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Rachida Dati renvoyée en procès : pour François Bayrou, «le respect de l'institution judiciaire» doit être «un devoir d'État»
Rachida Dati renvoyée en procès : pour François Bayrou, «le respect de l'institution judiciaire» doit être «un devoir d'État»

Le Figaro

timea day ago

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Rachida Dati renvoyée en procès : pour François Bayrou, «le respect de l'institution judiciaire» doit être «un devoir d'État»

Le premier ministre, François Bayrou, a appelé jeudi au «respect de l'institution judiciaire», qui constitue «pour nous tous un devoir d'État», après les propos de Rachida Dati contre les magistrats. François Bayrou a appelé ce jeudi au «respect de l'institution judiciaire», qui «est pour nous tous un devoir d'État», lors d'un déplacement à Angers. Ces propos font suite à la virulente charge de la ministre de la Culture, Rachida Dati, contre les magistrats qui ont ordonné qu'elle soit jugée notamment pour corruption. «Le respect de l'institution judiciaire est très important (...) et le maintien de ce respect est pour nous tous un devoir d'État», a déclaré le premier ministre. Mardi, Rachida Dati avait dénoncé une «procédure émaillée d'incidents» la concernant, et vilipendé des magistrats qui «marchent» sur les droits de la défense et perpétreraient des «atteintes graves» contre ces derniers. Le Parti socialiste et les Écologistes ont appelé à sa démission mercredi. Publicité Des accusations de corruption et de trafic d'influence contre la ministre de la Culture Des juges d'instruction ont ordonné mardi que Rachida Dati soit jugée en correctionnelle pour corruption et trafic d'influence. La ministre est soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019). La ministre de la Culture avait jusqu'ici reçu le soutien de l'Élysée, l'entourage d'Emmanuel Macron indiquant qu'elle poursuivait «son travail au gouvernement», «un renvoi n'étant pas une condamnation». Mais Matignon ne s'était pas encore prononcé sur le sujet. Interrogé sur la raison pour laquelle Rachida Dati restait au gouvernement, le premier ministre a répondu: «Vous lui poserez la question.» François Bayrou avait lui-même quitté le ministère de la Justice en 2017 dans l'affaire des assistants d'eurodéputés. De son côté, Rachida Dati vise la mairie de Paris et envisage de se présenter à la législative partielle de la 2e circonscription de Paris.

Rachida Dati met la justice en cause, le président du tribunal de Paris prend position comme rarement
Rachida Dati met la justice en cause, le président du tribunal de Paris prend position comme rarement

Le HuffPost France

time2 days ago

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Rachida Dati met la justice en cause, le président du tribunal de Paris prend position comme rarement

JUSTICE - Une mise au point on ne peut plus claire. Le président du tribunal judiciaire de Paris a dénoncé ce mercredi 23 juillet « l'opprobre jeté publiquement sur des magistrats » par la ministre de la Culture Rachida Dati, après son renvoi en procès, aux côtés de l'ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d'influence. L'ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, elle-même magistrate de formation, a dénoncé mardi soir sur LCI une « procédure émaillée d'incidents » et vilipendé des magistrats qui « marchent » sur les droits de la défense et perpétueraient des « atteintes graves » contre ces derniers. Des déclarations qui n'ont pas du tout plu au président du tribunal judiciaire de Paris. Rappelant dans un communiqué le droit de « toute personne » à « apporter tout élément d'explication utile à l'appui de sa défense, au titre d'une prise de parole assurant le respect de sa présomption d'innocence », Peimane Ghaleh-Marzban a toutefois dénoncé « l'opprobre jeté publiquement sur des magistrats soumis au devoir de réserve et ne pouvant répondre à ces attaques ». Des saillies qui « jette[nt] le discrédit sur l'autorité judiciaire et sape[nt] la confiance légitime des citoyens dans la justice », est-il écrit dans le communiqué, qui souligne par ailleurs que « tout justiciable a la possibilité de former un recours contre une décision de justice le concernant ». Le procureur financier conteste les propos de Dati Le président du tribunal judiciaire de Paris n'est pas le seul à être monté au créneau. Le procureur de la République financier, mis en cause par Rachida Dati, s'est aussi exprimé ce mercredi. La ministre de la Culture a assuré sur LCI qu'il l'avait « reçue deux heures trente dans son bureau » et l'avait assurée de son désaccord avec les charges portées contre elle. « J'ai vu droit dans les yeux M. [Jean-François] Bohnert qui m'a dit que son parquet dysfonctionnait », a-t-elle affirmé mardi soir. Des déclarations contestées par le procureur financier, qui a réaffirmé dans un communiqué son « total soutien » aux magistrats du Parquet national financier (PNF) qu'il dirige, assurant avoir personnellement « validé l'analyse » de ses équipes demandant en novembre le renvoi en procès de la maire du 7e arrondissement, acté hier par les juges d'instruction. Rachida Dati et Carlos Ghosn contestent les accusations dans ce dossier judiciaire instruit depuis 2019 à Paris et aux lourds enjeux politiques, la ministre de la Culture étant également une potentielle candidate à la mairie de Paris. gée de 59 ans, elle sera jugée pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance, corruption et trafic d'influence passifs par personne investie d'un mandat électif public au sein d'une organisation internationale, le Parlement européen. « Nous allons faire appel dès aujourd'hui de cette décision », ont déclaré à l'AFP deux des avocats de Rachida Dati, Olivier Baratelli et Olivier Pardo, dont l'un des nombreux recours sur la prescription des faits qu'ils allèguent a encore été écarté mi-juillet. Rachida Dati est soupçonnée d'avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne de 2009 à 2019.

