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Le Figaro
6 days ago
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Tour de France : faire payer l'accès aux cols, la nouvelle idée choc du patron de Vingegaard
LE SCAN SPORT - Richard Plugge souhaite rendre payant l'accès aux ascensions pour fluidifier le trafic et permettre aux coureurs de retrouver leurs bus plus rapidement après les étapes. Le Tour de France deviendra-t-il un jour un spectacle payant ? Si Richard Plugge, le patron de la formation de Jonas Vingegaard était un jour aux commandes de l'épreuve, peut-être. Se confiant à la télévision belge, le dirigeant néerlandais a soumis une idée choc : faire payer l'accès aux cols. Une idée révolutionnaire choc pour remplir les poches des équipes ? Pas du tout. À découvrir Le classement du Tour de France Richard Plugge soulève un problème identifié par les organisateurs mais très compliqué à résoudre. Lorsque les coureurs arrivent au sommet, ils sont la plupart du temps obligés de redescendre dans les vallées ou les attendent les bus qui n'ont pas assez de place pour stationner. On peut donc apercevoir Tadej Pogacar et le peloton redescendre en croisant parfois les retardataires qui n'ont toujours pas bouclé l'étape en slalomant pour éviter le public avec un sifflet autour du cou pour prévenir de leur arrivée. Publicité Les descentes des coureurs posent problème après les étapes de montagne « Cela devient de plus en plus problématique . C'est de plus en plus dangereux pour les coureurs, comme ce fut le cas lors de la reconnaissance du contre-la-montre dans les Pyrénées. Maintenant, les coureurs doivent descendre au milieu de gens à vélo et en voiture qui n'y sont pas habitués. Il faut pouvoir retenir les gens et les touristes au sommet le plus longtemps possible», a confié le patron de l'équipe Visma Lease a Bike qui voudrait imposer un péage de 1 à 5 euros pour réduire le nombre de spectateurs. «Dans ce cas, beaucoup moins de personnes viendront. Une petite contribution suffira à laisser tout un groupe à la maison», insiste-t-il. «Mais d'un autre côté, j'ai encore profité de la montagne aujourd'hui. C'était un festival fantastique, mais l'évacuation des équipes qui descendent doit être améliorée», a nuancé le responsable. En 2014, Oleg Tinkoff voulait faire payer les spectateurs L'idée de faire payer les accès aux étapes n'est pas nouvelle. Oleg Tinkov, l'expatronde l'équipe Tinkoff-Saxo avait fait cette proposition pour permettre d'augmenter les revenus dans le vélo. «Un euro par personne, ce n'est rien pour les spectateurs mais s'il y a trois millions de gens sur les routes, c'est intéressant pour l'organisateur, et donc pour les équipes, non ?», avait-il expliqué en 2014. Une idée qui n'avait pas trouvé échos au sein des organisateurs qui ont toujours tenu à ce que la gratuité du Tour de France soit maintenue.
L'Équipe
6 days ago
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« Le manque de cohérence du jury est un gros problème » : Richard Plugge sceptique après la sanction infligée à Lenny Martinez
Manager de l'équipe Visma-Lease a Bike, Richard Plugge a déploré auprès de Sporza le manque de cohérence du jury, qui a sanctionné trop légèrement à son goût Lenny Martinez. Le grimpeur de Bahrain Victorious avait profité de la technique du bidon collé durant l'ascension du col du Glandon, jeudi. Le bidon collé de Lenny Martinez n'a pas manqué de faire parler dans le peloton du Tour de France. Les images du grimpeur de l'équipe Bahrain Victorious collé plusieurs secondes à la voiture de son directeur sportif dans l'ascension du col du Glandon, jeudi, au sommet duquel il avait pris les 20 points en passant en tête, lui ont valu de nombreuses critiques. S'il a été sanctionné dans la soirée par les organisateurs, qui lui ont notamment retiré huit points au classement de la montagne, la punition a semblé trop clémente à plusieurs acteurs interrogés par le média belge Sporza. « La seule raison pour laquelle il a marqué ces 20 points (au sommet du Glandon), c'est ce fameux bidon collé, a estimé le Belge Sep Vanmarcke, retiré du peloton pro depuis 2023. Il faudrait au moins les effacer. Je ne le retirerais pas de la course, mais il faut clairement affirmer que cela ne peut pas arriver. » « Cela n'a pas sa place dans le jeu, surtout lorsque l'on se bat pour des points ou un maillot » Richard Plugge, manager de l'équipe Visma-Lease a Bike Un point de vue partagé par Richard Plugge, manager de l'équipe Visma-Lease a Bike : « Cela n'a pas sa place dans le jeu, surtout lorsque l'on se bat pour des points ou un maillot. Si l'on essaie de s'accrocher à bout de souffle, cela n'est pas non plus autorisé, mais là, il y a aussi un enjeu. » Le dirigeant néerlandais regrette également « le manque de cohérence du jury », qui représente selon lui « un gros problème ». « On doit pouvoir partir du principe que l'UCI sanctionne selon les règles en vigueur, mais ce n'est souvent pas le cas. Cela rend les choses très floues », a-t-il ajouté. Plugge a cité pour exemple le carton jaune et l'amende de 5 000 francs suisses dont a écopé Oliver Cookson, le directeur sportif d'Ineos Grenadiers qui a renversé une spectatrice au sommet du col de Preyresourde, lors de la 14e étape, courue le 19 juillet. « Pourquoi une amende aussi lourde dans un cas et une simple tape sur les doigts dans l'autre ? Cette voiture Ineos roulait simplement sur la route, s'est étonné le patron de Visma-Lease a Bike. La question serait peut-être plutôt de savoir pourquoi les supporters gênent. Les organisateurs ne devraient-ils pas être sanctionnés eux aussi ? » Le débat est mis sur la table.
