Dernières actualités avec #RassemblementNational


Le HuffPost France
9 hours ago
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La députée RN Laure Lavalette épinglée pour ses propos à la gloire de l'OAS
POLITIQUE - Il existe une fable dans l'extrême droite contemporaine. Elle consiste à affirmer que le général de Gaulle voterait Rassemblement national s'il était encore en vie. Raison pour laquelle le RN, sous l'impulsion de Marine Le Pen, convoque souvent la mémoire glorieuse du fondateur de la Ve République. Sauf que, régulièrement, l'essence du parti lepéniste vient rappeler que ce discours électoraliste n'est qu'une affabulation. Nouvelle illustration jeudi 3 juillet avec des révélations faites par le site Les Jours, qui a exhumé la prose pro-OAS d'une députée très proche de Marine Le Pen : Laure Lavalette. Porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale et annoncée candidate à Toulon, l'élue du Var a non seulement chanté les louanges de l'Algérie française, mais a aussi produit un texte à la gloire de Jean Bastien-Thiry, colonel tristement célèbre pour avoir organisé l'attentat du Petit-Clamart en 1962. Lire aussi Marine Le Pen maintient son soutien à Caroline Parmentier malgré les écrits antisémites et homophobes Une opération consistant à assassiner le général de Gaulle, alors qu'il prenait la route avec son épouse pour se rendre à Colombey-les-Deux-Églises, en Haute-Marne. « Un héros français et chrétien qui a porté jusqu'au bout l'idéal du sacrifice », selon Laure Lavalette, qui en a fait l'apologie sur son compte Facebook en 2016. Des mots visant à célébrer ce « cœur pur », fusillé après sa condamnation par la Cour militaire de justice. Sur ce même réseau social, elle glorifie la mémoire de l'Organisation de l'armée secrète (OAS), organisation terroriste d'extrême droite créée pour la conservation de l'Algérie française. Et donc, farouchement anti-gaulliste. « Noble cause » Il s'agit d'une « noble cause » et d'un « juste combat » pour Laure Lavalette, qui reproduit sur son compte Facebook un vers tiré de la chanson Les barricades de Jean-Pax Méfret, ex-agent de l'OAS : « le drapeau taché du sang d'Hernandez / La foule qui crie Algérie française ». En réalité, cette filiation est connue de longue date au Front national, puisque Roger Holeindre comptait parmi les cofondateurs du parti d'extrême droite aux côtés de Jean-Marie Le Pen. Ancien membre de l'organisation terroriste responsable de 2 700 morts, il a notamment occupé le poste de vice-président du FN. En outre, le parti lepéniste a longtemps cherché à flatter l'électorat pieds-noirs en cultivant la nostalgie de l'Algérie française. Un électorat par ailleurs très présent dans le sud-est de la France, où Laure Lavalette est justement élue. Quoi qu'il en soit, ces révélations égratignent (encore) la dédiabolisation promue par l'état-major du Rassemblement national. D'autant que celles-ci interviennent après celles de Mediapart concernant une autre députée proche de Marine Le Pen : Caroline Parmentier. Cette fois, il était question d'écrits racistes, antisémites et homophobes, entre autres hommages à Philippe Pétain, cet homme « sali » par les historiens. Là encore, on a connu plus gaulliste comme référence.


Le Figaro
9 hours ago
- Politics
- Le Figaro
Reims : la permanence d'une députée européenne RN vandalisé
La vitrine du local d'Anne-Sophie Frigout, par ailleurs candidate à la mairie de Reims pour les élections municipales à venir, a été brisée. Des excréments ont été jetés à l'intérieur. Dans la nuit de mercredi à jeudi, la permanence de la députée européenne Anne-Sophie Frigout du Rassemblement national à Reims a été vandalisée. «Ce n'est pas un simple vandalisme, c'est une tentative d'intimidation politique signée par l'ultragauche violente qui sévit à Reims», s'est insurgée l'élue X au lendemain de l'incident. Selon les informations du parquet communiquées au Figaro, les vitres ont été brisées et de la «matière fécale» a été jetée à l'intérieur du local. Sur la façade, l'inscription ACACAB a été retrouvée, dérivée du slogan des mouvements d'extrême gauche «All Cops Are Bastards». Une enquête est en cours. Publicité La députée a depuis reçu de nombreux soutiens de la part des cadres de son parti, de Jean-Philippe Tanguy à Laurent Jacobelli en passant par Éric Ciotti. «Ces fascistes du 21ème siècle ne supportent ni la démocratie ni la liberté !», a déclaré sur X ce dernier, ancien président des Républicains rallié à Marine Le Pen. Élue au parlement européen depuis les élections de juin 2024, Anne-Sophie Frigout, initialement professeur d'histoire-géographie, est candidate pour la mairie de Reims aux élections municipales en 2026. «Je mettrai un terme aux subventions municipales pour toute structure liée à l'ultragauche violente et je renforcerai la police municipale en passant à 200 policiers municipaux armés, appuyée par une brigade anti-incivilités», a-t-elle aussi annoncé sur les réseaux sociaux jeudi. La mairie de Reims est tenue depuis 2014 par l'ancien LR Arnaud Robinet, qui a rejoint le parti politique d'Édouard Philippe Horizons en 2021 avant d'annoncer son soutien à Emmanuel Macron, en 2022, en vue de l'élection présidentielle la même année.