« Trump » ou « Tony Montana », jusqu'où ira la stratégie de défense de Rachida Dati ?
« Trump » ou « Tony Montana », jusqu'où ira la stratégie de défense de Rachida Dati ?

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time2 days ago

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« Trump » ou « Tony Montana », jusqu'où ira la stratégie de défense de Rachida Dati ?

POLITIQUE - Même TF1, qui fait pourtant partie du même groupe média, y a consacré une chronique dans sa matinale ce mercredi matin. Dans la soirée du mardi 22 juillet, LCI avait invité Rachida Dati, renvoyée un peu plus tôt dans la journée en procès avec Carlos Ghosn pour corruption dans l'affaire Renault Nissan. Sauf qu'une fois son interview - au cours de laquelle elle s'en est prise aux magistrats - terminée, la ministre de la Culture est revenue en plateau, quelques minutes plus tard, pour corriger Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro, qui venait de consacrer une chronique au dossier judiciaire. Une séquence lunaire comme vous pouvez le voir ci-dessous dans la vidéo de TF1. Déroulant à nouveau tout son argumentaire et touchant même de la main le journaliste à plusieurs reprises, face au reste du plateau médusé, l'édile du VIIe arrondissement de Paris a finalement conclu en promettant : « je reste en régie ». Ces quelques minutes mardi soir n'auraient pu être qu'un nouvel épisode du « Dati Show », la ministre étant connue pour ses punchlines, aussi bien à l'égard d'Anne Hidalgo que de ses autres adversaires politiques. Elles touchent désormais aux limites d'une politique spectacle, parfois si savoureuse que même ses détracteurs ont parfois du mal à s'en détacher. « C'est une voyou ! J'assume mes mots » L'édile se voit ainsi comparée par le sénateur communiste Pierre Ouzoulias, à un « Tony Montana », personnage mafieux de Scarface joué par Al Pacino, dirigeant « L'ORTF ». Évoquant la séquence de LCI, le socialiste Pierre Jouvet lui tempêtait ce mercredi au micro de Sud Radio contre une Donald Trump à la française : « Elle utilise des méthodes trumpistes. C'est une voyou ! J'assume mes mots ». Joint par Le HuffPost, le spécialiste de la communication politique Philippe Moreau Chevrolet abonde : « Face aux affaires judiciaires, c'est une gestion de crise 100 % populiste, d'abord le déni puis l'attaque. Que ce soit sur la vie privée quand elle s'en prend à Patrick Cohen, ou en revenant physiquement pour se placer à côté du journaliste comme sur LCI. C'est la première fois qu'on voit une telle intensité de ce mode populiste en France ». Pour la ministre, c'est une manière de reprendre la main sur le narratif et le dispositif journalistique du plateau télé, pour créer l'événement, et imposer son message « de combattante » auprès du public. « C'est vous qui avez pris le contrôle de ce plateau », n'a pu d'ailleurs que constater le présentateur de LCI, Thomas Misrachi. « Elle joue le spectacle et le sait. Une manière de garder sa popularité quitte à perdre en respectabilité. Le coût est n'est pas sans risque, car contrairement à Donald Trump qui bénéficiait d'un électorat populiste organisé, elle n'est pas en position de force », met en garde Philippe Moreau Chevrolet, qui évoque notamment le manque de consensus dont souffre sa candidature à la mairie de Paris ou à la députation dans la 2e circonscription de la capitale. Des attaques aussi contre les magistrats Le calendrier judiciaire n'est certainement pas étranger à l'ampleur prise par le « Dati Show » tant l'étau se resserre. Dans l'affaire Renault-Nissan, Rachida Dati est soupçonnée d'avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil, sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne. Elle est également visée par une information judiciaire en lien avec la détention au Qatar, en 2020, d'un lobbyiste franco-algérien. Libération l'accuse de ne pas avoir déclaré plus de 400 000 euros de bijoux à la HATVP, et d'autres enquêtes de presse la soupçonnent d'avoir perçu 299 000 euros de GDF Suez quand elle était eurodéputée, sans en déclarer la provenance au Parlement européen. Des sommes considérables qui percutent aussi la « mythologie Dat i », celle d'une femme venue d'un milieu populaire qui s'est faite toute seule. De passage au musée contemporain Luma à Arles début juillet, la ministre avait arpenté l'imposante exposition de l'artiste Waël Shawky, offrant une réinterprétation de la mythologie grecque, dans un décor inspiré des rues Pompéi. De quoi rappeler que les dieux comme ceux qui les vénèrent peuvent disparaître, et qu'elle n'est de toute façon pas assise sur l'Olympe, elle. « Elle est là parce qu'elle est utile, avec sa stratégie populiste, à Emmanuel Macron qui a besoin de son côté voix forte et porte-flingue. On va la voir continuer à montée en puissance sur ce registre spectacle mais à un moment ça ne sera plus tenable, et il faudra rééquilibrer, car le populisme isole et ça peut avoir un coût judiciaire », analyse encore Philippe Moreau Chevrolet. En attendant « Dati show must go on ».

