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Euro 2025: Sandy Maendly brille en commentant la Suisse
Euro 2025: Sandy Maendly brille en commentant la Suisse

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time16 hours ago

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Euro 2025: Sandy Maendly brille en commentant la Suisse

Euro 2025 – Le match parfait de Sandy Maendly, la voix des Suissesses La consultante a été brillante au côté de Fred Scola, au micro, lors de Suisse-Norvège. Elle parle de son duo et de la suite de l'Euro. Daniel Visentini Fred Scola et Sandy Maendly, le duo qui commente les matches des Suissesses lors de cet Euro. DR Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : Sandy Maendly, consultante au côté de Fred Scola, a été brillante dans ses commentaires lors de Suisse-Norvège. Elle a été 89 fois internationale, elle transmet ses analyses avec justesse. Elle parle aussi de l'importance de cet Euro pour la promotion du foot féminin en Suisse. Justesse des interventions, pertinence dans le rythme, précision de l'intensité, délicatesse de l'analyse: Sandy Maendly n'est sans doute plus sur le terrain, mais elle en a gardé tous les codes. Au micro, au côté de Fred Scola, l'ex-internationale (89 sélections) est la consultante de la RTS et elle a lancé son Euro avec brio, malgré la défaite. Pas de surprise, elle est rompue à l'exercice, elle est la voix des Suissesses depuis près de deux ans. Au lendemain de la défaite de la Suisse face à la Norvège, un mélange curieux dans cette voix: une déception et une fierté à la fois, en même temps, dans un partage étrange, mais compréhensible. Lutte pour le ballon entre deux Suissesses et une Norvégienne sous les yeux de la sélectionneuse helvétique, Pia Sundhage. Freshfocus L'enjeu de cet Euro 2025 est là, Sandy Maendly le sait: par-delà le parcours de la sélection helvétique, l'opportunité de convaincre ici, en Suisse, de la qualité du jeu présenté. À Bâle, il y avait 34'063 spectateurs, une grosse ambiance, des émotions. Changer les mentalités «Parmi tout ce monde présent au stade, il n'y avait bien sûr pas que des fans de football féminin, assure Sandy Maendly. Il y avait des gens venus pour voir l'événement et ils ont vu quelque chose de plaisant. La Suisse a perdu, oui, c'est dommage de voir encore deux grosses erreurs défensives, mais la première période a été belle, je suis rassurée sur la qualité du jeu proposé, sur les automatismes aperçus en attaque, sur le fait que la Suisse a su répondre présent face à cette pression, malgré la défaite. C'est aussi comme cela que l'on changera les mentalités de certains autour du foot féminin.» Sandy Maendly y contribue avec ses commentaires. «Avant un match, je me prépare sans stress, explique-t-elle. Pas de tension, surtout de l'impatience. Le plus important, c'est de ne pas jouer le match avant qu'il ne se déroule. Je me concentre aussi pour traduire mes observations ou mes émotions de manière journalistique, pas comme une fan.» Fred Scola et elle forment un duo complémentaire. «On se connaît bien, il y a une complicité naturelle qui existe, dit le journaliste RTS. On fait attention, on règle ensemble les détails avant le match et on se lance ensuite, dans la spontanéité.» Une grosse occasion manquée par Géraldine Reuteler, face à la Norvège. Freshfocus Exercice de style réussi. Un exemple: contrairement au duo Margotton-Lizarazu qui a, semble-t-il, eu de la peine à comprendre pourquoi le penalty accordé à la Suisse a été annulé, Sandy Maendly a rapidement compris qu'il y avait une suspicion de hors-jeu au départ de l'action. Elle se prépare maintenant pour la prochaine rencontre de la Suisse, contre l'Islande à Berne, dimanche. La première à Genève Le Wankdorf sera plein lui aussi, comme le sera le Stade de Genève lors du Suisse-Finlande de jeudi prochain. Succès populaire partout dans le pays, pour toutes les rencontres, même celles où les Suissesses ne sont pas sur la pelouse. Sauf à Genève? Gros bémol, presque une ombre au tableau: ce vendredi soir, il y a Danemark-Suède à la Praille, premier des cinq matches prévus sur place, et quelques milliers de sièges devraient rester vides. Idem pour le Portugal-Italie de lundi soir. «C'est frustrant que Genève soit le mauvais élève de la classe, soupire la consultante RTS. Un Danemark-Suède n'est peut-être pas l'affiche la plus attirante si c'était un match masculin, mais pour les filles, voir les Suédoises en action, c'est très intéressant. Idem pour le Portugal-Italie. Je ne commente que les matches de la Suisse pendant la phase de groupes, mais je serai présente au stade pour ces rencontres.» Il faut espérer que le public genevois va se réveiller. «Oui, parce que ce serait dommage, sinon, lance Sandy Maendly. Peut-être que le Genevois est comme cela, il se pointe au stade au dernier moment pour prendre son billet. J'en connais, des proches, qui m'ont dit qu'ils seront au match, mais qu'ils n'ont pas encore leur billet. On verra. Tout ce que je peux dire, c'est que c'est une expérience à vivre.» Le stade se remplit gentiment Justement: où en est-on à Genève pour le Danemark-Suède de ce vendredi soir et pour le Portugal-Italie de la semaine prochaine? Lundi dernier, le choc nordique avait intéressé 17'000 spectateurs, déjà munis d'un billet, et seulement 15'000 pour le duel latin. Les choses ont-elles évolué favorablement? Le président de la Fondation du Stade de Genève, Imad Fattal, n'en doute pas. «Oui, il y a une forme d'effervescence depuis quelques jours, un enthousiasme, explique-t-il. Je sens un engouement, des gens qui ne savaient pas que le Portugal et l'Italie s'affrontaient à Genève et qui veulent venir. Idem pour le Danemark-Suède de ce vendredi soir: avec le lancement de l'Euro, le public se réveille.» Dans tous les cas, même si ces deux matches n'afficheront peut-être pas complet, le Stade de Genève aura fière allure. Plus de 500 personnes, bénévoles et autres, peaufinent les derniers détails pour un stade à la hauteur de l'Euro: aux couleurs de l'événement, avec des vestiaires refaits pour le coup. Une pelouse bichonnée Et la pelouse? Le gazon du Stade de Genève a souvent posé problème, mais ce ne devrait pas être le cas cet été. «La canicule n'a pas aidé, explique Imad Fattal, mais la pelouse est très belle, elle a été au repos pendant cinq semaines. Il y a un arrosage abondant ces jours, bien sûr. Nous utilisons aussi nos ventilateurs (ndlr: Genève et Bâle sont les deux seuls à en avoir, ils permettent d'évacuer l'humidité résiduelle). Bref, tout est prêt, il y a une excitation, j'avoue, avant ce premier match ici.» Un rêve? «Oui, avoue Imad Fattal. Que la Suisse gagne dimanche à Berne contre l'Islande et se qualifie ensuite pour les quarts de finale au Stade de Genève, en battant la Finlande jeudi prochain, devant une enceinte pleine.» C'est aussi le rêve de Sandy Maendly. Avec, en prime, du jeu, des gestes techniques, des émotions. Un football féminin qui séduit. «Je n'ai aucun doute sur le fait que le foot féminin est intéressant, lance-t-elle. J'ai aimé le jeu proposé par la Suisse: même si elle a perdu, c'était enthousiasmant. Dans un sens plus global, je suis persuadée que nous allons voir de beaux matches durant toute la compétition.» Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters Se connecter Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La police de Zurich garde ses balles en caoutchouc, mais promet de les décompter
La police de Zurich garde ses balles en caoutchouc, mais promet de les décompter

