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« Nous sommes encore en rodage » : comment les Bleues peuvent se relever de la claque face aux Anglaises
« Nous sommes encore en rodage » : comment les Bleues peuvent se relever de la claque face aux Anglaises

L'Équipe

time10-08-2025

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« Nous sommes encore en rodage » : comment les Bleues peuvent se relever de la claque face aux Anglaises

Humiliées par les Red Roses samedi soir à Mont-de-Marsan en match de préparation du Mondial (6-40), les Bleues vont profiter d'une coupure pour évacuer la frustration. Avant de se retrouver à Exeter, vendredi prochain. Six essais à zéro et une seizième défaite d'affilée face aux Red Roses. Les Bleues n'ont trouvé aucune solution pour sortir de la nasse dans laquelle elles se sont empêtrées, samedi soir dans les Landes. Retour sur un Crunch à sens unique, à deux semaines du coup d'envoi du Mondial (du 23 août au 27 septembre) qui se disputera en Angleterre. Une claque qui résonne Samedi soir, Gaëlle Mignot avait le front soucieux. « Nous voulions affronter les Anglaises pour savoir où nous en étions, eh bien nous avons été servies », lâcha la coentraîneuse du quinze de France féminin. L'addition présentée par les Red Roses était salée : 6-40. « C'est une claque », assure l'ouvreuse Carla Arbez, constat que ne partageait pas sa partenaire de la charnière, la demie de mêlée Alexandra Chambon : « Une claque ? Non. Il y a des points sur lesquels on s'attendait à être challengées », note la numéro 9. En particulier les ballons portés, arme fatale de l'Angleterre. Quatre des six essais inscrits par les Britanniques l'ont été derrière une pénaltouche. « On a beaucoup défendu face à une équipe qui tient bien le ballon, constatait la capitaine Manae Feleu. Et quand on défend, on est davantage pénalisée et on subit. » Au point de tenter deux pénalités pour ne pas finir Fanny. « On s'était dit qu'on voulait scorer dès qu'on entrait dans les 22 mètres anglais, et on est restées là-dessus », expliquera Arbez. David Ortiz : « On a donné le bâton pour se faire battre » Dix-sept pénalités, total rédhibitoire Lors d'une rencontre de haut niveau, la jauge communément acceptée ne doit pas dépasser onze pénalités encaissées. Samedi soir, sur la pelouse synthétique du stade André et Guy Boniface, les Tricolores ont poussé le curseur jusqu'à dix-sept. Rédhibitoire. Durant la première période, elles encaissèrent onze pénalités et trois essais derrière pénaltouche. « Ce sont des ballons gratuits, regrettait la troisième-ligne aile Léa Champon. On a travaillé ce domaine mais nous ne sommes pas parvenues à le régler. L'indiscipline a été notre point faible. On mettait les mains dans les rucks alors qu'on s'était dit de ne pas le faire. On s'est laissées embarquer dans le jeu sans rien réguler. » Ce que confirme sa partenaire Charlotte Escudero : « On avait comme consigne de retarder un peu les rucks anglais et on a confondu l'envie et les règles. On ne peut que progresser là-dessus : ça ne demande pas spécialement de talent. » Du travail, encore du travail Les vingt premières minutes de ce Crunch scellèrent la défaite française. Mais tout n'est pas à jeter, si l'on en croit la capitaine Manae Feleu : « On a mis beaucoup d'engagement. Ce qui est positif, c'est que l'énergie, on l'a. Mais il va falloir la canaliser et l'utiliser au bon endroit et à bon escient. » Même si côté offensif, ce fut plus que laborieux. « Mais on ne peut pas vraiment porter de jugement sur notre animation offensive, tempère Mignot. On avait ciblé le milieu de terrain pour y être performantes », en associant l'athlétique Marine Ménager (1,78 m) et la septiste Carla Neisen, « mais on a été mises sous pression. Les ballons qu'on a eus à jouer l'étaient souvent dans notre camp et quand on pouvait enchaîner, les fautes de mains sont venues gâcher le jeu. » Une piste à travailler d'urgence. Comment retrouver le moral ? À l'image de leur capitaine Manae Feleu, qui tentait de trouver les mots pour expliquer les raisons profondes de cette contre-performance alors même que tout avait été fait en amont pour préparer au mieux ce Crunch, ses coéquipières n'ont pas fini de s'interroger. Comment partir à l'assaut de la Coupe du monde après une telle humiliation ? « On aura une semaine pour recharger mentalement », apprécie Arbez. Un cocooning attendu. « On va retrouver nos familles, nos proches. Ça fera du bien de couper, détaille Champon. On en a besoin car la préparation a été longue et intense. » Ces quelques jours de repos passés, la lourde défaite reviendra au coeur des discussions. « Ça va nous permettre de travailler certains détails, reprend la troisième-ligne. Ce n'était quand même qu'un match de préparation, même si on ne s'attendait pas à un score aussi lourd. Notre objectif reste la Coupe du monde. » Et maintenant direction Exeter Au sortir du fiasco landais, le coentraîneur David Ortiz ne cherchait aucune excuse : « Nous sommes encore en rodage. Il nous manque de la précision, en particulier pour tenir davantage le ballon afin d'aller jouer chez l'adversaire. » Les thématiques du débrief de la semaine prochaine sont faciles à trouver : discipline, efficacité, respect des consignes. « On a les atouts, assure Mignot. Mais il faut monter en puissance. Notre équipe a besoin d'enchaîner les matches pour se trouver. » Ça tombe bien, après le rassemblement fixé à Roissy, vendredi prochain, pour rejoindre Exeter, trois rendez-vous sont inscrits sur l'agenda des Bleues : l'Italie le 23 août, le Brésil le 31 août et l'Afrique du Sud le 7 septembre. « À nous de monter notre curseur d'exigence », conclut Carla Arbez. Avant d'attaquer la phase finale et de, peut-être, retrouver les Red Roses en demi-finales de ce Mondial.

