. Dans les colonnes de L'Opinion, l'ancien Premier ministre plaide ainsi pour « des arbitrages clairs » qui auront forcément un « coût », malgré « le contexte budgétaire contraint. » En parallèle de cette offensive, le parti Renaissance (fort de 100 députés, le groupe le plus puissant du socle commun) peine en revanche à faire émerger un discours clair sur la question des recettes et de la fiscalité. En clair, sur les solutions pour trouver l'argent nécessaire à ces nouveaux efforts. La question des impôts Gardien du bilan macroniste en la matière, Gabriel Attal explique dans Les Échos que « le coût du travail » ne peut augmenter en 2026. « Attention », aussi, « à ne pas avoir la tentation de recréer l'ISF », ajoute l'élu des Hauts-de-Seine. Pas question donc de taxer davantage les entreprises, ni les ménages les plus aisés. N'en déplaise à la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, (Renaissance elle aussi), pour qui ces débats ne peuvent être évités dans le contexte actuel. Charge donc à François Bayrou - et Emmanuel Macron, qui s'entretient lui aussi avec les ministres de Bercy - de trouver un chemin entre ces différentes balises. Mais pour cela, l'exécutif doit aussi (peut-être avant tout) composer avec les désidératas des Républicains. Une liste de courses moins brouillonne que celle de Renaissance, et forcément plus délicate à appréhender pour François Bayrou - centriste puis macroniste de la première heure. Le président du groupe LR à l'Assemblée Laurent Wauquiez a ainsi tenu un point presse, mercredi au Palais Bourbon, entouré de ses troupes, pour dire tout le mal qu'il pense des hypothèses évoquées par les ministres de Bercy dans la presse. Une année blanche ? « Un terme pudique pour dire année rouge fiscale », selon lui. Geler certaines prestations, comme les pensions de retraite ? Impossible. Du reste, le député altiligérien assume de « mettre la pression sur François Bayrou » pour qu'il aille vers « 100 % d'économies et 0 % de hausse d'impôts. » Barnier bis ? Ragaillardis par la popularité de leur nouveau chef Bruno Retailleau, Les Républicains proposent plutôt de plafonner l'aide sociale (qui deviendrait unique, jusqu'à 70 % du SMIC), de limiter drastiquement le RSA ou les conditions d'accès des étrangers au système social. Autant de pistes qui se rapprochent, de nouveau, de celles de l'extrême droite (comme sur l'écologie ou l'immigration) et qui seront par conséquent particulièrement difficiles à accepter pour la macronie. Cela vous rappelle quelque chose ? En somme, François Bayrou - qui a réussi en janvier 2025 à faire passer deux premiers textes budgétaires (financement de l'État et de la Sécurité sociale) au prix de contorsions redoutables - se retrouve aujourd'hui dans la même situation que son prédécesseur Michel Barnier. Pris au milieu des incendies allumés par les oppositions, le Savoyard avait assisté, impuissant, aux manœuvres des partis du « socle commun » plus prompts à attiser le feu qu'à l'éteindre. À l'époque, Gérald Darmanin (entre autres) jouait le rôle du pyromane en chef, dévoilant dans la presse ses échanges avec le locataire de Matignon pour mieux dénoncer son intention d'augmenter certains impôts. Déjà. Huit mois plus tard, François Bayrou a fait du nordiste une pièce maîtresse de son gouvernement, quand son prédécesseur l'avait laissé sur le carreau. De quoi éviter certaines peaux de bananes ? L'espoir fait vivre le centriste, conscient qu'une glissade sur l'Himalaya est synonyme de décrochage fatal.

Municipales : le LR balaie l'idée d'un « accord » avec d'autres partis, des décisions possibles au « cas par cas »
Municipales : le LR balaie l'idée d'un « accord » avec d'autres partis, des décisions possibles au « cas par cas »

Le Parisien

timea day ago

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Municipales : le LR balaie l'idée d'un « accord » avec d'autres partis, des décisions possibles au « cas par cas »

