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Le Parisien
a day ago
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DIRECT. Tour de France : Pogacar en jaune, les Français bredouilles... Posez-nous vos questions
Le Tour entame sa dernière semaine sur les routes de France, avec encore de belles étapes de montagne. Christophe Bérard, notre spécialiste qui couvre l'évènement, répond à toutes vos questions ce lundi 21 juillet à partir de 14 h. Par Christophe Bérard Christophe Bérard, journaliste au service des Sports, répond à vos questions. Le Parisien DA - LP ; REUTERS/Sarah Meyssonnier Lire le journal


La Presse
3 days ago
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Ruraux et écolos s'affrontent dans les tourbières
Réhumidification de la tourbière de Ballaghurt, près de Clongawny, dans le centre de l'Irlande, vue des airs. La restauration des tourbières dégradées vise à réduire leurs émissions de carbone, à permettre à ces écosystèmes naturels de se reconstituer et, enfin, à les transformer en puits de carbone. Source d'énergie peu coûteuse et emblématique de l'Irlande rurale pour les uns, puits de carbone naturel devant être protégé pour les autres, les tourbières sont au cœur d'un bras de fer entre habitants des campagnes qui revendiquent le droit de brûler la tourbe pour se chauffer et écologistes qui souhaitent restaurer ces écosystèmes humides afin de lutter contre les changements climatiques. Un photoreportage de Clodagh Kilcoyne, Reuters Plus polluantes que le secteur des transports PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS John Smyth, 69 ans, fait de petites pyramides de briques de tourbe fraîchement coupée, afin de les faire sécher durant l'été. Ce résidant du village de Mount Lucas, dans le comté d'Offaly, coupe et brûle de la tourbe depuis environ 50 ans. Polluante et peu énergétique, l'utilisation de la tourbe comme combustible de chauffage est également responsable d'avoir transformé un réservoir naturel de dioxyde de carbone en l'un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre du pays. Les tourbières dégradées d'Irlande émettent 21,6 millions de tonnes d'équivalent CO 2 par an, selon un rapport des Nations unies datant de 2022. En comparaison, le secteur des transports irlandais a émis 21,4 millions de tonnes en 2023, selon les statistiques du gouvernement. PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS Un piquet de bois sur lequel on peut lire H. O'Neill, nom du propriétaire de la parcelle de briques de tourbe mises à sécher au début de l'été, saison dite de l'empilage. En 2022, année où la vente de tourbe destinée à être brûlée a été interdite en Irlande, 14 % de la population utilisait cette matière organique pour se chauffer, selon l'agence de la protection environnementale irlandaise. PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS Le paradoxe écologique des tourbières réside en grande partie dans le fait que lorsque les sols tourbeux sont gorgés d'eau, ils piègent le gaz carbonique, mais lorsque l'eau est retirée, par exemple par drainage, ils émettent alors du CO 2 . PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS À Rhode, Willie Pilkington, 79 ans, attrape dans sa remise une brique de tourbe pour faire un feu afin de préparer du thé pour des amis venus le visiter. Malgré l'interdiction imposée en 2022, la récolte de la tourbe à des fins personnelles est toujours permise. PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS La tourbe, explique John Smyth, est destinée aux personnes qui n'ont pas les moyens de se chauffer au gaz ou à l'électricité. Selon l'autorité irlandaise de régulation des services publics, la facture énergétique moyenne d'un ménage irlandais est presque deux fois plus élevée que les 800 euros (environ 1280 $) que M. Smyth paie par année pour ses briques de tourbe. PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS Diamond Hill, montagne du parc national du Connemara, est entourée d'une tourbière de couverture protégée que l'on trouve dans les basses terres des régions montagneuses au climat pluvieux. Les fortes précipitations et le mauvais drainage sont à l'origine des tourbières de couverture qui se développent pendant des centaines d'années sur de vastes étendues de terre, abritant une riche biodiversité, y compris des plantes rares et des espèces vulnérables. PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS Des élèves du secondaire empilent de la tourbe fraîchement coupée pour la faire sécher, à Clonbullogueh. Si l'emploi d'été occupe de nombreux adolescents de la région, la jeune génération n'a guère envie de perpétuer la tradition du chauffage à la tourbe, souligne John Smyth. « Ils ne veulent pas aller dans la tourbière. Je ne les blâme pas », dit-il. PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS La société semi-publique Bord na Móna a définitivement cessé d'exploiter la tourbe en 2021 et se concentre depuis sur les énergies renouvelables, le recyclage et la restauration des tourbières. Mark McCorry et Doreen King, respectivement responsable de l'écologie et chef de projet du programme d'action climatique pour les tourbières de l'entreprise, passent devant un système de mesure du flux de carbone installé à Ballynahown. PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS Au cœur des roseaux de la tourbière de Ballycon, à Mount Lucas, Harry Kelly, technicien carbone de Bord na Móna, prend une photo à l'aide de son téléphone. À ce jour, la société affirme avoir restauré environ 20 000 hectares sur les 80 000 visés. PHOTO CLODAGH KILCOYNE, REUTERS Doreen King, de Bord na Móna, tient de la sphaigne. Les tourbières hautes ont besoin de ce type de mousse pour se développer. L'Irlande a perdu plus de 70 % de ses tourbières de couverture et plus de 80 % de ses tourbières hautes, selon les estimations publiées respectivement par le Conseil irlandais pour la conservation des tourbières et le Service des parcs nationaux et de la faune sauvage.