Rugby féminin : «Si on n'élève pas notre niveau, notre Coupe du monde sera compliquée», redoute la sélectionneuse des Bleues
Rugby féminin : «Si on n'élève pas notre niveau, notre Coupe du monde sera compliquée», redoute la sélectionneuse des Bleues

Le Figaro

time10-08-2025

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Rugby féminin : «Si on n'élève pas notre niveau, notre Coupe du monde sera compliquée», redoute la sélectionneuse des Bleues

Après la déroute des Bleues (6-40) face à l'Angleterre, samedi soir à Mont-de-Marsan, Gaëlle Mignot a admis l'impuissance de ses joueuses. Un 16e revers d'affilée face aux Anglaises, que les Françaises n'ont plus battues depuis le Tournoi des six nations… 2018. Une ribambelle de fautes (17 pénalités concédées), une impuissance à contrer la démonstration de force des Red Roses, une incapacité à mettre en place leur jeu offensif (six essais concédés, aucun inscrit). Les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz voulaient, avec ce match de préparation, savoir où leur équipe en était après un mois et de mi de préparation. À quinze jours de la Coupe du monde, qui démarrera la 22 août en Angleterre, le constat est terrible avec cette déroute 6 à 40. «Nous voulions affronter les Anglaises pour savoir où nous en étions, et bien, nous avons été servies, a admis la co-sélectionneuse Gaëlle Mignot, en conférence d'après-match, des propos relayés par Rubyrama. Il y a forcément de la déception car on n'a clairement pas montré le visage qu'on espérait sur ce match. Les filles ont travaillé dur pendant cette préparation et nous n'avons pas réussi à montrer le travail qui a été fait. Maintenant, prendre un coup derrière la tête, je crois que c'est mal connaître cette équipe. On est une équipe résiliente qui va repartir au travail. Cela dit, clairement, si on n'élève pas le niveau, si on ne va pas chercher un petit truc en plus dans tous les secteurs, notre Coupe du monde sera compliquée. Mais il nous reste quinze jours pour travailler avant d'affronter l'Italie (le 23 août, à Exeter). Je connais mon groupe, il va être piqué par ce qu'il s'est passé ce soir (samedi soir) et va vouloir montrer un autre visage…»