Rachida Dati renvoyée en procès : le tribunal judiciaire de Paris dénonce « l'opprobre » jeté sur les magistrats
Rachida Dati renvoyée en procès : le tribunal judiciaire de Paris dénonce « l'opprobre » jeté sur les magistrats

Le Parisien

time2 days ago

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Rachida Dati renvoyée en procès : le tribunal judiciaire de Paris dénonce « l'opprobre » jeté sur les magistrats

Le président du tribunal judiciaire de Paris a dénoncé ce mercredi « l'opprobre jeté publiquement sur des magistrats » par la ministre de la Culture Rachida Dati après son renvoi en procès, aux côtés de l'ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn , pour corruption et trafic d'influence. « Si toute personne peut librement apporter tout élément d'explication utile à l'appui de sa défense, au titre d'une prise de parole assurant le respect de sa présomption d'innocence, l'opprobre jeté publiquement sur des magistrats soumis au devoir de réserve et ne pouvant répondre à ces attaques, jette le discrédit sur l'autorité judiciaire et sape la confiance légitime des citoyens dans la justice », a affirmé Peimane Ghaleh-Marzban dans un communiqué. Le président du tribunal a réagi après que l'ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy , elle-même magistrate de formation, a dénoncé ce mardi soir sur LCI une « procédure émaillée d'incidents » et vilipendé des magistrats qui « marchent » sur les droits de la défense et perpétueraient des « atteintes graves » contre ces derniers. Elle a notamment mis en cause le procureur de la République financier qui, d'après elle, l'aurait assurée de son désaccord avec les charges portées contre elle lorsqu'il l'a « reçue deux heures trente dans son bureau » : « J'ai vu droit dans les yeux M. (Jean-François) Bohnert qui m'a dit que son parquet dysfonctionnait ». « Il doit être rappelé que tout justiciable a la possibilité de former un recours contre une décision de justice le concernant », écrit le président du tribunal dans son communiqué. Rachida Dati et Carlos Ghosn contestent les accusations dans ce dossier judiciaire instruit depuis 2019 à Paris et aux lourds enjeux politiques, Rachida Dati étant également une potentielle candidate à la mairie de Paris. La ministre, âgée de 59 ans, sera jugée pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance, corruption et trafic d'influence passifs par personne investie d'un mandat électif public au sein d'une organisation internationale, le Parlement européen. « Nous allons faire appel dès aujourd'hui de cette décision », ont déclaré à l'AFP deux des avocats de Rachida Dati, Olivier Baratelli et Olivier Pardo, dont l'un des nombreux recours sur la prescription des faits qu'ils allèguent a encore été écarté mi-juillet. Rachida Dati est soupçonnée d'avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d'honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu'elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