Le Parisien
6 days ago
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Une mosaïque érotique volée par un officier nazi pendant la Seconde Guerre mondiale vient d'être restituée à Pompéi
Une ancienne mosaïque érotique romaine représentant un couple à moitié nu est revenue à Pompéi (Italie), plus de 80 ans après avoir été volée par un officier nazi pendant la Seconde Guerre mondiale, rapporte Reuters . Cette œuvre d'art intime, qui représente un couple d'amoureux à moitié nu, faisait partie des objets de famille d'un citoyen allemand décédé qui avait reçu la mosaïque en cadeau d'un officier de la Wehrmacht . Ce dernier était responsable de la chaîne d'approvisionnement militaire allemande en Italie pendant la guerre. La présence de cette relique, qui date d'entre le milieu du dernier siècle avant J.-C. et le premier siècle après J.-C., en Allemagne a été révélée après que les proches du défunt ont contacté une unité de protection du patrimoine culturel italien à Rome pour savoir comment la restituer à l'État italien. Posée sur une dalle de travertin, l'œuvre d'art, qui représente un homme allongé dans son lit avec sa partenaire debout devant lui, a été restituée par l'Allemagne à la suite d'un effort diplomatique, a précisé la police dans un communiqué. Après que l'unité a établi l'authenticité de l'œuvre d'art, son rapatriement a été organisé par le consulat italien à Stuttgart. Cette mosaïque, qui aurait orné le sol d'une chambre dans une maison de Pompéi, sera désormais exposée à l'Antiquarium, un musée de la cité antique , aux côtés des centaines d'autres objets et vestiges archéologiques présents sur le site de la ville détruite par l'éruption du Vésuve en 79 après J.-C. « Chaque artéfact pillé qui revient est une blessure qui guérit. Nous exprimons donc notre gratitude à l'unité de protection pour le travail accompli », a déclaré Gabriel Zuchtriegel, directeur du parc archéologique de Pompéi cité par The Guardian . La provenance exacte de la mosaïque reste inconnue et pourrait le rester, a ajouté Gabriel Zuchtriegel. « Mais nous mènerons des études et des analyses archéométriques complémentaires pour vérifier son authenticité et reconstituer son histoire dans la mesure du possible », a-t-il conclu.


Le Figaro
08-07-2025
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Inde : tensions entre X et New Delhi après le blocage temporaire de milliers de comptes
Le réseau social s'est dit «profondément préoccupé» après avoir reçu l'ordre la semaine dernière du gouvernement indien de bloquer plus de 2000 comptes, dont deux appartenant à l'agence de presse Reuters, ce que New Delhi conteste. Le réseau social X a déclaré mardi être «profondément préoccupé» après avoir reçu l'ordre la semaine dernière du gouvernement indien de bloquer plus de 2000 comptes, dont deux appartenant à l'agence de presse Reuters, ce que New Delhi conteste. Beaucoup des comptes fermés ont été rétablis quelques heures plus tard, tandis que les autorités indiennes ont démenti avoir joué un rôle dans leur blocage. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech «Le 3 juillet 2025, le gouvernement indien a ordonné à X de bloquer 2355 comptes en Inde, dont des médias internationaux tels que @Reuters et @ReutersWorld», a déclaré le réseau social dans un communiqué partagé sur sa plateforme. Le ministère indien de l'Électronique a «exigé une action immédiate - sous une heure - sans fournir de justifications et a demandé à ce que les comptes restent fermés» jusqu'à nouvel ordre, a affirmé X. Publicité Démenti du gouvernement Un porte-parole du ministère a nié la diffusion d'un tel ordre, affirmant également qu'il n'y avait «aucune intention de bloquer un média international de premier ordre». «Au moment où Reuters et Reuters World ont été bloqués sur la plateforme X en Inde, le gouvernement a immédiatement écrit à X pour les débloquer», a déclaré ce porte-parole à l'agence de presse ANI. Mis hors ligne tard samedi, les comptes étaient de nouveau actifs dans la journée de dimanche. De son côté, X (anciennement Twitter) affirme que ne pas respecter les instructions du gouvernement indien «risquait d'engager la responsabilité pénale» du réseau social. «À la suite d'un tollé général, le gouvernement a demandé à X de débloquer les comptes de @Reuters et @ReutersWorld», a souligné la plateforme qui dénonce la «censure» de la presse en Inde. Coupures d'internet Selon des groupes de défense des droits, la liberté d'expression et la liberté de la presse sont menacées en Inde depuis l'arrivée au pouvoir du Premier ministre Narendra Modi en 2014. New Delhi impose régulièrement des coupures généralisées d'internet pendant des périodes de troubles. En avril, l'Inde a déclenché une vaste campagne de répression sur les réseaux sociaux, interdisant plus de dix chaînes pakistanaises sur YouTube accusées d'avoir diffusé des contenus «provocateurs» après un attentat au Cachemire. Beaucoup ont été rétablies depuis. New Delhi explique ses interdictions visant internet et les réseaux sociaux par sa volonté de lutter contre la désinformation. X dit «examiner toutes les options légales possibles» mais ajoute qu'il est «limité par la loi indienne».