Rugby féminin : en vidéo, le résumé de la déroute des Bleues face aux Anglaises
Rugby féminin : en vidéo, le résumé de la déroute des Bleues face aux Anglaises

Le Figaro

time10-08-2025

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Rugby féminin : en vidéo, le résumé de la déroute des Bleues face aux Anglaises

En match de préparation à la Coupe du monde, samedi soir à Mont-de-Marsan, le XV de France féminin a été dominé 6 à 40 par les Red Roses. À quinze jours de leur entrée en lice à la Coupe du monde de rugby féminin (le 23 août face à l'Italie, à Exeter), les Bleues disputaient samedi soir dans les Landes leur unique match de préparation. Qui a tourné à la déroute. Six essais encaissés, aucun inscrit pour un verdict sans appel (6-40) et une 16e défaite d'affilée face aux favorites pour le titre mondial à domicile, ces Anglaises que les Bleues n'ont plus battu depuis le Tournoi des six nations 2018… Publicité Le résumé de cette déroute à voir en cliquant sur le lien ci-dessous :

Angleterre (6-40) : les Bleues écrasées deux semaines avant le début de la Coupe du monde
Angleterre (6-40) : les Bleues écrasées deux semaines avant le début de la Coupe du monde

Le Parisien

time09-08-2025

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Angleterre (6-40) : les Bleues écrasées deux semaines avant le début de la Coupe du monde

Un pas en avant, deux pas en arrière. On avait laissé nos Bleues lors de la dernière journée du 6 Nations, échouant à un petit point (42-43) d'un sacre qui les fuit depuis sept ans. Mais un peu plus de trois mois plus tard, elles ont pu mesurer à nouveau le fossé qui les sépare de leurs voisines anglaises, hôtes de la prochaine Coupe du monde du 22 août au 27 septembre. Ce samedi, les Françaises n'ont pas existé, ne parvenant pas à inscrire le moindre essai avec deux petites pénalités au final. Un bilan bien trop maigre, surtout face au rouleau compresseur anglais, qui menait déjà 12-0 après un quart d'heure. Les Red Roses ont donné l'impression de maîtriser la rencontre de bout en bout, inscrivant leur troisième essai dans la foulée des trois premiers points des Bleues (3-19, 37e). Le quatrième est venu dans les mêmes circonstances, trois minutes après la deuxième pénalité du soir de Morgane Bourgeois (6-26, 47e). Et puis rideau, avec une large domination des Anglaises, venues s'agglutiner dans les 22 français sans les perforer. Du moins jusqu'à la 75e minute, quand elles sont passées en force après une touche puis sont revenues à la charge en faisant parler leur domination physique (6-40, 78e). À voir aussi Six essais encaissés pour aucun marqué, une vraie correction et un quatorzième revers de suite pour les Bleues dans le Crunch. Il faut remonter à 2018 pour la dernière victoire (18-17), qui avait à l'époque offert le dernier Six Nations à la France. « C'est peu dur mentalement, il y a beaucoup de frustration, concède Charlotte Escudero au micro de France 4. On s'est fait prendre un peu partout. Le public nous a beaucoup apporté mais sur le terrain, on n'y était pas. »

À deux semaines de la Coupe du monde, l'équipe de France surclassée par l'Angleterre et battue pour un 16e Crunch consécutif
À deux semaines de la Coupe du monde, l'équipe de France surclassée par l'Angleterre et battue pour un 16e Crunch consécutif