«Je suis condamnée ?» : Rachida Dati fait irruption sur le plateau de LCI dans une scène lunaire
«Je suis condamnée ?» : Rachida Dati fait irruption sur le plateau de LCI dans une scène lunaire

Le Figaro

time2 days ago

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«Je suis condamnée ?» : Rachida Dati fait irruption sur le plateau de LCI dans une scène lunaire

Invitée exceptionnelle de l'émission d'actualité quotidienne sur la chaîne du groupe TF1, la ministre de la Culture est revenue par surprise en plateau, alors qu'elle venait justifier son renvoi devant le tribunal correctionnel. «Elle est venue livrer sa vérité», a déclaré Thomas Misrachi pour introduire son invitée exceptionnelle de ce mardi 22 juillet, Rachida Dati . La prochaine candidate à la mairie de Paris est visée par un renvoi au tribunal correctionnel pour des faits de corruption et trafic d'influence. «Concrètement, vous êtes soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012, pour des prestations de conseils pour le groupe Renault-Nissan, des prestations que vous n'auriez pas livrées», a alors expliqué le présentateur avant de laisser la ministre de la Culture s'expliquer. Publicité «Certains instrumentalisent de manière un peu honteuse, mais certains oublient que vous avez un entourage. J'ai une petite fille. Et, évidemment, la première réaction, quelle est-elle ? 'Ça veut dire la prison'», a évoqué la femme politique,qui a nié les faits qui lui sont reprochés, tout le temps de son passage dans l'émission sur la chaîne du canal 15. Après quoi, Thomas Misrachi a changé de plateau pour se retrouver devant une nouvelle table d'invités, venus débattre de la défense que venait de faire la magistrate de sa propre affaire. Parmi ces intervenants, Damien Fleurot, rédacteur en chef du service politique de LCI, Renaud Pila, éditorialiste politique de LCI et Guillaume Roquette, directeur du Figaro Magazine. À lire aussi «Il incarne le goût de l'effort et la curiosité» : Rachida Dati félicite Émilien après son élimination des «12 Coups de midi» Appelé à réagir sur cette histoire, ce dernier a déclaré : «C'est vrai que les arguments de Rachida Dati sont très forts. Elle a cette pugnacité qui vient d'être décrite. Il y a une chose dont elle a peu parlé, c'est que Renault, à ma connaissance, est partie civile dans ce dossier. Contrairement à ce qu'elle vous a indiqué à la fin de l'interview, mais elle parlait de Renault-Nissan, qui n'était peut-être pas la même structure. En tout cas, Renault est partie civile, donc ça va être intéressant d'avoir le point de vue de l'entreprise». Un avis qui a visiblement déplu à la ministre. Alors que Thomas Misrachi interpellait une autre invitée, la journaliste police-justice Alexandra Guillet, afin qu'elle commente la défense de la femme politique, cette dernière a fait irruption sur le plateau sans y avoir été conviée, provoquant un certain malaise autour de la table. À lire aussi «Les larmes de Rachida Dati» : Bertrand Chameroy se moque ouvertement du rejet de la réforme de l'audiovisuel public La magistrate a pris à partie le directeur du Figaro Magazine : «Vous dites que Renault est partie civile. Avec qui j'ai signé mon contrat d'avocate ? Renault-Nissan. C'est cette alliance qui a toutes les implantations d'usine à l'étranger. Renaut ne gère pas les sites à l'étranger, c'est Renault-Nissan». Publicité Guillaume Roquette a tout de même essayé de répondre à l'intervenante inopinée : «C'est ce que j'ai bien dit», mais cette dernière ne lui en a pas laissé le temps et a poursuivi son plaidoyer. Pour finalement conclure en lançant au présentateur : «C'est tout, il n'y avait rien d'autre ?». Un animateur assez agacé puisqu'il a réagi : «Écoutez, si vous vous estimez que c'est tout, parce que c'est vous qui avez pris le contrôle de ce plateau». Thomas Misrachi a finalement clos cette séquence avec son invitée : «Restez en régie. On n'est jamais déçu, ça c'est sûr. Pugnace, et qui veut montrer qu'elle a raison et qu'elle est victime dans cette affaire».

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