24 Heures

time17 hours ago

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La police de Zurich garde ses balles en caoutchouc, mais promet de les décompter

Un rapport commandé par la Municipalité conclut que ce moyen reste nécessaire pour gérer les débordements. Mais les balles seront décomptées. Publié aujourd'hui à 19h15 À Zurich, l'utilisation de balles en caoutchouc pour tenir à distance les groupes violents donne lieu à des polémiques. Tamedia En bref: Malgré les controverses et des cas de blessures graves, Zurich refuse d'abandonner les balles en caoutchouc dans sa gestion des manifestations et des débordements. Un rapport commandé par la Ville conclut à la nécessité de maintenir ce dispositif, tout en améliorant son encadrement et sa transparence, rapporte la RTS . «Nous n'avons tout simplement pas les ressources humaines nécessaires pour nous en passer», argumente Beat Oppliger, commandant de la police municipale zurichoise, dans le «Tages-Anzeiger» . Selon lui, renoncer à ces projectiles impliquerait de mobiliser davantage d'agents et augmenterait les risques de blessure, tant pour les forces de l'ordre que pour les manifestants. Le rapport cite, lui, l'exemple allemand, où l'absence de balles en caoutchouc et l'utilisation exclusive de matraques et de spray au poivre entraîneraient un bilan plus lourd en termes de blessés. Balles en caoutchouc décomptées En réponse aux critiques, la Ville de Zurich introduira dès le 1er septembre un décompte systématique de chaque utilisation de balles en caoutchouc. Cette mesure, réclamée par le Législatif communal, vise à mieux encadrer la pratique, qui a été employée 93 fois au cours de la dernière décennie. La Municipalité s'est également engagée à renouveler son équipement, les lanceurs actuels datant d'une cinquantaine d'années. Pour Amnesty International, qui dénonce régulièrement l'usage de ces projectiles, la simple comptabilisation ne suffit pas à prévenir les abus. L'organisation salue néanmoins l'effort de transparence de la Ville de Zurich. De son côté, Karin Rykart, responsable de la Sécurité, appelle à étendre cette pratique au niveau national. La controverse autour des balles en caoutchouc s'est intensifiée en mai 2023, lorsqu'un manifestant zurichois a perdu la vue en raison d'un de ces projectiles. Cet incident a motivé une pétition signée par 6400 personnes demandant l'interdiction de ces dispositifs dans tout le pays. Un recensement non officiel établi par une ophtalmologue zurichoise fait état de 29 lésions oculaires en Suisse depuis les années 80, ce qui souligne les risques associés à cette méthode de maintien de l'ordre. Des armes pour la sécurité publique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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