Le Parisien
12 hours ago
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- Le Parisien
Les députés votent la création d'un CDI senior pour les plus de 60 ans
Face au sous-emploi des seniors en France, des députés ont approuvé jeudi des mesures visant à faciliter l'embauche des plus de 60 ans, avec notamment la création d'un CDI senior . Ce texte a été adopté lors de l'examen d'un projet de loi transposant plusieurs accords trouvés entre syndicats et patronat. Il a été approuvé par 57 voix contre neuf, seule La France insoumise ayant rejeté le texte. Le reste de la gauche a majoritairement voté pour avec quelques abstentions. Le RN a aussi voté pour. « Ce texte incarne la réussite de la démocratie sociale. Pilier du dialogue républicain, elle permet d'obtenir des avancées acceptées par tous », s'est félicitée dans un communiqué la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet. L'emploi des seniors en France « est l'un de nos points faibles », a reconnu la ministre en ouverture des débats, rappelant un taux d'emploi des plus de 60 ans de 38 %, contre 61 % en Allemagne et 70 % en Suède. Ce sous-emploi constitue « une injustice, un gâchis humain et un gâchis économique que nous ne pouvons plus accepter ou permettre », a déclaré la ministre. À la tribune, les députés de gauche, mais aussi du Rassemblement national, n'ont pas manqué de rappeler « le passage en force » de la réforme des retraites de 2023 , selon les mots de la députée Sophie Taillé-Polian (groupe écologiste et social). L'élue a fustigé la « politique contradictoire du gouvernement » consistant à reculer « l'âge de départ à la retraite » à 64 ans « sans pour autant » s'être « préoccupé vraiment de la précarité des seniors en situation d'exclusion sur le marché du travail ». Le projet de loi, déjà adopté au Sénat, prévoit notamment la création d'un CDI senior baptisé « contrat de valorisation de l'expérience » (CVE), à titre expérimental les cinq prochaines années suivant la promulgation de la loi. Destiné à faciliter l'embauche des demandeurs d'emploi d'au moins 60 ans, voire dès 57 ans en cas d'accord de branche, ce contrat donnera de la latitude aux employeurs, qui pourront décider d'une mise à la retraite lorsque le salarié a droit à un taux plein, et bénéficieront d'exonérations sur l'indemnité de mise à la retraite. Actuellement les employeurs ne peuvent mettre à la retraite d'office les salariés qu'à l'âge de 70 ans. La France insoumise, ne participera « pas au réenchantement de la mise au travail forcée de nos aînés », a taclé la députée Ségolène Amiot, estimant que ce contrat est de la poudre aux yeux qui cache un « nouveau cadeau au patronat, une nouvelle exonération de cotisations ». La mesure a été adoptée sans modification.


Le Figaro
a day ago
- Politics
- Le Figaro
Le Rassemblement national guetté par une nouvelle affaire au Parlement européen
Réservé aux abonnés RÉCIT - Cette fois, l'affaire concernerait les contrats signés avec des prestataires et l'utilisation de fonds européens destinés au groupe Identité et démocratie (ID), dont faisait partie le RN jusqu'en 2024. Toujours empêtré dans le procès dit « des assistants parlementaires européens du Front national », le Rassemblement national (RN) est à nouveau visé par des accusations du Parlement européen, mais cette fois-ci pour un sujet bien différent. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard Cette fois, l'affaire concernerait les contrats signés avec des prestataires et l'utilisation de fonds européens destinés au groupe Identité et démocratie (ID), dont faisait partie le RN avant de créer en 2024 un nouveau groupe, Patriotes pour l'Europe, avec notamment les Hongrois de Viktor Orban. Entre 2019 et 2024, le groupe nationaliste aurait « indûment dépensé » 4,3 millions d'euros, selon un rapport confidentiel, émanant de la direction des affaires financières du Parlement européen, révélé par Le Monde, ainsi que par l'émission de télévision allemande Kontraste, le magazine Die Zeit et l'hebdomadaire autrichien Falter. Des dépenses «irrégulières» Selon Le Monde, citant le document, la majeure partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à d'anciens proches…