À moins d'un an de l'échéance, les élections municipales commencent à être dans toutes les têtes. C'était, en tout cas, l'un des sujets abordés par Annie Genevard, ministre de l'Agriculture , sur France 3 ce dimanche midi. Et sur ce point, celle qui a la double casquette de membre du gouvernement Bayrou et de présidente de la commission nationale d'investiture des Républicains privilégie plutôt la seconde. À ses yeux, « les municipales n'obéissent pas aux mêmes règles que des élections nationales ». En clair, le LR veut présenter des candidatures uniques pour les élections de 2026 . « Nous n'aurons pas d'accord de parti au niveau national », a clarifié Annie Genevard sur France 3 ce dimanche, apportant tout de même une nuance dans les « situations locales », par exemple dans les cas où les « élus LR sont déjà aux responsabilités avec les centristes et que ça fonctionne ». « Nous verrons bien ce qu'il en est au cas par cas, mais notre parti ( Les Républicains ) a vocation à défendre ses positions et à en gagner », a-t-elle insisté, face à un « adversaire principal : la gauche et en particulier l'extrême gauche ». Elle ajoute certains élus écologistes qu'elle juge « bien extrêmes ». Quant à la possibilité d'un accord avec le RN, elle l'a exclu. « On a dit des millions de fois que le RN et LR, ce sont deux choses différentes. Notre formation politique n'est pas soluble dans le RN, pas plus au niveau national qu'au niveau local ». Et même si le parti de droite « ne s'est pas encore prononcé sur le cas niçois », dans cette ville comme ailleurs, les LR ne vont « pas faire alliance avec un parti qui n'attend qu'une chose, notre mort », a assuré la ministre de l'Agriculture. La ville d'Alpes-Maritimes est dirigée par Christian Estrosi, membre du parti d'Édouard Philippe, Horizons. Mais Éric Ciotti, qui a quitté les LR pour se rapprocher du RN avec son parti Union des droites pour la République, pourrait bien s'y présenter également. Interrogée sur ce que déciderait la formation de droite dans un tel cas de figure, Annie Genevard a éludé, martelant simplement que l'objectif était d'être « les plus nombreux possibles dans les conseils municipaux ». Toujours sur le thème d'un rapprochement entre sa formation et celle de Marine Le Pen , Annie Genevard a estimé que le rendez-vous qui s'est tenu en début de semaine entre Nicolas Sarkozy et Jordan Bardella « n'engage absolument pas les LR », puisque l'ancien chef d'État s'est « retiré de la vie politique ».

« Marine Le Pen est plus dangereuse » : la droite préférerait une candidature Bardella à la présidentielle
« Marine Le Pen est plus dangereuse » : la droite préférerait une candidature Bardella à la présidentielle

Le Parisien

timea day ago

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« Marine Le Pen est plus dangereuse » : la droite préférerait une candidature Bardella à la présidentielle

Aux Républicains, le café partagé, mardi 1er juillet, par Jordan Bardella et Nicolas Sarkozy , et révélé par Le Parisien , a crispé certains élus. Mais n'a pas forcément beaucoup surpris tant le président du RN encense le chemin emprunté par le candidat UMP dans sa conquête du pouvoir et tente de mettre ses pas dans ceux de l'ex-président. « Je veux aussi parler aux orphelins de la droite, qui ne se reconnaissent plus dans le parti Les Républicains », glissait-il, vendredi, lors d'un déplacement aux Sables-d'Olonne… sur les terres de Bruno Retaileau , patron de LR. « Vous faites un Hibernatus à Nicolas Sarkozy. Vous le réveillez en lui présentant Bardella comme président des jeunes LR, il n'y a pas de problème pour lui ! » se marre un ex-sarkozyste.

« Une enfant gâtée qui ne sait pas ce qu'elle veut » : Marion Maréchal et le RN, l'heure de l'explication de texte
« Une enfant gâtée qui ne sait pas ce qu'elle veut » : Marion Maréchal et le RN, l'heure de l'explication de texte

Le Parisien

time2 days ago

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« Une enfant gâtée qui ne sait pas ce qu'elle veut » : Marion Maréchal et le RN, l'heure de l'explication de texte