L'Équipe

time09-08-2025

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À deux semaines de la Coupe du monde, l'équipe de France surclassée par l'Angleterre et battue pour un 16e Crunch consécutif

Les Bleues, avides de s'évaluer avant la Coupe du monde (22 août-27 septembre), ont subi la loi des Anglaises à l'occasion d'un match amical, ce samedi à Mont-de-Marsan (40-6). Quand bien même les températures étaient bouillantes en terre landaise, l'Angleterre a glacé l'équipe de France à l'occasion d'un test-match de préparation, ce samedi au stade Guy et André Boniface, à Mont-de-Marsan (40-6). À deux semaines de leur entrée en lice à la Coupe du monde (22 août-27 septembre), les Bleues aspiraient à retrouver du rythme, bien qu'elles n'aient finalement que peu existé - hormis quelques éclaircies dans le dernier quart d'heure - face à de puissantes et confiantes Red Roses qui ont longuement monopolisé le ballon. Les joueuses de David Ortiz et Gaëlle Mignot souhaitaient se tester contre les meilleures, histoire de mesurer l'état de forme et d'affûtage après un mois et demi de préparation, dont un stage en altitude à Tignes. Rien de tel, donc, qu'une joute contre la meilleure équipe mondiale, septuple lauréate en titre du Tournoi des Six Nations. L'objectif, c'était « le contenu, la copie que l'on va rendre », avait prévenu Ortiz avant la rencontre. Mais les Françaises n'ont pas eu beaucoup d'espace pour s'exprimer, étouffées dès l'entame par l'efficacité des Anglaises qui ont sans cesse dicté le tempo. La liste des 32 Bleues pour la Coupe du monde féminine de rugby dévoilée Les Anglaises impériales sur les ballons portés Les Anglaises ont ouvert le score trois minutes après le coup de sifflet. La deuxième ligne Morwenna Talling a conclu un maul formé après une touche à 5 mètres, qui a complètement percé la défense bleue. Zoe Harrison a manqué la transformation, se heurtant au poteau (5-0, 4e). Le deuxième essai des Red Roses fut peu ou prou similaire avec un maul qui a suivi un lancer à 5 mètres, et si les Françaises avaient renforcé leur investissement défensif, la talonneuse Amy Cokayne est parvenue à aplatir le ballon de l'autre côté de la ligne (12-0, 15e). L'équipe de France ne faisait que subir les assauts britanniques, bien en place. Elle s'est offert une petite respiration après une jolie action collective, partie d'un contre - qui lui a permis de rentrer dans les 22 mètres anglais - et conclue par une pénalité signée Morgane Bourgeois (12-3, 34e). Les premiers points des Bleues. Mais l'Angleterre est repartie de plus belle, avec, encore, la même méthode : un ballon porté à la suite d'un lancer à dix mètres qui a, encore, trompé l'arrière-garde bleue. La pilier droit Maud Muir n'avait plus qu'à plonger derrière la ligne (19-3, 37e). Revenus à 19-6 grâce à une deuxième pénalité transformée par Bourgeois, les Britanniques ont à nouveau enclenché la marche avant avec un essai de Megan Jones qui a surpris les Bleues sur une faute (26-6, 47e). Le match s'est un brin équilibré ensuite, parce que l'équipe de France a mis un peu plus la main sur le ballon et commis, de fait, moins de fautes. La fraîcheur des remplaçantes ayant aidé. D'autant plus que les visiteuses lâchaient un peu la bride, avec quelques erreurs inhabituelles au bout. Ce qui ne les a pas empêchées, dans un dernier élan de pragmatisme, de saler encore plus la note, avec un doublé express de la talonneuse Lark Atkin-Davies (33-6, 74e, puis 40-6, 77e). À la Coupe du monde, les Françaises auront trois matches de poules face à l'Italie le 23 août, le Brésil le 31 août et l'Afrique du Sud le 7 septembre.

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