Le 3 juin dernier, Identité-Libertés (IDL), le parti de Marion Maréchal , a fait condamner en référé Reconquête à lui verser 45 000 euros en vertu d'une convention financière signée entre les deux formations en septembre 2022 et que la formation d'Éric Zemmour n'avait pas honorée pour l'année 2024. Dernier soubresaut judiciaire de la confrontation tonitruante entre les deux figures de l'extrême droite intervenue juste après les européennes de l'année dernière. Pas toujours simple de faire vivre des alliances… Marion Maréchal a encore pu l'éprouver cette semaine avec le RN vers lequel elle s'était pourtant retournée après sa rupture zemmouriste : lundi dernier, le bureau exécutif du RN a décidé, à l'unanimité de ses membres, de ne pas conclure d'alliance avec IDL pour les municipales, comme l'a révélé Le Point . Un camouflet pour la nièce de Marine Le Pen qui espérait pouvoir négocier un accord d'appareil qui aurait permis à son parti d'avoir la tête de liste avec le soutien du RN dans une douzaine de villes, dont Cambrai ou Bayonne. Dans deux de ces villes, notamment Villeneuve-sur-Lot, IDL comptait sur cet accord pour s'imposer face à un candidat RN potentiel. « Je ne peux pas vous dire que je suis satisfaite », a réagi auprès du Point Marion Maréchal qui s'est toutefois abstenue, après hésitation, à rédiger un communiqué plus formel. Histoire de ne pas envenimer les choses alors que le RN a précisé que les membres d'IDL seraient quand même autorisés à mener des listes ou à être candidat sur des listes RN en se soumettant, comme tout un chacun, au filtre de la commission nationale d'investiture du RN. Une petite humiliation, surtout au regard de l'accord dont bénéficie l'autre parti satellite du RN, l'UDR d'Éric Ciotti , qui mènera plusieurs listes d'union RN-UDR, comme à Lyon. « Marion est en concurrence générationnelle avec Bardella et en concurrence de position avec Ciotti », observe un de ses proches. Dans son camp, on reconnaît que la situation n'est pas satisfaisante par rapport à l'objectif d'avancer vers une coalition plus structurée et plus formalisée avec la maison-mère RN. Tout en se perdant en conjectures, entre espoir de pouvoir encore mener des listes d'union et le choc de lire « l'énorme décharge d'agressivité » de cadres RN contre Marion Maréchal dans la presse. L'heure des explications viendra la semaine prochaine à Strasbourg où l'eurodéputée doit discuter en tête-à-tête avec Jordan Bardella en marge de la session plénière du Parlement européen. Car même si Marine Le Pen a bien participé au vote du bureau exécutif, « ce n'est pas elle qui en était à l'initiative », se plaît-on à penser à IDL. L'entourage de Marion Maréchal préfère croire que la patronne, dans une situation judiciaire fragile et en délicatesse avec son « plan B » présidentiel , n'aurait simplement pas souhaité entrer en conflit avec le président du parti. De quoi maintenir l'idée d'une relation toujours fluide entre Marion Maréchal et sa tante . « Avec Marine Le Pen, on parle politique. Aujourd'hui, on tire dans le même sens », se félicite-t-elle auprès du Parisien - Aujourd'hui en France. Pourtant, au sein de l'État-major du RN, ils sont nombreux à afficher ostensiblement le plus grand mépris pour Marion Maréchal et sa formation. « IDL ? C'est qui ? Connais pas… », ironise un cadre RN. Parmi les grincements passés : le courrier de rappel à l'ordre qu'ont reçu en octobre les trois députés proches de Marion Maréchal — qui siègent dans le groupe de Marine Le Pen — après s'être abstenus de voter la proposition RN d'abroger la réforme des retraites. Depuis, chacun des trois élus a eu le droit de poser une question au gouvernement (QAG). « Il y a eu des incompréhensions passées, on a réappris à travailler ensemble », assure-t-on à IDL. « Le parti dominant, c'est le RN. Quand on est dans la périphérie et que l'on fait comme si le RN n'existait pas, on se retrouve tout seul », tranche pourtant un proche de Marine Le Pen qui cite pêle-mêle le fait que Marion Maréchal aurait prévenu la cheffe de file du RN de la création de son parti juste avant l'annonce ou ses velléités affichées d'être candidate aux municipales à Paris quand le RN avait déjà désigné Thierry Mariani comme tête de liste… « Elle est toujours dans le mauvais timing, c'est une enfant gâtée qui ne sait pas ce qu'elle veut », abonde une autre personnalité, proche de Marine Le Pen qui lui en veut d'avoir prononcé un discours très politique lors de la messe d'hommage à Jean-Marie Le Pen au Val-de-Grâce en janvier . Des reproches que ne comprend pas Marion Maréchal qui, elle, se vit en alliée loyale, notamment dans la dénonciation du sort judiciaire de sa tante. « Lors de la manifestation place Vauban à Paris (le 6 avril pour protester contre la condamnation de Marine Le Pen) , Marion Maréchal avait préparé des affichées siglées IDL, avec le portrait de Marine Le Pen mais sans celui de Jordan Bardella, se souvient un membre du premier cercle mariniste. Le RN les a fait retirer… » L'eurodéputée n'avait pas non plus le droit de s'y exprimer.

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